mercredi 31 octobre 2012

PROMENADE FATALE

    J'ai une amie, à qui ses fils pour qu'elle soit occupée, comme si elle n'eût pas déjà eu assez en s'occupant de ses drôles spécimens, l'en ont fait cadeau d'un minuscule chien, si inquiet que les ailes d'un colibri en vol, qui pas pour avoir une petite taille il laisse de chier et uriner, ne gardant ses excrétions proportion aucune dans leurs parfums avec lesquelles qu'y posent d'autres de son espèce et même en étant de considérable grandeur. Eh bien ! Le charmant accéléré joujou a choisi depuis toujours, pour abandonner les solides par de la maison, aussi comme pour asperger de l'eau jaune préférablement les tapis.

     La bonne mère, faite bonne parfois, des fils de deux de ses fils ; cela qu'elle n'en voulait pas être du nouveau hôte à sang chaud gracieusement introduit chez elle. Un matin en sortant la contrariée mère promener la minifauve, elle l'en invite gentiment, uriner, chier, et même cracher s'il l'en veut, il regarde sa maîtresse de ses yeux impassibles de chouette, agissant comme si la chose se fût avec lui ; peut-être s'en disant le petit beau joujou : quand est-ce qu'on arrivera chez-nous ? J'ai des besoins impérieux de uriner et chier ! (cracher, il avait déjà craché). Donc, la maîtresse décidée de ne pas être bonne de son chien, elle entre, au lieu de dans une cafétéria comme d'habitude partager un croissant avec lui, on entre dans une clinique vétérinaire. en sortant de celle-là, le chien avec une collerette, mon amie, je suppose, avec le même cynique sourire que quand elle m'a dit, regardant le nain, qui est tout tranquille là-bas : celui-ci, il ne va pas laisser plus de traces.

    Depuis quelques jours je retrouve mon amie, qui me raconte, un tant apparemment, excusez-moi : le petit, que c'est comme elle appelle à son dernier, il est le seul de tous les trois qui gardait toujours sa place d'enfant en permanence, s'est décidé de s'émanciper ; je ne sais pas comment nous allons faire tous les deux seuls ? et elle part avec un sourire que je ne sais pas ce que me fait souvenir.

mardi 30 octobre 2012

NOTRE SOURIS SALVATRICE, SAINTE ET VIERGE

    Théodore était une souris, qui au lieu d'être fort heureuse. Comme de juste serait à toute souris de conte comme il faut, Théodore était en ce qu'à fort concerné : fort troublée ; par les rats de dehors la maison qu'elle habitait, laquelle comme quoi poussait parmi d'autres en façonnant l'ensemble tel qu'un touffu jardin de fleurs, étant l’intérieur de la sienne pas moins tranquille à cause d'un autre locataire : le chat Rigodon que n’arrêtait pas de vouloir danser avec elle. L'un les autres mirent aussi pression sur la petite, que celle-là le lui excité de manière si extraordinaire sa génétique qu'elle a finie pour muter en chatte ; devenant la terreur des rats, le désir du chat, et, Notre Souris Salvatrice pour les souris, ses copines, auxquelles la sainte protégeait.

    Si ses aussi aiguës griffes comme canines étaient ses armes pour les rats, les mouvements de sa queue l'en étaient pour le chat, que bientôt furent chats, attirés par les effluves émanés de l'au-dessous de son arme au chat ; le sexe domine l'empire ! Des stupides ! (vraiment je ne sais pas si c'est qu'il y a d'autres) de là que la lutte au siège de celui-là, ainsi appelé le lit, ce qui fit que la population de chats par l'entourage de la belle, qu'elle n'eût que s'occuper des rats, en passant même le chat de la maison inaperçu parmi les autres. Le jeu devenait amusant pour elle, mais sans jamais s'intégrer dans la vie de chatte, cela qui l'a conduit à ne pas connaître les ennemis des chats.

    En étant Titi, son prénom de chatte, un ensoleillé après midi ; puis d'avoir bien mangé, se laissant caresser par l'astre, soudain quelque chose fait agir la population féline, en disparaissant tous en un clin d'yeux. — Il faut considérer que Titi modulait la mesure de ses sourcils sous les plus strictes canons de la séduction, mais y malgré tout ils étaient assez de chats. C'est donc que par là apparaît un gros chien, auquel la coquette l’enlève la queue, tandis qu'elle prétend faire un autre jeu de sourcils, depuis de cet ensoleillé après-midi, ses paroissiens, les souris, célèbrent le jour de Notre Souris Salvatrice, Sainte et vierge. 

lundi 29 octobre 2012

TROP DE PLUS ET NI UN SEUL MOINS

    Au lieu qu'ils soient les rois mages, pourquoi pas la République, ne fait-elle instruire ses représentants par pédagogues plus connexes avec ; d'abord, il n'aura pas besoin d'en aller ailleurs chercher des maîtres, si bien est juste de reconnaître qu'originaux, bien qu'en ayant par l'entourage, pas seulement plus, et beaucoup plus originaux ; en plus, plus anciens que ceux-là, plus sérieux, plus amusants, plus intelligents… et je ne peux plus ajouter, un autre « plus » de surcroît, en nommant démocratie, parce que de telle chose par ces alentours il n'a pas eu, on n'est pas que par ici prolifère, nonobstant dans l'histoire ancienne Européenne, il y a eu même républiques, jusqu'à la domination des dogmes importés (tout juste, de là où ces rois se sont fait fameux) lesquels ont anéanti les qu'en y avait, jusqu'à leur renaissance, en prenant corps en la République Française.

    Eh bien ! On souhaitera savoir, pourquoi je lance semblable profusion de mots sur cette pauvre feuille immaculée ? ce n'est qu'à cause de Monsieur le Ministre de l'Intérieur, de laquelle qu'il a aussi lancé, si bien est vraie que plus bref, en disant : « Nous ne pouvons pas accepter qu'un ordre de mafias ou un ordre religieux s'imposent » face à la République ; phrase ronflante, pas hors de lieu, mais d'une naïveté impropre d'un Ministre de l'Intérieur, puisque, les mafias sont tout simplement délits et la religion dans la République ne peut pas être considéré, c'est-à-dire c'est comme si elle n'existerait pas, pourtant Monsieur le Ministre vous ne laissez pas seulement de dialoguer avec les illusionnistes des différentes sectes, sinon que parfois d'annuler toute prébende, dont les unes se bénéficient, vous venez d'octroyer, il n'y a beaucoup, une nouvelle, douloureusement, à une fabrique de curés.

    Il faut tenir, Monsieur le Ministre, un peu de respect aux milliards de personnes mortes qui ont façonné « La République Laïque » comme aussi aux millions que les églises ont fait assassiner par tout notre continent pendant tant de siècles d'obscurantisme ; celles-là qui si aujourd'hui sont plus douces, il est parce qu'elles sont en train de faire une nouvelle fermentation. Votre office Monsieur le Ministre n'est autre que faire régner, les droits des citoyens, lesquels ne sont ni verts, ni blancs, ni marrons, ni noirs, ni bleus, ni d'ici ni de là… tous sont citoyens qui avec leurs devoirs accomplis acquissent les droits que vous devez défendre, montrant que la porte d'entrée, c'est la même que celle de sortir pour lesquels qui traient la vache, sans le lui donner de manger.

dimanche 28 octobre 2012

BANALISER LES UNS EMMERDE TOUS

    La banalisation faite du mot « démocratie », en mettant l'essence de son fond, dans le sordide marché de la médiocrité, provoque que nous discréditons subjectivement la susdite Démocratie, cela qui nous prédispose absolument à ni aimer ni vouloir rien faire pour nous immerger dans les eaux tranquilles, limpides et peu profondes, du lac de l'objectivité ; celui-ci cerné, dès une époque perdue dans la nuit des temps, avec la broussaille de l'ignorance, semé par les marchants de l'empire de la « sacro-sainte sans raison », celle-ci que leurs cultivateurs ont renforcé, si cela n'était pas assez, par une garde composée de mendiants de hauteur sans scrupules, lesquels se sont allés succédant jusqu'aux temps modernes, dont ils nous sont présentés déguisés en politiciens, démocrates même s'il l'en faut.

     Les personnes, qui façonnent citoyenneté, « marchandise » par ces marchants-là qui n'arrivent à assimiler chose d'autre, laquelle ne dérive qu'à être affaire, en étant prises d'une obstruction intellectuelle incompréhensible à nous-mêmes, tout est fait pour nous soutenir à flotte sur une orageuse mer, dont la profondeur ne laisse voir que ténèbres qui n'existent pas, puisqu'elles sont uniquement la distance qu'il y a de la surface au fond.    

     Il nous fera nous soigner des blessures de l'ignorance, pas dans l'oublie, sinon avec les oubliés, surtout des devanciers maîtres de notre sanglante époque, de longs parcours, trop long, qui poursuit avec toute force, ménagée de guerres au nom des dieux impitoyables, imaginaires, d'importation, desquels les satrapes se servent pour interférer entre nous et la Liberté.

samedi 27 octobre 2012

LE MAUVAIS ET LE BON VOYAGEUR

    Chemin faisant, le voyageur, qui ne porte d'autre équipage que soi-même, doit s'en aller désaltérant par les sources de la terre, par laquelle il marche, par où laisse jaillir de son sang eau fraîche, revitalisant, dont la saveur, l'odeur, même la couleur, passent inaperçues balayées par l’inondation de tant d’émanations, que la terre dispose généreusement à l'esprit prêt du voyageur qui veut s'imprégner d'elles à chaque gorgée, de chaque source, pour rester par toujours en lui. 

     Alors que, le voyageur, qui en faisant la même route se fait porter de l'eau, de la terre dont il a sucé du lait, mise en carafe, ou dame-jeanne, s'il veut être, même symboliquement, étant homme de femme, méprisant celle-là de la terre par laquelle il marche ; en plus de fermer son esprit à nouvelles sensations, le cours du temps infatigable, compagnon, amant, de celui de la vie (il ne peut pas être inséparable parce que celle-ci se fatigue, donc celle-ci, elle s’arrête : on verra) il, l'infatigable, finira pour faire asphyxier, ou épuiser, l'eau bouclée ; laquelle sinon cadavre pourri, sa faute, tuera le voyageur dogmatique renfrogné.

    Bref : Il faut considérer comme des gens éclectiques aux voyageurs patients, auxquels Pan gratifiera largement, qui attendent : le processus soit accompli de transformer l'eau en vin. 

vendredi 26 octobre 2012

LES CROCODILES DE WALL STREET

    Les charognards, pour faire dissimuler la honte qu'ils n'en ont, s'habillent en chasseurs, de feuilles mortes, guindés en habits obscurs. Ils flottent, les matins, par Wall Street, se laissant les prétentieux pousser du courant, vers là où ils croient le plein, jusqu'à que le ressac les en fera reculer… ces pauvres rien qui se font des effets avec portefeuilles, fabriqués en peaux dépouillés par les carnivores aux herbivores ; auxquels la force du déshonneur, de voir que leurs progénitures n'aient destin d'autre qu'être l'objet du lucre des uns et faire d'apparat aux autres, les femelles se sont mises à accoucher des fauves mangeuses de couilles de tous lesquels, qui en étant leurs semblables, ne soient pas de leur classe.

     Renseignement à généticiens : à cette nouvelle race de fauves, Saint Robespierre Vierge et Martyr leur a pourvu d'un aiguillon dans le bout de leurs queues, dont la piqûre produit forte aphasie progressive pour le reste de leurs vies, et non seulement à charognards et carnivores, sinon aussi à ces insipides, parfumés à la sandale, à fades couleurs, soit : des fatigants bobos, pseudo-intellos-progres-écolos-oenégeistes, infatigables pullulants par les limbes des justes. Bref, des touches couilles, qui ne mangent ni veulent laisser manger.

mardi 23 octobre 2012

PROFESSIONNELS DE DIEU

    Je ne crois pas que les professionnels de dieu, croient, sous une ferme conviction, en lui, leur supposé patron, pourtant que je n'en doute qu'il y ait parmi, les uns qui croient en ce « tout puissant » tellement ils aiment le nommer et des autres qui croyant, il, dieu, ne passe pas de « puissant » quand non il n'arrive à « assez puissant » soit, que ces titubantes en cela qu'à la foi concerne, doutent quand même, donc ils ne croient pas en magnanime figure, parce qu'on s'en croie en lui ou on ne croit pas, le doute n'est que le nier (et il ne faut pas l'en faire trois fois, la doute en dieu est intemporelle).

  Croyants ou non croyants, des professionnels qui se débrouillent par ces affaires, en faisant un parcours d'ici en derrière au long et au large de l'histoire, on peut constater qu'en nom de dieu, ces pieux salvateurs ont torturé, assassiné des gens, ainsi qu'anéanti leur évolution intellectuelle, celle-ci inhérent à l'esprit humain (esprit laïque, bien entendu, le saint esprit est toujours en train d'être démontré) tout pour, ces professionnels-ci, tous, spolier leurs victimes.

     Eh bien ! D'entre ces techniciens de la foi divine, ceux qui se sont mis au métier pour vivre en la terre, le paradis rêvé, pour ils réservent celui-là des cieux, les vrais, généreusement, à leur clientèle ; ces bons vivants au cours de nos jours peuvent être jusqu'à sympas, ils ne seront plus, dangereux, puisque actuellement n'est bien vu, et en plus, même par l'église, il est interdit (cette méchante société n'a pas assimilé la maxime révolutionnaire « interdit d'interdire ») cela de torturer, tuer, spolier, etc. à leurs pieuses fins. Par contre, les techniciens qui croient (je ne suis sûr non plus si en leur unique dieu ou leur prolifère métier) je ne vais plus dire que : regardez-vous sur leurs visages, dans leurs yeux…

samedi 20 octobre 2012

ÊTRE POUR NE PAS ÊTRE

    Constance, quand elle était une toute belle petite enfant, faisait des choses comme chevaucher montée sur les épaules de son père, faisant la môme du cou du tolérant celui d'un cheval, en même temps que de sa tête la belle en faisait une table, dont la tolérée mangeait un poulet rôti.

  Alors qu'elle laisse un âge pour entrer en une autre ; de, en fillette : Constance, celle-ci faisait tout de soi à être ce qu'elle n'en était, fêtant ses progéniteurs de sa démarche, en croyant, ils, que le fruit tiré des chaleurs d'une soirée, froide, d'hiver, était unique en son genre.

   Grandie Constance, qui sans avoir arrivé, en fille, qu'à être ce qu'elle ne voulait, dans l'éventail de manières de ne rien faire, la constante Constance s'est décidée d'être bobo… ? ce qu'elle a été, même sans savoir ce que cela était, la seule chose compréhensible que personne n'aurait pu comprendre qu'elle ne comprit pas, c'est pour cela qu'elle, peut-être, était à l'aise en étant par là où elle sentait ne pas être tel que les communs des mortels. Elle y nageait en sauce de son goût. S'en passant tout bien pour Constance, jusqu'à la subvention à son exercice, en forme d'héritage fut épuisé, cela qui se passe souvent, malheureusement pour les usagers de « la dolce far niente » dont le temps qui tout met à sa place, il n'a pas fait de Constance exception, et, avant de l'en faire cadavre l'en a mis à l'âge, dont elle ne pourra de tant faire pour non-être : qu'être.

mardi 16 octobre 2012

LEURS AFFAIRES NE SONT PAS LES NÔTRES

    L'église du papa de Rome vient de faire propager sur ses généraux -à cette heure, on ne sait pas, si cela est arrivé à officiers, de là que si c'est comme ça, bien sûr que non plus aux sous-officiers, ni beaucoup moins encore aux trompettes ; ces chefs-là qui ont reçu dans une vidéo dont on s'apporte un rapport statistique sur le sujet montrant le souci de leurs hautes sphères sur l'islamisation de l'Europe ; et moi, comme toute la classe de troupe (inclus trompettes, les nôtres) qui n'a besoin d'autre frein aux excès, que nous-mêmes dans les valeurs que la République représente, ceux-ci sous discipline du système judiciaire qui nous avons de vieux, en faisant, et voilà la question, qu'il marche comme il faut.

     Nous avons, nous aussi, du souci de la progression des uns, de l'installation depuis longtemps des autres, et du débarquement d'autres nouveaux petits commerçants dans ces affaires de la mort ; ce tout qui quand non nous arrachent les vies, nous les "morpionnent" jusqu'au rassasiement, l’épuisement, anéantissement… ment, de la personne, de toutes les personnes qui vivent dans la paupérisée Europe.

     Donc, je souhaite savoir, pourquoi ne s'embarquent pas tous ces miséricordieux salvateurs d'âmes, le cap mis sur leur lieu d'origine se taquiner les uns les autres, si cela fait heureux leurs partenaires : Europe est sèche, ils ont déjà sucé tout le sang possible ; qu'ils s'en moquent à arrondir leurs angles dans leur terre promise, nous laissant à nous par ici péchant tranquillement à notre aise, en autre, il leur restera plus d'espace à eux, tous seuls, dans le paradis.

lundi 15 octobre 2012

EMBRASSER PLUS N'EST SAVOIR PLUS

    L'homme se tient à la Terre à l’égal qu'un morpion l'en fait d'un poil de la couille d'un barde.

     L'homme aime voyager d'un lieu à un autre, de la Terre, à l’égal qu'un morpion, celui-ci l'en faisant, de poil en poil, dans le même inquiet espace, jusqu'à ceci s'en aille essuyer dans n'importe quel paillasson, dont le morpion changera des sinueuses courbatures par où branchait de poil en poil, par le doux val, dont il fera autant du même. Donc, dans différente tignasse, différant, mais en essence sinon connue, presque quand même, jusqu'à nouveau son actuelle entourage, accepte un rendez-vous avec un autre monde, pour faire un autre voyage, qu’à lui serait interplanétaire.

     L'homme rêve, lui aussi de faire voyages interplanétaires, dans son cas peut-être, pour échapper de l'ignorance que nous avons de notre monde, pauvres agneaux ! En supposant que cela arrivât, l'insignifiant, à notre avis, morpion aura sur nous toujours avantage : son monde est l'homme, l'humanité son univers.    

dimanche 14 octobre 2012

ÉCOLOGISTE IMPÉNITENT

    Cette matinée étant moi, tout seul comme d'habitude, allongé sur le lit, sans rien faire, sans casser les pieds à personne, plongé en moi pour ne pas saler l'eau de tous, ou pour ne pas me saler moi dans l'eau où tous se plongent. Soignant des blessures ou éviter les faire, dans la tribu… en fin, que tout cela que je voulais, c'est que personne ne me cassât à moi, les pieds… ce qui n'a pas pu être, car un couple d'amis, qui, plus semblaient une volée d’étourneaux furieux, firent irruption chez moi, déguisés, contents, jouant les petits ailés une scène auparavant essayée, dont il commença :

     Allez, va ! Habille-toi immédiatement que nous allons tous les trois en campagne.

    -Quoi ? Je n'ai pu que crier, tellement un canard aphone ; Qu'est-ce qui se passe ? J'ajoute, baissant le ton, sans rien comprendre ; moi, que je suis un écologiste impénitent, à tel extrême, que je ne vais jamais à la campagne pour ne pas la gêner ; sans me laisser réfléchir, entre en scène l’héroïne du drame :

   -Allez, vaaah…  Que l'on est en retard, allons-y profiter de la nature, tout est vert-là ! Le jour splendide ! La vie merveilleuse.

    Moi, qu'en poursuivant sans rien comprendre ; je me suis mis à vérifier d'abord de ne pas m'avoir métamorphosé en vache, m'en regardant, m'en touchant même, la campagne, moi, que j'ai déjà une plante toute verte, dans un énorme pot rouge, chez-moi… et si mal, je ne m'en souviens une laitue, verte, elle aussi, dans le frigo ? La question est-ce que j'ignore comment, je me trouve sur la terrasse d'une espèce de bar mis en moitié d'une selve, dont par morceaux le sol était griffé ; par là où il avait des bêtes partout, qui criaient, bien qu'il soit en justice, de reconnaître que pas ainsi que lesquels qui avait sur la terrasse, dont nous étions disposés à manger  par celle-là, où pullulaient des bestioles, toutes petites, auxquelles n'avait pas manière de les faire comprendre que j'étais là par engagement ?

    Devant tel cumul d'adversités, j'ai décidé pour finir le plus vite possible la visite au paradis, donc, j'ai mangé à la hâte. J'ai bu à la hâte et à la hâte, j'ai avalé les desserts de tous les trois qui étaient à table, que vite, nous avons bu toutes les liqueurs mises sur elle dont j'ai été soûlé. Je suis dans l'enfer, subissant douleur de tête, d'estomac, de gorge ; le corps tout frémissant à rythme de mambo ; la porte chez-moi barrée, le téléphone débranché. 

samedi 13 octobre 2012

D'UN POINT À UN AUTRE

    Une personne pour en aller d'un point à un autre, et considérant que la distance entre tous les deux, soit celle-ci qu'il y a d'un extrême à un autre du couloir de chez-soi, ou bien, soit celle-là qu'il y a d'entre quelques points des infinis de ce trajet, et un autre par là, supposons, dans la pupille de l’œil gauche d’Andromède, à ces temps-ci évidemment, depuis des temps-là, dont elle était devenue constellation ; cette personne (de laquelle, en outre, personne ne sait pourquoi se l'en a donné pour se promener par les points) se trouverait, si elle pouvait l'en apercevoir, qu'il n'aurait ni moins ni plus de points d'entre une distance et l'autre ; tout parce que la conception que nous avons de l'espace-temps, elle n'existe que dans notre perception.

     Serait-il donc, peut-être, à cause de l'inconséquence absolue que nous avons sur l'espace-temps, ce qui nous a amené à donner plus de valeur à tout cela qu'y vient, ou qu'en est placé, d'ailleurs, qu'au prochain ? Si c'est comme ça, à nouveau nous étions trompés. Comme cela voudra dire que nous n'admirons la lointaine que par le fait d'être inconnu, et il n'est pas ici le plus grave, sinon en non-valoriser le proche pour croire le connaître.    

mercredi 10 octobre 2012

UN CILICE D'OR

    Pendant le midi d'aujourd'hui étant moi en train de fortifier l'amitié, en faisant les toasts de rigueur avec les correspondants, s'en est entremêlé parmi nous un inconnu à moi, comme aussi qu'à autres y parmi, auquel nous ont invités, sceller de la main l'amitié, ceux-là qui l'en avaient déjà scellé faisait lointain, tout semblait. Le nouveau venu était un mec de ceux qui plaisent tout juste l'avoir donné une poignée de main, cela qui se réaffirme échangeant quelques mots avec lui. 

     Du cou de mon nouveau connu penche d'une grosse, très grosse, chaîne, un gros, très gros, morceau, en tout le sens du mot, lui aussi en or fondu, évidemment… envie que j'ai eu (et je l'en garde). Un mec comme moi, qui ne fut pas muni de mains d'or, tant utiles à être un esclave comme il faut ; c'est maintenant, trop tard, que j'ai compris, pourquoi je ne suis pas arrivé non plus, ni à être fanfaron, parce que le temps est arrivé, à moi, dont si à la punition de porter semblable cilice, dont il est prémisse, mener la chemise ouverte, compte tenu mon âge et le largueur de ma poitrine, ce qui est sûr, qu'en résidant par ces latitudes, ma pénitence serait courte.

     De tout cela on ne peut déduire : qui sont, peut-être plus que l'on pense, lesquels ne servent à rien… grâce pourquoi pas à la providence du bon sens. 

mardi 9 octobre 2012

LA CORDE DE LA DISCORDE

    Pour en aller d'un lieu à un autre, marchant par un trottoir quelconque de n'importe quelle ville, disons pour non tout laisser de dire « Brive-la-Gaillarde », un mec trouve tout allongé par terre une grosse corde, de celle-ci de qui, celui-là après de la prendre, en tirant pour la recueillir, le favorisé de ce qu'il croyait un cadeau de la providence, sent-il qu'un autre mec, plus petit que lui, était en train de faire autant dès l'autre bout de la réunion de brins tendus ensemble. 

     Ennuyeux les deux extrêmes, en proportion réciproque, ils tirent tous les deux, chacun à soi, pour concurrencer qui aura gain de cause. c'est donc que tandis ça se passe, qu'un autre piéton y passe, voyant l'intrus décompensés les forces qui agissent, ajoute-t-il la sienne sur celle-là qu'il croit la plus faible, un autre qui y passe se solidarise-t-il avec la minorité, jusqu'à nouveau devient le déséquilibre à cause de l’immixtion d'un autre qui se rejoignaient à la fête pour voir si quelques brins de zizanie qu'il porte fleurissent parmi le chanvre y passent, y passent des gens, dont d'autres volontiers qui façonnent petit à petit deux puissances si solidaires qu'insolites, lesquelles tirent chacun vers son côté, sans savoir pourquoi, ni même ceux-là qui ont commencé.

     La chose arrive qu'un extrême (et comme je suis qui commande crayon, choisirai ceux-là de la gauche) en tirant plus fort, renverse à plat ventre les vaincus sans laisser tomber le dos ; tous, fiers comme Artaban, se mettent debout et partent chacun par où il est venu, laissant la corde là où on l'en a trouvé, un mec qu'y passe pour en aller d'un lieu à un autre…

lundi 8 octobre 2012

QUI POURRA NOUS COMPRENDRE

   Il n'y a pas continent, pays géographique, région, lieu, coin, sur la Terre, déplorable, dès n'importe quel point de vue s'en regarde, s'en tenant, comme il ne peut pas être d'autres façons, aux caractéristiques de chaque endroit ; la beauté n’obéit aux caprices de personne, elle est le caprice. 

    C'est dommage que, la disproportionnée prolifération humaine commandée par une petite minorité y parmi lequel s'est emparé de l'insubstantiel pouvoir, ceci soit matérialisé par la restante grande majorité, en leur désir d'être chacun le patron tout puisant. Ce pouvoir, qui n'en ayant assez de presque tout faire peupler (les affaires ne poursuivent que plus grosses affaires) a tout fait pour fabriquer, au but d'en aller violer les espaces vierges, pas assez fertiles à ses propos, envoyer casser les pieds au peu vie qu'il avait par là, puis des retraités (gênants à la folle activité et à qui ont drogué de l'aventure… penser à l'aise qu'ils étaient chez-eux !) les pas moins gênants : pseudo-intellos-progres-écolos, narcissiques eux, fourrent son nez partout… ouf ! Comme m'en fait du bien ce de faire des compliments. Pour qu'ils pussent attendre les lieux inaccessibles, à quelques retraités affaiblis, depuis qu'ils eurent laissé leurs peaux dans les moyens de production, dont ils ont fabriqué des babioles pour les acheter eux-mêmes, d'où les riches tirent la plus-value pour être plus riches.     

dimanche 7 octobre 2012

LE POUVOIR OU QUELQUE CHOSE COMME ÇA

    Le plus grand pouvoir, plus grand même de l’absolu pouvoir qu'on l'attribue la si inconditionnelle que peu réflexive foule à leurs dieux imaginaires, tout puissants (l'imagination est grandiloquente) ceux-ci, n'arrivaient pas-ils tous, ensemble à façonner un tout, qui surpasserait l'insignifiance, comparable au pouvoir que j'ai en moi, en ma solitude, un pouvoir absolut qu'il n'existe pas un vide, dont je fais, moi, le plein, ce néant, éternel comme l'en est l'amour ; intemporel comme l'en est l'existence ; incorporel comme l'en est l'espace, qui n'existe qu'à la perception humaine, dont je me sens dilué… pour être ne pas être.

mercredi 3 octobre 2012

LA SOTTISE DES SOTS

    Moi, comme tant des gens normaux (je ne sais pas pourquoi je préfère dire communs) je ne suis jamais allé à guerre aucune, ni je suis non plus intéressé en aller, ni voir, ni beaucoup moins participer à ce spectacle, duquel le seul souci qui peut me toucher pendant cet acte, il se déroule par de ceux-là qui y participent ; c'est de qu'ils ne m'éclaboussent pas, soit par qui se réveille en moi le tigre enragé, dormante, comme la belle. Peut-être qu'il n'en ait pas guerrier plus sanguinaire que celui-là qui ne veut pas l'en être ; celui qui ne veut pas, comme tant de gens normaux ou communs, faire une chose, si l'on se l'oblige, il voudra l'en virer le plus vite de chez-soi.

     Ce qu'à mon avis est pire que ce déplorable spectacle n'est que tout cela qu'il traîne ; je ne m'imagine pas, supposè l'obligation d'en y participer, une fois revenu au monde du bon sens, parler, comme si de rien n'était, de semblable atroce connerie, moi, qui suis un radin misérable dans tout cela concernant la cruauté, de laquelle j'ai dû avaler une portion sans faim, un coude appuie au comptoir d'un bar (évidemment) l'autre faisant de l'exercice propre dans l’établissement, dont mes oreilles ont avalé, sans les rester d'autres possibilités aux pauvres, les pourparlers d'un groupe de chasseurs, conjuguant tous les temps des verbes tuer et tirer, adjectiver des tueries faites, nommer tout type de fusils, coûteux et balles ; moi, je me suis sorti, tout à la hâte, de là sans finir ma portion et imprégné d'odeur à poudre, soit une balle perdue m'en fasse victime d'un dommage collatéral.   

lundi 1 octobre 2012

LA BELLE LES ÉLÉPHANTS ET LE MOUCHERON

    Une belle rêveuse, rêvait, ce qu'est le sien, constamment, que constamment cent sept éléphants roses survolaient autour sa tête, de ce qu'elle, la belle, était fort heureuse. Cette belle, elle, ne chantait ni de bonne matinée, ni sifflait à l'après-midi, ni même arrivée la soirée racontait à la personne qu'elle rêvait ; la belle était heureuse et seulement souhaitait l'arrivée de l'heure de s'en aller au lit pour rêver en solitude avec les cent sept éléphants roses ; elle, la belle, on dirait était, plus que joyeuse « pleinement joyeuse » (quelque chose logique, puisqu'en étant joyeuse, l'en fusse pleinement, compte tenu que si un seul éléphant fait un beau plein, imaginez-vous quelle cagnotte n'en feront cent sept).

   La chose marchait absolument bien pour la belle, jusqu'au jour, dont un moucheron rouge s'est mis à raser ses oreilles, s'entremêlait-il parfois parmi les éléphants roses, devenant cela un aller et venir de l'obstiné intrus. À partir de ce jour-là, elle, la belle, fut prise d'un souci, quelque chose qu'elle n'avait eu jamais, celui-là qui n'est d'autre que le moucheron tombe sur la délicate peau de ses joues, et lui provoque une éruption.