dimanche 30 janvier 2011

LA BOUCLE IMAGINAIRE

    S'il y a quelqu'un à qui vie ne l'importe, puis de couler par le temps, alors que son existence se soit mise à la réflexion ; celui-là peut facilement déduire que la dichotomie : de la vie et de la mort, laisse de l'en être, tout simplement pour être ; pour être toutes les deux un même corps sans transit, en devenant une sorte de boucle inexistante, sans temps, sans espace, sans lieu ; soit-il une existence sans exister, soit-il une exister sans existence. C'est pour ça que, prétendre dans l'imaginaire, rompre cette boucle aussi imaginaire, laisse l'être que l'en a créé, soumis à la transformation d'un genre de furie perdue dans un temps, un espace, un lieu qui n'existent point.
    Pour ceux-là qui, en ayant rompu la boucle veuillent le souder, pour remettre la furie qu'à chacun correspondre à sa place, pour qu'ils puissent revenir à être l'être qu'il a été, dans la forme qui n'avait pas dans un temps, un espace, un lieu qui n'existait non plus, il faut se jeter au vide de l'escalier qui inconsciemment chacun a monté ; bien que, ce qu'est vrai, est qu'à moyenne que l'auteur dont chacun est placé, qu'il soit plus fort, beaucoup moins il sera le désir pour y descendre, d'où, il peut se déduire que plus dure sera la chute.

lundi 24 janvier 2011

UNE QUESTION D'EMPIRISME

    De tous les animaux qui partagent la planète Terre, peut-être que soyons-nous, les humains, dont les seuls qui cherchent des solutions en cherchant culpabilités ; cette question qui s'étend aussi à tout cela qui concerne dans la convivialité entre tous nous, laissant ce contrôle à une sorte de système judiciaire, crée, évidemment, par nous-mêmes, lequel est devenu plus borgne que prétendument aveugle, face sur celui que l'on doit faire justice ; faisant la répartition de celle-ci au lieu de l'en donner à chacun selon ses mérites, cela qui lui conditionne que selon qui soit l'imputé : l'exigence ou l'exonération de son dû accomplissement.
    Les gros délinquants accommodés dans les classes plus accommodés, qui à moyenne qu'ils sont plus délinquants, ils vont avoir plus d'argent, ce qui les va faire beaucoup plus imperméables à cette justice manichéenne, pour laquelle la richesse peut ne pas être coupable par beaucoup qu'elle ne peut jamais être innocente.
    Devant la difficulté ou le non-vouloir de prendre, par notre système judiciaire les vrais délinquants, et, ayant besoin de l'en faire, peut-être… ? pour dissimuler, paient quelques-uns à qui ce système met en cause pour entretenir les institutions policières, judiciaires et pénitenciers, faisant victimes du système d'un côté à pauvres cons qui ont fait conneries impropres d'une personne moyennement intelligente, et néanmoins (en ce cas pas victimes de celui-là, bien entendu) de vrais assassins ; proxénètes, brigands, etc. ces derniers qui ne sont que la couverture du pot où les patrons de la délinquance cuisinent leurs mets… bon appétit !  Moi, de tout cœur, je les désire une bonne indigestion.

vendredi 21 janvier 2011

FAIRE SENTIR LES SENS

    Quelquefois que n'importe qui met son nez par l'espace de l'univers pour chercher son cul, on finira, quand il pense que l'a trouvé, pour sentir l'odeur de la merde, parce que le cul que l'on a trouvé ne va être d'autre que celui de l'humanité ; l'univers en plus de n'avoir de cul il est inodore. Par surcroît, personne se sent elle-même, il est le cul des autres que l'on arrive à l'en flaire.
    Tout quand ce quelconque lui donne pour prêter l'oreille au temps (cela qui est la seule manière d'apercevoir les sons en leur diversité) on ne va sentir en dehors de notre temps que le silence.
    Si ce n'importe qui prétend scruter l'univers de ses yeux, la vue l'en va finir par s'estomper dans le néant, maintenant que si, ce n'importe qui fait pour avaler l'univers, on va comprendre ; si c'est qu'il n'a pas toujours compris que, chacun de nous est une insignifiance qui ne peut mettre dedans soi-même que l'air respiré, celui-ci que l'on doit expulser de la bouche ou le nez créant avec cette haleine chaude, de la buée qui lui va empêcher de se voir soi-même, faisant visible cet invisible élément, qui peut faire imperceptible le perceptible, celui-là qu'en plus d'être silencieux, inodore et intouchable, à notre perception, d'où si l'on prétend lui caresser du bout des doigts, on va se toucher soi-même, ce qui résulte si non gênant, ennuyeux quand même ; il serait plus gratifiant pousser les doigts doucement sur la peau de la voisine plus proche, ça serait, évidemment, selon mon point de vue… à chacun le sien.

dimanche 16 janvier 2011

L'ATHEÉ INCONCIENT

    Il était une fois un homme, un homme sérieux, qui assez de s'en aller énamourant d'ici par là du mépris, il faut le dire, cette fois-là, après de se raser et puis de nettoyer le miroir de la buée, en s'y regardant, il se dit lui-même : Jacques, vu que de certaines façons tu aimes l'humanité, de cela que tu dois t'énamourer est de toi-même et laisser de marcher par la vie en faisant des conneries; il n'y a rien ni personne qui t'attache dans celle-là, ni épouse ni fils (j'ai déjà dit qu'il était un mec sérieux) et tes amitiés ne sont qu'une prolongation de toi-même. Dit ça, le premier qu'il se met à faire, il est de se compromettre sérieusement (il ne pourrait pas être d'autres manières parce qu'il suivait à être maintenant un mec sérieux) d'embrasser ce qu'à son avis est le plus proche de la raison ou le sens commun, ou, si vous le préférez la liberté, dont le seul artifice qui empêche, dès son point de vue, le développement de celle-ci est le dogme. Dit et fait, il embrassa (il adorait embrasser. Ainsi il tombait encore facilement amoureux) comme j'étais en train de dire, il embrassa cette cause en se faisant un engagé combattant athée.
      Le temps coule, et une autre fois qu'il était en train de se raser et puis de nettoyer la buée du miroir, il s'y regarde à nouveau : cligne un œil, l'autre œil, un souffle par le nez, aspire par la bouche, pour à la fin se mettre à réfléchir en haute voix : ça d'être athée est une connerie, comme vais-je être athée si dieu n'existe point.

samedi 8 janvier 2011

LES UNS ET LES AUTRES

    Comme il y a de personnes qui marchent par ici et par là s'en énamourant les unes des autres comme si elles ne sucent d'autre chose mieux à faire, il y en a d'autres qu'elles savent bien ce qu'elles font, en ne faisant d'autre chose qu'accumuler de richesse, pouvoir et quelques futilités comme ça ; celles-ci, qui sont la grande majorité dont les unes achètent les autres qu'en sont à la vente… dommage par ce dernier groupe : le sérieux, comme il se fait nommer. Je préfère, par ma part, de tout cœur, foie, rein, pancréas, poumon, œsophage, muscles, cervelle et mon enveloppe : aimer par aimer, autre enveloppe remplit de cœur, foie, rein, pancréas, poumon, œsophage, muscles, cervelle et n'avoir chagrin ni de moi ni des autres.

vendredi 7 janvier 2011

VOYAGER ET L'ARC-EN-CIEL

    J'ai toujours voulu me monter sur une ligne : pour voyager, afin de tout voir, pour apprendre ; je n'ai jamais pu faire ça, parce que ma conception d'elles, m'empêchait de me mettre dans elles. Comme si les lignes auraient de l'espace ou du temps ; pourtant, j'ai voyagé, en le faisant comme tout mortel dans l'espace de la mort, d'habitude en me raccommodant sur l'oreiller, pour éclater moi parfois, tel qu'un aspersoir l'en ferait sur un pré déjà vert, fleuri… eau perdue qui n'a jamais servi à d'autres choses qu'à, pendant les jours ensoleillés, s'en évaporant, offrir à la lumière un qu'autre arc-en-ciel

jeudi 6 janvier 2011

DEUX LACS ET UNE MONTAGNE

    Le lac de l’espérance est profond et rentre en profondeur tout de suite de son bord ; le lac de l'espérance a des eaux paisibles à l’égard de quelconque, mais immédiatement que l'on s'est émergé elles se tournent turbulentes ; le lac de l'espérance est le sarcophage où se garent les bons espoirs, noyés dans ses eaux versés là par les larmes de l'humanité.
    Le lac du désespoir est peu profond, mais ses eaux semblent turbulentes ; dans les eaux du lac du désespoir peut avoir pied n'importe qui, c'est dommage que seulement les impitoyables osent se mettre dans ces eaux de si mauvaise allure qu'inoffensives qu'elles sont, d'où ces disciples de la médiocrité fabriquent le mal-être qui accable le reste de l’humanité lui éclaboussant avec les eaux du lac du désespoir composées de la sueur des exploités.
    Il faudra monter la montagne de l’Utopie, et là, sur le somment, souffler tous ensemble fortement pour écarter le brouillard… ça nous fera voir tout simplement la réalité.

mardi 4 janvier 2011

QUI REGARDE À QUI

    Auraient les étoiles l'esprit si curieux que nous pensons, en ce cas j'en dirais insolent, ou c'est cause de notre vanité, cette prétention à penser, que sur l'immensité du Cosmos, elles passent le temps à poser leurs yeux sur ce minuscule coin de celui-ci, dont nous vivons, pour entretenir chacun d'entre nous ; peut-être que notre exiguë et misérable existence soit un beau bouillon de culture où pousse si gai que fortement la vanité, qui par défaut, n'apprend, ou n'en veut rien apprendre, des leçons des nuages, qui chaque fois qui s'ouvrent leurs pages, nous tournons la tête… quel mauvais temps !  qui nous empêche regarder ce qu'il y en a au-delà, et nous, nous mettant à l'attente que s'enlève le rideau, pour regarder l'infini : le rideau du néant, qui va retourner notre regard sur nous-mêmes, celui qui apporte, certainement, le germe de la vanité ; inévitablement, pires sont les diurnes qui seulement peuvent voir une étoile.

lundi 3 janvier 2011

ROSES PAR EXEMPLE

    Avant l'air il était l'eau ou est-ce qu'il fut à l'envers ? … qui le sait. Alors ! De qui de ces deux, ou est-ce que de tous les deux ? est sorti à la lumière le brouillard ou le silence si l'on préfère le nommer, celui-ci qui n'est que l'ombre, le gris, où reposent les bourgeons jusqu'au Soleil, s'entremêlant scandaleusement parmi le silence, ou le brouillard si on l'en préfère nommer, faisait-il muter le gris en bleu, l'obscur en clarté ; cet ambiant qui fait réveiller les bourgeons de leur placide léthargie pour les soumette à pousser douloureusement en tiges, au but desquelles, de leurs boutons épanouissent fleurs : roses, par exemple, roses rouges, roses jaunes, roses blanches, de toutes les nuances que l'on peut imaginer ; quel dilemme qui prétendra choisir la plus belle d'entre elles, plutôt s'en va fermer le rideau du jour, mélangeant à nouveau l'eau et l'air pour tout rafraîchir… . — Il faut du repos ; à l'aube, d'autres bourgeons pousseront, à nouveau un douloureux drame qui finira en fleur. Rose, par exemple.