DEUX TYPES DURS ET UN AUTRE MOU

   En se rencontrant, Pierre et Caillou, amis de longue date, lesquels sont dans un âge dont on parle plutôt que de nouveaux-nés de ceux qui se sont allés.

    Donc, Pierre tire  -tu sais, Emmanuel est mort.

    Caillou le répond : un imbécile de moins ainsi qu’une pitoyable personne et en regardant le ciel, il ajoute « que Dieu l’ait dans sa gloire »

    Et… prétend démarrer Pierre.

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    Qu’est-ce que préfères-tu qu’il s’en aille avec Dieu ou bien qu’il vienne dans l’enfer dans lequel on devra le souffrir pour toute l’éternité durant ?

MANQUE D'ATTENTION, DIEU A CRÉE L'HOMME

   Depuis que l’homme a eu connaissance de l’existence de Dieu, en son nom, il a :

    Soumis

    Humilié

    Torturé

    Mutilé

    Esclavagé

    Violé

    Sodomisé…    

    Et, toutes les atrocités qu’il a pu inventer contre ses

congénères, sans épargner les animaux autres.

 

    Il ne m’étonne que Dieu soit devenu athée !

À LA PORTE DE LA MAISON DE DIEU

     Chez moi, je m’étouffe, l’ambiant se fait irrespirable, donc j’ai décidé de sortir à la rue, en attendant que l’air frais remplisse mes poumons.

    Dans le couloir des maisons, je me promène par la chaussée, les trottoirs sont devenus dangereux à cause des trottinettes qui y prolifèrent, dans la rue, on peut voir les voitures venir quand même. Fait froid et je ne trouve autre abri où me réchauffer qu’une église, dont un prôneur menace l’audience. Soudain, comme je suis entré, je sors. Dehors, une belle, insinuante, me sourit, je l’invite à prendre un pot où elle veut, ce qu’elle accepte volontiers.

    Alors, quelqu’un qui m’a vu sortir du temple, il sort à la porte m’avertir : ne te faites pas tromper, elle est un succube ! Son intérieur est horrible !

    Ne te soucie pas, je ne vais pas lui enlever l’enveloppe.

IGNORER, QUE NON L'IGNORANCE, ME FAIT HEUREUX

    J’ai hérité de mon père un très ancien volume, celui de « L’Enfer » de la trilogie de Dante Alighieri « La Divine Comédie » lequel il a hérité du sien. Les autres volumes ont été l’héritage des deux sœurs de mon progéniteur, je ne sais pas si mon aïeul avait quelques intentions.

    La question est que j’ai été, depuis tout petit, dévoué de l’œuvre ; d’abord, de magnifiques gravures de Gustave Doré, et, au fur et à mesure que j’y suis imprégné, cela m’a mené à apprendre le latin, langue dont l’ancien livre s’exprime.

    En lisant le poème, ainsi qu’en regardant les gravures, j’ai appris comme dieu, dans son infinie bonté, châtie, pour l’éternité, les irresponsables qui ne suivent ses règles, c’est pour ça que je préfère que Dieu m’ignore comme je lui ignore… et tous les deux contents !

FAIRE FACE À LA POLLUTION

   Ne vous faites pas tromper, la vie, à nous concernant, est facile, il suffit de respirer.

    Pourtant, parmi nous certains veulent tout l’air à eux, et au ne pas pouvoir l’obtenir, ils polluent celui-là qu’ils ne peuvent pas aspirer.

    Ne vous découragez pas, aspirez fortement et expirez le pollué sur la face des pollueurs.

... ET AU SEPTIÈME JOUR "IL" ENQUIQUINE

    Un jour (pour l’en appeler, il n’avait pas jours encore) dieu pour voir ce qu’il y avait par là. Il a créé la lumière.

    Le jour suivant, à autre chose mieux à faire, il a divisé les eaux, le ciel et la terre.

    Au troisième jour, sur terre, il s’est fait un impénitent agriculteur.

    En suivant, pris Dieu du plaisir à ordonner, il met en ordre l’espace.

    Le cinquième jour arrivé, en étant Dieu assez d’une verdure qui lui déborde, il crée les animaux pour qu’ils la contrôlent.

    La chose semble marcher, pacifiquement, mais ennuyeusement, donc, dieu crée l’homme.

    Au septième jour, avant de se mettre à reposer, dieu crée la religion chez l’homme pour s’amuser… plus si possible.

TROIS ODEURS

    En attendant de voir la campagne fleurie.

    On doit regarder d’abord le fumier la pénétrer.

     J’y attendrai gardé dans un bar !!!

LA GLOUTONNERIE DÉVORE AU GLOUTON AUSSI

    Si bien Saturne a dévoré ses fils.

    Saturne « le petit » ne peut pas dévorer les siens.

   Pour y faire, il devrait d’abord avoir copulé avec femme.

   Donc, Saturne « le petit » se met à dévorer ses proches.

    Fini le banquet.

    Pris « le petit » du péché de la gourmandise.

    En se croyant « un grand » il veut dévorer le monde tout entier.

LA NUIT FAIT OUBLIER LE JOUR

    Cette matinée, dont je ne me suis pas levé (tout parce que je ne me suis pas couché encore), je me sens fort optimiste.

    En rentrant chez moi, je me suis couché et je me suis endormi avec un sourire aux lèvres.

    Peut-être que j’eusse l’illusoire espoir de me réveiller dans la soirée, pour commencer la nuit, frais comme une laitue.

UNE ENCRE CAPRICIEUSE

    Trop souvent, l’encre de mon stylo se fait prier pour s’en faire sortir.

    Peut-être, elle ne veut pas être complice de mon pessimisme.

    Puisque la modernité m’entrave, j’écrirai sur un vieux tableau en ardoise.

LA LAIDE EST DÉNUÈE DE CHÔMAGE

    Une nouvelle année est rentrée, il reste moins de deux mois pour que le carnaval y correspondant commence. Pourtant, de celui de l’année qui vient de couler, on n’a pas enlevé les masques encore.

    Une fête aussi prolongée m’a tellement épuisé que les derniers jours de l’année, je les ai passés tombé, attendant la mort. Je souhaiterais mourir, mais la laide a tant de sollicitudes (tout semble) qu’elle ne peut pas faire attention à tous, pour ne pas pouvoir. Elle ne peut ni faire du chômage… Pauvre !!!

    Assez de ne pas être attendu, je me lève et je me mets debout pour mieux me faire voir, mais la chose ne marche pas. Donc, je marche vers les bars du quartier dont j’irais faire du ping-pong.