dimanche 11 mars 2012

QUI PEUT COMPRENDRE L’INCOMPRÉHENSIBLE

    Qu'il y ait, qui préfère les couleurs criardes, et en plus prétendra te convaincre de que les blancs, les noires et même le gris n'a d'autres tonalités que de celles qu'ils ont ; à cette espèce de daltonien, si bien, on ne peut pas le soutenir. Il faut le comprendre… le pauvre !

    Qu'il ait parmi les urbains, quelqu'un qu'en se disant amant de la rurale, il s'en va volontiers balader par la compagne, pourvu lui des bouchons aux oreilles (sans que personne l'oblige) pour s’injecter d'un bruit qui n'est pas, ni urbain, ni campagnard ; il aura qui, si bien ne le soutiendra pas, on fera pour le comprendre, pour ma part, je ne peux pas soutenir ni comprendre que l'on puisse avoir personne avec le goût d'en aller ou aimer, la campagne, mais, au moins si je passe par là, je profite des sons propres d'elle, même qu'ils étaient compassés, par le bruit du moteur de ma voiture.

       De celui qui aime les odeurs, il faut comprendre qu'il n'aille à la campagne en certaines époques, celles-ci dont elle est aspergée des fertilisants, du même qu'il faut comprendre la haine que peuvent prendre certains possesseurs d'un nez normal au passe d'un gommeux, ou d'une fille aux airs pimpants, aspergés si généreusement de n'importe quel parfum, de ceci, on peut jusqu'à faire pour le comprendre, bien que de loin.

      On peut jusqu'à faire pour comprendre, le goût de certaines personnes, qui ont de recevoir des coups de fouet, plus que de douces caresses d'une main (ou deux, plus peut-être trop). Ce qui sera plus difficile de comprendre, est-ce pour qui est le plaisir : à celui-là qui reçoit les coups, ou pour celui-ci qui fait claquer le fouet ?

         Ce que l'on ne peut pas soutenir personne en bon sens, ni non plus faire pour comprendre, il n'est qu'en démocratie trop de travailleurs votent droite, c'est-à-dire, leurs propres exploitants, tout simplement parce que c'est la démocratie qui a aboli l'esclavage.

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