mercredi 30 septembre 2015

LA TROUBLANTE GRAFFITEUSE

     Une ombre, qui bouge à pas feutrés entre les ombres immobiles, ses yeux inquiets surveillant s'il y a parmi le silence d'autres ombres qui bougent, ou qu'occultent des yeux surveillants.
 

  
Il a à peine quiétude par là, où le seul obscur mouvement qu'il y avait, semble avoir été absorbé par le pavé. Mais, non, il, ou elle ? s’est fait accroupir, et en tirant d'un spray, écrit quelque chose sur celui-là avec… le voilà : la troublante graffiteuse.
 

  
Une fois le venin de l’inquiétude fut déposé là, par elle, où le malheureux, à cause de son absence, était obligé se faire empoisonner, l'ombre se fait un souffle pour s'en aller confondre avec le vent de la soirée.

FAIRE DE L'AGORA POUR LA PAIX UN CHAMP DE BATAILLE

    Le maître guerrier s'est rendu dans l'agora, tenue pour la paix à parler du sien, où il a obtenu l'appui de ses inconditionnels lèche-bottes. lesquels caquetaient, sans rien pondre, quand leur maître pondait. 
 
  
    D'autres poulardes par là, gaussaient, étourdies qui hochent leurs têtes, acquiesçant sans savoir quoi. Des coqs qui observaient le spectacle, de la honte prise à cause, dont leurs congénères se sont fait transformer en renards.
 
   
    Les honteux, réanimés eux par le maître des échecs qui, au ne pas pouvoir parler d’inexistante, a discuté de la légitimité dont la susdite agora s'est fondé. Où les renards se sont servi l'apéritif ?
   
   Il ne me reste, messieurs les Renards, qu'une fois aviez-vous fait un sort de celui-ci, de vous désirer un bon repas !

dimanche 27 septembre 2015

LE PINGOUIN FÂCHÉ

    Une fois mon ami Isidore m'a raconté qu'il aurait voulu être, dans les affaires à l'amour concernant, un bonobo. De ce qu'il s'est écarté vue la complexité chez les femelles de notre espèce, dont si une l'en était, toutes seraient un enfer.
 
   
    Isidore, en racontant, m'a avoué : j'ai pris comme modèle amoureux le pingouin parce qu'il n'a qu'une femelle de par vie. 
 
   
    Tel comme il avait bien imaginé, ce que toutes les femmes ensemble seraient un enfer, il a constaté qu'une seule, sinon un gros était un petit quand même, donc Isidore sans changer de choix s'est fait pingouin fâché avec.

mercredi 23 septembre 2015

LA COULEUR DU RACISME N'EST PAS LE NOIR

     Parfois, il m'arrive de penser, j'ignore si pour réellement penser ou pour penser qu'autres pensent peu, si je serai ce que je sais bien, je ne suis pas raciste, mais bien sûr non en le concernant à la mélanine. Il sera meilleur que je m'explique.
 

    Dans les échecs, par exemple, il y a des fiches noires et blanches. On peut jouer avec les unes ou les autres indistinctement. Mais, les noires seront toujours noires, pourtant les blanches peuvent l'en être, bien qu’aussi de la couleur du bois… ou rouges, ma couleur favorite !
 

    Voilà parce que j'ai mis hors de question ça de la mélanine, dont je trouve, sans trouver, dans mon subconscient, inconsciemment, la susdite considération raciste, ce n'est pas dans l'excès de celle-là, sinon dans la variété de tons où il y a de son défaut.

mardi 22 septembre 2015

CHACUN EST MAÎTRE CHEZ SOI

    Notre planète Terre s'est fait parcelliser en quelque chose tel que jardins potagers, dont l'orographie aussi que le climat leur ont donné à chacun sa particularité propre.
 

 
    Je ne suis pas, seulement respectueux, sinon que je suis prêt à encourager le jardinier de chaque potager, qu'il fasse respecter sa manière d'être dans son entourage. 
 

  
Personne en doute que je me battrai tel qu'un tigre enragé contre les jardiniers voisins s'ils veulent que « je fasse » mon potager à la façon qu'ils font les leurs.

dimanche 20 septembre 2015

LA VACHE INSINUANTE ET LE COCU INDIFFÉRENT

    Une vache s'est fait voiler d'un tissu de soie brodé de paillettes, en vue d'attirer l'attention d'un taureau, pour s'insinuer comme si de rien n'était de ses rotondités.
 

  
La question est qu'en passant chez elle un cocu, auquel la tromperie de son amoureuse ne lui empêchait d'être amant de l’escrime, ce qui l'a animé à croiser les armes dont tous les deux étaient fournis.
 

  
L'ardeur qu'à la cornue l'avait propagé, l'attente pour se faire exister. Elle se fera soulager bientôt, sans lutte presque, de la froideur macérée dans le cocu pour nier son existence.

jeudi 17 septembre 2015

LA MÉCHANCETÉ DE LA PROPRIÉTÉ

    Ce n'est que les éléphants manquent de cornes parce qu'ils aient défenses, tout simplement les éléphants manquent de cornes, ils ont défenses.
 
  
    À propos, il n'y a rien à déduire, il n'y a rien à spéculer. Il n'y a rien à ajouter, tout juste, c’est de cette façon. Pourtant l'homme peut être ou pas cocu, bien que pour l'en être, c’est indispensable qu'il se fasse, plutôt se sentir, propriétaire d’une femme, plus fait tellement propriété.
 
   
    De tout ça que l'on peut déduire : que la propriété est quelque chose de méchante, non la femme… comme propriété quand même.

mardi 15 septembre 2015

SE BAIGNER DANS LE TEMPS

    Le temps fait lourd le vide, quand non martèle tel qu'un forgeron sourd à coups sourds.
 
   
    Je n'aime pas me laisser traîner, me laisser dominer, par les flots capricieux du temps.
 

    Ce que je souhaite, c’est y nager, contre-courant, peut-être pour me retrouver avec le temps perdu.

dimanche 13 septembre 2015

LA FLEUR AUX PÉTALES BLEUS

   Tellement qu'ils fussent des gouttes d'eau qui tombent annonçant l'averse, je sens tomber sur moi quelques pétales bleus.


  Je regarde là-haut des ronces, épineuses, pour voir si je vois la fleur qui se dénude…


  ... et je ne vois par là que les obscurs nuages qui s'étaient avoisinés aux ronces, peut-être qu'ils habillent la nudité de la belle.

jeudi 10 septembre 2015

LE TEMPLE DE LA MENSONGE

    Le temple du mensonge se fait soutenir par des colonnes puisque les murs aveugles l’empêcheraient de bien éparpiller.


    En sortant l'haleine, pourrie, acide, de la malsaine, entre celles-là, petit à petit son toucher les corrode. Corrosion imperturbable dont le pas de l'omniprésent temps fera branler les colonnes, pour comme tout ce qui branle finir en tombant par terre.


   Nouveaux, quand non les mêmes, prêcheurs de la haineuse feront aux idiots l’ériger, à mesure que les uns tombent, autres temples.

mercredi 9 septembre 2015

CE TRUC MAINTENANT EN VOGUE

    Si l'on suit le parcours du monde depuis nous y sommes, on apercevra qu'il a beaucoup changé, en concernant à nos relations sociales quand même.
 
   
    Il ne faut pas être fort observateur, ni faire exercice, de qui n'a pas vu, deux amies, par exemple, qui s'en rencontrant, après salutations et bisous de rigueur, s’asseoir à la terrasse d'un bar, il faisait beau, pour se raconter des nouvelles.
 
   
    Donc comme elles s'étaient tout raconté tout par leurs portables, chacune en prenant le sien raconte à autres qui ne sont là cela que celles-ci s'étaient raconté.

lundi 7 septembre 2015

LE DRAPEAU DE LA GUERRE DEVIENDRA LINCEUL

    Dans la vie le bruit n'est que l'absence silence, donc si le silence est la mort, l'excès de bruit est bien l'agonie.
 
   
    Y dans, les sourds d'esprit s'engagent au drapeau de la raison de la force en couvrant avec, la nudité toujours prête à exposer la raison de chacun au raisonnement de tous.
 
  
    Pauvres cons déguisés en fantassins qui font de cape le drapeau de la guerre, lequel aussi leur fera de linceul.

dimanche 6 septembre 2015

LA CHAMBRE DE LA RÉFLEXION

     Pour beaucoup de romans que vous eussiez lu, lu ou vu au théâtre même, ou pourquoi pas au cinéma, dont on s'exprime fréquemment avec morbide délectation, le peu fréquent, parmi nous, acte sexuel, en faisant vulgaire le sublime au le mettre en rapport plus que de l'amour de la pure et dure fornication…
 
   
    ... ! pourtant, bien sûr, vous n'avez pas lu, ni entendu, ni vu du pas moins sublime, pour beaucoup qu'il soit quotidien aussi que l'indispensable, acte d'évacuer cela qui nous a fait plaisir, dont personne ne fait récit, ni écrit, ni théâtralise, ni filme qu’occasionnellement, exception faite de quelqu'un qu'autre romantique qui reste.
 

    La médiocrité, cancer de l'humanité, cette bête-là : immonde, stupidité, ignorante, a fait du plaisir de chier, fait qui rythme avec réfléchir, quelque chose de honteuse, dégoûtante, voire méprisable, laquelle il faut dissimuler, l'en fermant dans petites chambres, s'il est possible insalubres pour que l’exécutant évite la bien rythmer.

vendredi 4 septembre 2015

RIRES D'ENFANTS PLEURS D'ADULTES

    De la même façon que les enfants s'amusent en pataugeant dans la boue qui les nuages, font fabriquer en urinant sur terre depuis les cieux, les adultes doivent marcher, à leur dégoût, sur la merde qui d'eux-mêmes est sortie.
 
   
     Les enfants jouissent de la vie durant, mais en arrivant à adultes l'en dégoûteront jusqu'à leur fin.
 
   
    C'est l'homme adulte, même depuis qu'il est en train de s'en faire, jusqu'à il est arrivé à se modeler en tant que, et en suivant, puisqu'il ne fait rien pour esquiver, par tout le parcours du destin, les piégés que l'ambition démesurée le tendre.

mercredi 2 septembre 2015

LE CHIEN LÉON

    Le chien Léon se donnait des grands airs en se promenant par le quartier dont il habitait chez son maître : sa petite queue pointant effrontée là-haut vers où se le suppose se trouvait le maître duquel il était hôte (pour celui-ci qu'il ne rendait trop respect, se suppose aussi Léon n'aimait pas des intermédiaires) eh bien, comme j'étais en train de dire, il se promenait fier de ses couilles, nettes, sans poils, toutes collées, tellement celles des tigres, là-bas du cul.


   Le chien Léon était la terreur des chiens du quartier (pas des chiennes évidemment) mais surtout des marchants du même, dû qu'il avait l'habitude de marquer son terrain par tout, celui-ci que ceux-là, chacun sa parcelle, tenaient pour le sien.


   Le maître du chien Léon, rat de ville lui, forcé l'en faire de champ, s'il voulait prendre un héritage-là, ce qu'il voulait bien, où il part menant son chien avec. Une fois dans la campagne Léon ne baisse ni garde ni queue montrant comme toujours, fier, ses couilles, jusqu'à en voyant un taureau pour première fois, au se faire surprendre de la splendide abondance du cornu, qui décontracté laissait pencher à cause de leur poids !?!? la misère baisse sa queue pour jamais plus la lever.