mardi 31 juillet 2012

RICHE, LE FAUBOURIEN

    Je ne sais pas à propos de quoi, la question est que, juste j'arrivai au bar, Richard (Riche pour les amis) était en transe, c'est-à-dire parlant, il affirmait, à tort et à travers à un public dévoué, si absolument que l'en ferait un dieu absolutiste, qu'une boulangère, de race, bien entendu, n'avait pas d'autre qu'elle s’appelât « Rose ». En prononçant Rose, il faisait rouler le R, tellement qu'il déroulât la pâte qu'elle avait pétrie. Je n'étais pas au courant de l'étymologie du discours et vu que, n'avais pas pu faire encore usage de la parole, ni pour demander de boire, déjà que le garçon, plus attentif de son métier que des conneries des clients, avait mis dans mes mains un verre rafraîchit de la boisson opportune ; donc, sans pouvoir me contenir, je fends le monologue :

      -Alors ! Considérant cette règle de trois, tu, que l'on t'appelle Riche, ne peux qu'être un faubourien ?

     -Et voilà ! Cela saute aux yeux. Dit Riche sans s'altérer, qui démarra tout de suite, et pour n'avoir plus d'insolentes interruptions, se demanda-t-il lui-même :

    -Pourquoi, une boulangère, comme il faut, il faut qu'elle s'appelle, incontestablement « Rose » ?

    -Pour la même raison qu'un faubourien, comme il faut, s'appelle Riche. J'ajoute d'un autre vil coup de coutelas.

     Riche ne digère pas bien du tout ce second coup, ce qui fait jaillir de son âme, telle profusion d’impropriétés, qu'au vouloir elles, sortir toutes ensemble par sa bouche, le lui étouffent. Riche tombe par terre, cris, agitation, secours, le médecin voisin qu'y vient empresser. Il y restera après que les pompiers emportent le faubourien à l’hôpital… il y aura de qui parler pour quelques jours sans besoin d'animateur ou c'est ce, au moins, que l'on croit.  

        … je suis là, l'ambulance, d'où sort le cri désespéré TRAITE. Aussi qu'autres délicatesses, part.

lundi 30 juillet 2012

UN HOMME AFFREUSEMENT PUNI

    Un pauvre homme, dont la vie a aménagé une fatigante vieillesse, fatigant marche-t-il par le trottoir, pas à pas, lentement, constamment, tête basse, tel qu'un bœuf en tirant d'une charrue ; celle qui mise au détriment de notre homme, n'est que sa femme, une agile guillerette, dont il est toujours en train de payer de sa beauté d'autrefois, beauté de laquelle, ni le temps a été capable d'effacer absolument son empreinte. La « toujours belle» maintenant s'accroche de son bras à son bras : il a ses mains harnachées aux poches, elle, avec les siennes, de l'une gratte le harnais, de l'autre l'air.

     Cette punition du dieu administration parle sans arrêt pour faire plus lourde punition, freinant elle parfois, en forçant le harnais pour obliger le malheureux lui prêter l'oreille, ce qui oblige l'homme tourner sur lui-même, l'homme… la bête, qui doit pousser, chaque fois que ce se passe, l'épaule en avant pour mettre en ordre son corps… et tirer de la charrue parlante, irrépressiblement parleuse.

    Moi, j'ai eu de la chance de ne pas avoir fait jamais serment sur ces dieux impitoyable.  

dimanche 29 juillet 2012

ESSAI D'ANTHROPOLOGIE

    Un anthropologue, si riche comme pour faire essais inutiles à l'intention d'inviter, tout assoiffé oisif qui balade par les soirées de Paris, bien entendu au prix, bien payé, de supporter ses dissertations.

  Cet homme de science, de qui quelqu'un parmi les assistants a avéré qu'il était liechtensteinois, savourant du fruit de son dernier essai, dont il est arrivé à la ferme conviction de que la femme était plus intelligente que l'homme ; ce qui étonne tellement à l'auditoire, qu'au silence pris de leurs yeux, lequel, puis constatant qu'il n'a pas y parmi de femmes. Il a respiré des soulagés soupirs, suivis de bruits des verres et rires jaunes, le seul qui se tenait à sa place était lui, qui même pas content de sa résolution, il l'acceptait tel qu'un homme discipliné jusqu’à avec la science.

Le scientifique, avant de donner à connaître le film, dont il avait enregistré son expérience, prologue : j'ai choisi d'un couple de gorilles pour l'essai, parce que l'on ne m'a été permis de l'en faire avec humains, et si bien, on nous sépare un abîme dans temps, ils sont les animaux moins lointains à nous, pas tant que l'on se pense. Il se laisse écouter quelqu’un par là ; tous les deux qui sont à ses côtés, dissimulent en faisant que lui réveillent d'un mauvais songe. Donc, poursuivre l'amphitryon, je les ai fait épargner de la débauche du libertinage intellectuel et du gaspillage superflu qui offre la société ; avéré du tout il est lié en autres soigneuses et bonnes manières, en fermant la gueule au nouveau le spontané -ça n'est rien, ça n'est rien, il a pris de la toux, ajoute un médiateur- … l'incontinent divulgateur fait un bref, pour ajouter quelques conneries, comme que ces gorilles ne connaissent que sa propre solitude, qu'avant le filmage n'ont pas mangé pendant trois jours, etc., etc. Donc, le film commence :

     Il se voit un grand salon, dont deux portes face à face, une seule table au centre sans trop de nourriture, c'était toute la mobilière ; les portes s'ouvrent et de chaque sort un gorille, la femelle arrive la première à la table pour tout de suite accaparer la nourriture, le mâle tourne la table pour y aller chez "la" gorille, à qui il l'embrasse par son derrière et quand chacun de tous les deux est en train de désaltérer son appétit, on allume la salle et l'on éteint l'écran. Le public était à bien s'amuser monte scandale, un autre spontané ajoute : quelle merde de si peu intelligente, le mâle est improvisateur, la femelle est prétendument mère, en conséquence proviseure dont tous les deux différents, mais le même animal, s'ils sont de la même espèce. À ce moment-là, pour la porte du fond de la salle apparaître le majordome : messieurs à table ! … et tous à table. 

vendredi 27 juillet 2012

QU'EST-CE QUE C'EST L'HUMANITÉ?

      On habite un monde lumineux et obscur, dont le gris l'a rempli de vie.

    Un monde qui marche à autan de vitesses, comme formes de vie que l'y peuplent.

    Un monde froid et chaud, offrant tous les deux extrêmes, abri à la vie.    

    Un monde dont les sons sortent de l'amour, de la mort ; la tragédie de la vie.

  Aussi que les odeurs ; amour dont : fécondation, naissance et mort.

     Donc, y vient l'humanité ;

     réchauffe tout,

     réfrigère ce qu'elle peut,

     éclabousse partout de bizarres couleurs,

     fait du bruit,

     illumine la nuit, et

    je ne sais pas, si c'est son intention, mais on est en train d'éteindre le jour.

jeudi 26 juillet 2012

LE COMPLEXE DE RÉCARÈDE

    Le rhinocéros Récarède, qui était tout un phénomène en quelque chose, dont en plus de ne pas l'aimer la devait supporter constamment devant ses yeux, d'où, mal que bien, il profitait de sa myopie pour mieux digérer l'implantation des deux haineuses cornes que garnissait son prodigieux apparat olfactif, et par conséquence desquels il y avait un angoissant complexe. 

      Cette, inexplicable complexe, qui avait conduit Récarède au bout de quitter cette vie de merde (selon lui) de tant l'emmerder, à ce fin, le sien, Récarède s'offre à tout carnassier qu'il trouve, en déjeune, obtenant de réponse à son offre, des plus que brusques fuites. Méfiantes les invités de semblable proposition, de telle imposante figure. Changeant Récarède le stratagème pour toucher son fin, il quitte la nourriture,  se disant lui à lui-même : ce qui les fauves ne veulent rien de lui, qui lui mangent les vers.

     Deux mois se sont passés et de Récarède ne reste que la peau, grosse, mais peau et gros os, eux aussi, ce qui fait sonner, par la brousse, le ouï-dire sur misère de ce que de Récarède reste, de façon que jusqu'aux vers se sont désintéressés pour lui, dû qu'ils n'ont pas de dents pour ronger les os, ni langue pour lécher la peau (même ayant y parmi des politiciens). 

      Un jour, dont cette âme en peine, parce que corps ne lui reste guère, était son désir proche de se satisfaire, entre le bicorne dans les yeux d’Aphrodite, qui prît de lui, l'en amène chez elle, où il se renforce avec fruits du Parnasse, et se réconforte du jus des grappes (celui-ci muscats de Samos, pas tout va être du Parnasse). Une fois Récarèdo plein de forme, Aphrodite s'en va chercher un autre qui sauver (elle est, tout le monde le sait, une brave salvatrice) donc le cornu découragé, une autre fois encore, profitant de ce qu'il n'était sur la plaine, se jette dans le vide dès là-haut… Malheureusement pour la mort, dans la chute lui sortent des ailes (choses des dieux) devenant cerf-volant. Soudain quelque chose l'y vient à la tête, qu'il se met à rire comme un fou ; peut-être qu'il soit le lui soient survenu besoins de chier.  

mardi 24 juillet 2012

MAÎTRES DE LA CONFUSION

    L'histoire de l’humanité est faite par les invasions, dont des plus les a subi l'Europe, qui n'a jamais arrêté de les subir, et même elle est en train de les subir, quelque chose pas grave si ceux-là qui y viennent l'en font s’intégrant dans le paysage tel comme l'en ont eu fait les aborigènes au long de l'histoire, ce qui par contre deviendra grave, toujours que les bienvenus l'en fassent imposant leurs mœurs d'ailleurs, mœurs que ne fabriquent les gens, ils fleurissent de la terre. 

      Quelques de ces nouvelles, plus que gênants agressives invasions, sont facilités grâce à toute une troupe de fainéants, bons vivants, déguisés de personnes cultivées, qui de peur que la classe ouvrière surexploitée, de laquelle ils vivent, se réveille de la catalepsie cérébrale qui les tient soumis dans le travail, quand non dans le désir de l'en avoir : dramatique ! Du que s'ils se sont secoués de celle-là, ils oseront bien sûr prendre leur parcelle du droit à l’oisiveté. C'est pour cela que les maîtres de l’infamie, ces cultivés là, entretiennent cette léthargie ouvrière, montrent au peuple, le peuple européen tout, en coupable de tous les malheurs du monde.

      Ces faux savants sont, qui aménagent, une en une autre fois, les parachutes des rois élus. Ce dernier un mauvais coq, qui en plus de n'avoir d'abord su contrôler son poulailler, il met maintenant le renard dans le poulailler de qui l'a voté.

dimanche 22 juillet 2012

LES HUMAINS ... COMPLIQUÉS ?

    J'ai toujours cru, que les humains étions des animaux beaucoup plus compliqués que les autres, jusqu'à j'ai tiré conclusion de que nous ne sommes que des pauvres petits cons à qui le hasard nous a mis dans une place, laquelle nous n'avons pas bien du tout assimilée, ce qui nous a fait réagir indistinctement : aux plus peureux, nous faisant stupidement forts ; aux pieux, nous faisant stupidement débiles et lesquels parmi nous n'avons pas voulu faire le stupide, qui nous étions devenus des nonchalants observateurs du cirque de la stupidité ; d'où, on peut se déduire, que tandis que les uns cherchent le bonheur dans la puissance, les autres ne le cherchent pas : ils l'attendent, déjà qu'ils croient que le bonheur, est quelque chose avec laquelle, leurs patrons tout puissants, les gratifieront, si ce n'est pas dans cette vie, en l'autre, bien entendu, soit quoi qu'il en soit, avec les intérêts correspondants. Aux autres, tout semble, ils ont assez avec le spectacle.

      La question est que personne ne sait où elle est, malgré d'être tous, les radios de la même roue. Une roue, qui ne fait que tourner, à sens et contra-sens de son axe, sans rien avancer.

samedi 21 juillet 2012

PERMIS DE FORNICATION

    Sur le parvis d'un de ces mausolées bâtis à la gloire de l'un des impitoyables emportés d'ailleurs, une bande de pingouins mélangés avec de fraîches fleurs, dont il ne faut pas être un perspicace observateur, pour deviner qu'elles deviendront bientôt fanées ; crient-ils comme camelots, sifflent comme arbitres dans un parti foots bal entre anarchistes, et même ils font claquer des pétards… les belles soupirent rires.

         … par la porte de la maison de la peur sort un couple, qui vient d'obtenir, d'un possible pédophile, la bienséance pour forniquer ; ce qu'aux yeux du condescendant, ne suppose que fourniture de clientèle.

Moi, que j'ai eu du malheur de passer par là à l'heure de telle concession, moi qui en plus de n'aimer absolument pas ce d'être content ne supporte pas la pollution sonore ; les cris des pingouins m'en font instinctivement crier, je ne sais pas si pour déboucher mes oreilles de conneries: MERDE !  À mon côté, une douce vieille dame, peut-être un peu dure d'oreille, me dit-elle sans rien me dire : quels heureux ils sont, et, puis de nous regarder aux yeux tous les deux, ajoute-t-elle : les pauvres !

vendredi 20 juillet 2012

L'AGORA: SOURCE DE LA SAGESSE

    Un pas et un autre pas font deux pas ; ce qui est peu plus que rien, pourtant si à cette addition, la plus simple, on l'en additionne une autre somme, pas nécessairement non plus trop grand, le supposé individu qui en va faire les pas résultat de la nouvelle addition, à qui, moi qui conte ce conte, place dans le trottoir face la porte d'un bar, il y aura maintenant, assez de pas à faire comme pour s'introduire dans l'agora ; celles-ci qui sont, le plus souvent, à couvert des intempéries dans nos pays du nord, parfumées elles, sinon de la végétation profondément odorante de nos pays du sud, de la profonde odeur que tout l’imprègne de l'émanation de l'alcool des spiritueux animateurs de causeries.

   En étant chaque agora une source d'où coulent les différentes courantes de la sagesse, qui ont la laisse de côté pour monter la montagne (il fait plus beau dire comme ça que trottoir) pour faire des pas, par centaines, par milliers, pour l'en faire les honneurs à la maxime « mens sana incorpore sain » ils feront de leur entêtement de pour faire un corps musclé, faire du muscle de la tête un morceau de chair nécrosée ; il faut à mon avis partager, quelque chose si facile comme elle est de choisir une zone dans laquelle les bars, c'est-à-dire les agoras, aussi lointaines les unes des autres, comme l'exercice que chacun veut faire. Voilà ! En allant d'agora en agora, on entretiendra ment et corps. 

mercredi 18 juillet 2012

LES CHOSES TELLEMENT ELLES SONT

    Entre le noir et le blanc, il peut avoir toutes les couleurs que l'on veut, si on les voit, de toute façon ce qui est sûr est qu'il y a du noir et du blanc, donc, s'il n'a que du noir et du blanc pour nous tous, en autre que chacun voie tout cela qu'il veut voir, à nous mettre d'accord entre nous tous, il ne faut que discerner d'entre toutes les couleurs qu'il y a, autant que dans le temps et l'espace dont nous vivons -ce qui n'est pas du même que de celui-là où nous sommes : dont « deux plus deux sont quatre » ce qui sert au moins à nous faire comprendre, comme il faut comprendre aussi, que notre vocabulaire est fabriqué pour faire plus commode notre convivialité, pas pour exister.

    Tout cela vient à propos des politiciens, lesquels si bien depuis toujours se sont caractérisé, plus pour leur avidité que pour leur intelligence ; depuis la Révolution Française dont le sens de la politique ne se conçoit pas (selon les canons, pour eux-mêmes établis, d'un côté pour se vendre en pères de la démocratie et néanmoins, pour l'amour qu'ils professent à leurs têtes) ni elle se conçoit, comme j'étais en train de dire, sans l’empreinte social. Alors, ces personnages de douteuse réputation ont perdu, plus que jamais, pas seulement le respect aux mœurs et manières dans les institutions parlementaires des États, sinon qu'au plus simple sens de l'intelligence ; de ses dires : je n'ai pas dit comme ça, je n'ai pas voulu dire ça, j'ai dit sans rien dire. Je ne me suis fait bien comprendre, j'ai voulu dire, etc. 

      Le pire ne sont pas ces ineptes ignorants stupides, celui-ci est qu'ils ont été avalisés des votes du peuple ; le peuple auquel ils trompent ; cela qui n'est absolument pas un problème à eux, car le peuple sait bien qu'il est trompé.      

dimanche 15 juillet 2012

UNE MATINÉE DE DIMANCHE

    Une matinée de dimanche, ces jours dont la ville se délivre des improvisés gentilshommes campagnards, on se sent à l'aise par le quartier de l'Horloge, par où ayant bars à tous les goûts, une volée, de ces guindés là, vient d’atterrir. Ces déserteurs de week-end ! sur une terrasse, dont personne ne gênait personne ; théâtralisent-ils leur entrée d'un mou sentiment de bienséance, faisant agir leurs membres, que couvrent flous habits, tellement qu'ils fussent immergés dans l'eau, l'eau d'un lac amorphe : de son lourde quiétude.

    Ces endormis d'eux-mêmes, restés en ville (l'en faisant savoir de leurs autocollants) pour prier, plus que pour protester, contre l’énergie nucléaire ; droit divin, qui les fait créanciers à interrompre la vie des autres, déambulant parmi chaises et tables. ils font agir au même rythme leurs cheveux et tuniques, tandis qu'ils réorganisent le mobilier, ce qu'ils font avec une parcimonie paranoïaque, plus qu'étouffante ; pour à la fin, s'en aller asseyant, si lentement que l'on ne sait pas si c'est qu'ils sont souffrants du lumbago, de la constipation, ou de tous les deux choses. La question est, qu'ils ont transmis cette basse pression à tous les gens qu'il y avait par là, même au garçon du bar, un type électrique plus inquiet que les ailes d'un colibri ; qui est alors en train de prendre, stupéfie, commande de cafés sans caféine, thés sans théine, menthe pouliot, grenadine écologique aussi comme les combinés de bizarres fruits, et de conneries comme ça, jusqu'à, l'électrique connecté, il tire de sa voix caverneuse pour dire : 

  Madames-mesdemoiselles, messieurs, ici, vous vous trouvez dans un bar sérieux pour faire commande de telles choses, vous deviez d'en aller ailleurs. Il s'écoute un OUF! généralisé, tout de suite le bar reprend l'habituel brouhaha, timbré parfois de rires.   

jeudi 12 juillet 2012

OBSCURE CLARTÉ

    N'étant contente de sa condition, un ombre, qui voulait être lumineuse, assez de constater, que plus elle forçait son maître s'exposer à la lumière, plus fort, elle, se prenait de soi. Cette ombre, donc, sans vouloir entendre ce qu'elle était, force de nouveau son maître, cette fois, à se mettre dans l'obscur. Là, elle laisse d'exister, déjà que son maître n'existe non plus. 

    On peut ainsi penser que cette ombre-là est alors contente, de son esprit vengeur quand même, mais non, parce qu'elle n'existe point ; cette inquiète méprisante de soi, qui s'est toute seule intégrée dans le monde ombre, elle n'est rien, en fait elle ne peut ni forcer, une autre fois, son ancien maître s'exposer à la lumière pour pouvoir retourner aux temps passés.

mardi 10 juillet 2012

LE GRAND CON

    Maintenant que la connaissance de la particule d’Higgs est faite, puis de ses débuts, il est question de lui faire savoir, qu'en plus de se laisser en aller étendre partout, elle peut bien parfois invertir ce processus par quelque petit coin, de ce petit coin d'univers, à fin de démontrer, qu'en rejoignant deux petits cons, on peut se façonner un con, pauvre, mais tout à fait un con; que si l'on se poursuivra encore en rejoignant, plusieurs pauvres cons, on obtiendrait un con classe moyenne ; donc, si l'on poursuit avec cette opération-ci, l'en faisant avec plusieurs cons classe moyenne, le résultat serait l'obtention d'un con riche. 

    Eh voilà ! Où Je souhaite arriver : pour beaucoup de cons riches que l'on rejoindra, même tous les cons riches qu'il eût dans l'espace des cons, ni la particule d’Higgs, pour beaucoup qu'elle retourne en arrière, elle ne pourrait jamais arriver, non seulement faire apparaître, sinon que non plus contextualiser l'idée, du grand con, parce que le grand con n’existe pas… misère de vie, celle du con, qu'il ne peut pas, ni songer, d'être un grand con.

lundi 9 juillet 2012

MECANICIENS ET ROBOTS

    Un mécanicien est une personne mécanicien. Un robot est une machine, celui-là qui si bien peut faire certaines fonctions que l'on ferait une personne mécanicienne, il serait sous préalable programmation d'un mécanicien, c'est-à-dire qu'un robot de soi ne peut pas être mécanicien, car il est une machine ; celle-ci qui parfois a besoin elle-même, sinon de réparation de programmation.

    Les humains, comme n'importe quel autre animal, nous pouvons, nous aussi, être (en fait, occasionnellement l'en sommes) programmés, mais nous, de même que les autres animaux, tous nous avons la faculté (il ne faut que mettre les yeux sur les pages de l'histoire) de nous rebiffer contre nos programmateurs, ceux-ci familièrement appelés : dompteurs, maîtres, dictature celle-ci qui toujours se tient de l'image d'un guignol ; satrapes, Angela ou d'autres pauvres petits cons de moindre envergure qui jouent à être des grands ; tous des phénomènes de la médiocrité, qui veulent nous faire confondre, le bien-être du peuple dès la perspective des comptes faits, maniées, évidemment à leur convenance, dont ils font tout confondre, pour disposer la répartition du fruit du travail, desquels travaillent ; prenant de celui-là plus grosse somme au profit des qui ne travaillent pas. Pourtant, si les travailleurs ne travaillent pas, les spéculateurs, étourdis, ils se laisseront engloutir pour le trou de l'oubli.

      … par contre les fleurs fleuriront, dans la terre, celle-ci qui sera toujours complice de la vie.

samedi 7 juillet 2012

UN DIEU DE LABORATOIRE

    La pauvre Europe, qui a été dès toujours si bien assortie, autant de déesses : Dhghom, Dana, Zamyna, Taranis, comme de dieux : Lug, Odin, Zeus, Dyeus, entre autres ; auxquels les peuples, qui habitaient la Continente, ont marginé, pour offrir honneurs, inexplicablement, à des barbares qui n'ont rien à voir avec nos cultures. Ces barbares impitoyables, lesquels une fois débarqués sur la Belle (Europe, pas seulement sont belles les femmes), ils n'eurent rien de plus pressé, que de faire de la moitié de la population, une troupe d’avouées reproductrices, auxquelles ils ont écarté, immédiatement, de tout autre droit et condition ; ce qui a forgé en elles, un caractère vengeur (c'est tout qu'elles ont pu faire) sur toute l'autre moitié d'imbéciles asservis lâches culs, qui se croyaient importants par le fait d'être mâles, tel que les nouveaux dieux, chacun d'entre ceux-ci absolu et unique, l'en étaient. Cela que les belles poursuivent à faire, bien sûr inconsciemment, sur les athées, sur ceux-là qui s'en laissent faire bien entendu, d'aujourd'hui.

     Ces déesses et ces dieux, les nôtres, qui à cause des dégâts, qu’ont fait, que font, et que ne font plus parce qu'ils ne peuvent pas, les dieux barbares, commençaient à voir certaines lueurs d'espoir, quand dans le CERN « la grande cathédrale de la science » on vient de faire d'une particule imperceptible, la mère créatrice de tout.

    Pauvres les Nôtres, ils n'encourent que d'un en autre malheur. Malgré cela, ils ne doivent pas désespérer, en tout cas se conformer du proverbe « malheur des uns fait le bonheur des autres » ils n'avaient déjà rien à faire dans ce champ, les impitoyables n'ont laissé que terre brûlée.   

vendredi 6 juillet 2012

LA CITOYENNE AU PAYS ENDORMI

    L'une, parmi toutes les belles beautés qu'en sont toutes les belles, au pays endormi, celle-là comme presque tous les habitants de celui-ci, inclus toutes les belles laides qu'en sont, tous les beaux ; celle-là était prise de l'une des tantes pièges tendues par les ogres, qui s'étaient emparé du pays, successivement endormi depuis la nuit des temps ; ces satrapes qui s'en sont allé adaptant, au fur et à mesure que les temps passaient, aux circonstances.

     La belle endormie n’avait à soi, du même que tous ses autres concitoyens, que le travail, raréfié souvent au fin de sous-valoriser, duquel les ogres prenaient la grande plupart, en forme de plus-value, en profit de leurs non moins obscurs que bizarres fins ; personne ne saura jamais, si pour être une "Marie j'ordonne" un je tiens ou des autres n'en tiens pas, un j'entasse ou quelque chose comme ça. De tout cela une chose est claire : ils sont des parfaits ignorants qui croient en l'éternité, bien sûr en la sienne.

      Un jour d'été, dont la chaleur ôtait de draps aux citoyens, ne l'en avait laissé sur la belle (celle-ci du conte, je sais qu'il y aura trop de figures qui tout de suite voudront se mettre à sa place) qu'une vaporeuse fringue, presque un parfum exhalé de son corps, qui la brise faisait flotter sur son exultante voluptueuse exubérance. À ce qu'un ogre répondre, comme d'habitude, confondant chair et beauté, propriété et liberté, personne et objet, en appelant la belle à son trône, là, à deux mains déchire-t-il de l'une sa robe, laissant un sein de la belle à l'air, l'en arrachant de l'autre sa culotte ; la réponse, cette fois, de la belle, ne se fait pas attendre : elle tire de la culotte volée, de la griffe de l'ogre, l'accrochant tout de suite à un portemanteau qu'il avait par là, furieuse, elle attaque l'ogre, à qui met en fuite aux cris de « allons-y, nous sommes tout… ils ne sont que des restes » les « tout » la suivront et le conte s'est fini. (si ce n'est pas comme ça, ce peut être) 

jeudi 5 juillet 2012

LE CONNU INCONNU

    Je ne connais personne qui n'ait une fenêtre ouverte à la campagne. Depuis la mienne, je ne peux regarder que béton et ciel.

   Je ne connais personne qui ait la porte close à la campagne, traversant le seuil de la mienne, souvent fermée, je vais où J'aimerais, même à la campagne, et si je n'y en vais plus, c'est parce que je préfère rester en ville.

    Je ne Connais personne qui ose dire, ne pas aimer les bébés, autant des gosses ; moi, je ne les ai, ni aime les tenir, ni les supporte non plus, ni non plus les manger.

    Je ne connais personne objective ; tous divaguent entre l'optimisme irrationnel et le pessimisme inconséquent.

    Toutes les personnes qui je connais, amantes de la campagne, n'y vont qu’occasionnellement ; torturer aux paysans qui, ce qu'aiment est de vivre en ville. Tous les amants des bébés, s'ils peuvent, ce qu'ils aiment, c'est qu'autres se les enlèvent. Tous les amants des enfants veulent qu'ils se conduisent « sages » tellement que les pauvres petites fussent adultes. Tous les optimistes que je connais l'en sont parce que les choses marchent à eux plus ou moins à son goût, en cas contraire, ils deviennent pessimistes.

  Toute la ferme humaine qui croît me connaître, dit que j'ai un regard cruel de la vie ; destructif même, comme que je fusse un méchant despotique Vulcain qui a pris par enclume l'humanité tout entière, marchant par elle à coups de masse à tort et à travers. Je ne suis ni plus, ni moins que n'importe qui ; soit, un type qui passait par ici, qui manie les mots comme Je souhaite, je ne fais rien pour manier personne ; la porte à moi est ouverte, ce n’est pas moi qui interdis de la franchir.

mardi 3 juillet 2012

UN CADEAU D'ISIS

    Isidore fils, il n'était tout précisément pas, un cadeau d'Isis, il était un perroquet, on dirait : une victime, de ceux qu'il appelait bipèdes, qui n'avait d'autre sens de la vie que celui d'être juché, sur une perche conditionnée à tel propos, à laquelle il était pris d'une patte, cette perche que s’accommodait parmi un fatras des restes de forêt qu’avaient au-dedans de la cage dans laquelle vivaient ses présumés geôliers, prisonniers, eux aussi, de cette étrange prison.

     Tout cela qui, Isidore fils savait du monde extérieur, n'était que ce qu’Isidore père l'avait transmis de son aïeul Isidore (ça ne veut dire que tous les perroquets s’appellent Isidore, c'est qu'ils aiment se répéter) le seul ancêtre connu de la saga des « Isidores » qui avaient vécu, avant d'être chassé dans un paradis lointain, hors leur habitat naturel où prolifère la verdure, touchée par des fins pinceaux, mouillés des plus diverses couleurs (je ne suis pas, c'est l'aïeul que le racontait ainsi) puis il avait été encagé, envoyé à terre étranges, dont il avait été transféré à une autre énorme cage, une espèce de harem où était né Isidore père. Le fils et père, qui avait vu mourir le vieux Isidore, pas de la peine à soi, sinon de celle-là de savoir que sa progéniture n'irait jamais au Paradis.

    Isidore fils et petit-fils, assez des niaiseries des ridicules bipèdes ; de qu'ils approchent leurs affreuses gueules, ridées des pathétiques sourires, sur son bec, de qu'ils se bafouent le touchant de l'un des tentacules de leurs extrémités supérieures, au-dessous de son bec pour lui dire, perroquet beau, bon-jour-dit-moi-com-ment-est-ce-que-je-me-appe-le... jusqu'au jour est arrivé, dont une fenêtre ouverte, coïncide avec qu'il s'est dégagé de la gênante perche. Isidore fils et petit-fils, honore son aïeul en franchisant le seuil de l'existence perdue ; il veut goûter femelle (même qu'elle soit d'autres espèces) il veut mourir libre, il ne veut pas vivre mort.