mardi 30 juin 2015

LE VOILE QUI TISSE LE TEMPS

    Je vois le temps comme quelque chose dont on se passe la vie cherchant l'amour…
 
   
    Et, quand on se croit, soit l'amour trouvé, soit dans l'abandon, le temps s'estompe.
 
   
    Et, dans la brume que lui-même a créé, dans l'espace sans temps, on disparaîtra à tout jamais.

samedi 27 juin 2015

LES SAUVAGES NE COMPTENT PAS CONS: COMPTENT CIVILISÉS

    Il y a déjà longtemps qu'en séjournant moi au Brésil, j'ai décidé y approfondir dans l'immense Amazonie, dont on fait de l'amitié avec une tribu sauvage. 
 
  
    Dans ce monde-là j'ai pu constater que les gens comptaient un con, deux cons, mais le troisième était toujours un monde, plus petit plus grand, de cons.
 
  
    Depuis quelque temps, chez ces gens-là j'ai pu constater aussi, qu'au ne pas avoir cons entre eux, ce qu'ils comptaient n'était que des civilisés.

lundi 22 juin 2015

BONHEUR ET MALHEUR: LA VIE ... LA FORCE

   S'enfuir de la vie est vivre ; de la vie que n'est vie qu'est somnolence.
 
   
    S'immerger dans les vapeurs du vin, dont l'amitié, l'inimitié. 
 
   
    La vie est amour, désamour : caractère ; la vie est la force.

samedi 20 juin 2015

L'ÉCHEC DISSIMULE LA FAUVE QUE NOUS Y AVONS

    Rien démontre que les âmes transmigrent. Les esprits ne transmigrent pas ; mais d'abord rien n'a démontré que l'esprit, voire l'âme en tant que souffle de dieu, soit en nous, parce que l'existence de dieu n'est pas non plus démontrée, donc mauvaisement l'imaginaire pourrait souffler qui ne fût en notre imagination.
 
  
    Pourtant, de la méchante imagination desquels transmigrent à l'esprit « in-nature » du pouvoir, ils fabriquent tout type d'artifices pour que le grand monde, souvent y parmi amants, eux aussi, mais en cachette, du pouvoir, croient, sans croire, les artificieux.
 
    
    Mieux sera que l'on n'en ait point de pitié aux innocents, car s'ils n'arrivent que leurs rêves ne l'en soient, les pieux qui d'eux qu'ils aient eu de la pitié, aussitôt ils seront proies de leur impiété ; parce que cela qui s'est démontré, c'est que l'homme est une fauve impitoyable non seulement à son entourage sinon qu'à nous-mêmes aussi.

vendredi 19 juin 2015

L'INTELLIGENCE À L'ÂNE, À NOUS LA SOTTISE

    N'importe quel animal, chacun en sa mesure, est doué d'intelligence, nous inclus : quelque chose pas surprenant déjà qu'elle, la pauvre, est inhérente à tous, mais non tous peut-être seulement, nous sommes touchés de la sottise. 
 

   
Étrange phénomène celui-ci qui se fait hôte trop fréquemment chez-nous.
 
  
    Nous, qui nous tenons par sages, incitons l'intelligence à nous quitter, tandis que, nous exhortons la sottise à y rester. Il ne sera donc bizarre que personne en ayant toute sa tête voulait être âne ... ou bien mieux onagre.

mardi 16 juin 2015

INTELLIGENCE RENTIÈRE

    L'intelligence humaine s'est faite rentière, depuis longue date, ce qui l'a fait dériver leur amour aux animaux (autant les humains qui la supportons dans ces temps-là dont l’intelligence habitait en nous comme aux autres qui nous doivent supporter) vers l'amour inconditionnel aux revenus.
 
   
    Le monde est devenu quelque chose dont il y a une petite minorité aux ventres reconnaissants et une grande majorité qui veulent l'en être.
 
   
    Soit, que de l’intelligence humaine ne reste que l'intelligence, mais tel que si le muscle où elle se développe fût greffé dans l'absurde pour que nous fabriquions des trucs qu'elle dessine, pour les humains nous les vendre les uns aux autres, ayant pour tout but l'accumulation indéfinie de la richesse.

vendredi 12 juin 2015

TROIS CHAÎNES

    La vie n'est qu'une chaîne, voire d'événements, laquelle nous a formé tellement nous sommes ; ce qui ne veut dire qu'elle soit quelque chose d'intelligente : une chaîne n'est qu'une chaîne. 
 
   
    Inopinément, celle-ci n'est pas comme celle-là de mon vélo, qui sans être non plus intelligente, au moins quand elle est prête s'abîmer, malgré le soigneux entretient auquel je la soumets jour le jour, je la change.
 
   
    La chaîne de la vie est plutôt comme celle de la chasse d'eau, à laquelle en plus de la tenir bien entretenue, il faut y tirer après chaque usage de la toilette, pour le bien-être, propre, et surtout commun.

mardi 9 juin 2015

UN SOLDAT SOUS-SOUS-TRAITANT

    En faisant Ambroise la sourde oreille aux sages conseils de son père, il s'est fait soldat, pour à la suite s'en aller faire une étrange guerre, laquelle avait pris sous-traitée un entrepreneur, qui à son tout sous-traitait les pelotons à autant de sergents.
 
   
    Le malheur survenu à Ambroise, c'est que cette guerre-là n'a point marché, le pays dont s'y plaçait le scénario était peuplé par des gens pacifiques auxquelles n'avait pas manière de les faire se battre et du que le contrat léonin dont il était attaché stipulant que le salaire était conditionné au temps de travail, celui-ci d'Ambroise n'a pas marché non plus.
 
   
    Soit, qu'à Ambroise ne l'en est resté d'autre que retourner chez ses parents ; déguenillé et handicapé d'une jambe à cause d'une balle avec laquelle s'est trouvé, de cela que, en étant en temps de trêve l'assurance accident travail ne s'en fit pas charger.

dimanche 7 juin 2015

CREVER LE SILENCE

    On écoute des cris, desquels personne sait de qui ni d'où viennent, ni même s'ils sont à présent ou si le temps les traîne d'autres temps.
 

  
En se faisant le silence se fait la peur… dans les esprits qui ne réfléchissent pas. Les étourdis ont besoin de bruit pour se sentir vivants.
 

  
Quand le silence se fait crever par le son rythmé des talons aiguille que les pieds, féminines, que les portent, font battre le pavé. La réflexion du penseur s'arrête pour lui faire penser en ses jambes,
toute une prolongation de la structure qu'y monte, qui musique en si cassant martellement.

vendredi 5 juin 2015

ÉSOPE TOUJOURS VIVANT

    Pour s'en aller d'un bar à un autre marchent deux amis par le trottoir, par où vient à contresens une vaporeuse figure; quelque chose comme une écume immaculée, fragile et ferme, d'une telle légèreté qu'elle semble être poussée de la douce brise que la fait trembler ; cette exhalation qui au se croiser avec les deux marchants les fait sentir le parfum, d'elle, qu'elle dilapide partout.

    As-tu jamais vu — dit un ami à l'autre – beauté plus belle ? 

    Bof! Elle a ce grain de beauté dans la commissure de ses grosses lèvres qui ne la fait pas belle; en autre, elle a le nez petit et retroussé, et les yeux trop grands, aussi comme les cils: noirs et brillants, à l'égal que ses longs cheveux qui tombent sur son dos jusqu'à la taille, par où elle semble se casser… que dire de sa peau aussi pâle qui ressemble de velours… On croira toucher une pêche.

    -Soit! — interviens l'autre interlocuteur – Que les grappes sont trop vertes!

mercredi 3 juin 2015

S'OFFRIR VIERGE À UNE VIERGE

    À la bêtise dont les humains mâles ont fait des femelles de leur espèce que si non bêtes de somme, comme ils ont fait avec les autres, sinon à leurs appétences charnelles, ajoutons l'incongruence du culte rendu aux vierges, pour ce qu'elles sont tenues leurs mères ; ce qui persiste, si bien de plus en moins, mais persiste, j'insiste, à nos jours encore.
 
   
    Il y a eu toujours, de plus en plus aussi, à nos jours, des femmes, qui pour que les barbares ne savourent pas de leurs chairs, se font offrir vierges, à n'importe quel vierge, pour y rester.
 
   
    Madeleine, une fille d'aujourd'hui, introvertie, mais peu conscient de son temps, s'est offert vierge à une vierge, laquelle si bien vierge en tant que femme l'en était en qualité d'homme : elle était un drag king… le malheur ne l'en fut pas du tout ; puisque la vierge qui voulait l'en être, depuis son arrivée au limbe de la virginité elle s'est bien amusée.