vendredi 29 juin 2012

NI OPTIMISME NI PESSIMISME: RÉALISME

    La pandémie enrage, fouet de toute humanité possible, frappe sur elle tellement que si les rayons du soleil, devenus de plus en plus brûlants, l'en fissent sur la verdeur, lequel fait pousser la terre humide, celle-ci à qui le soleil enflammé transformera en désert ; rochers et sable observés de son dessus, par méprisants, avares, noirs et gros nuages, qui ne laisseront tomber d'eux, ni une seule goutte d'eau.

      Là-bas, les vers célèbrent la défaite, sans prévoir que celle-ci est pour tous. Les cadavres n'ont que restes de chair, collées aux os et l'évolution adaptative de ceux-là, n'a pas eu du temps à les faire développer des dents pour les y ronger.

    Quand les méprisants, avares, démesurément gros, nuages noirs, impuissants de supporter leurs lourdeurs, tombent sur terre, il n'aura pas sur elle de semence à faire germer.

jeudi 28 juin 2012

RAMIRE, UN OEILLET DE VILLE


    Un œillet, étant assez des abeilles, des papillons, et d'autres bestioles, qui le cassaient les racines, même étant lui villageois, bien que résidant sur l'un de ces parcs, où l'en étaient aussi les bancs qui tant aimait chanter le toujours bien aimé et jamais assez bien estimé Brassens (quelque défait, il avait d'avoir, pensait Ramire, qu'est comme s'appelait l’œillet) ces susdits bancs donneurs d'asile aux amoureux, y parmi les désespérés, qui désespéraient les fleurs, les faisant faire du strip-tease au rythme de l'ennuyeuse chanson : oui-non, oui-non, oui-non…


     
     
      Vu le vu, personne sérieuse a bien à comprendre, que Ramire voulût ficher le camp ; à cela qu'il profite, une matinée dont un gommeux ahuri errait éperdu par ses alentours, l'attirant sur lui jusqu'à se faire prendre par le brillantiné parce qu'il le porte à sa boutonnière.

         L’œillet Ramire, s'est-il allé donc prend les apéritifs par la rive droite, s'en aller déjeuner pour s'assoupir de l'air campagnard aux bois de Boulogne, bien que par là, les bestioles étaient grosses bêtes, lesquelles ne gênaient pas œillet.
Retour à tous les deux rives, visiter les terrasses. La soirée, on monte Montmartre, où attendaient les boîtes de nuit que tant alla aimer Ramire. Il se réveille toute plie, entre les plies de la veste du gommeux, devenu collant, qui avant de reprendre son image, ramasse celle-là du sol, sans avant de la mettre au dossier d'une chaise, jeter l’œillet Ramire dans la poubelle.

lundi 25 juin 2012

NE SOMMES RIEN

   Quand quelqu'un meurt, les personnes de l'entourage du disparu, bien pourront constater, que la vie suivre son cours sans rien changer :

      Le camion du ramassage des ordures qu'y passe ; un type de la pub qui fait sonner ce petit truc, tourment de dormants, chez-toi ; l'adorable bébé des voisins qui s'entraîne à casse-pieds, etc. tout cela quand le souffrant est dormant ou en train de faire sublime exercice. 

     En tout cas, le défunt déambulera, de plus en moins, par l'onirique paysage des souvenirs de ses proches ; mais, bien sûr, personne ne fera rien pour le rejoindre, afin de beaucoup que sous un démarrage, pour faire de l'épique de son souvenir ; quelqu'un prône pris d'un élan de désespoir, versant une furtive larme, la plus furtive possible, alors, on prône : la vie est une merde, ce dont tout le monde approuvera, même qu'il y ait d'entre les porteurs de deuil, croyants fiers en dieu, même aussi que parmi ces croyants on ait, qui sa vie soit tout à fait dans un état lamentable, personne ne voudra s'en aller à la droite de dieu père (sa gauche, évidemment, est vide, aucun de ces athées rouges, n'est jamais arrivé se faire porteur de sa place).

     La question n'est d'autre que : quand quelqu'un meurt, les choses ne vont changer qu'en la mesure qu'elles l'en allaient faire. Par autre côté, que la vie est une merde, personne l'en doute, pourtant, il n'a d'autre chose que l'on se connaisse ; c'est pour ça, sans doute, que personne ne veut mourir, à ne pas être de quelqu'un qu'autre qui soit conscient de que ni ici ni là, il n'a rien à faire. 

dimanche 24 juin 2012

ROMUALD ET LE RAYON VERT

    Le chat Romuald (comment il s'en allait appeler sinon, un chat comme il faut) assez de chercher partout la beauté, cela qui à lui l'était une inconnue, une si fortuite, que fortunée soirée, puis d'avoir bien mangé, il se plante tellement immobile qu'un tournesol à l'attente que les rayons du Soleil apparaissent, devant un miroir, à l'attente, de l'apparition des rayons de la beauté ; sans faire Romuald d'autre mouvement que celui-là de s'allonger, de là, qu'en gardant cette pose, il se fût bientôt endormi bercé par l'assoupissement de la digestion. Il s'est mis à l’horizontale.

     Ce jour-là, à ces heures dont le Soleil s'en va coucher, celui-ci jeté un rayon, mélange de jaune et orange, qui tout juste quand il entre par la fenêtre, au s'en heurter contre le miroir, il est percé par un autre vert, qui déflagre dans le réflecteur ; orthographiant la lumière pour qu'elle donne un cri de silence, lequel réveille le dormant l'en offrant un coup de beauté… la patronne qu'y vient, balai à la main etc, etc. Eh bien ! … non… mais oui : Romuald avait mangé le dîner de ses hôtes.

jeudi 21 juin 2012

LA TORTUE SPORTIVE

    La tortue Marie-Écaille, un jour, dont elle n'avait rien mieux à faire, que rien faire, en voyant passer une camarade, aux allures de son naturel fatigué, cela qui tire d'elle du courage (sans que tortue sache d'où) que l’a imprégné d'un si imprévu que fort élan, pour se lancer à la poursuite, d'une camarade qui marchait, au pas d'une tortue comme il faut, n’ayant pas, la soudainement étourdie, d'un autre intérêt, que celui-là de la dépasser.

    À partir de tel concurrentiel jour, sans que, à nouveau, tortue sache pourquoi (ce qui ne veut dire, que les tortues tout ignore, il s'agit, bien sûr, que telles nouveautés impressionnistes n'étaient dans leurs paramètres) Marie-Écaille qui résolut de se faire athlète ; sans aucune apparente préoccupation d'un voisinage, tout préoccupé, autant pour Marie-Écaille, comme que la telle fantaisie s'en propageât y parmi… Attendant donc, les conseils d'une vieille tortue, si sérieuse que vieille et compte tenu que les tortues peuvent, si l'on se les laisse, être très âgées, elle était très sérieuse, laquelle était arrivée à la conclusion, après rigoureux analyse, de que la jeune s'était fait toucher d'un mal, auquel étaient très vulnérables les têtes peu entretenues, ajouta la sérieuse, provenant d'un appareil, que l'un de ces animaux bizarres qui marchent à deux pattes, toujours très pressés, pour revenir par où ils étaient allés, sans rien avoir fait, cet appareil-là qui même étant chez eux, il propageait ses rayons-luminescents-nerveux sur l’extérieur, par où habitait la colonie de tortues, ces rayons qui avaient contaminé Marie-Écaille de la maladie de la compétitivité, faisant d'elle une compétitive compétitrice qui avait fait de sa vie une pure compétition.

     Un jour si malchanceux pour l’athlète, que soulageant pour la communauté tortue, qui en allant, la pauvre, en course, elle s'était fait toucher, cette fois d'une crampe si fort, que tout était une crampe, en conséquence, au ne pas pouvoir la malheureuse, faire agir un seul muscle de soi, et restant hors de son défensif caparaçon pattes et tête, on a profité l'occasion de déjeuner un renard qui passait par là.

mercredi 20 juin 2012

L'AMANT DE L'OMBRE

    Quand on va en perdant sa vie, par les replis du temps, on arrive à un point, dont on est uniquement l'ombre de cela que l'on a été.

     La gloire, qui n'est pas amant de la lumière, mais l'en est de l'ombre. Ombre que par l'ombre se balade, tellement un rien par le néant, par là, où personne allumera la lampe de la confusion.

dimanche 17 juin 2012

L'OUBLIE, BRAVE BAGUETTE MAGIQUE

    L'oubli est la baguette magique avec laquelle l'existence de n'importe quel individu peut effacer de lui l’imprégnation dont il s'est trop fréquent aussi comme inconditionnellement laissé faire, quand non d'une de plusieurs autres existences, circonstance que lui fait déambuler par les limbes de l'inexistence… ouf ! Je vais y mettre maintenant les virgules, donc, que chacun les place où l'on veut.

      L’apprentissage non assimilé, comme la partie d'un tout, où nous ressemblons, à attachements affectifs de tout type incrustés ou incubés, dans l'existence individuel en modèles idylliques, dont ils, pour bien ou pour mal, font de celle-là une toxicomane de la soumission, de même de soi, sinon qu'elle conditionnerait la grossière structure familiale qui nous est imposée, comme aussi l'en fera sur sa prolongation, dans le cercle amicale, voisinage proche, non proche etc, etc. Cette plaie soumission qui se reproduira sur ces successifs et cetera, dont la démocratie débilitée par la médiocrité (d'autres adjectifs, vous le pouvez y placer à votre aise) sert de véhicule transmetteur de la pandémie esclavagiste sur l'empire de l’incohérence (ici, je me réserve le droit de ne pas laisser ajouter plus d'adjectifs). 

      Bref, bien mieux sera d'utiliser bientôt la baguette magique, auparavant que l'on commence utiliser le bâton magique. 

samedi 16 juin 2012

LA FEMELLE BIONIQUE

    Le mâle est l'un des éléments indispensables à la reproduction, qui est (en son état normal, bien entendu) en permanente disponibilité opérative ; étant son dévouement dans l'exercice de ses fonctions, dont celui-ci a fait (surtout en ce qui nous concerne aux humains) un plaisir, si bien subjectif au but originel satisfaisant quand même, rarement partagé par son partenaire comme uniquement un tout plaisir, à laquelle il faut le reconnaître sa forte objectivité, je ne sais pas si comme une valeur ou un défaut. Personne en doute que cette élégante disponibilité-là, ce généreux dévouement, ils sont la cause de la perte de l’indépendance du mâle, ou pourquoi pas, de son l'annulation comme individu, dû qu'il se laisse aller, tellement l'en fait une vache laitière à la trayeuse, à être phagocyté par l'autre élément reproductif : la femelle.

     Les temps sont venus, dont la libération mâle humaine est proche ; c'est le prix que nous fait attendre, ils sont autour 45 000 euros, bientôt la fabrication en série y deviendra en une considérable diminution du prix. L'important est que la femelle bionique, elle est déjà la bienvenue.


lundi 11 juin 2012

LA TOILE DE L'ARAIGNÉE

    L’araignée, cette matriarche redoutable, exerce de son caractère, une impitoyable violence de genre, sous l'indolente aptitude des groupes machistes, qui n’affrontent pas la défense de ses victimes dans cette pandémie-là, avec le même ardeur que l'en font les féministes ; dommage, la faute de solidarité, ce se regarder chacun à son nombril, fait de nous tous, ce que nous en sommes : je ne sais qu'est-ce que se passe, jusqu'à ce : je ne sais que se déroule ou ce qui me passe à moi. Ce qui n'est que la conséquence de pour ne pas voir ce que se produit par ici, on va regarder par là, où rien ne me regarde pas.

     L'araignée cette infatigable tricoteuse exhibe-t-elle ses travaux partout, autant par la campagne, où son ouvrage s’imprègne de bonne matinée des larmes de la terre, peut-être verses de nous avoir de supporter, comme aussi dans les cavernes, et plus souvent chez-nous, où elles risquent de l'inadéquate action d'un inopportun balai qui se déroute de sa fonction que n'est autre que de nettoyer le sol, sur leurs toiles installées à l'envers de celui-là, dont les funambules se mettent à l'affût de n'importe quelle mouche, bestiole caractérisée par sa faute de mémoire historique, y tombe prise… une, autre, une autre fois. Je ne sais pas à quoi cela me fait souvenir ?

   Dommage de plus gui... pardon ! « je ne sais pas à quoi serait moi à penser » balais. 

dimanche 10 juin 2012

UNE QUESTION DE PARALLÈLES

    Les terres au-dessus du parallèle 60° et celles-là au-dessous du parallèle 40° n'admettent pas les mêmes cultures ; voilà, ils sont donc les conditions du terrain qui font « la culture » pas nous ; en autre manière de le dire, une personne du sud de l'Europe, quand les conditions climatiques sont extrêmes, n'en ira jamais au nord en T-shirt, du même qu'une autre du nord ne l'en va faire au sud en manteau, pour beaucoup que l'Europe atténue le transit se servant de l'échelle des parallèles qu'y vont du nord au sud ; nous sommes ici plusieurs pays, par où, chacun que se passe par chacun doit s'adapter aux mœurs des habitants qu'il y a, tout simplement parce qu'ils sont déjà imprégnés du terroir.


      La connerie de la mondialisation ne sert qu'à standardiser les marchés, pour vendre les mêmes babioles, fabriqués à bas coût en conditions esclavagistes, partout, anéantissant la diversité culturelle, adaptée chacune à chaque pays, dont les habitants sont en train de devenir, absolument esclaves producteurs et esclaves acheteurs, tout au service de la multinationale du bénéfice pour le bénéfice. Il faut remarquer, avec l'inestimable et inconditionnel concours, de « progres » décaféinés et d'une gauche endormie sur ses lauriers ; la droite et annexes, ils se sont conformés avec les pourboires des marchands.

        La mesquinerie fait les peuples débiles, voilà une double piège, par ici y vont surgir les que voudront être forts, et par là, d'entre la morbidité et l'agitation, la cohérence sera banalisée.

samedi 9 juin 2012

LES TATOUAGES DE PIERROT

    De même que Sappho vénérait (on se suppose) Apollon, ainsi le saxophone devrait vénérer la flûte, puisque chacun dans son métier, aime tout que l'en fait référence.

      Pierrot, qui est le personnage que vraiment intéresse dans cette histoire, ce qu'en fait est la sienne, était un homme de l'époque dont les hommes faisaient « le service » qui si bien ni savait qui était Apollon ni aimait la poésie, de celle-ci, il pensait, qui était une tromperie, il ne savait non plus très bien si : pour les femmes tromper, ou pour les tromper à elles ; par contre Pierrot savait que le saxophone était un truc par où se soufflait, pour faire d'autre chose qu'il n'aimait non plus : la musique, ce qu'il considérait quelque chose banal et frivole, aussi que gênant, qui faisaient trôner des types bizarres. Pierrot ne s'aimait à lui-même, ni n'aimait personne, tout cela qu'il aimait (au moins il le pensait) était la Patrie ; de cet amour patriote, dont Pierrot se faisait souvent moquer, des hardis fabriqués par l'ignorance, très doués en se croire que les ignorants sont les autres, lesquels lui demandaient à ce but :

      -Qu'est-ce que c'est la patrie ? Légionnaire !

     À ce que Pierrot, se mettant au garde-à-vous, son verre en présent, tout d'un coup, élucidait l'intérêt du profane :

     -La Patrie c'est la Patrie ! À ce que parfois, il était un peu plus bavard, depuis d'un coup (de son pot) ajoutait : et il ne faut plus, rien ajouter.

     Tout le monde croyait savoir, sans rien savoir de Pierrot. Pierrot avait réaffirmé son destin, dans le service militaire, s'en faisant incorporer dans la Légion Étrangère ; de cela qui, sur son bras droit, fait témoignage un voyant tatouage à trois couleurs dont sur le bras du cœur, du même qu’Apollon à Sappho, ou la flûte au saxophone, un autre tatouage, d'un monochrome déjà diffuse, le nom d’Agnès était entouré d'un cœur, qui traverse une flèche… peut-être une lance ?

vendredi 8 juin 2012

LA VACHE, LE CHOU ET "LA" CHOU-FLEUR

     Il était un si tranquille que bien cultivé jardin potager, qui touchait un beau pré, dont le fruit était une vache qui déhanchait par là… bucolique estampe ! que rehaussait, par si elle ne l'en était assez, un cerisier, éclaboussé de ses impressionnistes fruits, faisant lui d'arbitre entre la parcelle soignée soigneusement et l'autre négligemment soignée.

     Dans cet édulcoré tableau, tout à coup, le rythme des sons, dont le souffle du vent bat la mesure, fut altéré aux cris : Au secours ! Au secours ! Qui venaient du jardin potager ; à cela que la vache a répondu, sous la cadence de son pas, auquel le battait la mesure du mouvement de la mandibule de la ruminante, qui s'en allant vers la lisière qui marquait le cerisier. Là, dans la parcelle interdite, une jeune chou-fleur, qui poussait à côté d'un chou, faisait ce qu'elle pouvait, pour s'en échapper des morsures de la sadique, laquelle s’expliquait, une fois calmée par la vache, devenue hors de soi, à cause des (selon lui) constantes provocations de la perfide, qui écartait insinuante ses feuilles, lui montrant ses blanches et voluptueuses intériorités. À ce que la vache, animal de paix, n'avait trouvé d'autre façon, d'exercer qualité de pacifiste, que rejoignant tous les deux dans son estomac.

      La fermière, indolente aux affaires de l'amour, en voyant la manière que la vache avait agir, elle y vient, une branche à la main, donner son opinion. Merde ! exclame la vache, en mettant à son pas le rythme dont bat la mesure les coups de l'affolée. Cette nana veut tout : mon lait, ma chair, mon travail et les choux… mais si ceux-ci sont en moi : mon lait, ma chair, la sueur de mon travail. Qu'est-ce que veut-elle encore ? 

mercredi 6 juin 2012

L'EXISTENCE INEXISTANTE

    Dans le trône de l'existence, s'est assis l'inexistence, pour se faire adorer par l'imperceptible infraexistence.    

     Dans l'espace dont la grandeur et la petitesse n'existent pas ; la grande majorité humaine, devenue bizarre hooligan de l'infraexistence, qui s'est entêtée en tout mettre sous mesure, en nous empêchant nous-mêmes à exister dans une existence inexistante dans ces mesures-là, nous laissant à la dérive de l’irrationalité, c'est-à-dire : « le dogme ».

     Les humains, en nous laissant aller, par une existence que tout cela qu'elle offre est de la vraie existence après la mort, ce ne fera que croître la rancune y parmi, dont le seul but sera d'arriver à apercevoir l'enfer, pour chacun voir les autres là. N'importe qui qu'il en soit, dès le paradis ; l'enfer ne sert que comme amphithéâtre. À l’enfer, il ne faut l'attendre ni y aller à le chercher, dans l'enfer dont nous sommes déjà, l'enfer est la médiocrité, cette superflue qui efface le sens ou empêche la sensation d’exister dans le temps existence, dont les démons ne sont que : les pieux, les salvateurs, les miséricordes, les pisseurs pots de nuit, etc. Tous vendeurs de faux.

mardi 5 juin 2012

JALOUSIE

    Un cumulus nimbus enragé, des subtils dandinements qu'une goutte d'eau avait faits, en faisant, que si cela ne suffit pas, dans l'eau, plate, dont elle avait rebondi, des minces et délicats vagues ; ce qui avait provoqué au géant, un aigu tiraillement de tripes, triturant elles de l'exercice, toute la glace de son estomac en petits morceaux, lesquels il laissa tomber sur cette eau-là, pour défaire la solitude monopoliste de la coquette goutte d'eau.


lundi 4 juin 2012

CONVIVIALITÉ

    Toute fois qu'à un homme, ou à une femme ; laissons-le en hermaphrodite (je ne suis point combatif aujourd'hui) presque tout le monde lui donne la raison, pourtant, bien sûr qu'il va avoir un problème, compte tenu qu'il l'en crée ; ce problème-là que tandis qu'il reste, il ne sera qu'une minuscule petitesse, rien comparable à la conséquence dramatique, peut-être anéantissant, que de ce bizarre acte de foi y deviendrait, ensuite que ce, presque tout, monde, eût touché un crétin prêt à dégainer l'épée salvatrice.

      Chaque personne a la raison : la sienne, que l'on soit ou non trompé, chaque a le droit de se tromper à son aise, cela qui n'en va pas empêcher que le monde coexiste avec une multiplicité de raisons tellement nous y sommes. Donc si les masochistes veulent se tromper de la raison de leur prophète, personne les en va empêcher non plus, qu'ils se trompent en paix ! mais qu'ils n’emploient jamais leur fureur salvatrice en qui ne veut de rien être sauvé.

    Attention les salvateurs ! ne cassez-vous trop les pieds aux chats, parfois ça fait les grandir.

dimanche 3 juin 2012

AFFREUSE FAMILLE

    Marie-Conception, femme pure et chaste (pas vierge) habitait, avec sa famille, dans tout le haut de la plus haute maison de la ville ; en vérité, elle était l’épouse de l'homme le plus hautement considéré par là, jamais personne pourra dire : qu'elle eût eu au-dessus de lui.

   Marie-Conception chez elle se conduisait patiemment par le désordre semé par les siens, en le moissonnant à son pas, laissant tout bien poli et bien ordonné ; de ce lourd labour, dont la laborieuse mère et épouse seulement se plaignait à son confesseur ; le curé de la paroisse, qui, tout semblait écoutait attentivement la dévote, regardant (ce qui ne semblait pas) la médaille penchante du cou de la plaignante dont l'image faisait honneur à son prénom : là au fond de ses seins, en lui disant toujours « eh voilà l'épreuve du seigneur, il faut avoir de la patience, il pourvoira » sans jamais laisser d'ajouter, ni quitter les yeux de l'image, de cela que j'en doute !

    En ce qui concerne au désordre, la chose marchait comme ci comme ça, mais cela que Marie-Conception n'avait toléré jamais, c'est que leur foyer soit un nid d'athées. C'est à cause de cela, qu'un jour, prise d'un élan de colère, pour se venger, se dit elle-même : sans consulter ni curé, ni dieu, ordonnez-vous la maison et vos âmes ; pour à continuation se jeter au vide, dès le dernier étage (le 5ᵉ, cette ville-là est très petite, presque un village).

  En descendant, Marie-Conception, au passer par le quatrième, elle peut voir son voisin, allongez-lui sur un canapé, une main à sa nuque, l'autre au cou d'une bouteille de bière : maudit ! Dit-elle, poursuivant la descente en le graciant d'un acte de contrition ; que dieu te pardonne ! Au passer le troisième, elle voit sa voisine s’amuser avec le nain de l’épicier ; pécheresse, ordure, déclare-t-elle, se "contritionnant" à nouveau : que dieu te pardonne ! Au deuxième, les volets sont fermés : merde ! Que dieu vous damne ! … et elle avait raison. Au premier étage, sa voisine qui arrose les plantes, lui dit : adieu, --adieu ! lui répond Marie-Conception. Là-bas par le trottoir passe son confesseur, qui en levant la tête voit venir la médaille qui se le met dans un œil auparavant que les tendres et substantiels seins de la pieuse lui caressent les joues… le bonhomme n'a eu du temps qu'à dire : dieu a proooeeevff ...  

samedi 2 juin 2012

LE BAROQUISME DANS LE CERVEAU

    Les humains "bestioles" nous aimons dire de nous-mêmes (nous nous aimons à un si haut degré, que jamais nous avons réfléchi à nous connaître) que nous sommes un animal rationnel, absolument, comme si la rationalité émanât en nous par génération spontanée.

    De ma réflexion, j'ai tiré ces trois très petites humaines observations :

    Le muscle cerveau a donné à la vie, d'une autonomie, sous la complexe forme animale, ce qui l'en a permis se dégager, de la dépendance exclusive de l'entourage où elle est surgi et où elle était plante, de cette racine-là dont elle tirait exclusivement des moyens de vie, pour vivre pour s'épandre et se reproduire par ailleurs.

      Alors, si la rationalité se fabrique dans le cerveau, il ne reste d'autre que penser que la matière première pour son élaboration, et de laquelle notre merveilleuse machine aura besoin, elle sera la réflexion (ce que je suis en train de faire, bien que mal, du premier paragraphe)

    Pourtant, petit à petit, la réflexion reste en second, troisième, etc. rang, quand non, on ne se fait guère exercice d'elle. Les cerveaux sont trop souvent embourbés d'un fatras d'activités, qui laissent bercer notre bien aimé muscle de la main de notre ennemi naturel : la médiocrité.

    Bref : (ce bref-ci ne compte pas comme observation) dans la simplicité se sont développés toutes les sciences, par contre, le baroquisme n'a servi que pour voler les commodités à ceux-là qui même l'ont bâti, et habiter dans la somptuosité quelques stupides-gommeux-spoliateurs, à qui l'église les a laissé faire, pour étourdir les uns les autres, pour le pouvoir qu'elle a, fait et fera, quoi qu'il en soit, même se déguiser de progressiste, démocrate, « écolo » ou quelque chose comme ça... à vrai dire il y a quelques-unes qui se font appeler  républicaines…?

vendredi 1 juin 2012

CLASSE DE BOTANIQUE

    Par un parc, improvisé en jardin botanique par une professeure, pleine de soi telle qu'une poule entourée de toute sa nichée, elle s'y glisse avec cette joyeuse bande : un nuage d'été qui rafraîchit de son pas l’ambiante amorphe sans froid, ni sans chaleur. Les fillettes, les unes font la bouche en cul de poule, les bras en cous de cygnes, les élevant, pour prendre les fruits du ciel, de leurs figures dessinées au style du blé prêt des moissons ; les autres embrasées aux portefeuilles écoliers, celles-ci blé qui courbe à la force du vent des rires, y parmi le cristallin tintinnabuler, quelques gauches canetons qui ne peuvent faire d'autre que le rôle de pots cassés, là par où tourbillonnent ces fleurs danseuses.

     Tout cela m'en a fait penser, que dans l’espèce humaine, au mâle le doit mûrir le temps, parfois Chronos arrive à faire de lui quelque chose ; ce que dans la femelle, en observant, au moins, la poule qui fait corps à ce nuage-là, sur le sien, le temps n'en a point fait aucun dégât.