vendredi 2 mars 2012

IL FAUT FAIRE ATTENTION DE CELUI QUI DESCEND

      Ne pas pour monter sur le plus haut sommet, de la plus haute montagne, on s'enfuira du tonnerre, de beaucoup, on l'en mettra à ses pieds, mais la tonnerre y sera ; néanmoins cet effort-là, le donnera la prestance d'un dieu depuis là-haut, le tonnerre par son dessous.

      Ne pas pour descendre dans la plus profonde grotte, on ne se pourra cacher d'une grosse averse que momentanément ; l'eau y descendra, elle aussi, et, le commode effort de la descente, il ne le servira à celui-là que d'avoir épargné l'enterrement d'un noyé.

       Passé la foudre, passe l'averse, la vallée devient fertile, c'est encore que pour celui qui y est resté, en travaillant, du champ obtiendra le bon blé ; alors que, si bien le noyé n'aura pas besoin du pain, attention du péroreur qui descendra des nuages, qui pour ne rien faire, il se dira pris de la parole de dieu.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire