lundi 30 novembre 2015

NOUS LES ARBRES ET LES DIEUX ... ET DÉESSES

    Si les arbres n'eussent qu'une seule feuille, une énorme seule feuille, celle-ci l'envoilerait, l'en étouffant, donc il serait dénué de tronc, ni des bras qui s'habillent d'une multitude de feuilles, qui s'ornent de fruits, bras qui embrassent les cieux (évidemment pas la Merkel, car difficilement, ils seraient si longs) quand ils sont nus (au cas où celle-là serait aussi nue, cela serait en plus, plus que dégoûtante). Les arbres ne l'en seraient pas sans leurs multitudes de multiformes feuilles, lesquelles les permettent de respirer, même se chauffer, quand non se rafraîchir. Arbres tous différents dont la ressemblance y parmi la maîtrise, le terroir par où ils poussent.
 

   Nous semblons tels que les arbres, qui au lieu de feuilles avons fabriqué nos dieux, pas eux à nous, pour respirer, pour jouir en rafraîchissant notre esprit… le chauffer. 
 

 
  Pourtant, je me viens demandant dès que j'ai conscience d'être : comment est-ce que les européens, par exemple, nous avons abandonné nos déesses et nos dieux, dont nous étions si bien assortis, comme pour choisir à plaisir chacun à son goût, par ces dieux d'importation, absolutistes, impitoyables, mâles, rances, qui en autre n'ont rien à voir avec nous ?

samedi 28 novembre 2015

MERVEILLEUSE FLEUR DE CRISTAL

   Plus je regardais le petit verre soutenu de sa fine et délicate tige qui j'avais devant, de cognac son creux constamment rempli.
 

    Plus j'en étais reconnaissant vers cette merveilleuse fleur de cristal.
 

    Puisque plus je me réconfortais de son nectar, plus je me soulageais… bon ! de tant me soulager, maintenant, je n'en sais pas de quoi ???

jeudi 26 novembre 2015

LA PARABOLE DU CHAUSSETIER

   Parmi nous on a l'habitude de culpabiliser aux autres du malheur subi, ainsi que de s'attribuer le bonheur à son savoir-faire.
 

   
Alors, voilà la parabole : en sillonnant la rue des marchants, Honorât s'est fait détenir par une agressive affiche postée dans la vitrine d'un chaussetier, qui menaçait sans contemplations à tout lequel l'osât regarder « Arrêtez-vous !!! Achetez ici vos chaussettes : rouges, en cachemire, toutes les tailles, à l’incroyable prix de deux euros ». Honorât plus obligé que convaincu (la peur oblige) en entrant dans le magasin, au temps qu'il verse une pièce de deux euros sur le comptoir, versifié : monsieur le chaussetier je veux des chaussettes, en cachemire, rouges, d'homme… ils sont à moi, il ajoute peureux. Souriant le lui répond le chaussetier, au temps qu'il ramasse la pièce qui repose sur le comptoir, excusez-moi monsieur, mais ne me restent plus chaussettes rouges en cachemire, pourtant je porte d'excellentes chaussettes noires en laine, à douze euros celles-ci. elles sont d'enfant, bien que je croie que ça s'arrange, peut-être qu'elles s'allongeront avec l'usage… Ah. Vous deviez m'abonner dix euros.
 

  Bref, tenez en compte que la cause de tout malheur, de tout bonheur, qui touche chacun, n'est que chacun lui-même.

lundi 23 novembre 2015

UNE CONFUSION DANGEREUSE

    Pour protéger ses poules du renard, le fermier les a mis à l'abri dans un poulailler. 


 
    Sachant bien que contre le goupil n'avaient rien à faire, elles se sont laissé garder très contentes, mais en voyant par l'autre côté de leur forteresse un ours endormi, le fait de ne rien faire, le plantigrade pour les inquiéter, les a fait confondre sa faute d’intérêt vers elles avec le respect qu'elles l'imposaient.


     Donc encouragées, les ailées, s'en sont sorties pour faire de la chasse au découragé… les pauvres !

jeudi 19 novembre 2015

LA BOÎTE, PEUT-ÊTRE, SANS SURPRISES

    Lesquels qui ont ouvert la boîte de Pandore veulent tirer profit des victimes faites à cause…
 
   
     Les corps de celles-ci chauds encore dans l'embrassade de Thanatos… 
 
   
    Ceux-là, écœurants traites, vendus, qui désirent se vendre en sauveurs aux souffrants des pertes.

mardi 17 novembre 2015

MÊME UNE EXISTENCE PAUVRE SERAIT EN

    Le vide est dans les têtes des hommes et des femmes, parce qu'ils, elles, ne cherchent rien à les combler.
 

    Le vide est partout, dans le monde des humains, puisque des têtes de ceux-ci ne sort rien à combler celui-là.
 

   Le vide dans l'existence des hommes et des femmes, j’insiste, de leur monde, c'est le non-exister existant.

dimanche 15 novembre 2015

PIEDS CHAUSSÉS, PIEDS NUS

    On est dans un monde dont les souliers marchent tous seuls ; ceux-là qui les portent ne sont que leurs formes.
 
   
    Par ce monde dont bien d'autres marchent de soi-même, aux pieds nus.
 
   
    Chemin pour ceux-ci pavé de clous inversés, pour ceux-là tapissé avec la peau déchirée des déchaussés.

jeudi 12 novembre 2015

LA SIBYLLINE, LE CHASSEUR, ET LA MUSIQUE

   Une sibylline montre toute sa splendeur, en se glissant, plutôt qu'en marchant, pour en se faire voir en montrant qu'elle ne veut pas se faire voir.
 

    Pas loin, un chasseur, lequel est aux aguets de la resplendissante et sombre glissante figure, dissimule, avec dissimulation, pour se faire voir dissimuler.
 

    La musique, laquelle fait danser l'amour n'est jamais écrite, s'improvise à la mesure des amoureux. Souvent, elle n'est qu'une symphonie inachevée.

mardi 10 novembre 2015

UN POLITICIEN REVENANT DE LA RENAISSANCE

    Le champ politique aujourd'hui (surtout en Europe, qu'en autre est celui-là qui nous touche) n'est qu'un bourbier dont les acteurs pataugent tellement canards étourdis.
 
    
    Heureusement pour tous nous, qui avons nourri de toute façon cette auberge espagnole où a fleuri, tige ferme, sans épines, une rose rouge si immuable que ferme, elle aussi, de convictions. 
 
    
    Cette rose rouge qui si bien a poussé en Russie, bien pourrait l'avoir fait à Florence, dans la Renaissance ! Comme pour taquiner le machiavel quelques canards étourdis tous tachés de boue.

dimanche 8 novembre 2015

UN VOISIN FOLLEMENT AMOUREUX

    L'appartement est grand, grand et surtout long, au long couloir y correspondant. Dans le salon, qui fait face à la rue, s'ouvre une grande fenêtre qui à son tour fait face au couloir « pour ne pas perdre la face » face la grande fenêtre repose un fauteuil dont j'ai l'habitude de me reposer.
 

    
Jour après jour, depuis un temps, le voisin d'au-dessus, qui a les talons nerveux, lesquels il fait claqueter juste au-dessus de ma tête quand je suis tranquillement assis dans le susdit fauteuil, pour après d'arrêter la claquette, cracher : pécore ! Donc, il marche vers le couloir par où l'en fait sonner à chaque pas, son, qui s'en va perdant à mesure qu'il avance. Il est amoureux !  je me dis à moi-même.
 

    En sentant les sons de sa démarche se raviver, je sens qu'il revient. Il prend place depuis, il me fait de chapeau sonore, jusqu'à s'en quittant, crache : pute. pour à la suite, faire le parcours d'auparavant, de la même façon, il est amoureux, j'affirme.
 
    L'acte se répète une et une autre fois, toujours la même interprétation, sauf les insultes. Son âme parait bien plus créative que son corps… je réaffirme : il est follement amoureux.

vendredi 6 novembre 2015

TREILLES AU LIEU DE NUAGES

     Oh si les cieux fusent peuplés, au lieu de par nuages, par treilles, de grappes bien remplies !
 

  
Quel bonheur mènerait les orages sur les personnes de bien !
 

  
Les malveillants, rancuniers indigestes, se garderaient du breuvage des dieux, lequel le sien les interdit.

mercredi 4 novembre 2015

CORRÉLATION ENTRE L'ARGENT ET LA BEAUTÉ

    De tous est su ce que l'argent ne fait personne heureuse. Pourtant, personne n'en doute qu'il y contribue.
 
   
    Alors que, ce que la beauté fasse malheureuse la belle, permettez-moi j'en doute, au moins que la belle n'en veuille pas, puisqu'elle est elle-même le meilleur leurre pour attirer les moyens. La beauté lui donne de la force, en plus ce soit le cas qu'elle aille au but besoin d'argent. Elle n'a que se montrer en pièce au chasseur auquel elle a visé en gibier. Donc, une fois piégé le piégeur la belle n'a qu'utiliser l'argent de celui-là pour elle être heureuse. Il faut évidemment s'assurer que celui-là ne soit pas un braconnier. 
 
   
    Soit, que le leurre : voire l'argent qui fait heureux au chasseur, fera joyeuse aussi celle-là qu'il prétend sa pièce.

lundi 2 novembre 2015

CE QUE LA NUIT CACHE

   Dans le poulailler des bipèdes sans plumes, en défaut qu'ils ne peuvent pas voler faute de celles-ci, de plus en plus ceux-là ont pris l'habitude de se promener, paisiblement, bien qu'en le rythmant de coups soudains de vitesse pour si soudainement reprendre la paisible cadence, en attendant l’inattendu. 
 
   
    Dans cette attente dont on attend de s'en sortir de la vie que l'on mène.
 
   
    Manque d'ailes, plumées, les rêves les emplument, en menant ainsi, à qui refuse d'être ce qu'il est, voler pour de ne pas l'être. Pour n'être sur terre que l'ombre taillée par la lumière qu'il vole au soleil, quand celui-ci est, de la même façon que dans les cieux, il n'est qu'un encombre entre la terre et le soleil, puisque celui-ci est.