samedi 31 décembre 2011

UN CYCLE SANS FERMER

   La vie est une éclosion douloureuse et traumatisant, déguisée pendant ses commencements de joie inconsciente, qui va muter, de son caractère égoïste, inhérente à la vie-même, à la générosité de se dévouer à l'engendrement d'autres formes de vie à elle semblables ; jusqu'à il y en arrive au zénith de sa croissance, où fertilisation faite, est preste pour s'en aller doucement par la route du repos, par où, au fur et à mesure que le temps passe, plus consciemment, elle poussera sur terre pour fertiliser cette fois : la vie tout entière.
  Malheureux, auxquels la richesse a empêché de se préparer au transit qui inexorablement les en va emporter. Comme à la douleur de ne pas vouloir partir s'y va rejoindre l'effroyable misère de la spoliation, de tout ce qu'ils sont devenus « habitants de leurs tombes » d'où leurs successeurs tireront des richesses qu'y ait en tant qui éparpilleront, par-ci par-là, leurs dépouilles auxquelles l’embaument subi les empêchera s’intégrer à la vie. 
 

    Il ne faut pas trop dramatiser, il y a des dépouilles profitables

mardi 27 décembre 2011

L'HISTOIRE, LE GRAND MENSONGE

    Qui ne sait, ou ne connaît, au moins par ouï-dire, cela de que l'information est pouvoir ? ce qui est, peut-être, tout près de la réalité, mais qui n'est pas réalité. Le pouvoir fait tout pour nous faire croire, comme vraie, l'information qui lui convient, donc, voilà « l'histoire » celle-ci « du grand mensonge » dont on peut nous vendre comme un honnête homme, l'un des génocides plus gros de l'histoire récente, fait qui s’aggrave considérant qu'il a éteint le feu libérateur, qui bien a pu s'étendre par tout une continente. La question est-ce que ce pyromane, en ce cas du Chili, qui travaillant tout en profit d'intérêts étrangers à ce peuple-là, d'où il a pris, bien sûr, un gros morceau du gâteau (les morts peu importent, pour personnes comme lui) mais la question ne s'arrête pas ici, ce type a même été reconnu avec le Nobel de la paix ; pauvre paix, que les aura-t-elle faits ? bien que ce prix, chaque fois moins, dit bien peu, il a été décerné, en autre, à un pauvre confident de la récente dictature qui a subi les peuples qui cohabitent dans l'État espagnol, ce dernier qui en plus est un reconnu plagiaire.
 
    L'histoire pousse si elle est donnée à connaître, c'est pour ça que « L'Histoire » est une gisante qui se pourrit en dans un lieu lointain inconnu ; de là que presque toute celle que l'on nous montre n'est qu'un conte de fades, servi par narrateurs idiots, ou bien par asservis payés de quelques monnaies (en course, pas anciennes) ceux-ci qui selon les besoins de leurs maîtres feront disparaître payses, cultures, fabriquer réalités des légendes ou des réalités faire légendes, aussi comme fabriquer des princes bons ou tyrans méchants… toute une grande industrie.
    Si vous aimez l'histoire, laissez-vous de conneries : ne lissez pas l'histoire officielle, et vous souciez-vous de trouver sources où vous nourrir de l'information, ou pourquoi pas inventez-vous l’histoire à votre goût, en plus de vous faire plus de plaisir, bien sûr qu'elle s'approchera plus à la réalité.

lundi 19 décembre 2011

TOUT SE PÉRIME

Une fois un vieil homme, pas sage pour vieux, sinon pour connaissance, qui bien pourrait être moi, sinon pour sage, pour vieux, m'a raconté :

      Un vieil homme voulant tout connaître, tout savoir, du monde qui lui entoure, le sien se l'avait fait court. Donc, il s'est allé faire une tournée par là. L'intrépide curieux commence sa marche tout doucement, pour mieux retenir tout ce qu'il voyait, mais sentant l'avance vers son objectif ne progresse plus guère, il hâte le pas ; mais le temps, impassible, pressant, ne se laisse point prendre. À l’intrépide curieux le restant encore de force, se met-il à courir, même résultat, il n'arrive à rien, le monde tourne, lui aussi.
      Le vieil curieux intrépide, à ce moment-là un peu plus intrépide, a appris de cet échec plus pour bon observateur que pour vieux, que les humains n'avons pas du temps matériel pour tout savoir, la vie n'est qu'un instant dans l'immensité d'un temps, dont elle s'y va périmer, par rapport à lui, trop tôt. C'est pour ça que les humains voulons être dieux, et sinon dieux, leurs serveurs pour que l'un entre eux nous serve à nous prolonger dans le temps.
      Cependant, les dieux se périment, eux aussi, en même temps que se périment leurs idéalisateurs.

dimanche 18 décembre 2011

CE PLATHELMINTHES CASSANT

    Qui mange, consomme, mais c'est indispensable, nous sommes animaux, alors, qui mange en excès, gaspille, ce qu'en plus de ne pas être indispensable de tout, endosse à la société d'un déséquilibre autant de denrées que d'articles de tout genre (les moins à plus gros prix que les plus, y coïncidant leur utilité avec le luxe inutile) cause de ce déséquilibre dû à ce que trop souvent les gros gaspilleurs, consomment beaucoup plus que produisent ; ce qui gravera le travail d'autres, qui non seulement devront-ils y accomplir le défaut, sinon qui les entraînera à l'indigence sociale : cette anomalie ne sera qu'un trou inachevé tandis que nous soyons dans ce système. 
    Qui produit plus que consomme, s'esclavage lui-même, en détriment d'autres qui ne veulent absolument pas être esclaves, et compte tenu que ce plathelminthe, que l'on en a donné en appeler pouvoir, de tout ce qu'il peut profiter, y profite, un système dont les satrapes sont bien asservis, autant par des esclaves ouvriers que par des esclaves gardiens de proie ; et nous par là, dansant au milieu de la fête !
      Cette maladie-là, pour l'appeler de quelque manière, ce qu'est l'origine en la croyance disciplinaire en dieu, à ces malades ou fiers fidèles, auxquels je respecte bien, comme je voudrais qu'ils nous respectent aux non-croyants ; ce que j’en prie, solennellement s'il l'en faut, qui se sauvent eux tous seuls, qui nous laissent aux athées, pécheurs s'ils le préfèrent, le châtiment divin. Ah ! et du vin, du champagne, des huîtres, du caviar… sommes athées, pauvres, pas mauvaises personnes, mais non idiots.

jeudi 15 décembre 2011

CAUSER ET ÉCRIRE

     Tout quand on se met à causer ou à écrire sans avoir un sujet préconçu, on doit se débrouiller sillonnant toutes les artères : avenues, boulevards, rues, ruelles du cerveau ; scruter par : cours, parcs, places, coins... pour tirer de là, la réalité ou le mensonge, créature créative en plus d'amusante et plus proche de la susdite réalité, avec laquelle entamer le monologue ou le débat, celui-ci qui ne sera que la somme d'autant monologues qu’individus il y a, comptant même comme dialogues le silence parmi l'exerce. Ce silence qui inquiète et énerve aux autres, de plus en plus à moyenne de l’affecté parleur est ; ce groupe qui lui regardera soupçonneux du coin de l’œil, jusqu'à l'intrépide timide, passé un temps et ayant bu quelques pots, prétendra l’innocent, faire usage de sa parole... il paiera de l’ire, la rancune qu'il a générée.
       Écrire n'a pas, bien sûr, de la sauce du dialogue, elle doit se manger à sec, bien qu'elle puisse se mouiller avec du vin, elle est le dialogue du misanthrope, ce qui ne veut dire, qu'elle puisse faire rigoler l'écrivain ; être misanthrope ne veut pas dire être dépourvu du sens de l'humeur.
       Les politiciens ne l'en ont pas, n'étant que l'humeur soit s'en moquer des autres.

mercredi 14 décembre 2011

CYNISME

    Je n'ai jamais écouté que personne n'eût dit que Diogène fût un inouï, bien que souvent l'aient haussé au sommet de le lui appeler fou, il faut avoir en compte que la plupart de monde ne s'en considèrent pas, ce même monde qui non plus dit du grand Cynique qu'il fût imbécile ; personne appelle à une autre de son propre nom. Avec tout cela j'y veux ramener sur le tapis la connue anecdote du philosophe qui s'était mis « chercher un homme » par les coins de la ville dans laquelle il habitait. De ce coup de pinceau que le maître a donné à la pensée, et qui émerveille à n'importe quelle personne « normal ».
    
 
     Je ne vais pas être moi, qui allait dire que si l'amour est égoïste, que si t'en met les allures d'idiot ou que si t'en fait faire des imbécillités ; ni je crois non plus que Diogène aurait dit rien non plus, mais je suis sûr que le maître sourirait devant telle éphéméride.              

lundi 12 décembre 2011

TOUT EST SOUMIS À L'OXYDATION


     
     Dans l'univers où navigue la galaxie, que porte de passagers, entre autres, le système planétaire où tourne la planète, où nous, les humains vivons. Dans cet univers, temps-espace à notre perception, tout vibre, alors, tout ce qui vibre, vivre ; circonstance qui fait naître, dans ses transformations dues à l'effet de l’oxydation consubstantiel à la vie, créant de ce processus nouvelles compositions de celle-là, en conséquence, comme tout ce qui naît, meurt, ou se transforme, il n'y ferait que répéter le cycle, tandis que l'univers soit à notre portée, bien entendu.
       Dans cet univers-là, le seul que nous pouvons arriver à entendre, tout vibre, dès la plus petite particule à l'univers tout entier ; dès le lonsdaleite, l'essence minérale plus solide sur la terre aux animaux vertébraux, peut-être, les plus faibles, parmi lesquels sommes-nous, les humains.
       Nous qui sommes doués d'une vue merveilleuse, d'une subtile ouïe, d'un odorat appréciable, d'un sens du toucher notable et pour couronner le tout, nous nous pouvons communiquer avec une indescriptible diversité de voix.
       Nous qui avons fait du plaisir des choses quotidiennes si indispensables à notre existence comme boire, manger ou forniquer, qui arrivant même à nous avoir rassasiés, ce qui nous a amené mépriser d'autres plaisirs tels qu’uriner ou chier.
     Nous qui tout avons cru, même le domaine de la planète où nous sommes et ne sommes jamais contents de notre existence, quelqu’un stupide a eu qu'inventer dieu ou quelque chose comme ça. 

dimanche 11 décembre 2011

DEUX, DES AMOURS

    Il y en a qui aime un autre, parce qu'il est comme il est, et, il y en a qui aime que cet autre soit à l'image de l'idéel de ce qu'il veut aimer. 
      Ce second concept qui se tient, sinon toujours, presque, dans le sein familier, dont de la racine « je t'aime bien, mais… », peuvent sortir tellement de souhaits, qui parfois font que cet amour soit une affaire impossible, devant l’impossibilité de les accomplir, en autre, parce que quelques-uns ne s'en vinrent jamais présenter dans une vie entière, à moins qu'on l'y rejoigne d'autre ou d'autres. Ceci qu'à moi, il me résultera difficile à comprendre, compte tenu, que je n'arrive quasiment à comprendre l'existence dans laquelle j'ai de la sorte de toucher, comme pour me mettre sus la recherche de la réincarnation. 
    bref : une mère, par exemple, aime son fils sous condition qu'il soit comme elle veut qu'il soit, et s'il ne l'en est pas. Elle pensera qu'il l'en est ; finalement elle est sa mère, c'est comme ça, l'amour maternel. 
    L'amour spontané, soit le premier concept exposé, dont je ne crois qu'il soit spontanée du tout. Les images prises d'avant, et dormantes dans le subconscient, ajoutés à d'autres que le temps a poussé pendant son parcours, ont façonné un idéel, sus lequel le portant, un jour, fait botter soudainement son amour tel qu'une sauterelle sur l'heureuse ou malheureuse élue (donne le cas, évitez-vous ne lui tomber sur un œil, elle peut rester borgne de pour vie), ou vice-verse, c'est-à-dire de l'une à l'un (il faut les faire attention, on ne se sait pas, je deviens politicien, et elles sont la moitié du scrutin).
       La question est que l'amour, peut-être qu'il soit domptage, égoïsme, ou pourquoi pas caprice, mais je ne crois qu'il n'ait rien à voir avec le hasard, en tout cas de la coïncidence.

samedi 10 décembre 2011

LA FOLIE ET LA MÉDIOCRITÉ

    La solitude que n'importe qui a eu le goût, ou le plaisir, de l'en faire par copine, vivant lui dans n'importe quel zoo où s'agglomèrent ses congénères, bien elle peut, et l'en fait souvent, devenir folle à cause de la misanthropie ; ce qu’à mon avis n'est pas toujours une maladie, conforme à ce qui s'entend comme telle pour beaucoup qu'on l'en prend, elle n'est au moins si pernicieuse que cela de la stupidité, dont les plus ne le tient pas pour défaut ni maladie, même étant celle-là, très, très contagieuse, et qui se transmit comme toute peste, dans la plus ou moins étroite relation qui s'en fait, en ce cas, avec les médiocres : un genre à profusion et en augmentation sans arrêt, parmi les habitants de ces zoos-là.
  
         
    Que la folie soit une maladie, je n'en doute que la plupart des fois ce n'est qu'un appellatif des médiocres, dû à, que tout cela qui s'échappe de sa courte orbite n'est pas normal parce que n'est non plus médiocre ; c'est comment ça qu'il y est le registre des poids et moyennes des stupides.
 
         
    La folie, je ne crois que personne l'en doute (c'est pour que vous n'en doutiez aussi) elle est créative, c'est-à-dire « vivant », toutefois, l’imbécillité, la stupidité ou la médiocrité, personne n'en douterait non plus (ceci pour vous ratifier) qu'elle est amorphe ; je ne sais pas si cette situation se peut définir comme survivant, bien sûr d'aucune manière végétative, les plantes donnent de soi quand même des fleurs.

mercredi 7 décembre 2011

COURSE


    Un homme voulu l'en faire une course au temps, dans l'espace.
     Parie faite, il s'est mis à courir, sans arrêt, à toute la vitesse qu'il pouvait tirer de soi :
      Mangeant de l'espoir
      Buvant de la soif
     Jusqu'à que, tout s'arrête, la machine qui mesurait le concours est tombée en panne, celle-ci était fabriquée par les hommes.
 

mardi 6 décembre 2011

HERMÈS, TROIS EN UN

    Si vous causez avec n'importe qui, qu'il se tienne pour illustré, ce type de spécimens, qui appartiennent au genre humain, qui entendent posséder culture ce de posséder de l'argent, aptitude si normal en eux, comme quand on est en train d’uriner, observer si elle est là, même en la tenant par le cou, pour faciliter la manœuvre, ces autoprétendus prétentieusement illustrés, qui donné le cas, qu'un interlocuteur demande à l'un d'entre eux, son avis, dans une situation qu'y concerne sur l'ancienne culture grecque, le sujet en question, y ira tout de suite se mettre dans la tenue adéquate pour poser, ce qu'une fois fait, il tirera de lui un air circonspect (pour cacher son ignorance). Malgré tout, il opinera, même s'il s'agit d’Hermès, que s'il était un dieu, que lorsqu'il était beau et l'on peut ajouter quelques anecdotes inouïes.
 
    Hermès, petit bonhomme, riche, trop riche pour être un homme bon, de sa richesse, dont je ne vais pas être qui te la vole, mais peut-être Hermès, lui-même, qui bien pourrait être ton dieu, le vôtre : celui des voyageurs, du commerce et des voleurs. Quels sages étaient les anciens grecs, qui ont fait des trois en un !

dimanche 4 décembre 2011

LES TIQUES ET LES AUTRES

    Le pouvoir consiste en qu'une petite minorité (il n'y a pas beaucoup de places), qui s'est tellement accrochée là, qu'une tique l'en fait sur un corps bien poilu, pour s'y dissimuler, au temps de s'installer hors des moyens que l'animal infecté ait pour se défendre d'elle. Cette, puissante, minorité, qui tout qu'en doit faire, pour se soutenir juchée dans sa cage d'or, est tout simplement d'empêcher la prolifération d'autres cultures qui ne soit que l'inculture ; ce qui ne veut pas dire, que les tiges soient cultivées, ils n'ont du temps à autre chose que ne soit d'avoir leurs têtes mises en leurs affaires.
       
       La culture est reléguée... la pauvre ! limitant sa condition, pour les masses, au classique cirque, dans toutes ses expressions, celles-ci souvent présidées magnanimement par les tiques, et pour ces dernières, « la pauvre » est cuisinée par quelques asservis, parfois bien payés ; cuira-t-elle au goût, horrible bien sûr, des patrons et servi sur plat d'argent.