mercredi 29 août 2012

NORMAL, FARFELU OU FOU ... ?

    Compte tenu qu'être une personne « normale » est se comporter tellement que la grande majorité de tous nous qui y appartenons au genre humain, moi, je ne veux pas être normal ; ni même me conformer avec le si gai que joviale dénomination de farfelu, par beaucoup que celle-là m'octroie, en sa condescendance, d'un caractère sympathique, celui-ci qu'en autre n'est point adéquat à une personne, dont l'âge a longtemps fait que l'échéance, à se réjouir fabriquant niaiseries, ait été périmée, mais si bien même qu'elle fût dans le délai ; le temps qui tout l’oxyde ou l'oxydation qu'a pu faire auparavant l’indiscrète idiotie, ce qu'à la ténacité de celui-là l'en est propre ; on aura rongé le sympathique farfelu, faisant de lui, un tant soit peu, un tant, soit plus, tannant, à cause de ses badineries, c'est-à-dire : une personne « normale » 

     Il sera donc, facile à comprendre, que je sois fort heureux que toutes les gents « normales », à qui je respecte absolument : eux à sa place telle qu'une douleur de dents dans la bouche d'autrui, m’élèvent à la catégorie des fous.

lundi 27 août 2012

RESTER AU LIT ... ?

    Si l'on fait : un pas par ici, un pas par là ; un pas en avant, un pas en arrière. Un pas par là, un pas par ici ; un pas en arrière, un pas en avant… peut-être on danse, peut-être on fait de la couillonnade, ou de "l'ovarienne" les femmes, elles aussi sont capables de faire des conneries, et sinon les améliorer au moins les donner un air plus joli.

    Si par contre, on fait un pas à la droite, un pas à la gauche ; un pas en avant, un pas en arrière. Un pas à la gauche, un pas à la droite ; un pas en arrière, un pas en avant… le plus probable soit, on fasse de la politique, à ce que si l'on ajoute tout cela appliqué aux danseurs, il faut bien ajouter le surplus d'un haut coût au Trésor.

    Pourtant, si l'on reste au lit, on peut faire tout ce que l'on veut faire, sans rien faire, même faire quoi qu'il en soit, soit de la couillonnade, soit de l'ovarienne ou pourquoi pas un mélange de tous les deux, cela d'effet relaxant, mais sans :  blesser l'image de l'acteur ou actrice, soit gaspiller des fonds publics.

samedi 25 août 2012

IL FAUT SENTIR

    Le plus souvent il est que nous faisons de notre existence, ou une comédie ou un drame, bien que plus souvent encore, c'est d'opter vers le mélodrame, in substantiel, médiocre ; qu'il soit autant que comédie que drame ne soient assez à nous que pour participer à la danse de la stupide in solidarité.

     Allons-y ! Laissons-nous de nous tromper en nous laissant tromper, tout le monde sait, si on le veut savoir, ce qui se passe çà et là, ne voyez pas par les yeux d'autrui : il faut sentir. Tout le monde sait qu'autant celui-ci qui mange de gâteaux ; comme de celui-là qui tient assez avec du pain, comme aussi de ceux-là qui fabriquent les gâteaux, lesquels fréquemment n'ont pas du pain pour manger. 

    Bref : quand une personne n'arrive pas à l'en être de soi-même, quand celle-ci, se croire « être » pour le fait d'être soumise dans n'importe quel dogme, je ne sais pourquoi, qui me ressemblerai le plus à une bête, ou bien d'engrais, ou bien de somme ?

jeudi 23 août 2012

ON PRIE POUR LE MAL, PAS POUR LE BIEN

    Parmi les humains, les aventuriers, prient aux dieux colériques qui ne sont que lémures imaginaires de sa propre mésaventure, lesquels renflouent du naufrage dont ils ont survécu, il y a longtemps, dans l’orageuse mer de l'insatisfaction, par où ils s'étaient mis à naviguer, sur bateaux devenus précaires, à cause de la surcharge de leurs ambitions.

    En Terre, y restent, fermes, ceux-là qui au lieu de prier leurs fantômes, se regardent-ils dans le miroir de la mer, pour répondre à eux-mêmes, des fautes, les siennes, auxquelles le seul pardon qu'il y a, c'est de ne pas les commettre !

mardi 21 août 2012

LE TYRANNOSAURE MUSICIEN

    Là par le crétacé, peut-être, l'origine étymologique du mot crétin fit à cause d'un gros tyrannosaure, qui semblant se promener, faisait de la percussion, répondant à chaque coup de son pied droit sur terre, laquelle il prenait par un tambour, d'un autre le gauche, en accompagnant les sons bas, des cris aigus qu'il faisait parfois pour rompre la monotonie ; c'est tandis qu'il faisait l'une de ces fioritures, que d'un des simagrées faites avec ses pattes antérieures pour se compasser, que le plumier qu'il tenait à sa droite, s'envole, allant tomber dans une espèce de petit lac de sables mouvants ; l’ovipare, sans douter un instant, il se met là à sa recherche : malheureusement pour l'avenir, il laisse veuve, dont, ici le grave, un œuf en état de gestation, d'où, qu'à travers les temps quelques traces pousseront sur le singe Simon.

      Entre cette époque-là et à présent ; dans des jours en arrière, quelque peu de millions d'années, Simon, porteur de ces quelques traces du génial, oublié, et peu habile musicien, étant lui en train de fabriquer l'humain, fait-il de l’ingénierie avec le feu ; sa compagne méfiant des prodiges de son partenaire. Elle avait abandonné le lieu, le plus loin possible, malheureusement pour l'avenir de la vie à nouveau une nouvelle innocente porteuse en état de gestation, transmette-t-elle les traces d'un autre prodigieux.

    Simon, ce génie héritier, d'un autre, réussit en son entreprise, malgré cela, il n'en va recevoir par honneurs que les malédictions de tous les morts, lui y parmi, aussi que des survivants de l'incendie propagé en quelques kilomètres autour de son origine.

      … et voilà nous : les héritiers !

dimanche 19 août 2012

UN ESPRIT MONOGAME

    Quand un homme est envahi d'un esprit monogame, bien peut-il se considérer touché de la chance ; donné le cas que les circonstances furent propices, comme l'amour qu'il a versé, dont le défaut de promiscuité sinon le rendre plus facile l'en simplifie quand même, s'en est-il perdant par les fissures qui s'était fait en fabriquant au long de la canalisation, dès la source à l'embouchure.

     L'amoureux en question, devenu donc homme libre de soi-même, sans besoin qu'il porte tel que les vaches, la puce (distinctive de son état -sanitaire à elles-) penchée au front de l'oreille, ce qui, peut-être, peut qu'il l'en porte à là-derrière. Quoi qu'il en soit, notre homme pourra se dédier par entier, à l'observation de la vie (et si la puce pique, qui pique, tandis que ne l'en sortent pas de dents) la vie, ce monstre interminable, interminablement se métamorphosant, de la même pâte dont il est composé, en toute sorte de conneries interminablement interminables (soit, quelqu’un souhaite que je termine ici).

   Cet incontestable théâtre, où n'a que scène, par celle-ci parfois pullulent, distraits, quelques-uns qui se croient maîtres, sans savoir, ni même de quoi ! Pauvres cons, riches et misérables, qui sont seulement dangereux, s'ils trouvent d'autres, misérables et pauvres, qui veulent être autant qu'eux.

     Profitez-en, la fonction, bien sûr, sera amusante !

     … Allez va. Il ne faut non plus laisser d'aimer. Cela peut être jusqu'à amusant, cassant aussi, mais c'est mieux qui supporter les politiciens… peut-être.

samedi 18 août 2012

TROIS AMIS

    En étant trois amis sur la terre, dans laquelle leurs racines ont absorbé les nourritures qui les en ont fait pousser, maintenant qu'ils ont grandi, l'un s'est allé pour s'en aller, outre est resté pour rester, et le troisième s'est mis à réfléchir, soit à ne pas s'en aller pour s'en aller, ni à rester pour rester ; soit, en tout cas, à prendre la hardiesse de s'en aller, soit la vaillance de rester ; donc tandis que décision, soit prise, il se balançait entre l'une et l'autre. En profitant, désormais il est là, à demander, à chaque personne qu'y passe, son avis sur le sujet ; obtenant lui de ceux-là autant de différents témoignages, comme enquêtes, il y a fait.

    En conséquence, ne trouvant réponse précise de personne, il se regarde dans le miroir du temps, se retrouvant lui-même dans l'avenir, se dit : tu ne te casses pas les pieds ici, ni où tu es, la tête ; profite de la balançoire, dont, toi, moi, vois ce qui se passe là et ici, quand les cordes de celles-là se cassent, tu, peut-être, seras moi, alors je tomberai dans même abîme étais là, étais ici, étais où tu, moi, étais.

mercredi 15 août 2012

CERVEAUX AVEUGLES

    Chemin faisant, on ne sait pas si cherchant ou attendant de trouver, du même que n'en sachant pas non plus quoi, on sera surpris dans chaque croisée de trois chemins : celui d'en face s'il est le vrai ou deux autres vraies aussi, soit, trois chemins, les trois voilés des nappes de brume dormants ; là où le voyageur, improvisé en Hiérophante, choisira sans choisir, pour poursuivre son insolite route, par n'importe lequel.

   Les routes qui sillonnent l'espace sont constamment croisées par d'autres : tout un labyrinthe qu'en complicité avec la brume, qui l'en écluse de velours à son dessus, fabriquant le mystère ; jusqu'à s'en réveillant le Soleil, fondra-t-il l'eau en suspension pour tout éclairer, ou seulement auxquels la lumière leur fait du mal aux yeux, ne pourront-ils pas voir au-delà des paumes de ses mains.

mardi 14 août 2012

UNE MASSE NON MODULABLE

    Une masse est une structure uniforme, dont les éléments constitutifs, sont de même nature ou répartis de façon uniforme, dont toute fois fait un bon pétrissage, les mains du maître feront le truc qu'il veut, celui qui donnera consistance à son ouvrage, le cuisant au four ; d’où, une fois sorti, même l'en cassant, ses morceaux, de par soi, ne serviront à rien, qui ne soit qu'à être recomposés, donc, elle resterait un faible ouvrage, mais toujours le même.  

     Pourtant, si un tas de personnes, qui sans laisser d'être une unité, chacune y parmi, imprégnée d'un caractère aussi unique d'esprit que solidaire de classe, jamais pourra-t-on personne le pétrir, pour façonner une masse maniable aux intérêts de n'importe quel bâtisseur de l’empire de la sans raison dont ces prétendants, leurs projets impossibilités, devront comme tout le monde, s'agenouiller devant la source, pour boire de ses mains. 

dimanche 12 août 2012

IL Y A QUI N'AIME PAS LA POLLUTION!

     Il y a des gens, qui pour fêter n'importe quoi, s'époumonent à crier, et comme que si cela ne fût assez, les en renforcent d'autres bruits, fabriques de quelque chose qui puisse les produire ; tout cela pour faire savoir, auxquels ils gênent, de ce sacre pollution : qu'ils sont heureux, par le fait de fêter, se suppose.

   Il faut respecter les mœurs des autres ! Défendent une bizarre caste d'idiots médiocres, ou de médiocres qui habitent à la défense des mœurs bruyantes.

   Alors que, autres personnes, qui ni aimons fêtes ni bruits, ni d'être heureux ; ça ne veut dire que nous étions masochistes ; personne comme ça, je vous assure, sommes personnes normales, qui parfois même mangeons des saucisses, lesquelles auparavant d'y prendre forme, sont sortis d'un autre, ceci brutale, scandale fait par soixante-quatre porcs, passés, les pauvres, à couteau, l'un derrière l'autre, cette fête-ci où les cris se sont succédé jusqu'au dernier sacrifié dont ni les intelligents porcs qui n'aiment pas des fêtes bruyantes, ce que ne veut pas dire non plus que ni les amants du bruit ni ceux-là qui l'en sont du silence soyons porcs. En autre, les porcs ne souhaiteraient pas, je crois, je suis sûr, être des humains.

vendredi 10 août 2012

L'UNICORNE ET LE VIEUX

    L'unicorne Facundo, allait promener ses chagrins d'amour, sur les rivières du fleuve qui divisait la ville dont il habitait, en gauche et droit, dont, par défaut de barque de Charon, il y avait des barques de location. Par là, Facundo laissait vaguer à son aise ses chagrins, tandis qu'il cherchait quelques oreilles prête, où verser des lamentos, sans succès ; non parce qu'il soit dans le monde des sourds, sinon parce que papillons, libellules, aussi qu'autres bestioles, auxquelles il y allait trouvant, faisaient la sourde oreille aux lamentos d'un tel misérable cornard, qui n'était doué que d'un seul, en autre, il y avait toute une si longue vie à se lamenter, comme courte l'était pour jouir intensément.

  

  Facundo, jour le jour, une fois donné pour finaliser sa promenade musiquée de sanglots, il recueillait ses chagrins et partait chez-lui, au temps que, l’échec servi à ses propos le laissait par là, jusqu'à un jour qu'il était en train de l’abandonner son vieux connu. Il s'en trouve un autre, paysan celui-ci, assis sur une pierre, bâton entre ses mains, dont il appuyait son menton. 

   Facundo, croyant avoir repéré une victime propitiatoire, lui raconte les circonstances, cause de son malheur, dont le vieil homme, à faute de bonne oreille, lit de ses vivaces yeux. Facundo, qui même en faisant honneur à son nom, doit prendre de l'air, de cela y profite le gentil homme pour mettre son grain de sel : mon ami, l'amour est chose de deux, donc, le tien n'est que masturbation. 

mardi 7 août 2012

CONCERTO POUR VIOLON ET CLAIRON

    Le vent souffle en sniper, tirant des dards empoisonnés, pas nécessairement de malheur, mis au point par un violon, qui autant auquel vise à mouche, joue-t-on par son compte, des airs dissonant aux accords consonants dans le grand orchestre.

   Y parmi les sons : aiguës, tranchants, choquants, désaccordés à celle-là, ce sniper noyauté, armé par la douceur habillée en haine, d'un flingue, par, pour en tireur, décharger sur les oreilles de l'ami, tenu en ennemi.

    C'est la guerre ! dont bien que l'on alla milles de batailles, toutes seront perdues ; y malgré, un guerrier est un guerrier : un vrai, il doit lutter. Dans l'ardeur de la bataille un guerrier ne pense point : ni en gagner, ni en perdre, il ne pense même pas, il combat.

   Dans le fracas de la bataille, ce guerrier, qui se voyant perdant même en gagnant, jette son violon à un côté, changeant cette arme par un clairon, pour le vent contre vent, faire lutter son ennemie avec. 

lundi 6 août 2012

FLATTERIES DE ROSES ET DE SANG

     Le peuple battre ses mains applaudissant ses patrons, qui s'en approchant aux roses, des mains du peuple cultivées, à leurs gueules, pour faire un toast au mépris, laissent-ils, les tiges épineuses qui soutiennent les fleurs, entre les mains flatteuses.

     … les mains esclaves se battent !

  … à plus d'applaudissements, plus insatiables deviennent, d'adulation, de parfum de roses ; de sang, leurs adulés souverains : lâches et flasques.

    Les mains du peuple n'applaudiront plus ; par celles-ci ses gens ont perdu le sang qui les faisait agir. Il n'y aura plus de roses, plus d’honneurs ni flatteries.

   Les souverains sans peuple ne seront plus souverains.

    Les souverains ne seront rien.

   Les souverains mourront noyés dans le sang par le peuple versé.

vendredi 3 août 2012

LE LÉMURE DE LA CRISE

    Un jour, l’ennui s'est mis à me raconter : La crise, ce lémure d'un temps passé, pas trop lointain, hante partout, et si bien, il est : inodore, incolore et insipide, même sans avoir les sens du vin, il se laisse sentir parmi nous, nous forçant, de quelque sorte, à prendre le goût à la gentillesse, aussi que des bonnes manières, d'où, on prend parfois de la courtoisie, aussi proche d'être d'un gommeux dégoûtante, qui la fait devenir énervante ; curieusement sans que personne s'énerve, d’entretenir son exercice.

      -Oh ! Excusez-moi -dit quelqu’un qui interrompt le pas-

      -Ça n'est rien, Monsieur

      -Madame, Monsieur — On leur cède le pas.

      -Après vous Monsieur.

      -D'aucune façon.

      -Je vous en prie.

      -J'insiste…

   ... Cela qui se peut éterniser autant qu'il faut, sans que personne s’altère, sans que personne laisse sortir de soi, la minime nuance de violente, ni de dégoût, qui accéléraient les événements, d'où dériverait une augmentation proportionnelle à celle-là, des dépenses que l'on est en train de ralentir ; l’hypocrisie est un gros tirelire…

    Tiens ! Il se dit lui-même ; le voilà : (passant au discours) regarde-toi, par où me vient, de cette histoire « cause effet » l'un de mes souvenirs de jeunesse, dont l'un parmi des copains, qui préparait son métier, de metteur en scène de nombres, à cette époque-là, il s'était armé pour se battre contre le temps, d'un cyclomoteur, sur lequel il circulait à toute la vitesse que l'engin le permettait. Le futur mathématicien, en répondant une fois à la demande de quelqu'un, de son opinion de la vie dès le point de vue de motorisé, il répond volontiers : accumulation. Tu sais que je veux dire, magnifique accumulation, à plus vitesse que je vais, plus de filles qu'il y en a. Donc, l'ennui s'en va.

jeudi 2 août 2012

UNE GROSSE HISTOIRE

    Une grosse bande de gros éléphants, si grosse qu'une bande, grosse, de gnous, parmi laquelle s'étaient fait son trou, ou pourquoi pas, les éléphants les en entourer, un crocodile et d'un hippopotame ; la question est que cette grosse troupe, dont l’homogénéité la rompe l’hétérogène couple, dont le crocodile est poursuivi par une grosse hippopotame qui s'amuse en mordant la queue du reptile, vient en débandade par la rue de Rivoli, direction Bastille. 

    À la hauteur, où la rue de Rivoli fait parallèle, au tronçon piétonnier de celle-là de Saint-Antoine : dans le carrousel, tournent en ridicule concurrence, quelques bêtes en bois, aux vivants qu'y viennent, et dans les terrasses les gents se réjouissent du passage de tumultueuse procession : la foule aime la foule.

       Une minorité de gens éparpillés par l'endroit, pas aimants de foule aucune, hâtent leurs pas, pour gagner « Le Bucheron » pour une fois là, à sauf de la grosse multitude, aux risques et périls de chaque, on s'accroche au comptoir, tels que tiques assoiffées, hardiment résolus à se battre contre des gros pots de bière.

mercredi 1 août 2012

LE TEMPLE DE L'IMPATIENCE

    Dans le pays où ne pleut jamais, le temple de l'impatience fut bâti en terre et rempli de ces gents-là adoratrices des chimères, de leurs vains désirs, représentés en idoles fabriques de carton pierre couvert d’oripeau façonné à la purpurine. 

     Ces adorateurs, qui du même que n'importe quelque autre adorateur, pour faire croire qu'ils croient, étaient touchés de caractéristique rictus, grimaçant, à cause de forcer le sourire de leur faux bonheur, acquiescé d'un pas moins faux caractère d'angélique bienséance.

   Dans ce pays où jamais pleuvait, les gents urinaient, évidemment, l'en faisant dans des seaux conditionnés à tel fin, au fin de profiter de l'urine pour faire blanchir les tuniques qui couvraient inaccomplissement de leurs gratuits désirs ; bon, pas tous, il y avait un homme, pauvre, pas un pauvre homme comme les autres, celui-là sans allures angéliques, athée, qui ne cachait rien de soi parce qu'il était ce qu'il était, qui ne souriait que quand il voulait, qui ne riait jamais de personne, car il était aussi sage comme pour savoir de son ignorance ; mais surtout, il était patient, au moins en ce qui concerne à ignorer les insultes des savants adeptes (sans savoir pourquoi ils l'en étaient) à la discipline des dieux de carton pierre.

     Cet homme indiscipliné à la discipline de l'absurde, qui n'urinait jamais, évidemment dans les seaux à tel fin aménagés, par contre il avait de la discipline, si l'on peut se dire comme ça, d'uriner sur un coin à l'extérieur du temple de terre, depuis qu'il était tout jeune, un jour après l'autre, les eaux, de plus en plus acides, sortis de la source de son ironie (il croyait que seulement il avait l'ironie dans la prostate) celles-là qui avaient eu miné dans ce coin, la basse, mère du temple de l'impatience, de tout le peuple, dont la petite patience d'un seul citoyen, un jour, fait du temple de l'impatience un tas de terre et carton pierre.