mercredi 30 mars 2016

LA TÉLÉPHONIE A BEAUCOUP CHANGÉ

     Les temps changent, et si bien, ils ne font pas trop modifier quelques manières de dire les choses, comme: 
 
   J'aimerais caresser tes joues, doucement, du bout de mes doigts,
   Respirer de ton haleine,
  Embraser ton corps, fortement, pour m'étouffer, en tenant mes lèvres en les tiens
   Ivre de sentir mes papilles olfactives l’arôme qui de toi se déprend.
  Pourtant, si l'ivrogne veut transformer ces désirs, lesquels ne laissent pas de l'en être, en une lamentation, aujourd'hui se fera difficilement comprendre ; la téléphonie s’y est beaucoup changé ; voire la suite sinon :
 

    Dommage, se lamente l'endommagé, que, à travers « du fil téléphonique » je ne pouvais pas te caresser, ni t'embrasser ; ni respirer de ton haleine, ni sentir ton arôme.

dimanche 27 mars 2016

LA PRINCESSE ROSE ET LE PRINCE ROUGE

    Il était une fois heureuse princesse, Rose-t-elle, qui voltigeait par les splendides jardins du grand palais familial parmi les papillons, en attendant le jour dont elle s’épouserait avec un prince Bleu, content lui aussi, et évidemment vaillant.
 

    
Arrivé le jour dont la joyeuse princesse Rose devait démocratiquement élire l'élu, pour tous les deux être plus heureux encore –ce que seulement se peut faire en additionnant deux êtres heureux, surpasser la chiffre ferait plus heureux, mais souvent ça ne marche pas- élection qu'elle devait faire parmi les princes vaillants, ainsi que bleus et heureux, qui étaient venus à palais à ce propos, bon ! pas tous, que si bien vaillants, quelque chose d'implicite à leur métier, étaient bleus et heureux parmi le monde (leur monde) Comme perdu par là était le malheureux prince Rouge, celui-ci qui ne passa pas inaperçu aux beaux yeux de la mignonne princesse Rose. Là tout était magnifique, même le prince Rouge. 
 

    La princesse s'est prise soudainement du prince Rouge, puisqu'elle, comme femme, voyait en lui : amant, fils, père et mari, soit quatre en un. Malheureusement pour la belle, le malheureux laisse de l'être après de coucher avec telle sinuosité.

vendredi 25 mars 2016

LA MORT SELON NOTRE PERCEPTION

    On peut depuis le seuil de chez-soi, regarder la vie : elle est là.


   Pas la mort, en tout cas on pourra la pressentir, même coqueter avec.


   La mort ne se peut jamais regarder parce qu'elle n'existe pas.

jeudi 24 mars 2016

UN PETIT COUP DE DOIGT

    Il y a quelque temps, quelques-uns ont eu l'heureuse idée de nous mettre tous emmêlés dans une même chambre, malheureusement, ceux qui étaient touchés dans l'affaire l'ont accepté tous contents.
 

  Une chambre obscure celle-là, dont tout était chambardé, dont on doit jouer les coudes constamment, dont tout le monde se plaindre : les uns parce qu'il y a peu à voler les autres d'être volés.
 

   Pourtant, là-de-dans il ne faut qu'un doigt prêt, un petit clic, et clac la lumière sera faite, donc chacun chez-soi, lesquels qui resteront chez eux ne doivent plus qu'arranger le dérangé, et voilà tout ira bien.

lundi 21 mars 2016

LA CHATTE ET LE CHATON

     Non seulement le chat aime la chatte, mais encore, parmi les humains, l'homme l'aime lui aussi.


    Pourtant, si la chatte ne veut rien savoir du chat amoureux, celui-ci chercherait autre chatte prête à l'enjeu ; ce que s'emmêle chez nous, puisque la chatte que l'homme aime tenir, la tient la femme de laquelle celui-là se suppose est amoureux ; chatte qu'il ne tiendra que si elle ne lui tient pour son chaton.


    À quel point nous aimons nous compliquer la vie pour ne pas faire tellement font les chats.

jeudi 17 mars 2016

L'OISIVE ET LA CRÉATIVE

    En causant avec un ami, poète lui, sans venir à propos que ne soit ce de mettre en valeur la classe à laquelle il appartient, tire-t-il :
    

  
La femme du notaire n'est pas connue pour être l'épouse du maître, mais si bien pour être la maîtresse du poète.
    De ses rires mon silence.
  Donc le poète, aux yeux brillants, en attendant réponse, m'enivre avec son haleine, ce que me fait bander les cordes pour tirer moi :
 

   
La femme du fonctionnaire de la poste est connue dans l'école dont elle est maîtresse pour l'en être, non pour être l'épouse du facteur.

mardi 15 mars 2016

T'INQUIÈTE PAS ILS COMPRENDRONT

    Mon cercle d'amis, ces derniers temps durant, semble un chœur qui chante toujours la même chanson : « il faut fabriquer un nouveau mai ».
 

   
Ces modérés ! Ils m'ont laissé, moi de soliste : il faut un septembre, alors, je fais sonner de ma voix de ténor : son échafaud, sa guillotine avec, celui-là entouré du peuple en fête, les femmes tricotant aux entre-actes, les hommes en fumant, tous en joyeuse camaraderie faisant un toast… silence ! le bourreau va les libérer de leurs bourreaux. Fini l'acte, acclamations. Nouveau entre acte…
 

     Donc, je me demande moi-même, bien pourra-t-on renouer l'habitude prise récemment d'inviter à nos fêtes, à tout le haut, des bourreaux étrangères…  

dimanche 13 mars 2016

LA VENGEANCE DES FILLES-CADEAU

    Je n'ai pas connu personne, même fermement croyante en dieu, qu'elle veuille, de bon gré, s'en aller chez lui.


   Pourtant j'ai ouï dire de quelques-uns, qu'ils y en sont prêts, pourvu d'être graciés, chacun à soi, de quelques esclaves sexuels, ce que me fait comprendre qu'y parmi ces derniers les femmes s'efforcent en vieillir, à mourir, sinon pour jouir du sexe, pour s'en moquer des hommes.


   Jouir de l'amour est chose de deux, la multitude est efficace pour revendiquer que ça puisse être comme ça.

samedi 12 mars 2016

LE CORNICHON ET LA POULE, OU L'AMOUR FOU

    Il était une fois un cornichon, qui en voyant jour le jour passer une poule roulant les hanches devant ses yeux, il a fini pour tomber éperdument amoureux de la perfide coquette.
 

   
C
e pauvre amoureux, qui prisonnier de la plante que le tenait, ne pouvait rien faire que s'aigrir même sans être mis dans un bocal à vinaigre.
  

   Le cornichon décide donc se faire concombre, pour une fois mûri se faire manger par son amoureuse, pour être lui en elle, aussitôt dit aussitôt fait : elle lui mange et ensuite, elle crève d'une indigestion.

  
    Maintenant tous les deux restent ensemble pour jamais.

jeudi 10 mars 2016

MOI ET LES VASES COMMUNICANTS

    Pour que ma vie ne fasse pas vide, j’ai toujours un verre plein prêt pour l'en remplir.


   … et s'il est parfois vide… après de remplir le mien…


   Ce ne sera pas pour longtemps, mon camarade doit être plein pour faire à moi autant.

dimanche 6 mars 2016

NAGER DANS LES RÊVES ... MARCHER PAR LA RÉALITÉ

    Pour nager dans les rêves, même qu'il en soit suivant des yeux une courbe naïve, est souhaitable y savoir nager, parfois ils deviennent si profonds que l'on n'a pas pied.
 

  
Pourtant, s'il faut tenir les rêves, par rêves, tenez aussi la réalité par réalité.

 

  
Marcher par la réalité, esquivant fleuves lacs et mers, n'est pas s'en aller sur les traces des autres, ça n'est absolument pas la réalité, la réalité n'est que faire chacun ses propres traces.

vendredi 4 mars 2016

DEUX SYMPTÔMES QUI FONT CLÉ MAIS NON SERRURE

    De même que la jalousie est symptôme, irréfutable j'en dirai, de l'amour, de même la stupidité l'en est desquels croient fermement en tout ce que prêchent les médias de masse.
 

    La clé de la ressemblance n'est que le mauvais entende qui arrive chez l'amoureuse/amoureux d'un côté et d'un autre aux lecteurs/auditeurs, soit en direct ou en différé à ces derniers, à cause de la perverse imagination, le plus souvent, des amoureux.
 

    Pourtant, si de la stupidité personne s'en va pas guérir ni gardant le lit, ce que de la jalousie on peut faire (tous les deux bien entendu) et même dehors en se disant des conneries !!!

mercredi 2 mars 2016

OMBRES SANS CORPS

    Depuis du néant, les ombres sans corps sont parvenues progressivement à maîtriser l'humanité toute.
 

    Laquelle fut faite maîtresse, par ses maîtresses, de tous les animaux autres pour elles maîtriser le tout.
 

   
Pauvre myope qui n’aperçoit pas, qui ne veut pas voir, chez elle, les sacrés bêtes qui l’anéantiront.