ENTRE LE PRINTEMPS ET L'ÉTÉ

    C'est le printemps ! Les cerisiers voilés de leurs petites belles fleurs, blanches, s'offrent en beauté annonçant le temps des cerises.

 

    Les belles, en défeuillant faisaient tellement leurs pétales flacons de neige, en dévoilant au y faire les feuilles vertes des cerisiers, pour à la suite d'entre celles-là ceux-ci se font perler des rouges fruits.

 

    C'est l'été ! Le temps des cerises s'est passé, mais les cerisiers gardent leurs feuilles, vertes, pour offrir de l'ombre, fraîche, dessous d'eux.

LA DOUTEUSE SAGESSE DE DIEU

    Dieu, dans son immense sagesse, en présumant de la petitesse d'elle dans l'homme, avant de l’installer sur la Terre, il l'a fait tourner vers la droite pour que l'entêté, l'homme, marche vers la gauche où il se trouvera avec le bonheur.

 

    Pourtant, la sagesse de Dieu n'était si immense qu'il, lui-même, se croyait.

 

    L'homme, à ses débuts durant, en sa petite ignorance, marchait par le paradis offrit comme Dieu l'avait prévu, mais l'ignorance bientôt s'est fait immense stupidité : il s'y est assis, et s'est laissé mener par l'inertie du mouvement.

LE DOMAINE DES RONCES

    Il était un beau pré cerclé d'un vieux mur en pierre bâti, à coups de marteau, par un ancêtre de l'actuel propriétaire. Ce mur qu'aujourd'hui protégeait le pré des ronces, qui venaient, tellement vagues d'une mer enragée, des terroirs abandonnés qui l'entouraient.

    En étant, une matinée, le paysan, faucille à la main, en défendant, son harem de marguerites que sur le pré poussaient. Des vagues qui sursautaient le mur passaient par là de quelques bobos décaféinés, habillés d'écolos. Ceux-ci s'étaient arrêtés de contempler la fleurie broderie sur l'herbe ; réveillés à cause de la faute de caféine, ils reprochent au paysan de ce qu'il faisait, le menaçant même pour attaquer à la nature : menace accomplie.

 

    Le paysan est mis à cause au bagne par un temps. Ce temps passé, il rentre chez lui ; par ailleurs étaient le marteau et la faucille tout rouillés. Il allonge donc la vue, cherchant le pré, et il voit seulement rongés partout… mortes… étouffées entre elles.

UNE SURCHARGE DE STUPIDITÉ

    Il était l'un de ces médiocres personnages, qui de l'écouter dire tant de stupidités, on ne peut que penser qu'il veut se faire passer pour stupide…

 

     ... mais non !

 

     Ce médiocre personnage, tellement stupide comme dépourvu d'intelligence, serait bien sûr incapable de se faire même passer pour stupide.

BOUCHE PETITE, GRANDS YEUX

    Il faut après de bien pétrir la pâte la laisser reposer avant de la mettre au four dont elle se transformera, dans son chaud abri, en pain.

    Celle-là qui pour la faire, il ne faut que de la farine, de l'eau et du sel, aussi bien que du ferment.

   Tout si simple que ça… mais non.

 

    Le pain assouvira l'affamé ; mais les yeux inquiets de celui-ci chercheront de la viande, ou du fromage, pourquoi pas, pour se rassasier.     

EN CHERCHANT LA DOUCEUR PARFOIS ON TROUVE LA CAUSTICITÉ

    Patiemment, il attendait qu'elle ouvrît ses yeux, pour se baigner dans la douceur de son regard.

 

    ... piètre moment, il avait choisi; elle pleurait !

 

    Il s'est donc plongé dans les eaux acides, à cause des larmes sulfureuses par la belle versées.

LA MODE CHANGE, MAIS N'AMÉLIORONS RIEN

    Anciennement remplissaient leur office, lequel était à la mode, les imperturbables transfuges.

 

   La modernité a fait changer la mode, en remplaçant ceux-là par les gais transgenres.

 

   Maintenant, au se faire ancienne la modernité ; ils campent les tristes insouciants transcérébraux.

LA FAUTE D'INTELLIGENCE AIME LA GRANDEUR

    Entre les grands hommes et les hommes petits, aucune grande différence n'existe de taille.

 

    Les grands hommes ne l'en sont pas parce qu'ils sont des hommes grands.

 

    Les grands hommes sont faits par les petits hommes, que non de taille, sinon d'esprit.

LES ÉGOUTS DE NOS SENTIMENTS

    Les rues sont tellement des égouts par où coule la haine, l'amour…

 

     … Des flots de l'indifférence, d'apathie, qui les font déborder.

 

    En faisant pousser au-dessus la haine, en mettant l'amour au-dessous

D'UN PETIT À UN GROS PROBLÈME

     En ayant accueilli un invité que l'hôte veuille que celui-là se comporte d'accord ses mœurs ; ce ne devrait pas lui faire problème.

    Pourtant, un petit problème s'entrevoit pousser quand l'invité n'accepte aucunement les mœurs de son hôte.    

    Ce petit problème qui se fait un tout gros problème quand le susdit invité veut imposer, absolument, ses mœurs à son hôte.    

RÊVER ET NE PAS RÊVER

     Ils sont « les riches » « les puissants » qui ne verront jamais leurs rêves accomplis…

 

       

Tout simplement parce qu'ils ne rêvent point…

    

 
   Pourtant, les personnes sans ambitions hors du commun, elles rêvent leurs rêves quand même.

SUICIDE COLLECTIF

    La généralisation d'une pathétique stupidité est en train de faire disparaître le sens de l'humour, l'amour à l'amour, et jusqu'à l'envie de vivre.

   Il ne se respire que de la mauvaise humeur partout !

  Les stupides au pouvoir anéantissent tout, à eux-mêmes, et aux pas moins stupides qui leur ont fait mettre leurs sales mains dans le pouvoir.