samedi 31 octobre 2015

LE VIN, MAGIQUE ÉLIXIR

    Le seul que ne puisse pas guérir un coup de vin… bon quelques pourquoi pas ! c'est lequel qui n'est déjà que cadavre. 

 

  Le vin est bien l'élixir magique avec lequel on revigore le corps, anime l'âme.
 
  
    Ah le vin ! ceux-là qui le méprisent ne sont que cadavres rancuniers, désireux que tout monde le soit autant.

jeudi 29 octobre 2015

UN EMBARRASSANT VOYAGE

    Il n'avait pas encore eu du temps Honoré de Mal-Herbe de savourer ses soudaines fiançailles avec Anne de la Prairie, que celle-ci décide de faire un voyage « familiale » pour familiariser celui-là avec la famille que la fiancée apporte en dot au mariage ; voire, sa belle fille Annette ainsi qu'un très jeune fils qu'elle a par là.
 

 
Voyage, embarras inclus avec, dont la première soirée, le futur beau-père, pour faire plaisir à la mère, s'offre volontiers de sortir avec sa future, sa belle, belle-fille pour qu'elle s'amuse, la mère pas aussi volontiers doit rester avec le petit bel-embarras à son beau-père.
 

  
Éclairée la nuit par le jour, tout s'est éclairci. Ainsi, Honoré rentre chez-lui en train, sa très belle, ex-belle-fille, l'en fait en bus, et, son ex-fiancée y rentre dans la bagnole « déjà pas familiale
» avec son petit-fils, celui-ci qui demande à sa mère : alors ! Qu'est-ce que c'est maintenant Honoré à moi, beau-père ou beau-frère ?

mardi 27 octobre 2015

LE COQ SILENCIEUX ET LA POULE BRUYANTE

    Je vais vous raconter une belle, que non vieille, déjà que le temps ne l'en a pas pu y faire, puisqu'elle s'est en train de passer. C'est une histoire d'amour, qui s'est enfantée sans enfants avoir eu les amoureux à cause de ne jamais s'être rapproché pour y faire, dans le bar du coin*. 
 
   
    Le voilà : Emmanuel était éperdument amoureux d'Emmanuelle, celle-ci qui pour le lui attirer, elle s'est fait procurer une mignonne petite chienne, à laquelle l'amoureuse appelait bluette, aussi comme, pour se garder de celui-là, un chien-crocodile ou quelque chose comme ça.
 
   
    Belle histoire, qui finit mal, car tous les deux amoureux, lesquels se retrouvaient jour le jour dans le susdit "bar" lui, silencieux, aux yeux de coq, elle : sa bouche en cul de poule, caquetant bruyamment. Ce malheureux jour-là un renard fit de la poule sa proie.

   *Il y a toujours n'importe où un bar du coin.

dimanche 25 octobre 2015

ÉPERDUMENT AMOUREUX DE QUELQU'UNE PARMI LA FAUNE

    Il n'est que je sois un amant éperdu, mais n'en pouvant voir la femme que ne ressemble à une merveille, moi en qualité d'éperdument amant, de la vie, de sa faune j'aimerais bien tenir une pièce à moi.


   Quel avantage vois-tu en elles ; m'a reproché une fois un ami, amant lui, sans la vouloir, de la mort, qui ne les tient pour aussi merveilleuses que moi, sur un chien, ou sur un chat, par exemple ?


   Pauvre bonhomme, sans sens du goût, aveugle en plus, qui n'a jamais savouré de leur aigre-douce : n'en ayant aperçu l'aigreur de la gueule de chien enragé, ni des douces caresses d'une chatte.

vendredi 23 octobre 2015

FAIRE DE LA RAISON LA DÉRAISON

    Lequel qui fait couler l'encre pour censurer l'infâme, même en ayant la raison de la raison, ne fait que faire jouer la déraison l'en mettant en valeur.
 
   
    Pourtant, il faut se soigner, si par contre on offre des roses à celui avec qui l'on approuve, de ne pas se faire piquer des épines des belles qu'ont chez elles.
 
   
    Il faut aussi bien se laisser conseiller de l'âge, qui n'est que temps, pour laisser mûrir les fruits de la pensée de chacun parmi ceux-là des autres.

mercredi 21 octobre 2015

LE MONDE VU PAR LES HUMAINS

    Chez le monde des humains, les rats maraudent le sous-sol, les chiens les rues et les chats sur les toits des demeures dont nous habitons hantés de nos rêvés. 
 
   
    Dans le monde de tous, nous, les humains, avons fabriqué des animaux autres quand non bêtes de somme ou producteurs d’eux-mêmes, pièces de chasse pour nous amuser.
 
   
    Somme toute : nous avons fabriqué « dieu » pour nous faire nommer en son nom les rois de tout le connu, pas satisfaits avec, nous sommes faits dieux.

lundi 19 octobre 2015

DIEU AVANT D'ÊTRE IMPITOYABLE

    En étant Dieu tout tranquille tout seul (peut-être qu'à l'attente de quelques intranquillités), il s'est décidé de créer le monde ; un monde, il faut le remarquer, qui fut tout paisible à ses débuts durant.


   Fait, en suivant Dieu à se masturber (il n'avait chez lui, que je sache, déesse aucune), il féconde la vie, donc pour qu'elle s’épanouisse, poursuit Dieu à se masturber pour la féconder cette fois en forme animale pour que ceux-ci épanouissent celle-là, laquelle était en état végétal. En voyant Dieu que les animaux (qui n'ont pas besoin de se masturber pour s’épanouir) s'épanouissaient démesurément se masturbe-t-il une autre fois pour féconder y parmi les carnivores pour contrôler la mesure. La chose marchait, mais Dieu, qui avait pris plaisir à ce de se masturber, féconde à la fin, la vie pour faire naître les humains (on dit qu'à son image et ressemblance) lesquels prolifèrent aussi non seulement démesuré, sinon qu'ils ravagent tout ce qu'ils touchent… Mon dieu ! S'est dit Dieu à lui-même. Qu'est-ce que j'ai fait ?


   Alors, Dieu pour refaire la défaite qu'il, lui-même, tout seul a fait de sa dernière masturbation, ordonne les semblables sortis de cette dernière : tuez-vous les uns les autres, comme il faut !

samedi 17 octobre 2015

LA GIROUETTE STUPIDE

    Les girouettes, dont l'absence de personnalité brille, elles font face toujours à leur maître, qui pas toujours est Éole, puisque dans son métier il y a beaucoup, trop j'en dirais, d'intrus, qui en autre le bâclent.


   La minable girouette qui marque le cap à la France ne fait que l'affronter à tous les orages, pas seulement auxquels surviennent sinon à d'autres qu'elle fabrique pour satisfaire son insatiable appétit de la stupidité.


  Maintenant, qu'autres vents viennent souffler, la minable, déconcertée, est devenue hélice, chance à la France si elle devient une grosse, pour qu'elle s'envole avec toute sa cohorte de pas moins minable.

jeudi 15 octobre 2015

QUAND UNE ET UN NE FONT PAS DEUX

    Quand « un » veut penser qu'« une » est « elle », il n'en doutera que cette « une » soit « elle », ce que le deviendra un casse-pied pour l'« un » lui-même tout seul.


   Ce qui se passe, irréversiblement, parce que l'« une » dont l'« un » pense n'est que dans sa pensée, donc « elle » n'existe qu'en celle-ci.


   Pourtant, si la susdite « une », en étant « elle », pense autant que le susdit « un », ainsi l'« un » et l'« une » ne faisant deux ne font que se casser les pieds chacun à soi-même.

mardi 13 octobre 2015

UNE AFFAIRE DE VÉGÉTARIENS, OU QUELQUE CHOSE COMME ÇA

    Qui t'aime toi ? Demandait aux cieux un découragé amoureux, là où semblait qu'il avait griffé l'oreille, peut être sourde, de son amoureuse, sous l'espoir la faire bonne.
 
   
    Poursuivant le demandeur, doucement, sans laisser de regarder là-haut, aux yeux tellement d'une vache en train d'être traînée ; mon petit cornichon, cœur d’artichaut, peau de pêche, tes yeux sont un lac tranquille qui rafraîchit tout ton être, lèvres de miel, joues de rose (fraîche évidemment -il se laisse supposer-) … et il poursuit avec toute une longue fleurie litanie… mais sans toucher ses oreilles. 
 
   
    D'où, en tenant la mienne généreusement attentive au discours, il ne m'est resté qu'à déduire qu'il s’agissait d'une affaire de végétariens ou quelque chose comme ça.

dimanche 11 octobre 2015

CES MINABLES INFÂMES ENFOIRÉS DE POLITICARDS

    En faisant de la critique aux politicards, lesquels nous font emmerder jour par jour, les critiques ne font que les tenir debout dans l'infecte boue, puante, dont ces infâmes se recréent pataugeant.
 
   
    S'ils sont où ils sont c'est plutôt à cause de notre nonchalance qu'à celle-là de notre ignorance, à celle-ci... la pauvre ! à qui on l'attribue tous les maux, pour nous libérer de péché.
 
   
    Pourtant, si l'on ne veut pas être : ni juge, ni jugé, il ne faut qu'ignorer ces enfoirés. Ils sont tellement des oiseaux mis en cage auxquels si personne ne les écoute, ne les regarde, ils ne sont rien.

samedi 10 octobre 2015

PLUS DE SAVEURS DURANT LE PARCOURS QU'À L'ARRIVÉE

   J'ai un ami "j'avais" un homme très réfléchi, qui en pratiquant cet exercice, et, en valorisant sa vie, il décide de la quitter.


   Quand le prétendu était en train de laisser de l'en être, soudainement se met à réfléchir de nouveau réfléchir : qu'est-ce qui va arranger, à lui, ce de se suicider… ?


  Donc sans le prétendu s’arrêter de réfléchir, en réfléchissant, il opte pour vivre afin de casser les pieds à ceux qui l'ont incité à se suicider.

mercredi 7 octobre 2015

FORCE ET FAIBLESSE: ANARCHISME ET DÉMOCRATIE

    Ainsi bien que l'anarchisme fait fort l'individu, la démocratie, dont on prône l'égalité, des inégaux, ce qui fait de celle-ci une manipulatrice, débilitant ceux-là quand ils font partie de n'importe quelle société. 
 

    C'est notre nonchalance qui fait pousser l'inégalité chez nous tous. Il ne s'agit pas de s'efforcer à prendre l’antidote sagesse pour s'y vacciner, il s'agit plutôt d'avoir de la conscience à la tenir. 
 

    Voire : ni les éléphants rien font pour tuer les bestioles qui marchent par où ils marchent, ni les bestioles ne font rien non plus pour marcher par où les éléphants marchent pour elles se faire tuer.

mardi 6 octobre 2015

LES PAPILLONS ET LA GIROUETTE

    En voyant voltiger des papillons j'ai aperçu qu'ils ne chantent pas ; ils sont si silencieux que beaux, délicats même, alors en tirant d'affinités sensibles chez eux, imaginez-vous qu'ils chantassent ?
 
   
    Ils feraient bien sûr les plus superbes chants que jamais auraient caressé oreille.
 
   
    Ce que m'a mené à penser en une petite girouette qui me tient, qui ni est papillon, ni vole même, bien qu'elle soit plus belle, qui ne chante non plus, m'en faisant prêter l'oreille attentive pour si elle l'en faisait, m'a empêché de voir.
    
   … elle ne chante pas, mais par contre elle écrit.

dimanche 4 octobre 2015

PLUTÔT CONFUS PAR NATURE

    Dans notre for intérieur, les humains tous, sommes anarchistes par nature, donc si la nature est sage, l'anarchie est perfection.
 
  
    Inopinément, peut-être, qu'il ait été la vie en commun, qui a fait germer en nous le vice abjecte du pouvoir, voire :
 
   
    Ce qui se passe, peut-être, parce que en étant nous nombreux à vivre ensemble, presque tous parmi nous faisons idéal chacun de soi.
 
   
    Soit : que nous tous, ou presque, ne sommes qu'une bande d'impuissantes qui n'avons comme but dans la vie que la puissance.

vendredi 2 octobre 2015

LA MÉCHANTE TROMPEUSE

    Les humains, curieux animaux, sommes, souvent, trop souvent, j'en dirais, touches de la malsaine qualité de faire des qualités d'animaux autres défaut chez nous.


   Les caméléons, par exemple, se font confondre avec le terrain pour se dissimuler autant de leurs prédateurs, à ne pas être chasses, comme pour chasser eux.


   Lesquels parmi nous ont pris de cette qualité-ci se battront désespérément pour que personne les quitte le fauteuil, dont ils ont fait plaisir de s'acagnarder.