mercredi 28 septembre 2011

UN FLEUVE

      Du fleuve que je parlerai, il y a eu une époque, dont il émanait, tellement qu'aujourd'hui l'en fait, dès le cœur de la terre, s'élançant en bouillons dans le petit étang qu'il s'y était, dont il commence à couler.

      
    À cette époque-là comme aujourd'hui il descendait joyeux par la haute montagne jusqu'à qu'il commençait entrer en vigueur au fur et mesure que la sueur de ces montagnes se versait sur lui.
       À cette époque-là, dont, par ces parages, il était violent, faisant rouler les pierres, taillant les rochers ; impétueuse et insolemment, accommodant le lit par où il ruisselait.
       À cette époque-là, dont à mesure que le parcours s'adoucit, il prenait les allures d'une apparente paisible puissance qui presque soudainement l'amenait à la plénitude avec laquelle allait rejoindre la mer. Cette ambiance était la constante à exception de la saison, dont les nuages garaient les eaux à elles, ce qui ne durait pas trop : blessés par le vent et le froid de l'automne elles pleureraient faisant devenir les choses à ce qu'elles étaient.

      
    Les temps modernes, tout ont changé, le fleuve conserve seulement son état originel là-haut, dans sa naissance, et peu plus, puis il est plein de barrages au large de son cours, ceux-là qui le faisaient gonfler comme un bœuf d'engrais à chaque, qui mesuraient le cours de l'eau au goût des castors bipèdes qui les avaient bâtis ; un peu plus là-bas suivant son cours, dont il était auparavant fier de sa sereine puissance, ces castors-là interviennent à nouveau le volant son sang pour engraisser les grains qui engraisseront des bêtes destinées à engraisser les susdits putains fâcheux castors, tellement qu'ils ont engraissé à cause des barrages ce qui avait été le beau fleuve dont je parle.

      
    Là-bas du tout, dans l'embouchure sèche, les castors ont bâti des habitations prêtes de la mer qui caresse le lit sec. Si le fleuve s'en moquer des castors, je m'emmerde des politiciens et curés, il n'en soit, qu'ils me prendront par un fleuve.

mardi 27 septembre 2011

LA PROPRIÉTÉ ET L'AMOUR

    Je ne crois que l'on puisse vraiment profiter de la possession. Ainsi la possession n'est pas libre, de là que l'on ne se pourra pas aimer cela qui est propriété ; la propriété est pour le dire de quelques façons dogme et l'amour ne se peut pas soutenir que sous la tolérance.  
     Ce que je crois, est de l'impossibilité d'aimer, si l'on ne se commence pour l'en faire de soi-même ; partant de ce principe, aimer, aux autres, considérant qu'il surgisse cette circonstance, il s'agitera tout simplement d'une question de correspondance, sauf cas explicites de masochisme.
      La difficulté de faire fleurir l'amour, quand même le laisser d'abord germer, elle est que l'on antéposa de substitut à l'amour, des choses que l'on peut conquérir, même qu'elles soient partout pour les profiter en les partageant. Cependant, pour des esprits propriétaires, pas de question, la question est de les tenir en propriété, que si bien on ne les profite pas, les autres non plus.
      Tout dans l'entourage d'un esprit propriétaire devient propriété ; sinon sienne, quand même prête à l'acheter. La propriété devient aussi la raison d’être de ces esprits-là, même les personnes apparemment aimées d'eux, elles ne seront que propriété.
 

lundi 26 septembre 2011

TOUS COUPABLES

    Le monde, dont nous sommes, peut tenir toutes les âmes que l'on voudra, mais dans ce monde, qui nous tient à nous qui mangeons, buvons, chions, nous habillons, etc. ne va pas avoir espace physique à une humanité sous une constante progression démographique, situation qui n'est qu'un gros affaire pour religions et spéculateurs, tous les deux le cauchemar de l’humanité (et par sympathie du reste des formes vivantes complexes) inanalysable à l'égard d'aucune méthode rationaliste s'il n'est pas pour faire perdurer dans le temps, cette situation insoutenable, tandis que l'on disserte sur elle.  
      Cette éclosion démographique qui prend toutes les allures d'invasion des zones surpeuplées, vers celles-là qui, en quelque sorte ont mis frein à ce déséquilibre, et qui se trouvent de nouveau sur le fléau de l'abondance de la chair humaine à bon prix destinée à fournir ces esclavagistes-là, qui sous le sourire complaisante de quelques idiots, déguisés de pseudo-progressistes-décaféinés-bonnes-personnes, profitent en voyageant par les zones appauvries, jouant à mettre leurs habitants (qui ne se mettent avec personne) dans la clef dissonante de notre modèle social comme qu'il soit la panacée.
      Il faudrait comptabiliser, parmi ces bonnes personnes, combien ont leurs parents en fermes d'anciens éloignés du monde qu'ils ont bâti, peut-être, ces bâtisseurs s'en sentiront coupables, eux aussi, comme tous les autres que nous asseyons dans l'amphithéâtre, voire cet opéra bouffe l'en devrions être.

samedi 24 septembre 2011

PAUVRES CONS

    Les humains, comme l'existence parmi laquelle nous sommes, sommes ce que nous sommes : poussière regroupée par un espace défini de temps qui voyage dans l'espace-temps ; un voyage que, en ne le sachant pas profiter tel qu'il est, peut-être pour la raison que la sottise que nous empreigne, qui nous fait penser que nous pouvons le maîtriser.
  Nous, les humains, naissons, inconsciemment égoïstes "loi de vie" tout de suite nous apprenons à changer des gestes de tendresse par friandises ; après ils seront les pleurs qui nous en feront conquérir des trucs qu’en vont gêner plus aux donneurs que les pleurs mêmes, objet gênant du chantage. Bref : tout ça qui est la vie, un « quid pro quo » jusqu'à on veut le tout présent-abstract comme si ce tout fût au-dessus du néant ; la mort nous mettra tous à notre place, dommage qu'elle ne soigne toutes les blessures que n'importe quelle vie fut à tant d'autres qui, en autre, prolongeront la suite de la méchanceté, en pouvant, il n'y va avoir défaut de désirs en ce qui concerne à chacun. 
      Dommage que nous ne profitions de la connaissance, qu'il peut, qu'il faut, qu'il a besoin chacun à prendre, pour bien vivre entre nous (il n'y a d'autre) sinon qu'à l'employer pour nous taquiner misérablement.

vendredi 23 septembre 2011

RENDEZ-VOUS CHEZ LES NUAGES

     
    Une personne, qui voulait monter aux nuages, avait placé un escalier vers eux, tombant à terre inexorablement à chaque essai qu'elle en faisait, c'est à cause de l'escalier qui ne trouvait là-haut le point d'appui nécessaire à garder l'équilibre.
   Une autre personne, qui pour faire autant que la première, avait monté au sommet d'une haute montagne, une fois qu'elle y avait gagné son zénith. Elle se trouve que les nuages naviguaient au-dessous de l'effort qu'elle avait fait.
       Pourtant, une troisième, qui s'était restée assise dans le seuil chez elle, pratiquant le noble exercice de « la dolce fare niente » là-bas dans la vallée regardant passer le temps, jusqu'à que temps est venu, dont un nuage s'est baissé reposer par terre, donc tous les deux se trouvèrent sans savoir qui cherchait à qui.
 

mercredi 21 septembre 2011

UNE ALLUMETTE SANS IMPORTANCE

    Un mec pose sa figure sur le trottoir pour allumer une cigarette au plus pur style Jean Gabin qui en faisant l'exhibition, s'embrouille avec l'allumette, de façon, qu'elle finit pour tomber sur le bord de la chaussée ; qui est-celui qui se baisse prendre une petite chose comme une misérable allumette ? Ce type-là reprend l'exercice, cette fois avec succès et part. Là y reste, l'allumette tout entière ; qui des tourbillons qui font une voiture qu'y passe, une autre et une autre, vont l'approchant à l'autre côté de la rue, dont le pavé de celle-ci se prolonge par celui d'une station-service, où un gommeux, qui vient de faire le plein à son immaculé Alfa, a fait verser de son affectée maladresse un quelque peu d'essence par terre ; aux reproches du pompier, il répond au plus style d'un danseur de claquette, tournant sur ses talons en cuir, dont le bord de l'un gratte la tête intacte de l'allumette l'en faisant accomplir son but.
      Le feu s'étend par la voiture, tout de suite par la pompe, par le garage tout entier, par la maison, par celle-là d'à côté, par l'autre, par l'autre ; par le pâté de maisons, cette pâte par sympathie (maudit la grâce) touche un outre, un autre, un autre... la ville brûle ! … sans Néron qui joue la lyre et chante des poèmes. 
       Ce Néron-là, il est dans une ville pas trop lointaine dedans un magasin de chaussures ; il présente la collection de la prochaine saison printemps-été ; à ce moment-là même où quelqu'un entre presque criant ; la ville voisine est en train d'être ravagée par le feu ! Quelle horreur ! Crie (quasiment chantant) le petit Néron ; qui provoquerait tel exécrable acte, ajoute-t-il, d'une voix semblable tellement au crin-crin d'une lyre ; puis il sort comme les autres qui sont là, prêter le nez à l'odeur de la fumée… ensuite il prend une cigarette et l'allume au plus pur style Jean Gabin.
 

mardi 20 septembre 2011

L'ENTERREMENT DU LIÈVRE


    Comme mes amis n'aiment pas trop bien les sardines, ils ont décidé de l'en faire les funérailles à un lièvre, dont la vieille de son enterrement l'un gît, tout dépouillé de ses habits, embaumé, tout du long sur un lit de porcelaine orné de dessins dorés. 
      Tout de petit matin l'embaumeur met le corps du défunt dans le cercueil accompagné d’échalotes en abondance, champignons, carottes (il les aimait) et à nouveau l'embaumeur ajoute d'autres aromatisations, quelques-unes importées de loin d'où le véloce gibier avait parcouru ses aventures ; tout de suite, après de l'avoir oint d'huile, il met le cercueil à la chaleur de l'enfer, à ce moment-là le maître de cérémonie fait un toast y entre, le servant une bonne moitié d'une bouteille de vin à l'ex-poilu, duquel le prêtre se sert le reste, il regarde attentivement le feu mijoter là-dedans de son avant-dernier demeure, le maître prend soigneusement une autre bouteille, cette fois de Cognac, duquel le lui ajoute un bon coup, et ainsi de suite, il incorpore les entrailles du susdit qu'il avait réservé sur une assiette, se servant lui-même dans ses propres un autre ou deux autres coups, de ce dernier liquide élément. Tout quand le feu qui s'était pris sur le mort s'est éteinte comme l'avait fait ce de la vie, le prêtre ferme solennellement le cercueil.
 
      
    Au midi du jour de l'enterrement, le cortège funèbre y vient, ils sont cinq, chacun, porte l'une des urnes où reposeront les cendres du cadavre.

lundi 19 septembre 2011

PARFAITE IMPERFECTION


    Une personne qui aime la perfection et s'aime soi-même est une pédante ; dans le cas-là que celle-ci, en se voulant aimer, ne pusse pas l'en faire, elle est une imbécile ; pourtant, si cette même personne, supposant qu'elle catégoriquement ne s'aime pas. Elle n'aimerait non plus la perfection. Cependant, elle peut aimer, sans qu'il soit la perfection, d'où la correspondance à cet amour-là peut le faire s'aimer soi-même. 

      La perfection serait la cause de la disparition de tout le connu, à notre perception, parce que ce tout est cause d'une imperfection. Donc, à l'avis d'une existence, la nôtre, plus ou moins adéquate dans l'environnement dont nous sommes, la question serait de modeler la propre imperfection de chaque individu, faisant tout parce que celle-ci ne fasse rien pour perfectionner l'imperfection des autres.
   
Dans l'immensité imparfaite de l'espace, entrent toutes les petites imperfections que l'on voudra ; celles-ci qui pourront vivre en harmonie toujours qu'elles se respectent en individus. Voilà-ci le truc de l'évolution (qui correspondrait) à l'époque où nous sommes, c'est-à-dire l’éclectisme en tout sa splendeur, rien à voir avec le bourreau de l'humanité : « le dogme ».

dimanche 18 septembre 2011

JOYEUX MARIAGE MA BELLE

    Clermont-Ferrand, je ne sais pas pourquoi toujours m'a sonné à quelque chose de vigoureuse, pourquoi pas rude, de là que si bien autant vigoureuse que son attentif surveillant Vercingétorix, la rudesse n'a rien à voir avec la réalité de cette doucement belle ville, dont on peut trouver des merveilleux endroits où trouver quelque petit coin à restaurer les forces puis d'avoir monté le Puy-de-Dôme, bien que vous puissiez aussi restaurer vos forces gaspillées d'en aller d'une terrasse à une autre, ce qui n'en est pas tant épuisant et plus entretenu, en autre faisant cet exercice ne se sue presque.
      Ce dernier fin de semaine, j'ai séjourné dans La Vigoureuse le rendant visite à des amis, avec lesquels j'ai passé l'une des soirées dans la terrasse du bar « Les Beaux-arts » l'un des beaux endroits situés dans une espèce de curieuse place que se forme là-haut, où la rue Ballainvilliers semble qu'elle va heurter contre les maisons bâties là, et juste tout quand nous étions arrivés juste au but de mettre en ordre, l'ordre établi, faisant qu'il disparaîtra parce que les gents s'organisent sans que personne organise les autres, une procession de jeunes gens, faisant des honneurs à une avant mariée y passe, la victime s’approche à notre table comme l'en avait déjà fait à d'autres : ses bras blancs avancés, ses délicieuses mains tenant une tirelire… à ce moment-là, l'un de ses bruyants partenaires déguisés comme ordonnent les canonne à l’occasion, il s'explique en voyant que nous tirons des portefeuilles : mais non, c'est quelque chose symbolique, quelques centimes, pour suivre le jeu.
 
      
    Alors, tous cherchent par le fond de nos poches quelques sous, qu'y nous allons mettant par le trou de la susdite tirelire ; l'un de mes amis, introduit lui aussi une pièce de deux centimes, de son autre main, il glisse un gros billet de banque dans la poche du projet de mariée en lui disant paternellement : tenez ma belle, celui-ci pour le divorce.
 

jeudi 15 septembre 2011

VÉLOS, TROTTOIRS ET PIONS

   Puisque l'univers fut conçu tel comme nous le connaissons aujourd'hui (pour que nous pussions dire le nôtre, quand même c'est ça que nous nous croyons) d'abord il fut nécessaire que, dans la casserole terre, se cuisinassent les animaux, parmi lesquels (l'un des derniers, malheureusement pour les autres) nous.
    Les humains à différence d'autres espèces animales, qui se sont mises à vivre en troupe pour se défendre de ces autres espèces animales qui ne sont pas de la sienne, nous l'en avons fait pour nous taquiner entre nous plus à l'aise. Le temps s'est passé, et nous avons créé les bourgs qui se sont allés agrandissant au fur et mesure qu'ils ont absorbés d'autres tribus : voilà la conception des villes modernes. Ces agglomérations qui se sont divisées en sous-classes humaines, les unes des dominants (les imbéciles) d'autres les esclaves (les idiots), sans s'oublier que parmi ces deux groupes pullulent tout type de parasites ; à l'avis de ceux-là évidemment. 
 
 
   Dans la complexe structure de ces villes, il faut souligner leurs artères : rues, boulevards, avenues etc, lesquels à mesure que le trafic des véhicules a proliféré, on se les a aménagés des trottoirs pour défendre la nouvelle race qui s'est créée au temps que ces véhicules : les pions.
 
 
    Allons-y, donc au sujet où je voulais toucher : vélos, trottoirs et pions, tous les trois aussi inventions modernes et presque de la même époque : les politiciens, comme d'habitude doués de l'intelligence des imbéciles, après de permettre aux autres (pour meilleur circuler ces dignités-là et ceux de leur classe par les rues) que circulent avec leurs vélos et patinoires par les trottoirs, en plus ces idiots inconscients distribueront des coups aux parasites, qui utilisent les trottoirs d'amphithéâtre de la bêtise humaine.
       Il faut reconnaître au haut degré de maestria où sont arrivé ces taquineurs.

mardi 13 septembre 2011

SUCCESSION D'ÉVÉNEMENTS


      Une bête géante impulse sa marche de désolation, progressivement, faisant agir les articulations de ses membres inférieurs, auxquels les accompagne la cadence des supérieurs, agissant contre, d'entre les de chaque côté ; les premiers, qui emmènent leurs pieds meurtriers à se battre contre le sol… boummmmm ! maintenant ils sont huit bestioles écrasées, pour si cela ne suffit pas, encore y vient un autre, dont il peut faire trente, grosso modo, de victimes, un autre pas et les qu'y viennent laissent un océan de cadavres, de mutilés que le parcours de cette bête atroce fait dans le monde des bestioles ; le géant marche insolemment de sans rien se soucier que de soi-même, jusqu'à que sans s’apercevoir . Il va se trouver tout à coup, dans le seuil de sa maman, qui sans rien dire l'arrête d'une gifle, pour avoir fait quelque faute dans son cours de maths. Cette maman plus grosse, géant au monde des bestioles, mais plus soigneuse avec, du qu'elle marche sur la pointe des pieds en s'aidant de hauts fins talons au derrière d'eux, dont l'un y vient d'enfiler deux petites souris, comme si elles fussent deux perles grises, qui en cachette faisaient exercice, de son prolifère existence, par là y vont tellement que celles-là, ornant l'une des chaussures à hauts talons…
      Vu qu'il n'y a pas de deux sans trois, ou ce qui est le même qu'il y a par tous, soudain, un énorme camion qui s'emballe par la rue en pente que conduit (la rue) où se célèbre cette scène, au moment tout juste, que le camion va écraser la susdite maman, il se fait coïncider d'un autre, dont un curé qu'y passe, se trébuche entre sa propre soutane, résultant de l'élan de la chute qu'il pût la maman aux hauts talons, élégamment habillée qui tombe par terre, hors du cours du camion, le lui laissant sa place ; la belle, de longes jambes, délicats bras sur les qu'elle se soulève en appuyant les coudes dans le sol, ses cheveux révoltés cachant presque toute sa splendide figure, exclame : merde de curé, quel coup il m'a donné !
       Un mélange de noir et rouge, tout un drap anarchiste gît par terre

lundi 12 septembre 2011

LA DÉLICATESSE ET LA FAUTE DE CELLE-CI


       Il y a des personnes, dont à leurs dedans habitent âmes sensibles, capables de s'inonder dans la beauté des cerisiers en fleur, de se laisser inonder par tous les arômes de tous les jardins en fleur se soulager avec ; la vision ondulante que la brise module sur les champs vers, du blé, pas en fleur, le blé, il ne se prête pas à conneries comme ça, bien qu'il soit vrai, que les champs vers de blé d'une ondulante bien modulé, calment, sinon la faim, quand même l'esprit de ceux-là qui n'ont pas de faim.
        Ces gens sensibles, sensibles à tant de beauté, elles ont du pain et des fruits chez-eux et chez elles ont aussi des jambons pendus dans leurs caves, où les étages sont pleins d'autres denrées.
        Il y a par ailleurs personnes où il n'a point fleuri l'esprit de la délicatesse, celles-ci qui ne regardent des fruitiers que la maturation de leurs fruits, du blé, que quand il est jaune, pour le saccager le grain, dont ils feront de la farine qui amasseront pour faire à son tour du pain ; ces personnes durcies qui n'aiment que les jardins potagers ; ces personnes en fin, qui ne regardent pas la douceur inouïe, blanche et fragile d'un agneau sur n'importe quel pré, sinon le berger qui le surveille, à l'attente qu'il ait une négligence en son métier, pour enlever ce morceau de tendresse dont ils voient seulement de la viande… fauves !
 

samedi 10 septembre 2011

SE MARIER EST FOUTU

    Un homme et une femme peuvent être un film le Lelouch, dont une femme et un homme qui ont fait (tandis que le processus d'accouplement est arrivé au but attendu par l'État -reproducteurs et contribuables institutionnalisés-) des conneries propres auparavant du trépas comme célibataires, ce moment même, dont puisqu'ils avaient passé l'épreuve du mariage, celle-ci qu'en la passant heureusement, sans que le virus de la honte ne tuât pas ces victimes prédisposées au martyre, il peut les arriver quoi qu'il en soit : joie, ennuis, bonheur, malheur ; premier bébé, toute une surprise déguisée de bonheur, un second bébé laisse d'être surprise, un troisième…  
       La vie, pour ces bonnes gens, s'en passer bien que mal, et, s'y vont trouver leurs fils « la joie de la maison » jouant à être indépendants dépendant de leurs parents, à cet âge dont les hormones s'emballent, à cause de ce que ces indépendantes fassent de la maison de leurs parents la poubelle des projets d'eux-mêmes enveloppés en plastics, jusqu'à que ces indépendants prennent tout à fait leur indépendance, s'en allant constituer leurs propres domiciles.
    Ces nouveaux mariés, procès passé, ils vont, eux aussi, avoir des fils, ces fils, petits fils de leurs parents, faits grands-parents par leurs fils, ces grands-parents qui recevront leurs petits-fils chez-eux, où les petites rempliront la poubelle dont leurs parents auparavant avaient éparpillé leurs possibles frères enveloppés en plastic. Il n'y a pas de repos pour les gens, nées pour souffrir.

vendredi 9 septembre 2011

UNE AFFAIRE À MORPHÉE

    Un jour en me réveillant au monde de la réalité, ou pourquoi pas à celui-là de l'onirisme, au fur et à mesure que j'y vais prendre activité, dans soit-elle qu'elle en soit, ce jour-là ma tête qui s'était plongée dans le temps de ma plus petite enfance, émergent par celui-là jusqu'à arriver dans le temps que l'on est, ce qui coïncide avec la rencontre des partenaires dont j'avais un rendez-vous pour faire du plus pur exercice pantagruélique.
 
       
    De la frénétique activité du début du susdit rencontre, on s'en va emparant l'assoupissement, à mesure que le temps s'en passe dans l'exercice des offrandes au prophète Pantagruel : les conversations s'en font lourdes ; l'activité à ce moment-là se développe toute dans les estomacs qui doivent se battre contre le vide laissé dans la table.
       L'heure est arrivée maintenant, dont les uns se sont mis, entourant une petite table où ils jouent à remuer les cartes, fument des gros cigares et goûtent du cognac ; d'autres tombés dans de fauteuils prétendant aider la lutte de leurs corps contre les contraintes de l'excès s'arrosant de spiritueux, et les qu'y restons-nous offerts aux bras de Morphée.
 
      
    Sous la lyre du dieu Morphée, il me prend un rêve, dont un petit enfant, il voit le début de sa vie juste dans cet instant-là où il meurt âgé, s'y éculant chaque fois à plus vitesse à l'envers de la perception conçue ; l’accélération prise qui ne lui permet guère et chaque fois moins, apercevoir les événements maintenant qu'ils sont plus proches de l'âge plus jeune, jusqu'à cet âge se heurte mortellement contre le non-âge. 

mercredi 7 septembre 2011

LA BANDE DES TÉNIAS

    Les mots : indigné et austérité se sont mis ces derniers temps tout à la mode, bien qu’ils aient de loin été la pile et la face de la grande majorité de l’humanité, cette majorité est la génératrice de la richesse de celle-là, produire autant par l'excès de production, que du défaut de la consommation des générateurs de la même, dès que dans cette humanité, d'entre ses propres individus, quelques-uns ont subi un processus de mutation à « ténias humains » celles-ci, qu'à différence des « ténias vers » qui croissent au long, les premières l'en font au large, plus que pour se faire distinguer de leurs congénères avec la grosseur, parce que leur génétique ne les permet pas l'en faire en hauteur, de là qu'à cause l'excès dévoré qu'ils sont incapables de chier au même rythme qu'ils l'avalent, l'étalent auteur de leurs propres axes. 
 
       De la majorité humaine appauvrie, les plus végètent, quelques-uns vivent indignés voyant que rien s'en fasse contre la médiocrité régnante (pourvu que l'on fût de ne rien faire, peut-être la meilleure pilule amaigrissante) et les restantes s'indignent de ne pouvoir pas être, eux aussi, partie constituante de la classe dominante. Il faut être retordu pour vouloir être un ténia.

lundi 5 septembre 2011

UN CASSANT NUAGE NOIR


      Une bagatelle peut prendre une si fort apparente importance, à force de l'orner de mensonges (le vrai est bref) du même qu'un ballon, auquel qu'à moyenne, on le souffle de l'air, gonfle, bien qu'à celui-ci l'excès y aille l'en faire éclater ; c'est pour cela que les professionnels du mensonge et, à nouveau utilisant le parallélisme argumentaire, quand ils ont rempli un ballon, avant qu'il éclate, ils gonflent un autre et un autre, sans arrêt jusqu’au nombre de ballons est augmenté tellement, que le poids du menteur ne peut pas les arrêter et s'envole avec eux.
        Le monde où nous vivons est plein d'animaux volants sans ails, tellement, qu'ils ne laissent passer la clarté, nous faisant vivre dans l'empire des ombres,