mercredi 29 novembre 2017

EN CHERCHANT UN COIN... MIEUX UN TROU!

    Qui n'a pas cherché, quelquefois dans sa vie, soit un coin, soit un trou ? pour s'y mettre… pour disparaître !
 

    
… j'y cherche encore !
 

   
Mais pas un coin, sinon un trou, dont aucune personne ne sera que ne soit moi-même qui s'y mettra.

lundi 27 novembre 2017

L'HOMME ET L'ÂGE

    L'âge fait l'homme « normal » un peu plus sage, ainsi que beaucoup plus vieux.


    ... soit que…
 

   l'homme soit un 
« imbécile » donc, il deviendra un vieux absolument imbécile.

vendredi 24 novembre 2017

À MANQUE DE BON DIEU, MIEUX ATHÉE

    Au long du temps durant, les dieux s'en sont allés restant sans clientèle.
 

    C'est à cause des prôneurs qui en supplantant leurs patrons ont tout gâché. 
 

     Ils se sont fait introniser Dieu, convertis ceux-ci en exécrables démons sans pitié.

mardi 21 novembre 2017

LA VIE, QUELLE SALADE! RAREMENT À VOTRE POINT

À quoi cela sert la méchanceté.
Quelle salade trop vinaigrée
Immangeable !
Sans un peu d’huile pour mieux la digérer. 
 

 Bon ! Soit non plus d'huile surchargée
Ce qui la fera dégoûtante
Immangeable, mais
Avec peu de vinaigre arrosé, la mettra à votre goût.
 

 Quelle salade est la vie :
Tellement, une salade
Parfois mangeable, parfois immangeable…
… il faut bien l'assaisonner.

dimanche 19 novembre 2017

FAMILLE VILLAGEOISE, FAMILLE CAMPAGNARDE

    Il était une fois une famille villageoise, gaie comme une volée de pinsons. Père et progéniture regardaient la télévision, dont un loup féroce chassait et mangeait en situ, un tendre agneau. Quand la maman appelle : à table ! la volée y vient, en rebondissant (tous sauf papa, qui souffrait de l'arthrose à la hanche gauche) pas sans auparavant l'avoir fait des câlins à la nourricerie… estomacs reconnaissants.
 

   En mangeant, la joyeuse famille villageoise, des côtelettes d'agneau, de : frites, salade, cornichons et asperges grilles, garnies, on parlait du cruel loup féroce qui avait mangé le tendre agneau. Papa, au regard de bœuf égorgé, donnait à manger, parfois, des os qu'ils décharnaient au bon loup duquel l'heureuse famille avait fait animal de compagnie depuis nouveau-née.
 

  Il était une autre fois une famille campagnarde, qui vivait par où pouvait avoir été filmé le loup féroce chassant, assis les membres à table, dont il avait de pommes de terre à l'eau, garnis des frites qui auraient garni l'agneau dont avait fait un sort le loup… Ils étaient malheureux du tout de leur sort. Le chien devait se contenter avec les peaux de pommes, celles qu'il offre généreusement à son compagnon le porc.

jeudi 16 novembre 2017

UN CHÉRUBIN MACROSTUPIDE

    La vie n'est que temps. Lorsqu'il y arrive, il commence à s'envoler, jusqu'à disparaître, parfois brutalement, du tout. 
 

    Le temps est tel qu'un parfum mit dans un flacon de cristal, à qui une fois le geôlier ouvre, son prisonnier s'en va dissipant, en prenant vitesse au fur et à mesure que le vide se fait y dans… vitesse qui devient presque soudaine si le cristal se fait casser.
 

  Il faut faire remarquer, qu'il y a des parfums qui sentent
bien et d'autres qui sentent mal : la vie est comme ça.

lundi 13 novembre 2017

CE MOMENT SUBLIME QUE TOUT LE MONDE ESQUIVE

    Même toute une longue vie dédiée à atteindre de la connaissance du grand tout, pour rien, le tout se fait trop.
 

    Notre existence n'est qu'une insignifiance dans l'existante : insignifiance qui passe inaperçue pour, soit le grand tout, soit le néant. 
 

    La connaissance absolue n'arrive chez nous qu'à l'instant culminant dont on meurt : ce bref moment sublime !

dimanche 12 novembre 2017

CHACUN AVEC SON ÉPÉE

    Il l'aimait, vraiment il n'avait autre chose mieux à faire qu'y faire.
   … l'amour, peut-être, c'est comme ça.


   
Elle le détestait, ce qui n'est que quelque chose comme aimer.
   … l'amour, peut-être, c'est comme ça.


   
Ils croissaient leurs épées : lui celle de l'amour, elle cela de la haine.
   … l'amour, peut-être, c'est comme ça.

vendredi 10 novembre 2017

IL FAUT BOIRE, DANS LE TEMPLE DE BACCHUS

    Une soirée quelconque, dans l’ambiant "mélasseuse" tiède, d'un temple de Bacchus perdu par là, était un homme assis sur un tabouret, ses coudes appuyés, là où le comptoir faisait coude ; ses mains caressaient un verre avec lequel il parlait aussi doucement qu'il savourait du nectar du dieu. 
 
    À l'autre extrême du comptoir, depuis où se pouvait dominer le poulailler, un autre homme si débordant de soi qu'il apercevait tout vide autour de lui. les muscles de sa figure ordonnés pour se faire l'air de perspicace circonspect, instigateur, il conférenciait…
   … sans se reposer à boire, le sacrilège !
 
   L'auditoire, poule et coq, dont il, en voyant interrompue sa conversation, entre mot et mot, regardait du coin de l’œil l'interrupteur. Mécontente aussi du charlatan la poule faisait autant vers l'affectueux buveur en cherchant sa complicité, tandis qu'elle tirait grimace de ses lèvres vers l'intrus.
   

    Bref : le stupide pétulant perspicace, instigateur lui, déçu de ne pas pouvoir remplir le vide, faute d'oreilles attentives, s'en va remplir autre part, méprisant l'auditoire inexistant.

mardi 7 novembre 2017

L'IRONIE FAIT DES PLEURS SOURIRES

     Sans bruit, allongé sur le lit.
  

     Les draps par lumière, l'obscur.
    J'y joue au mort, souriant parce que je me sais vivant.
    La mort est inexpressive, elle est quelque chose de sérieux.
    La vie est un drame dont l'ironie fait des pleurs, rires…
    … sourires !
 

    Ne dramatisons pas !

lundi 6 novembre 2017

PAUVRE D'UN PAUVRE

    Une fois, j’ai fait connaissance d'un chat et d'une souris, qui vivaient tous les deux heureusement sous le même toit.
 

    La paisible convivialité flottait dans l’ambiant, où s'était cultivée de la bonne amitié. Le chat était si bien assorti de harengs, aussi comme la souris de fromage, alors que, qui sait lire à l'avenir (dans le cas qui nous occupe) on lira : la faute de poisson peut faire de la souris son remplaçant, pourtant, si c'est le fromage qui s'épuise, la souris se verra obligée de manger harengs, donc, le chat fera de son amie une voleuse.
 

    Pauvre d'un pauvre qu'il sera coupable : de la faim du puissant, de la sienne, et même de la gloutonnerie de celui-là.

dimanche 5 novembre 2017

BÊTE PLUS ESPRIT FONT L'HOMME

    Il faut enfoncer les mains dans la terre, lancer les yeux au ciel… fermés, pour être… humains.


   La bête a besoin de substance
   Pour vivre.
   L'esprit l'a de l'insubstantiel,
   Pour exister.


   La bête et l'esprit, ensemble, font l'homme ; mais
je sens l'esprit se diluer, inexorablement, dans le néant.

vendredi 3 novembre 2017

MIROIRS ENVAHISSANTS

    Toujours que je regarde un miroir, son visage est là, ce qui me fait sentir envahi de l'amour et de la haine*…


   … l'amour est comme ça !


   Il ne me servirait pas à ne rien devenir aveugle, le son de sa voix, le parfum à elle, me font sentir sa faute…
   ... dommage que je ne sente pas la faute de son toucher !

   *Haine, haine pas tellement ; c'est plutôt pour donner de l'emphase.