lundi 26 mars 2012

CHACUN AU SIEN

    La belle charmante Éloïse Aux-Mains-Vertes, soignait, faisant honneur à son nom, et même pudiquement faisant autant à son prénom, le charmant jardin qui entourait partout sa non plus moins charmante maison ; en fin, tout était si charmant chez la belle, que moi, pour beaucoup de charme de laquelle me j'eusse servi sous but de lui rendre visite, en sachant de ma nulle habilité en ces affaires, j'y suis allé en indompté, que pour ça il ne m'a fallu déguiser.

        Une fois chez elle, la belle me conduit pour nous installer, à la furtive, dans le derrière de la maison, où il était prêt à l'occasion, un canapé d'osier, face lequel un guéridon (charmant lui aussi) qui supportait toute sorte d'autres canapés, dont il ne s'avisait pas, ni un brin de vitamine B. Ce guéridon-là s'interposait entre nous, tous les deux assis sur le canapé d'osier, et le fleuri jardin, vers où elle signalait de son délicat doigt, de sa délicate main qui allongeait avec son pas moins délicat bras, elle m'expliquait au temps qu'elle buvait du thé et moi du vin (je lui avais fait savoir que je viens de subir une opération, donc je ne peux pas boire d'excitants) tout le concernant aux fleurs et quelque chose comme ça qu'il y avait par là. 

        Mes yeux plus attirés à la chair, en un rien, changent leur champ de vision pour se rendre sur deux papillons, dont l'un, jeune ravissant, en va au derrière d'un autre plus âgé, tout dépoudré, un joint sur la commissure de ses lèvres, duquel le jeune lui prie de partager :

        Allez va, laisse-moi le mégot…

      Va-t’en foutre la paix. Il obtient par réponse, le jeune.

       -Eh ! Tu t'es endormi chéri ! Ceci il ne concerne qu'à moi. Elle me dit, alors je fais un plein, et je prends route vers la destination délaissée. 

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