mardi 28 décembre 2021

UN OISEAU QUI PORTE ET UN AUTRE QUI APPORTE

    Depuis quelques jours, l'automne est fini et, depuis que les chrysanthèmes ont fait leurs accouchements, il n’y reste que la nudité. 


   
Maintenant, l’hiver, puritain, lui, a tout voilé. Il faudra attendre, dans la chaleur du foyer, que le printemps « le couturier » habille le tout.


   
Après celui-ci, l’été arrivera, sans presque se faire sentir, dont les fleurs sur les habits verts deviendront fruits, y dans… On récoltera

dimanche 26 décembre 2021

L'AFFABLE OURS ET L'ARROGANT MUSTÉLIDÉ

    À l’intérieur d’une forêt, légèrement abrité par la pénombre, un ours faisait la sieste, quand par là passe un arrogant mustélidé.


   
Lorsque l’arrogant voit pareil gibier endormi, il se jette sur lui, prêt à le dévorer. L’ours, en sentant les chatouilles que lui fait le petit, se met à rire, ce qu’à celui-ci le fait confondre avec gémissements et, après beaucoup de rires, gémissements selon le mustélidé, celui-ci se dit : trop de viande pour moi tout seul ; alors, il s’en va chercher des commensaux de son genre.

    Revenu l’amphitryon avec joyeuse camaraderie, en voyant celle-ci le gros repas, les bienvenus gardent la distance ; l’inviteur, pour encourager ses invités, s’en prend de nouveau avec le repas ; donc, l’ours à nouveau lui aussi commence à rire « gémir à leur avis » ce qui enhardisse les invités à se mettre à table ; Jusqu’à trop de chatouilles produisant de la douleur, c’est l’ours qui s’en prend à cette camaraderie tout entière.

    Bref, le festin s’arrête, laissant les petites bêtes éparpillées par-ci par-là


    Dommage, dit l’ours, ils étaient sympas quand même. Nonobstant, même faisant l’ensemble un gros volume, ils font trop d’os et peu de viande

vendredi 24 décembre 2021

LA VAGUE QU'Y VIENT

    Les puissants « les vrais » depuis l’ombre alimentant leurs succédanés de leurs vomis et, alors que ceux-ci arrivent à jouer leur rôle, ils veulent faire autant sur le peuple duquel ils tirent de la bonne nourriture.


   
Jusqu’à maintenant, la chose marche, pour les uns et pour les autres, à vagues dans le temps.


   
Pourtant, la vague qui y vient est bêtement grosse. Je pense, qu'elle va absolument tout barrer. Je ne sais pas qui se va sauver parmi tous nous… Probablement, lesquels ont l’habitude de braver la tempête !

mardi 21 décembre 2021

SOUS LE MANTEAU DE LA NUIT

   Jour le jour, sous le manteau de la nuit, je me couche en étant amoureux de quelqu’une.


   
Pourtant, lorsque la nuit accouche le jour, en me réveillant, je cherche. 


   
Je cherche, sans réussir encore et encore, entre les draps, l’amoureuse avec qui j’avais couché. 

dimanche 19 décembre 2021

DANS LE ROYAUME DE LA MÉDIOCRITÉ

    Dans le royaume de la médiocrité, les rois sont les psychopathes. Maîtres bien servis de laquais, les plus nuls, d’entre leur troupeau.


    Trop de rois, et plus de laquais encore, pour un royaume si minable.
 

    
Royaume celui-ci, dont les personnes plutôt normales, que si ne l’en fussent pas, se prendraient par êtres supérieurs… Que non sans raison !

vendredi 17 décembre 2021

L'HEURE DE SE REPOSER

    Lorsque la vie devient ennuyeuse… fatigante ! 


   
Donc


   
C’est que l’heure est arrivée de se reposer.
   

mardi 14 décembre 2021

TOUT CHANGE, APPAREMMENT, MAIS RIEN NE CHANGE

     Dernièrement, les choses ont grandement changé.

    La grande majorité de monde, de peur de vivre libre, peut-être, depuis longtemps, s’en vient faisant esclavager par une petite minorité, sans scrupules, d’entre eux.


   
Alors, les temps sont venus dont la susdite majorité élit, en votant, supposément, démocratiquement, la petite minorité sans scrupules, pour s’en faire esclavager.


   
Tout fait présager que l'avenir n’offre rien de bon, ni pour les esclaves, qui sont en train de se faire anéantir, ni non plus pour les esclavagistes, qui ne savent rien faire.

    Que ne soit, bien entendu, cela d’esclavager.

jeudi 9 décembre 2021

UN MALHEUREUX OISEAU D'IMPORTATION

    Cette matinée, depuis chez moi, il m’a surpris d’écouter le gai chanter de ce qui semblait probablement un petit oiseau.


   
Certes, une fois, j’ai mis les pieds sur terrain public, j’ai vu, derrière la vitre de la fenêtre de la maison d’en face à la mienne, le petit chanteur. Il était mis dans une cage dont il répondait à l’un des rares rayons de soleil qui pendant cette époque si froide se faisait perdre par là. Le petit étranger, évidemment, étrange à l’ambiant régnant, vivait grâce à la chaleur de la prison de sa prison.


   
Chemin faisant, en cherchant la chaleur d’un bar, je me suis mis à penser de si la chanson était de joie ou de désespoir… ?
    

mardi 7 décembre 2021

DORMIR DANS LE TEMPS

    Lorsque le jour fermait les yeux, le temps s’était fait endormir, ainsi qu’à moi assoupir. 


    Donc, inconsciemment, je me suis mis à caresser le temps ; il soupire et de son haleine, tiède, me fit respirer l’odeur que je respirais des soupirs d’elle.
 


    Le jour, les yeux fermés : la nuit, celle-ci qui me fait endormir, à moi aussi, dans le temps.
    

vendredi 3 décembre 2021

L'INTRUS MALVEILLANT

    Le rhume et la grippe, depuis il y a un temps, se sont devenus fort acariâtres, ce qu'a coupé, à l’un et à l’autre, l’envie d’exister.


    
Il faut les comprendre, ces derniers temps durant, personne ne se soucie d’eux. Ils se voient méprisés, voire : absolument négligés.


    Tout à cause de l’insolent concurrent « covid-19 » qui pas seulement s’est immiscé en leurs affaires, et même en s’y appropriant.