mercredi 28 février 2018

RACONTER UN CONTE QU'UN MÉCONNU CONTEUR A CONTÉ

    Je vais vous raconter un conte qu’un méconnu conteur m’a conté. Ainsi, au ne pas moi bien du tout l’avoir compris, parce que vous, si vous aviez l’esprit plus éveillé, vous occupiez à le comprendre.
 

  
Le voilà : il était une fois une bergère ou quelque chose comme ça (je ne peux pas éviter de mettre en doute sa féminité), laquelle gardait un beau troupeau de vaches dans un pas moins beau pré, dont elle, sciemment, laissait infiltrer, petit à petit, des chèvres, jusqu'à celles-ci ont fait un monde ; un monde dévorateur d'herbe, racines incluses, telles que les petites cornues (par rapport aux vaches) ont l'habitude. La bergère ne voulait rien voir jusqu'à, elle a laissé de regarder le lait que les vaches, à faute de nourriture, n'ont plus donné.
 

   
Donc, la bergère a fabriqué un avorton, puisqu’elle ne l’en a pas pu engendrer, pour que lui, en plus de laisser entrer des chèvres dans son pré, il force d’autres bergers à faire pareil, eux aussi.

dimanche 25 février 2018

IL N'EST AUSSI PUISSANT QUE L'ON IMAGINAIT

    Imaginez-vous que l’imaginaire, soit Dieu, tout-puissant lui, même décrit parfois comme impitoyable, dont nous sommes créés à son image et ressemblance, il existe, à cet exercice, j’en prie de s’abstenir aussi d'athées récalcitrants que croyants inconditionnels, à ces derniers, je ne veux pas les faire du mal en les faisant penser.
 

    Bon, mise l’imagination à paître dans le pré de la paisible crédulité, observez-vous, cette fois sans rien imaginer, la dure réalité.
 

    Toutefois, l’imaginaire s’est fait mettre en scène à jouer son rôle, arrêtez-vous à penser. Lui, soit le dieu tout-puissant, il se fait manier, sans considération aucune, par quelques-uns, d’entre nous tous, pour en profiter. Donc, on ne peut que déduire que le tout-puissant n’est qu’un pauvre type fabriqué à notre image et ressemblance.

vendredi 23 février 2018

UN CURIEUX PIGEON TRÈS CURIEUX

    Une toute petite volée de pigeons tous les petits matins venaient rendre culte à un homme qui, lorsqu’il partait de sa maison, leur offrait les miettes qui restaient de son petit déjeuner ; ce qui se passait quotidiennement, exception faite de quelques-uns dont il ne sortait pas (de tout petit matin, au moins) de la maison, jusqu’à l’exception s’est trop fait prolonger.
   Un parmi la volée ne comprenait rien.
 

   
Le même qui la veille du confinement de leur bienfaiteur, plus piqué de la curiosité que de picoter miettes, il s’était envolé suivant la trace de celui-là pour savoir ce qu’il allait faire. En apprenant ce jour-là que lui, autant que d’autres de son espèce allaient travailler chez un autre homme qui ne travaillait pas… ! voilà où gagnait son pain !
   Le pigeon, le pauvre, ne comprenait rien ???
 

   
C’est donc qu’en connaissant le parcours du susdit, le pigeon s’en prend à le refaire pour savoir ce que s’est passé : quelle surprise. Une fois chez l’homme qui ne travaillait pas, autres hommes
travaillaient habillés d'autres tenues de ceux qui y travaillaient auparavant, battant un immeuble destiné à habitations, peut-être, d’autres qui ne travaillaient pas…
   . le pauvre pigeon suit sans rien comprendre ???

mercredi 21 février 2018

LA CROYANCE DES CROYANTS ET CELLE-LÀ DESQUELS NE LE SONT PAS

    La croyance, des croyants en Dieu bien entendu celle-là va bien faire, d’eux-mêmes, ses propres victimes propitiatoires.
 

    Les croyants croient que leurs oppresseurs seront punis dans l’au-delà, alors qu’ils vivront assis chez Dieu pour l’éternité ; d’où l’on peut déduire que personne ne veut travailler ; mais ce n’est qu’une chimère.
 

    Il faut ne pas tomber dans le piège ; vos tyrans savent que, toujours que vous croyez en l’Éternel. Ils profiteront de ce qu’il y a.

lundi 19 février 2018

PERSONNE N'A RAISON QUE POUR LUI-MÊME

    Un crétin jeune homme, sachant de la façon de penser d’un autre homme, vieux sage celui-ci, à qui celui-là s’attaque l’exposant la sienne pour le contrarier.


    Déchargé son babillage le jeune homme, il le demande au vieux, en attendant sa reddition ; donc, est-ce que j’ai ou je n’ai pas raison ?
    À mon avis, lui dit le vieux, c’est bien moi qui l’en ai, parce que je suis la raison. En ajoutant :


    Nonobstant, chacun parmi nous tous, il y en a qui, ou l'on est, la raison ; ainsi pour bien coexister les uns avec les autres, personne ne doit faire de la sienne la vraie.

jeudi 15 février 2018

UNE ROUTE, SI LONGUE, SI LARGUE... ÇA DÉPEND?

La vie est, peut-être, tel qu’une route pavée ;
Si longue que la vie du voyageur dure
Si large que celui-ci embrase. 
 

Il y en a, qui fait pour compter ses petits carrés ;
À plus on embrase
Plus on aura à compter.
 

Il y a d’autres qui marchent pour marcher ;
Lesquels n’en voyant rien durant leur parcours,
Ils n’ont rien à compter… rien à raconter.

mardi 13 février 2018

UN PETIT ET UN GRAND MONDE FOND LE MONDE

    Pour qu’un petit monde puisse vivre du mensonge, un grand monde doit vivre dans le mensonge.
 

    
Le petit monde en profite.
     Le grand monde rêve d’en profiter.
     Pourtant, une chose est certaine :
 

  
Ainsi, comme
nous tous vivons emboués par la menteuse, nous tous mourrons embrassés par la laide.

vendredi 9 février 2018

LA STUPIDITÉ, LA PIRE PESTE QUI N'A JAMAIS TOUCHÉ L'HUMANITÉ

    Un politicien est quelqu’un de stupide qui tout va faire pour envoyer les citoyens, lesquels l’ont élu, à une guerre organisée dans un pays tiers pour le désorganiser, dont la plupart ignorent où se trouve, comme « le stupide », celui qui bien sûr n’ira pas à la guerre. 
 

   
En géométrie.     
 

  
Cet électorat-là, ils sont quelques-uns de stupides, eux aussi, qui iront à la guerre ; pour que les armes, fabriquées, par eux-mêmes, soient achetées, tout au profit de leurs stupides patrons ; ceux-ci qui n’iront pas non plus à la guerre du même que son stupide adepte.

mercredi 7 février 2018

LA MAIN QUI VOULAIT ÊTRE VENT

    Un ami à moi, en pensant qu’il était dans un bar de sourds, se disait, marmottait plutôt, à lui-même tout seul :

Je n’ai jamais pu savoir d’où il vient, ni
Non plus où il va
Il passe sans rien dire qui ne soit musiquant
C'est le vent ! Musicien impénitent
Faiseur de musique de n’importe quoi où il caresse
Qui fut le vent pour caresser tes joues
Pour sentir tout de près ton haletant respirer.
 

  En étant, moi par là, l’oreille prête, je le lui conseille : il faut, mon ami, éviter câlins les jours dont les vents soient orageux.

mardi 6 février 2018

LE BONHEUR DU BONHOMME

    Petit à petit le jour s’efface,
jusqu’à la nuit fait le plein.
 

    Il fait froid !
l’obscur, au contraire de la clarté, est froid.
 

    Même que celle-là, le jour durant, 
soit façonnée du blanc de la neige.

samedi 3 février 2018

UN HOMME SE PLAIGNAIT; DONC, IL BOIT ET SE MET À RÊVER

  Un homme, qui pleurait le mort d’un ami, le confessait au verre dont il se tenait.

  Je n’aime pas que personne ne m'aime dès que j’ai quitté le monde.
 

   
Ce que j’aime préférablement, c'est que le monde me déteste en vivant…  
 

  
Bon pas tous, car j’aimerais bien qui m’aimât, celle-là qui j’aime.

  Donc, l’homme qui pleurait la mort de son ami, après vider son verre, s’endort pour rêver

vendredi 2 février 2018

LA PLUIE, LA NEIGE, LA GRÊLE: L'EAU... MAIS POURQUOI PAS LE VIN ?

    La pluie, la neige : c’est l’eau, qui tombe du ciel, lentement, par terre ; quand non, plus fortement : la grêle.
 

    
    Dans la terre l’eau se rejoint, en creusant sur son accueillante, dont elle fabrique des ruisseaux ; des fleuves de plus en plus gros qui se régalent aux mers, aux océans…  
 

   
Ah les océans ! Marmites où la vie s’est cuisinée ;
marmites d’où l’eau, vaporeuse, monte aux cieux, doucement…