mercredi 29 avril 2015

JE N'EXISTE PAS, JE NE SUIS QU'UNE ILLUSION

    Entre la lumière en moi s'interpose un rideau qui l'atténue ; moi, je suis à être ce que je suis, sombre ; en autre, je n'aime pas la luminosité, j'adore le mat.
 

    D'où, on peut se déduire, que, si bien autant la luminosité déforme la réalité le mat l'estompe, donc, moi, comme réalité, je ne suis pas net.
 
   
    Alors, je me demande à moi-même tout seul. Il faut se soigner personne s'immisce. Car, si quelqu'un a l'oreille prête ; immiscer s'immisce dans l'affaire, parce que en voulant te faire briller ou estomper, pourquoi pas, te donnera réponse par avant à ce sur cela que tu souhaites réfléchir.  Soit, en ce que concerne à moi, je n'existe pas, je ne suis qu'une illusion.

mardi 28 avril 2015

TOUT EST LÀ HORMIS DIEU

    S'en faisant artiste dieu, le prodigieux s'est mis à dessiner chemins sur la terre, qui se croisent, qui ne mènent aucune part.
 
    
    L'imaginé a besoin de la confusion pour que les personnes imaginent qu'il est, soit que celles-là, chemin faisant arrivent à un but.
 
   
    Dieu, cette incroyable imagination que l'on dit tout savoir, ne sait que pour savoir, il ne faut plus que de s'asseoir.

dimanche 26 avril 2015

SE RÉVEILLER, S'ÉVEILLER ... ? ... MIEUX DORMIR

   Tout de suite de me réveiller, je demeure en état automate tout le temps dont j'ai besoin à m'éveiller, celui-ci dépendant de l’activité de la vielle.


    Un jour en cet état-là je m'en suis allé à la cuisine où, je me suis mis à préparer du café au temps de mettre une poêle au feu dont j'ai versé deux œufs (après les casser pour y faire) j'avais faim, j'avais soif ; du seul que je n'avais pas était du sens de l'humeur parce qu'il ne s'était pas réveillé encore. Café fait, je bois, ça m’éveille. Donc, mes yeux se posent sur des œufs, qui sont en train de se frire ; tout un projet de deux jolis poussins qui non seulement n’arriveront jamais à poules sinon que ni, même à naître. Je retire dédaigneusement la poêle du feu, et, l'en laissant de côté, les projets qui n'ont ni pu arriver à cadavres y dans, je quitte mon appartement, triste, de la tristesse d'assassin repenti, sans pouvoir même l'en être comme il faut à cause de ne pas avoir laissé naître la victime, les victimes, c'est le cas. À moyenne que je descendais l'escalier de la maison il se laisse écouter de plus en plus un brouhaha qui vient de la rue. En arrivant sur le trottoir je vois quelques personnes donnant leurs dos aux façades, comme avec mépris, au temps qu'elles offraient leurs faces à une procession qui s'était emparée du pavé, criant toutes des consignes, brandissant quelques-uns étendards : activistes ! je tombe tout de suite en compte, pro-droit à la vie, à la vie qui ne l'en a pas été encore. Dans un état si décourageant que le mien, je les rejoins pour m'encourager, arrêtant moi le pas, du pas de la procession, dans un qu'autre bar qui s’interposait dans sa marche, à prendre de la force, m'en rétablissant de manière que j'aie bientôt eu parmi tous les activistes qui criait le plus, ce que les ménopausiques qui avaient par là ont valorisé tellement qu'unes m'ont invité déjeuner chez elles, à cela que j'ai accepté volontiers, puisque si bien, j'avais désaltéré la soif, la faim rongeait mon estomac toujours. Chez l’amphitryonne les confrères font sonner les casseroles, maintenant pour préparer l'agape, donc la patronne propose pour accompagner l’apéritif de faire des œufs brouillés avec des champignons, tout ça qu'une cousine l'avait envoyé de la campagne, à ce qu'une confrère s'y met en œuvre tout de suite ; fouettant les futures créatures lesquelles avaient préalablement été arrachées du sein maternel… je, hors de moi, crie : Assassines ! Sépulcres blanchis ! Pour à la suite quitter l’hypocrite confrérie.


    Une fois à nouveau chez-moi, ils étaient toujours-là, il ne leur restait d'autre aux pauvres, dans la poêle, frits et froids. Je leur ai donné : digne sépulture… j'avais faim.

samedi 25 avril 2015

COLONNES: PIERRE, ET SABLE

    Nous avons abattu les colonnes, depuis déjà longtemps branlantes, lesquelles soutenaient la foi en ce dieu étranger, que l'on avait à son tour fait supplanter les dieux paysans qui pullulaient par la jeune, la vieille, Europe.
 
   
    Aujourd'hui des visiteurs, qui se gardent en étrangers bâtissent avec les pierres répandues par terre de ces colonnes-là un mur pour se garder chez-nous de nous ; adorateurs d'un dieu étranger lui aussi. Je ne sais pas ! mais je pense que les pierres, je sais, il ne faut dissimuler, plus ou moins intelligents que nous s'en vont fatiguer d'être maniées, asservies, à tant de conneries, qu'elles s'en vont faire sable pour que le vent les voltige, afin de se rejoindre dans les rivières, pour que les vagues les caressent, les voltigent elles aussi.
 
    
    Merde ! (je sais bien ne fait pas poli, mais m'est sorti du fond du cœur) Est-ce que tous nous ne pouvons du nôtre qu'en autre est le vrai ?

vendredi 24 avril 2015

DEUX POINTS, QUI SONT UN, À REMARQUER

    Pourquoi nous, les humains, n'arrivons à la sagesse (lesquels y arrivent) qu'à un âge plus ou moins mûr, plutôt mûre ? D'abord, parce que la sagesse a besoin de connaissance celle-ci qui ne s'atteint qu'à travers du temps. Bien qu'il y ait parmi d'autres, un facteur à remarquer, voyons :
 

 
    Chez le mâle, le fort appétit qu'il y a, plutôt qu'au verbe à la chair, aussi que, au lieu de l'assiette dans le lit, le fait très vulnérable à être phagocyté par la femelle ; c'est pour ça que jusqu'à ce qu'il ne soit pas satisfait de son ingestion. Il ne va pas se dévouer comme il faut à la réflexion.
 

   La femelle n'est non plus dégagée d'encombres pour se dévouer à réflexion qui ne soit pas à taquiner ses congénères mâles, les détournant, se détournant, des propos dont la réflexion était au service de la connaissance, voire la sagesse. L'âge en affaiblissant le corps renforce l'esprit.
    
    Ah ! J'oubliais : autant chez les unes comme chez les autres.

mardi 21 avril 2015

TOUT LE MONDE DE NOTRE MONDE CHERCHE

    Tout le monde cherche et l'âge nous hâte de plus en plus que l'on y a, malgré l'apparente calme réflexive qu'elle apporte aux plus gros possesseurs, apparence qui n'est pas de ça.
 
    
    Que cherche-t-on que soit juste soi-même : dans l'espace et dans le temps, limites inexorables de la vie ?
     
    
    Tout le monde souhaiterait être principe et fin, sans fin ; se prolonger dans le principe à l'éternité. Inconscients ! Est-ce en n'ayant assez avec notre vie qu'on la désire éterniser ?

lundi 20 avril 2015

DÉMOCRATIE BIPOLAIRE, OU QUELQUE CHOSE COMME ÇA

   Parce que personne n'affirme qu'il n'y a pas démocratie (quelle manie ont pris les absolutistes avec la pauvre orpheline) dieu tout puisant de la puissance absolue, excusez-moi la redondance, a fabriqué un monde bipolaire. 
 
    
     Ça fait, la puissance toute puissante (je me remets à la ligne au-dessus pour ne pas l'en être trop) soit dieu, a mis en garde sa cour de prêtes pour que les dévots ne se dévouent qu'à la polarité dont il siège.
 
   
    L'autre polarité, qui n'est que l'axe du mal ou quelque chose comme ça, est mise en jeu parce que cela fasse démocratique, soit que personne touche ni, soit touchée de ce démon ou quelque chose comme ça.

samedi 18 avril 2015

À MAUVAIS TEMPS, RETOUR AU BAR

    Il y a un moment dans la vie de tout homme que l'on doit quitter le bar, pas pour toujours, il ne faut non plus dramatiser, mais pour un certain temps quand même. Une fois moi passant cette dure épreuve ; en chemin faisant chez-moi, la même maison qui a été de mes parents, de mes grands-parents, etc, ce que m'a fait envoler à son au-dessus, par là où flottent les souvenirs.


   Le brouillard, soit-elle, étrangère aux temps qui venaient sur moi, sans savoir moi pourquoi, ni comme (même que l'on sache pourquoi, jamais comme, elle s'impose toujours à tout) elle, distrait les souvenirs, mon sourire que les caressait.


   Le brouillard, soit-elle, avait mis à moi, à l'heure, à jour, dans les temps où tous nous sommes ; quelle horreur ! Tant de médiocrité me fait étouffer : marchants, curés, banquiers, politiciens… la Merkel ! quel horrible cauchemar… ça me fit défaire le chemin parcouru, pour rentrer à toute vitesse m'abriter là, d'où j'étais venu.

dimanche 12 avril 2015

LE CONSEIL D'UN VIEUX DRAGUEUR

    En étant causant deux amis dans un bar, aux allures tous les deux d'être plus amis de se récréer dans des lieux tel que lequel où étaient que de draguer, ce qui était la cause de leur causerie.
 
   
    Il se laissait voir qu'ils étaient plus expérimentés dans l'affaire duquel s'occupaient jour le jour, que de celui-là qui n'était que casuel, puis au fur et à mesure qu'ils approfondissaient en l'un l'autre, la dérive qu'avait pris le nouveau bientôt les mènerait à toucher fond. Donc, pour éviter tel accident ils s'y dépêchent faisant un bref, dont selon l'un il était le mieux se faire passer par marié, ce qui fait expérimenté, disait-il, selon l'autre par divorcé, ça ne quitte pas de l'expérience et attire la compassion. À ce moment-là la voix d'un vieil homme qui était par là, qui jusque pour se faire ravitailler faisait parler l'index, se fait sentir : VEUF ! le silence s'est fait soudainement... ! Celui-là insiste VEUF !
 
   
    Les spéculateurs se sentant visés, il n'avait personne dans l’agora que tous les trois, ils tournent la tête vers le sage, qui ajoute : pour draguer le mieux est se faire passer par veuf… amateurs !!!

mercredi 8 avril 2015

CE MOBILIER FAÇONNÉ AUX FESSES

    Dans le bar, le tabouret est quelque chose pareil à ce que la perche est dans le poulailler. Dans la cafétéria en cette fonction-là s'impose la chaise ; chez moi, c'est le fauteuil, mais surtout le lit, qui l'aménagent, pour tout mobilier, à l'usage et jouissance des fesses.
 
    
    Si bien dans le fauteuil on s’accommode, pour faire restreints les activités intellectuelles et biologiques, celles-ci en le concernant à l’entretien du pilier de la tête, dans laquelle se le programment les physiques au support, et, même parfois se faire là du repos.
 
   
    Dans le lit « le sacre lit » quand on est assez d'y tirer profit de l'usage pour lequel a été conçu, on peut bien profiter de lui en tant que fauteuil « quel trône » des rêves, dont l'esprit en demeurant un corps qui n'a fait, ou n'a pas pu faire, des aventures désirées ; il se les fera vivre.

mardi 7 avril 2015

LA FOI EN DIEU FAIT MIRACLES

    Les humains croient en dieu, probablement, parce qu'il est plus facile de ne pas expliquer l'inexplicable que de nous expliquer ce que nous sommes. 
 
   
    Nous sommes, sans doute aucune, des animaux les plus différents à tous les autres, surtout puisque nous étions touchés de la faculté du raisonnement, dont on fait parfois de l'exercice.
 

    Pourtant l'excès de zèle en cette croyance-là nous fait dissocier de la faculté-ci ; d'où, qu'au fur et à mesure qu'elle se détache de nous, à ce même rythme nous fait redevenir à plus près nos origines.

lundi 6 avril 2015

C'EST PAS LE TEMPS QUI PASSE

    Le monde de mon enfance, si près en le « temps » que lointain en le « mien », était autant riche et pauvre, que pauvre et riche l'en est dans le présent.
 
    
    Dans ces temps qui coulent, qui sinon voit, non sent, l'écho d'une énorme vague qu'y vient tout inonder ? Foutu futur nous attend, pauvre et pauvre, il faudra nager dans les eaux orageuses, plutôt que pour vivre, pour survivre.
 
    
    Dans l'empire de la richesse absolue, personne y soumise la pourra apercevoir, le seul que verront les yeux des pauvres ne sera que pauvreté.

vendredi 3 avril 2015

DEUX OU PLUS CHEMINS FONT UN CARREFOUR

    Un chemin et un autre chemin, toujours seront deux chemins ; et même s’ils se croisent, ils resteront deux chemins, qui se croisent, mais deux chemins à différentes déroutes, même qu'ils peuvent parfois, chacun de tous les deux conduire à un même destin.
 

    Que deux chemins, ou plus, se croisent n'a pourquoi entraîner aucun problème : ça ne fait qu'un carrefour, plus ou moins bifurqué, dont n'importe qui peut choisir n'importe quel, à suivre, lequel ne sera jamais le même duquel on marchait auparavant ; ce qui nous fera ouvrir les yeux si est-ce qu'on ne marche pas avec eux fermés ?
 

    Les chemins sont, devraient être, pour marcher, non pour envahir ou faire le commerce, ni non plus pour enseigner sinon pour apprendre. Les chemins, somme toute, on les en a fait. Ainsi tout est différent, ce qui nous fait tous différents ; ce qui n'est pas grave, le grave est de nous entêter en être clones ; donc il n'aura besoin que d'un chemin… pour en aller aucune part.

mercredi 1 avril 2015

LA ROSE, LES MARGUERITES, ET LA VACHE

    Se promenant César Auguste (que non le romain, qu'il était de Mantes la Jolie) par un chemin lequel était accompagné de l'un de ses côtés d'une succession de rosiers, lesquels faisaient de clôture d'un pré par où à cet instant venait d'entrer une vache aux allures débrouillardes.
 
    
    À ce même instant-là le joli Mantais s'était arrêté d'admirer celle-là qui à son avis était la plus belle rose parmi les autres que les rosiers tous avaient fait fleurir, cette magnifique à qui sa plante avait sa tige fournit d'épines pour la faire protéger des végétariens. Pourtant, au lever ses yeux par au-dessus du rosier il les jette dans le pré, lequel était tout brodé de jolies marguerites (sinon bon, tout était superbe par là) la belle, qui ne regardait de bons yeux que son admirateur perdît les siens chez les jolies, se réconforta tout de suite en voyant la vache sillonner le canevas dont elle faisait net du brodé par où elle faisait son parcours.
 
    
    Plus se réconforte la vaniteuse quand la vache sillon faisant vient tout à côté de la clôture en profitant que les tendres bourgeons des roses qui manquent encore d'épines. La rose, qui ne pense qu'à elle, souri que la vache s'interpose entre César Auguste et les marguerites.
    
     -Il est tout à moi ! Se dit la dédaigneuse Cléopâtre ; à cet autre instant, comme si de rien n'était, la vache lève la queue et jette sur la belle des belles… confiturées.