jeudi 31 octobre 2013

L'AMOUR, LA FAIM, ET LA SOIF

    L'amour, comme la grippe, se passe avec le temps durant, parcours dont il s'en va estompant dans le contagionné jusqu'à finir pour s'effacer, sans même l’apercevoir l'esprit qu'y a été touché. Alors que, et compte tenu qu'il peut causer un si lourd mal mener comme longue récupération, il convient de s'en être vacciné de temps en temps, se soignant toujours de l'en faire, avant d'être pris des symptômes de la maladie, dont leurs germes se renouvellent constamment pour attaquer aux victimes qu'ils trouvent propices.
 
    
    Pourtant, la faim, soit, ou ne soit pas, un plaisir au touché d'elle la combattre (pour beaucoup de ceux-là par celle-ci touchés, être leurs otages est plus qu'un plaisir) il est bon de la satisfaire, en autre, elle autant y vient que s'en va ; elle est quelque chose aussi de congénital en nous, que le grave deviendra quand elle ne reparaîtra plus sur nous.
 
   
    Autre chose est la soif, ce que vous voulez qu'à propos celle-ci, je vous le dis qu'il ne se doive jamais arriver à un tel degré de souffrance ; il faut être constamment, pour tous les moyens, bon ! pas pour tous absolument : l'excès de l'eau peut provoquer dégâts irréparables dans l'organisme, pour ne rien dire de ces breuvages gazés et colorés artificiellement, qui ne sont que placebos malsains. Le vin, aussi que toute sorte d'autres élixirs feront-ils, personne l'en doute, en plus de se désaltérer, du bien au corps et surtout à l'esprit.

mercredi 30 octobre 2013

SMILODON ET LA FOURMI

    Ce qui ferait plus redoutable le tigre aux dents de sable (prenant y parmi le smilodon, le plus gros de ceux-ci) que la fourmi commune (il n'est pas question de choisir dans une espèce dont la classification est presque interminable) par rapport à nous, celle qui n'est pas qu'une petite minutie, des 500 kilos presque de celui-là, et les quelques mg de celle-ci.
 
   
    Pourtant, entre nous, depuis que notre espèce est devenue la prédatrice absolue, il n'y a animal autre de qui redouter que de nous-mêmes, et ne s'agit pas y parmi, ni du poids pris des insatiables, ni des armes desquelles sont pourvus les imbéciles obnubilés par des promesses de la grandeur ; il est plutôt des cœurs corrompus, desquels il faut se soigner ; ceux-là qui se tiennent dans les hommes aux allures de pieuses, faibles d'esprit, lesquels se cachent sous soutanes, d'où ne laissent sortir que la haine qui fermente dans leurs cœurs pourris, pour endoctriner leurs adeptes contre tous lesquels ne se prêtent pas en asservis à eux.
     
   
    Quoi que l'on voie du mal œil les cœurs corrompus, il ne se doive pas révolter contre eux ; d'abord parce qu'ils sont très infectieux, puis parce que ça leur donnera de la force ; ils ont l'habitude à y profiter. Soignez-vous d'eux, ils sont plus partout que l'on se pense : il y en a parmi, même qui a toutes les allures des humains. Le seul moyen de les combattre est l'indifférence ... ils ne supportent pas ça !

samedi 26 octobre 2013

L'AVARICE S'ÉVEILLE S'EN REVEILLANT LA VIE

    Cette ère s'est éveillée avec la force, ce qui a fait réveiller la vie laquelle, toute presque, depuis longtemps s'était soumise au sommeil, s'en levant, après enlever les draps blancs qui l'en ont couvert, pour y devenir de nouveau fleurissante ; jusqu'à l'avarice, se matérialisant dans les bipèdes sans plumes, à mesure qu'elle prend, celle-ci aussi de la force, elle vient rétrogradant les poumons de celle-là.
 

  
La mort, habillé d'or, brille, à cause de vivre l'avarice durant, plus, à moins vie s'interpose entre elle et la lumière. La mort ne veut qu'à elle rien le fasse ombre.
 

  
L'ombre, fille de la vie, née en mère célibataire, libre ! Maîtresse dans le domaine du doute, élève de Lucifer, le grand révolté. Lucifer qu'a été kidnappé par les dogmatiques fabricants de l'impitoyable pour le divulguer en méchant, autant qu'ils font avec l'ombre, qui n'est pas l'obscur, que les obscurs nous vendent. Ne vous laissez pas faire, mesdames messieurs, vaccinez-vous contre la tuberculose !

jeudi 24 octobre 2013

LA DEMOISELLE DES CHATS

    Hélène est, pas l'une sinon la plus, douce, aimable, gentil, cauteleuse, tendre, soigneuse, délicate, fraîche belle, c'est-à-dire une cheminée qui pollue, de la fumée qui d'elle fait sortir, du bonheur de l'honneur, pour qui de cette fumée ait été touché ; de ce que je me congratule d'en avoir été l'un y parmi, puis cela permet d'appartenir au cercle, dont Hélène répand sa grâce où est implicite la connaissance d'elle à nous… faveur incommensurable !
 
   
    Grâce celle-là qui nous permet d'accompagner la belle (et tout ce tas-là d'adjectivations, et plus) dans une sorte de pèlerinage durant, qu'elle fait jour le jour par tous les coins possibles, de la ville, dont elle puisse trouver des chats, animaux que l'adorable adore, pour les offrir des gourmandises… comme si sa présence n'en fut assez ! Pèlerinage dont quelqu’un peut avoir de la chance, le jour qu'il en soit, de s'être fait porteur du sac les y contenant.
 
   
    Je sais, tout le monde, parmi les dévots de la gentille ; bon, tout ce gâteau qui bien pourrait être jusqu'à dégoûtant pour qui n'aime trop la douce, le sait, que personne n'aime tant comme on semble fait croire ces petits félins. En revanche, personne n'ose rien dire les uns des autres, soit qu'il se produise la débandade, de celle-ci qu'il faut en autre se soigner en se soûlant ; les profiteurs, munis de la malice tire de la sobriété, feraient-ils pour rester chez elle, dont ses oreilles réchauffées de l'haleine qui accompagnent les chuchotements de tel harmonieux gâteau, qui est Hélène « la demoiselle des chats ».

mercredi 23 octobre 2013

UN HOMME QUI N'EN DOUTE PAS

    Nous tous sommes incontestables maîtres du passé, ce qu'il ne faut prendre pour grand-chose : le passé est la seule réalité à nous irréfutable. Pourtant en ce qu'au futur concerne, pour tout lequel veuille le pratiquer, puisqu'il en faut avoir de la volonté, nous ne serons jamais que simples rêveurs : le futur ne fait pas maître de soi, du que juste avant d'en pouvoir faire, en passant par un éphémère présent, il deviendra passé.
 
   
    Allons donc ! Choisissez-vous en quel de tous les deux métiers voulez-vous vous développer, et compte tenu que dans le premier, il ne faut rien faire pour y faire, puisqu'il se tient du fait d'avoir vécu, il ne reste que réfléchir, à choisir de cela en que rêver, vouloir ou ne pas en vouloir faire.
 
    
    Ce choix-ci qui ne laisse d'être bizarre, parce que l'en faire du passé n'est pas question : il est là toujours, et si l'on choisit le rêve, on ne pourra quitter le passé. D'autres côtés, si bien le passé ne se peut pas toucher, ils existent les souvenirs de l'en avoir fait, ce qui peut faire revivre des mauvais. Pourtant, si bien dans le rêve ni se touche ni il y a des souvenirs, il se peut fabriquer, sinon des souvenirs, de la réalité fictive, dont chacun peut faire ce qu'il veut à son plaisir. Les dieux ne touchent non plus et tous les sages hommes qui ont d'eux de la connaissance, assurent qu'ils sont du plus heureux… j'en doute, en fait leurs délégués dans la terre, ils touchent le cul des enfants.

mardi 22 octobre 2013

TROIS ORPHELINS

    Les fils de la grande femme, négligés, outragés, dépossédés, sont en train de vivre une impasse, dont comme si de rien n'était-ce d'avoir subi la disparation de leur mère à mains des artisans de la défaite d'eux-mêmes aussi, ils doivent supporter l'exhibition, dont ces bourreaux se rejoignent passant devant les nez de leurs victimes, leur insultante abondance, laquelle est tirée absolument du manque de celles-là.
 
   
    Ces orphelins, qui étaient coupables eux-mêmes, en la mesure qui les correspond, dû qu'ils font partie du monde tout entier, cause de leur inaction, de leur propre mésaventure.
 
    
    Cet après-midi, je ne sais pas s'il a été l'esprit qui s'est éveillé de la grande dame ou l’horreur produit par le bourreau, la question est que les orphelins l'ont donné le dos au fouet de ce dernier, se mettant hors de son attente, l'offrant à lui avec le fouet de l'indifférence ; l'arme, bien sûr, la plus efficace, en partant ensuite, sans lui accorder plus d'importance, derrière sa mère, quels mignons tous les trois ! vraiment adorables ! 

samedi 19 octobre 2013

ÊTRE POUR NE RIEN ÊTRE

    Il n'est personne ni animal ni chose : il n'est qu'un rien, qui hante sur nous.
 
   
    Nous qui nous avons dérouté du chemin, celui-là qui n'existe pas par avant, il faut le faire, jour le jour, pour exister, nous. Cette existante qui n'a pas été depuis longtemps à nous assez… ? nous avons choisi, extériorisant les uns en cachette les autres, être, « l'être » chacun, au-dessous de tous les êtres, refusant d'exister en personne, reniant de notre animalité. Pauvres cons nous qui n'arrivons ni, à être choses : nous sommes devenus ombres !
 
   
    Ce rien sont les ombres, qui nous, inconscients, avons fabriqué de nous.

vendredi 18 octobre 2013

PHAGOCYTEZ-VOUS MESDAMES!

    Si vous messieurs voulez goûter des plaisirs de femme, sans trop de complications bien entendu, je vous conseille donc de jouer avec : phagocytez-vous mesdames, je vous en prie, il sera un plaisir l'en avoir été de vous. 
 
   
    Les lionnes de Serengeti, par exemple, se font plaisir en voyant les lions se battre entre eux ; pour leur donner en trophée se laisser elles de faire du gagnant, auquel elles finiront pour le jeter à la poubelle, juste quand il l'en devient un autre. Alors que si bien il est évident, que nous les humains ne sommes pas des lions, du même par contre que nous sommes des animaux tels qu'ils l'en sont, mais avec de l'avantage, que le sexe opposé par rapport aux hommes, qu'elles ne sont pas lionnes sinon femmes, aussi comme nous ne sommes non plus lions (ce qu'elles souhaiteraient de bon gré) au vivre autant elles comme nous autoécartés de notre animalité congénitale, tous nous avons fait à nous congénitale la stupidité.
 
   
    Donc, profitez-vous-en, mais sans vous laisser étourdir, pour vous perdre dans le plaisir le plus agréable des trois cardinaux, après l’incomparable exercice de la pensée pour retordre, et du vin pour se relâcher.

jeudi 17 octobre 2013

NOUS, CES BIZARRES TYPES

    Les couleurs ne sont pas qui font pour persuader de soi, personne, en fait, les animaux autres vivent en indifférente harmonie avec ; les couleurs ne sont que l'effet de la lumière, laquelle expresse selon la densité que se l'interpose dans sa trajectoire.
 
   
    Ces couleurs, auxquelles nous incontestables "Mariej'ordonne" les entremêlons les unes les autres, les attirant d'abord des différentes matières dont elles se sont façonnées, pour les imiter après, tellement elles sont dans leur environnement, là dans la nature qui nous disons aimer, pour faire celle-ci prisonnière ! ... nous ne voulons rien voir dehors de chez nous, de tout cela qui ne soit pour nous absolument contrôlé.
 
   
Paradoxes de la vie, la nôtre, qu'en nous tenant pour amants de la beauté, celle-ci qui s’exprime pleinement par toute la nature, l'imitons avec les couleurs d'elle arrachés, les estampant sur les murs, les mêmes dont nous nous sommes aussi claustrés.

mercredi 16 octobre 2013

DES ÂNERIES; LES ÂNES ET LES ÂNESSES

    Depuis que l'homme a commencé faire des âneries (depuis bien sûr de nous avoir cru les protagonistes de l'univers) on s'est baptisé « ânes » à ceux qui aujourd'hui par cette appellation nous connaissons, pour nous dissimuler nous de l’adjectivation du nom.


   Pourtant, si bien nous nous appelons péjorativement ânes entre nous, surtout de la part des femmes aux hommes, en tant que nous à elles, ou entre elles-mêmes, rarement on se les appelle ânesses, même que de tous soit su, que le fait de faire des âneries l'homme n'est que sous leur complaisance, nous faisant les perverses croire qu'il est un fort appât jamais conçu, ni même dans notre maltraité cerveau, comme ridicule, dont elles tombent, dans notre incessante chasse à elles. 


    Donc, si bien toute cette espèce de dérivée logarithmique ne fait que remporter l’ânerie à nous les hommes, soignez-vous qui ne sérions pas seuls, puisque si nous sommes des ânes, « elles » ne laissent d'être des ânesses. Eh voilà ! tous contents, j'espère ?

dimanche 13 octobre 2013

EST-CE QUE NOTRE VIE EST VIVRE ?

    Les braises que le feu a abandonnées, suggèrent que par là a eu de la vie, quelque chose qui me fait douter l'en ait dans notre société… 
 
   
   pourrie !

   
     dont il ne se sent qu'elle puisse renaître, au contraire que là, dans les cendres, les boutons commencent, le feu éteint, pousser.

LA FOLIE POUR SE FAIRE MAIGRIR

    Parmi tous les connus à moi, dont je suis savant, se sont fait appâter de n'importe quelle miraculeuse méthode pour se faire mincir, aucun n'a pas réussi.
 
   
    Exception faite, il faut le dire, d'une si glorieuse qu'obstinée jolie fille, qui faisait que nous soupirions tous de sa figure. Maudite obstination la sienne que l'a fait perdre sa sinuosité, en menant ses mains se mettre à l'œuvre de cette perturbation alimentaire, de façon qu'elles ne portaient pas sur sa bouche assez pour soutenir la gloire qui la comblait. Cette jolie fille qui n'est aujourd'hui que l'ombre, qu'elle est devenue d'elle-même, ce qui la fait sembler un travesti anorexique ou quelque chose comme ça ... pauvre inouïe !
 
   
    En tant qu'aux autres professionnels de tout régime amaigrissant quoi qu'il en soit, chaque fois qu'ils s'y mettent à faire, ils grossissent de plus en plus jusqu'à celui-là est fini ; puisqu'à ce qu'ils mangent d'habitude, ils ajoutent la diète miraculeuse qui supposément leur fera mincir. Tandis qu’ils en font, ils sont fiers de leurs bons résultats s'en disent les uns les autres, pour trouver même réponse :
    -Comme c'est que tu as maigri mon pote !
    -Pas autant que toi.
    -Ah non, je crois que t'as maigri plus…
    Etc, etc, et tous fort heureux, et gros.

vendredi 11 octobre 2013

L'AMOUREUX, L'HEUREUX ET LE SCEPTIQUE

    Tout lequel n'a pas eu de la chance d'aimer, on n'a pas eu non plus du bonheur des malheurs de l'amour ; voilà « la tragédie grecque » dont l'amour joue avec la passion, la convoitise, la trahison et la rancune.
 
   
    Voici donc la félicité « opéra bouffe » qui n'est qu'une plante qui fait grenier chez les aseptiques, pour en aller germer sur des féconds et finit dans les inouïs, ici où fleurira de temps en temps.
 
   
    Ce qui n'est pas bonheur ni malheur : l'humeur, qu'y reste au plaisir des spectateurs... "Faustos" ! Navigant solitaire chacun, qui de la main de n'importe quel Méphistophélès, qui n'est qu'un autre y parmi, va en faire par les calmes ores, et déjà orageuses eaux, de l'un de l'autre spectacle.

DIEUX, PAS TELLEMENT DE LA GUERRE

    En étant moi, confondu parmi une joyeuse bande de paroissiens, assis les uns, se tenant en pied les autres, dans un bar, évidemment, écoutant tous, les élucubrations qu'un brave monologuiste, savant lui, qui n'était pas seulement dépourvu de l'allure pour faire figurer sa sagesse en scène, sinon qu'il était de soi, inondé de lumière ; ce vénérable qui depuis nous avoir montré son jardin débordant de fleurs, en prenant une au hasard, il nous la présenta telle qu'il suit :
 
   
    Les dieux de la guerre, ils ne l'y sont absolument pas, parce qu'ils aiment se battre gratuitement, ni loin de là l'en faire, en tant que mercenaires ; cela qui les a fait être acquéreurs de ce titre, n'a été qu'à cause de l'amour professé, dont de sa faute, du cognac et des cornichons au vinaigre… 

   
    Le vénérable n'a eu que faire beaucoup d'attente pour ses yeux de renard attentif, soient relevés par ses oreilles, lesquelles qui n'en ont pas eu presque du temps à rien faire, pour être elles, à leur tour, relevées par sa bouche : un spontané avait fait tout suite éclosion.
    Peut-être, je n'en doute, interrompe celui-là, il peut être compréhensible, l'amour de dieu, même qu'il en soit de la guerre, avec le cognac… mais ! cela des cornichons au vinaigre…?
    Probablement que les dieux existent, répond avec impatience mal dissimulée le patient maître de l'éloquence, mais qu'ils soient exposés tels que n'importe quelle banale marchandise, sans se révolter, ça ne me fait pas douter de leur inexistence.

mercredi 9 octobre 2013

L'HISTOIRE DE LYS ET NÉNUPHAR

    Lys passait ses journées au bord de l'étang dans lequel vivait Nénuphar, qui n'avait jamais laissé d'avoir de l'eau jusqu'au cou, et d'où il regardait Lys, ses yeux mis tellement, que personne n'a su jamais dire, si du fils d'Abraham, ou si de l'agneau qui lui avait remplacé ce fatidique jour-là, dont dieu père, du père du fils, soit Abraham, celui-ci qui semble était fils de ce dieu, d'où, cela de dieu-père (on suppose) pour ce dernier, probablement, las de la vie (quelque chose compréhensible, compte tenu que, soient ses adeptes, soient ses fils, ils ont disposé que la vie de dieu « le père » fût éternelle, pas gratuitement, sinon pour que la sienne l'en soit aussi, quelque chose celle-ci moins compréhensible, puisqu'ils n'en feront durant que le rôle de serveurs). La question est que dieu, quelque chose celle-ci compréhensible, fort ennui de tant crétin dévoue à lui, en ayant envie d'autres dieux qui s’amusaient des faiblesses des humains, il y a voulu faire autant que ses collègues d'office… ? excusez-moi ! je me suis perdu dans cette embrouille qui n'a que faire dissimuler l'histoire qui nous traîne, comme toujours il se passe quand on se met à élucider dans les affaires d'un dieu ennuyeux.
 
    
    Revenant à l'histoire en question, ce qui sera le plus propre, dont si bien, il y avait un Nénuphar, badaud, l'eau au cou, et, peut-être amoureux (ceci qu'il se peut bien déduire, parce que la première et la seconde qualité ensemble ne conduisent qu'à celle-là qu'y reste) et un Lys, comme il ne peut pas être d'autre : belle, et que pour si ça n'en fût assez poli et délicate, laquelle se tenait d'une pas moins belle et délicate tige, même que la tige n'avait pas besoin d'être polie, aux formes parfaites. Il faut éclaircir qu'à ce moment par là il n'y avait pas de dieu.
 
   
    La question, la définitive, c'est que de tant regarder Nénuphar Lys, il était évident qui les yeux de tous les deux finiraient pour se trouver, mais c'est tout qui s'est passé, parce que ni Lys n'a jamais voulu mouiller ses pieds ni Nénuphar mettre au sec les siens… À Lys l'a coupé près son pied une fillette, pour l'en offrir à sa mère, et à Nénuphar l'a mangé un crapaud végétarien. Merde de vie !

mardi 8 octobre 2013

À LA RECHERCHE DE LA DOUCEUR

    Quel homme touché de l'amour à la beauté, sensible et la délicatesse, peut éviter de se sentir captivée du tendre regard d'une vache ? De la somptueuse placide cadence de le balancer de ses anches, des pis qu'elle fait frôler sur les herbes humides, pour les offrir généreusement, à qui volontiers veuille les sucer, y fusionnant pour redoubler plaisir, la fraîcheur des plantes avec la tiédeur d'elle-même ?
 
   
    Pourtant, comment est-ce qu'on se peut par contre, aimer la raideur soutenue sur des hauts talons, aiguisés, non moins agressifs, que celle-là qui se montre là-haut, sa face embaumée de peintures de guerre, dont elle a paré son corps avec des plus beaux dessins pour le faire objet de convoitise des nécessiteux, mais défendu d'armure impénétrable, airs de grandeur ! … gestes de mépris.
 
   
    Va fan cul ! Toutes. Crie un jour mon ami Desmettre, d'un air que non une aria, Napolitaine. Je ne veux pas être esclavagiste, mais non plus esclave. Donc il, qui ne peut pas assimiler le lactose, s'en est allé à la douce Asie dans la recherche de la douceur. Il tenait peut-être la pensée en une voiture, puisqu'il est revenu avec deux… une de secours. Ce que se l'en va faire, dans le monde parisien la mécanique, c'est comme ça.

vendredi 4 octobre 2013

LE DRAME QUI NOUS ATTEND!

    L’automne passé n'a pas fait figure du caractère que le correspond ; il fut quelque chose bizarre : sans vent, sans pluie, sans chaleur, sans des gelées caractéristiques de l'époque, sans l'esprit, somme toute, de tout cela qu'il devrait être.
 
   
    Celui-là qui s'est fait succéder de l-hiver, celui-ci qui n'a non plus été à son niveau, en montrant le râle soleil propre des jours courts, dont la faute de froid les y faisait sembler chauds, sans eaux ni liquides ni solides ; cette climatologie amorphe qui faisait désirer ardemment l'arrivée du printemps ; et le voilà que celui-ci est arrivé, toute lumière, dont les fleurs le représentent en tout leur splendeur… l'été est venu après, mais se retardant à montrer son vrai caractère. Les pluies tardives, la faute de soleil, à ce qu'il faut ajouter les grêles qui ont fait subir de la petite vérole sur la jeunesse des raisins, tout ça qui n'a fait que présager, comme il s'est passé, une mauvaise vendange, ce qui transcendera sur le cru.
 
   
    Pauvres de nous ! Qu'est-ce que nous aurons à boire, aux temps de l'avenir, de cette année ?

mardi 1 octobre 2013

UN AÏEUL RÉPUBLICAIN DE RACE

    Un vieux marin, connaissant lui de tant de voies qui sillonnent la vie, par où il s'est conduit sans lâcher le timon depuis qu'il l'a pris, en étant maintenant aïeul, il veut croire que l'heure est arrivée, pensant que le petit a déjà prêté l'oreille, et en vu que par la rive droite, ni s'est bien marché, ni se marche, ni non plus, on ne marchera jamais, pour que le petit se conduise par la gauche se met lui faire son métier de grand-parent.
 
   
    L'amant aïeul pour lui faire plus digestibles ses conseils, tire-t-il de métaphore, choisissant pour y faire « la société des abeilles » jusqu'au gosse, pour montrer de sa sagesse, en le concernant aux piqueuses, il lui veut faire savoir qu'il y sait, soulignant quelque bêtise sur la reine qui les commande. L’aïeul, républicain de vieille race, au lieu de faire guillotiner son héritier tel que l'en correspondrait (en autre, il n'en avait plus, les parents d'aujourd'hui ne font pas parade de la fertilité) donc, se laisse-t-il de faire le chichiteux et en façonnant un ton de voix algébrique, change-t-il le discours. Il lance ses yeux à l'espace, en conséquence, il fait faire autant à ce petit modelé à la mie de pain.
 
   
    En reprenant le discours l'aïeul, il conseille au projet d'homme d'ouvrir les yeux là-haut, par où ils les ont fait aller (dans cette soirée-là, claire et sereine, dont il ne s'écoutait pas des gênantes bestioles qui peuplent la campagne, mais oui, la moto d'un gênant bête) tu vois, lui dis l'aïeul, par là il y a infinité d'astres, infiniment plus nombreux que nous par ici, dont chacun d'eux, à l’égal que chacun de nous, est le centre de l'univers, c'est comme ça l'individualisme, mais ils se respectent ! Ça qui ne quitte que de temps en temps les uns dévorent les autres, c'est comme ça la vie. Alors ! Baisse-toi les yeux, et tu verras qu'il est rare qu'entre nous, nous dévorons ; cependant parce que les bourreaux resteraient bientôt sans esclaves… aïeul ! interrompe l'héritier, quel roi il y a par là ? L'aïeul, sans dire un mot, part fâché, il est plutôt simple deviner qu'il en va engraisser une vieille machine qu'il a hérité de ses ancêtres.