dimanche 14 novembre 2010

SUR LA FAUSSE DOUTE D'UNE LIBERTÉ

    Aung San Suu Kyi est libre ! Tout le monde, celui qui l'en est, est content ; moi, je ne peux pas être ni content, ni mécontent parce que je ne connais rien sur l'affaire de cette femme, ni à elle, car je ne sais pas quand même si c'est, qu'elle a conspiré, difficilement de l'en faire chez les conspirateurs ou volé dans la caisse commune, aussi difficile chez un gouvernement, qui comme tous, y a ses propres intercepteurs. Ceux-ci qui n'admettraient pas de bon gré de la concurrence.        De toutes les manières, je dois accepter, sincèrement, d'être content, et je serais énormément, immensément plus content, que tout le monde fût libre... j'adore la liberté ! Ici est la question, de pourquoi moi, sans détester ni aimer non plus ; je ne déteste personne, car cela serait les mettre en valeur, auxquels je ne les aime pas, non plus, parce que je les méprisse ; en tout cas il me fait sourire que, tous qui depuis les médias dont ils contrôlent, faisant distorsion de toute information à leurs profits, en voie de se maintenir dans le pouvoir administratif, dès où ils rendent vassalité au pouvoir, qui les paie avec ce qu'ils entendent le luxe, le sexe ou des rares nourritures entre autres choses ; ils ne sont, plus ou moins, que comme chevaux d'une sélecte écurie dont leurs patrons ont pour bizarre plaisir les faire concurrencer montés par unes petites personnes, comme j'étais en train de dire, nos gouvernants qui contrôlent, dénaturent ; empêchent ou l'interdissent (poliment) d'autres informations que celles-là qui ne soient pas maîtrisées à eux, parlent de liberté d'expression, et ce qu'est plus difficile, sans rougir ; je ne sais pas si c'est qu'ils ont de très bons maquilleurs ou qu'ils n'ont pas de sang, peut-être, chaud.
C'est méchant que, à cause de ces manipulateurs, puisse quelqu'un, sinon douter, se mettre à réfléchir sur la mise en liberté d'une personne.

vendredi 5 novembre 2010

L'HOMME ET LES OMBRES

    Dans le trou des ombres, où je me suis mis, n'existe rien que moi-même, devenu une autre introspective, c'est ça que la force des ombres, force à être tout lequel qui s'y cache, part de ce tout, de ce néant, mais restant chacun en sa propre ombre. L'obscurité ne se voie, se sent, se sent… elle me fait sentir bébé, un bébé qui pleure parce qu'il a faim, parce qu'il a envie de sucer du sein de sa mère ; un bébé qui pleure parce qu'il s'est uriné, chié, parce qu'il veut que le lavent, que l'essuient. Elle me fait sentir gosse, un gosse qui pleure. Ainsi, il ne veut manger, il est entouré d'abondance, qui pleure parce qu'il ne veut se laver, il est trop soigné. Elle me fait sentir jeune homme, un jeune homme qui pleure par pleurer sans pleurer. Elle me fait sentir un homme, qui ne pleure point, ayant lui, nécessité de pleurer. Elle me fait sentir un vieux, qui ne pleure pas, qui même l'en désirant, il ne peut pas, il est sec comme la cane qui lui sert d'appui, celle-ci arrachée de la vie il fait beaucoup.
    Quelqu'un entrouvre une porte, laissant passer un timide rayon de lumière, ce qui permet d’apercevoir une main, celle, caressant le chambranle, jusqu'à, clique, elle actionne l'interrupteur… Soudain, la lumière est faite ! Celle-ci cache les ombres et me fait sentir seul, misérable, petit, laid, méchant… humain !