dimanche 31 mars 2013

UN CLOU NE PEUT PAS PRENDRE L'ESPRIT

    Tout lequel que la vie se laisse accrocher d'un clou qui lui prend, dans la terre celui enfoncé, on ne s’intéressera ni du processus d'oxydation ni du clou qui le tient ni du sien propre. 
  
   
    Il n'est pas question de s'envoler, que nous ne sommes pas oiseaux, du même qu'il n'en faut non plus trop marcher : ce que l'esprit trouve ici, c'est qu'il peut trouver là.
 
   
    Alors ! De tout cela il résulte bien, que tandis qu'il y a quelques-uns qui voyant la tête du clou duquel chaque est pris, en étant intacte ; ni voient ce qui de lui est enfoncé, tout rouillé, ni se voient eux-mêmes vieillir. Pourtant, il y a quelques autres, libres, jusque d'eux-mêmes, qui sentiront la vie, ils verront naître aux qui viennent, qui vieilliront en dignité, et les qui sont venus les verront mourir.

samedi 30 mars 2013

LES RÊVES, UNE ABSOLUE RÉALITÉ

     Tout lequel qui dans la terre a semé, le plus probable est qu'un autre soit qui, d'un coup ramasse sinon la récolte toute, les bons fruits qu'elle donne, laissant pour qui l'a semé, qui a fait les soins à la terre, et, qui ses fruits ramasse, les fruits qui ont poussé gâtés.
 
   
    Pourtant, auquel qui profite des fruits des cieux, dont lui les a semés, il n'aura pas besoin d'autre chose faire, que se recréer en les voir fleurir, en fruits devenir, donc d'eux profiter… tout seul ou accompagné.
 
   Pour auxquels qui font vie terre à terre, sans faire souci que d’entasser récoltes par autres recueillis, ni l'excès (ce qui n'est que défaut) les va bien laisser jouir, ni ils seront assez légers pour monter aux cieux l'en faire. 

SOUS PÉNITENCE DE FAIM

     Les religions, si bien chacune a ses propres spécialités en tout l'y concernant, toutes coïncident nonobstant en cela de fabriquer péchés, ceux-ci qui sont en outre le truc de leurs affaires, lesquels sont tirés de tout cela qui fait le plus plaisir aux peuples à eux soumis ; d'où l'on peut se déduire, qu'à plus riches qui furent les peuples conquis, plus de plaisirs qu'ils auraient, résultat : plus de pécheurs, plus de gains, à la religion dominante, mais ainsi, elles touchent gros bénéfices, elles ne font pas méprit même si un qu'autre peuple n'a pas beaucoup de quoi pécher, elles ressemblent aux vautours, qui profitent tout des cadavres moins des os, les religions, elles les profitent bien pour avec, torturer aux qui pèchent, tel qui correspond à la qualité du péché, appliquant le barème, où leurs techniciens les ont qualifiés, partant des lignes maîtresses telles comme : pécher de mot (aux muets par signes) pécher faisant usage des mœurs ancestrales à chaque peuple concernant, les sectes, ce que, et à qui correspond a déjà apporté les vraies mœurs, faits traditionnels de toujours, et sur cela, il n'y a plus à dire, et surtout !
 
   
    Le peuple ne doit pas toucher la nourriture, en se justifiant de ce qu'est lui qui la produit, des étagères par où elle est entassée, au but que les gens puissent se purifier sur terre, en faisant de la faim pénitence, pour qu'on les puisse plus facilement les mettre sous celle-là. Torturer, violer, tuer, vexer, mutiler, etc. aussi comme promulguer de la famine ou infecter la peuple de l'ignorance, voler, même s'il est en nom de dieu, n'est que pour le bien du peuple qui a besoin de pénitence, tout ça doit venir d'une église officielle comme il faut ; les seules qui aient de la concession en règle.

vendredi 29 mars 2013

LE MORTEL, LA FÉE ET LE REMPART

    Un homme, qui était venu des alentours de la ville, se réconforter de quelques journées dédiées à travailler, se trouve-t-il la ville dormante. Du vieux quartier se laisse sentir un chuchotement, qui s’accentue au fur et à mesure qu'il s'y approche, jusqu'en face lui, se trouve cette fois avec l'effronté rempart, dont parfois de ses murs, se devenant ventrus, menacent tout lequel ose se l'approcher ; ce rempart-ci qui garde la cité, où à ces heures du soir tout bouillonne là, dans les portes des bars, dont les gens qui viennent d'autres ou à d'autres, ils y vont, s'en pelotonnent… toute la cité bouillonne ! Les gros murs du rempart. Pourtant, sont incapables d’empêcher que le brouhaha les saute par son au-dessus, telle effervescence, seulement comparable, à ce que le champagne tire de soi, enragé d'être versé dans les coupes à lui destinés.
 
   Notre homme, découragé, était décidé de partir chez-lui, quand soudain une fée, qui plus que marraine il voudrait la faire amante, dès l'une des arrogantes « ventrusités » du rempart elle l’œuvre chemin à la fête. Obnubilé de la voir, il ne veut ni boire, de là qu'il le demande, à faute de son supposé intérêt aux désirs des mortels, place de concierge de sa porte. Elle pour tout dire, ferme ses jambes… longues jambes, pour se faire la belle laissant le mortel avec les siens, mais vivante encore, bien entendu !

mercredi 27 mars 2013

SOPORIFIQUES POLITICIENS

    Écouter les politiciens d'aujourd'hui est si soporifique, dégoûtant parfois des manières qu'ils emploient pour insulter l'intelligence de qui les donne de manger, ce qui les fait maîtres du plus vulgaire mépris, duquel tout semble pour si cela ne fût assez, ils se sentent fiers, tellement qu'indifférents aux votants compulsifs, qui votent autant pour habitude de l'en faire, comme choisir candidats, souvent par revanchisme, ce qui les fait trébucher jour le jour contre la même pierre, même en sachant ce qu'elle est, soit-elle peinte en différentes couleurs.
 
    
    Tout cela m'a fait moi, en pensant que les choses n'ont pas pu être comme dans tous les temps durant, lire quelques discours de prédécesseurs de ces maîtres du mépris, dont il y a longtemps les uns les autres ont perdu lien. Il ne m'a pas fallu en aller trop loin dans le temps, pour savourer interventions, dont les anciens politiciens faisaient beau jusque de l'arrogance. Je ne vais pas juger, ce n'est pas la question-ci, s'ils étaient plus ou moins efficaces en ce qui concerne l’administration (qui ne soit la sienne) si bien que moins que les nôtres actuels est impensable ; mais, en concernant à la classe, ces plantes grimpantes n'ont rien à voir avec celles-là de l'ancien jardin potager.
 
   Bref : l'humeur est telle qu'une plante (j'ai un jour en veine jardinière) qui a besoin d'une terre bien cultivée, semée en son adéquat ambiant, en sa juste mesure arrosée ; une terre dont les mauvaises herbes étaient enlevées, et, les plantes étrangères qui à cet ambiant étaient incapables de prendre… je ne sais pas pourquoi les parlements d'aujourd'hui me ressemblent la selve… ?

lundi 25 mars 2013

UNE FRIVOLE SOURIS

    Une souris de ville se promenait par la maison, qui était le monde de sa tribu toute, fringuée de prétendue négligence, pour prétendre attirer, comme si elle ne l'en prétendait, des souris mâles du voisinage auxquels elle inquiétait plus de ses effluves phéromonales que de ses allures. Cette maison-là qui était peuplée, en plus de quelques bipèdes, qui ne gênaient la convivialité avec, en tant que la convivialité ne s'en fît sentir ; il habitait aussi par là un chat, si attaché aux habitudes des bipèdes qu'il semblait l'un d'eux, si bien que plus petit, et plus que le quadruple qu'il était, un couché.
 
   
    Tout allait bien par ces dépendances, jusqu'au jour que les bipèdes sont arrivés du monde extérieur portant un autre chat, qui était chatte, celle-ci qui montra dès le début, les manières comme que calquées de la coquette souris, celle-là en rapport au chat de la maison, lequel dès son arrivée s'était devenu quadruple, pour s'en aller au derrière de la chatte, aussi que pour faire tout ce type de conneries qui ont s'en font pour obtenir les faveurs d'une femelle.
 
   
    Malheureusement pour la population des souris, parmi les conneries que le chat était capable de faire, entrait celle de la chasse, bien que son but ne soit, comme se passe souvent, pas le besoin de nourriture, sinon le triste sport de la tuerie ; en arrivant donc le moment de l'exposition des habilités du chat dans ce domaine, tombe de gibier à lui, la coquette souris, qui s’occupait plus de faire enrager ses congénères masculins que d'elle-même… la pauvre !

dimanche 24 mars 2013

CONFONDRE LES PROPORTIONS

    Quand les nuages qui voilent les cieux nous empêchent de voir le spectacle Univers, dont la distance nous fait confondre la proportion de ses acteurs, en tant qu'à nous, nous faisant, quoiqu'on le dissimule, sentir d'un vif désir ; soit d'être géants, aux matérialistes, soit d'être dieux aux croyants en dieu. Globalement, on peut se considérer, parmi les personnes qui se tiennent pour l'en être, les unes se considèrent de passage par ici, destin le néant, comme aussi des autres qui, se considérant elles-mêmes sur Terre, quelques rien, lesquels ne font pas chose d'autre que garder vengeances, faisant cause de cela qu'ils n'ont ni être ni rien fait pour l'avoir été, pour une fois que leurs trépas se soient passés.
 
    
    Pendant ces moments-là, dont le rideau pour nuages façonné est baissé, nous pourrions bien avoir profité, au lieu de perdre nos yeux dans lui, nous regarder y parmi, de personne à personne, faisant la grandeur des causeries amicales (il ne faut qu'elles soient trop amicales quand même… il ne se doive abuser du doux !) lesquelles pourvoient de l'humeur et de l'amour qui ne sont que les parents de l'intelligence. Faisant de nous, dieux, tandis que nous soyons sur Terre ; au-dessous d'elle, exception faite aux mineurs, on n'est que rien.

samedi 23 mars 2013

LES OMBRES DES NAINS

     Le monde tout entier, effrayé de ses propres fantômes imaginés, s'était mis dans l'obscur pour se garder tous ensemble, en égales, de la peur. Là où, les nains s'étaient débrouillés y parmi pour se rassembler faisant part, mais sans leur laisser de profiter de l'ensemble à se défendre de la peur, bien que sans perdre leur condition de ce qu'ils avaient eu auparavant de la débandade : les obscurs patrons du tout. 
 

   
    Le silence y était absolu, exception faite de quelques chuchotements, presque imperceptibles, provenant de la bande des nains… quand soudain ! à son derrière, quelqu'un qui rentrant en retard, parce qu'il venait mesurant les pas, doucement, pour s'éveiller de la veille longuement fêtée, il avait ouvert à l'extérieur tout grand pour faire passer son titubant équilibre, invitant, inconsciemment, la lumière se projeter sur les nains qui lui donnaient leurs dos, ce qui les a soudainement fait devenir de leurs ombres, en géants. Le reste du monde, en croyant de ceux-ci redoutables fantômes, se rendit tout de suite à eux, ce qui encourage les nains à se croître, et à tel effet ils ont pris cause de se faire à nouveau patrons de l'empire, cette fois, de la peur (comme s'il aurait d'autre) jusqu'au grand ouvert s'est fermé à nouveau, et à nouveau l'obscur les fit tous égaux.
    
   
    L'inquiet fêtard, incommode dans l’obscur, propose à tous lesquels qui veuillent le suivre, de reprendre la fête par lui délaissée, donc, tous y vont, laissant les nains dans l'obscur, pas sans auparavant assurer sa fermeture aux nains d'esprit, de cœur, de cerveau, les laissant si bien la grandeur de son illimité népotisme.

mercredi 20 mars 2013

DANS LA VILLE AU PAVÉ MOUILLÉ

    En nous rendant quelques amis, dont j'ai eu que faire de cicérone, à Compostelle « Champ d'Étoiles » rebaptisée par l'empire chrétien (sous peine du bûcher, comme il était l'habitude, qui ne reconnaisse pas la nouvelle appellation) St. Jacques de Compostelle. Compostelle était trop beau nom pour le délaisser, en autre ces gens-là étaient aussi trop attachés à lui ; le St. Jacques fut en honneur à l'un de ses guerriers.
   Cette plus que belle ville au pavé mouillé, qui ce jour-là s'est rendu elle, au soleil, peut-être pour nous inviter à rester, en laissant de pleurer. Tel jour ensoleillé qui nous avions pu observer, en nous allant peu à peu éveillant de la veille par les étroites rues, pleines de bars ; leurs étroitesses qui donnent une certaine sensation de sécurité, cas de perdre l'équilibre.
   La question est que, comme la ville au pavé mouillé, ce jour-là s'est rendu au soleil, quelque oisif irresponsable parmi nous, a proposé au reste des combattants, de faire une pause… nous tous qui étions dans la noble lutte de faire des toasts à tout lequel qui n'avait la fortune d'être avec nous !
   Personne y parmi nous ne saura jamais comme est-ce que nous tous sommes allés, risquant de perdre l'équilibre, sur la « Praza do Obradoiro » où l’ambiant n'invite qu'à prêter les yeux au ciel, ce que l'on faisait quant à ce moment-là, une volée de pigeons assombrit la grandeur de l'empire, pour montrer la beauté de la nature, donc l'un y parmi, d'aussi bonne adresse qui chie sur l’instigateur de la trêve ; tout de suite, la camaraderie lui propose d'en aller à un bar prochain se nettoyer.

mardi 19 mars 2013

FAUTE DE PROFESSIONNALISME

     Tellement que dieux comme il faut, les dieux de jadis, ceux-là qui avaient un vrai caractère de dieux, d'eux-mêmes, sans détourner leur labour qui les était la propre, sur quelques minables qui ne sont les pires ni les mieux que les autres parmi leurs élus (il ne faisait pas de la prostituée démocratie, ni de conneries comme ça pour qu'ils présentassent sa candidature, pour qu'ils l'en fussent) qui ne soit qu'ils soient, autant, tout simplement des incontinentes lâches bottes, qu'insuffisantes de leurs esprits, ce qui a provoqué que leur ignorance ait forgé en eux-mêmes une niaiserie, qui n'égale pas animal autre, végétale, ni que soit même minéral sur terre.
 
  
    Ces dieux-là qui torturaient, artisanalement, jusqu'à l’imaginable leurs asservis, dont nous sommes les graciés de prendre telle disgrâce parmi les autres animaux, lesquels se sont pu accueillir à dispense d’accomplissement aux règles, dont sa faute nommée péché, où tout auquel qui tombait dans ses multiples pièges, donnait prétexte aux dieux à se délecter en faisant passer nos ancêtres par supplices que seulement un dieu, de ses mains d'or dans telles affaires, peut offrir ; quelque chose que leurs délégués humains dans la matière, ne sont que des maladroits, auxquels le plus souvent les punis, soit bien tôt, soit plus tard, toujours finissent pour mourir à ses mains sans avoir subi toute la punition qui leur avait correspondu.
 
    
    La conséquence de tout ça n'est que, si l'on ne se fait les choses d'un même, elles ne sont non plus le même, et, si les dieux ont choisi des maladroits pour substituts, c'est parce qu'il n'avait pas outre chose dans les humains qui voulussent faire leur métier, ce qui veut dire que parmi ceux derniers, il y a plus sens de responsabilité que dans les irresponsables dieux ; pourquoi pas ne le dire : faignants flemmards, qui s'en sont laissés aller par la « dolce far niente » ce qui les avait fait délaisser leur métier dans les mains de quelques-uns, qu'en plus d'inutiles, n'ont point de professionnalisme.
     ? … Aujourd'hui il n'y a que faute de professionnalisme par tout… ni les dieux sont comme il faut ! 

vendredi 15 mars 2013

TRAPÉZISTE ET CHANTEUSE: LA FAIM

    La faim dans les estomacs des misérables, fait du trapèze, sans filet, elle doit se tenir là-haut, à la barre, supportant tous les exercices connus, aussi des nouveaux que le hasard puisse improviser ; le relais peut être parfois long, mais elle résiste, elle est devenue si courageuse qu'une grande artiste. Malgré tout, ce ne veut dire que le cirque, soit-il si résistant que la trapéziste ; il a besoin, pour peu qu'il en soit, du soutien pour que le macabre spectacle se déroule, sinon, comme fréquemment se passe, trop fréquemment, le cirque casse et le public, dehors, sera spectateur de son effondrement.
 
   
    Pourtant, dans les estomacs des accommodés, la faim est soulagée tout de suite chaque fois qu'elle commence faire du chant ; ils n'aiment point de la musique, quelque chose qui ne se déroule pas dans les estomacs des opulents, dont la faim, à cause d'être constamment noyée dans l'abondance, est devenue sirène, une sirène qui non seulement ne s'arrête jamais de chanter, sinon que le mélanome est constamment condescendant des caprices de la chanteuse.

jeudi 14 mars 2013

DEUX REDOUTABLES RÉVOLTÉS

    Deux mecs faisant couple, marchaient par les trottoirs d'une ville pour faire des frais au maire ; ces deux amis (ou ils devraient de l'en être quand même, puisqu'ils causaient, quoique parfois tirant de soi, chacun, sursauts de rage, fort amicalement) ce pair de deux, qui profitaient de leur onéreuse balade, pour ajouter aux frais physiques une dure critique aux politiciens et tout cela à eux concernant (On entendrait maintenant le pourquoi des sursauts tels qu'ils fusent tigres enragés), ils marchaient et marchaient, causaient et causaient, et seulement reprenaient haleine lorsque le pas d'une extravagance se croisait avec, donc ils calibraient ses mesures, sans autre chose à se dire qui ne soit pas de leurs yeux, lesquels se laissaient bercer au rythme de le balancer des hanches de la belle.
 
   
    À un moment donné, la balade des deux camarades s'est vu soudainement interrompue, cette fois pas à cause d'un cadeau aux yeux, sinon pour un casse-pieds qui a fait trêve aux attaques des camarades, les endormant avec l'histoire de sa vie, dont il a réduit tous les malheurs de sa vie, à la mauvaise chance qu'il a eu en s'épousant avec celle-là qui a eu sa partenaire : fils, divorce, gros frais… Aujourd'hui j'ai passé l'éponge, assure-t-il avec véhémence, et celle-ci qui a presque tout effacé, m'aidant la fortune, il faut le dire, d'avoir trouvé la femme de ma vie… et patati ! et patata !
  La paix arrivée, avant de reprendre l'attaque l'un de tous les deux, celui qui n'avait pas connaissance avec l'autobiographe, le dit à son collègue : 
 
    
    -Un type curieux, bientôt il vient de quitter un problème qu'il s'en va mettre en autre pareille sinon pire.
   -C'est comme ça le monde, répond l'autre, et voilà pourquoi les politiciens auront aussi long futur comme longue soit la stupidité humaine.
   -Très long futur, si la vie persiste…?

mardi 12 mars 2013

NI ICI-BAS NI LÀ-HAUT

    Tôt ou tard le jour arrivera, dont tous les autres fils de la terre que ne soit l'humanité, se seront révoltés contre ce rouleau en que celle-ci est devenue ; machine impitoyable qui ne sème que désolation par toute la face de la Terre, sa mère, mère de toute vie que sur elle a fait fructifier, superbe destructrice à un profit si étrangère qu’incommensurable à l'humanité même toute entière.
 
   
    Ce jour-là dont, ni la terre, sa mère la mère de tous les révoltés aussi, donnera abri à cette l'autodéshéritée là, minable et despotique, de la vie, qui montera bien sûr, sur son œuvre pour dès là prétendre envahir les cieux ; cette œuvre qui ne pourra se décrocher de la terre, morceaux de celle-ci, que nous les humains, avions fait fondre par la bâtir.

vendredi 8 mars 2013

POUR CINQ CENTIMES

    Une personne qui ne tolère absolument de conneries, doit savoir, je le sais, ne le reste autre que de vivre absolument seule, donc comme à moi bien se peut bien classer dans ce genre, c'est comme ça qui marche ma vie. Ce matin en passant devant une boucherie, dont la devanture, au plus pur style de celles-là d'Amsterdam, exposait des corps nus, entiers ou en morceaux de quelques spécimens auparavant vivants, et en vue que j'avais le jardin sans fleur qui embrasser, en voyant par là une tête de cochonne (je suppose) je me dis moi-même : et pourquoi pas ! Si je n'ai qu'embrasser qui m'empêche le manger la gueule, caprice que je satisferai aussi que la faim. Tel que l'on se dit, je ferai d'une pierre deux coups.
 
   
    La boucherie faisait pleine d'animaux vivants, parmi lesquels j'ai été entouré, faisant des courses desquels étaient nos victimes, coïncidant à ce moment-là que les vivants étaient tous des femmes, toutes entières, toutes faisant de la queue, dont je n'étais pour acheter des cadavres exposés, surtout en morceaux.
 
   
    Arrivé mon tour, j’achète une tête de cochonne, je l'avais fait savoir la bouchère, donc quand j'étais en train de prendre la bourse contenant mon achat autant que la bouchère de le rendre la monnaie à ma voisine acheteuse, il le tombe à celle-ci une pièce par terre ; tous les deux, voisine et moi, partons à sa poursuite, et quand je l'ai presque fait mienne (la monnaie) la voisine y vient glissant, heurte-t-elle avec moi, pour tous les deux tomber par terre ; accident duquel je sors avec un agréable douleur aux côtés et ma voisine déchirée la jupe qui enveloppait ses fermes chairs… un chef-d’œuvre de l’animalité !
   J'ai gardé les cinq bénis centimes aussi que les effluves sortis de la poitrine de ma voisine acheteuse qui avaient inondé mon esprit.

lundi 4 mars 2013

SE REGARDER DANS UN MIROIR

   L'observation que je propose, on peut se faire, par exemple, dans la terrasse d'un bar ou pourquoi pas dans son intérieur, où les possibilités de l'en faire seront plus diversifiées, dépendant que l'établissement soit doté de : salle de jeux, mezzanine, salon intérieur dans ce même intérieur dont pour tant si bien peut qu'il en ait au moins de comptoirs aussi comme quelques tables par-ci par-là, mais surtout, et ce qu'il est indispensable pour faire telle l'observation, c'est d'avoir une bonne connaissance de la faune sur laquelle on l'en fera (évidemment on peut se faire cet exercice en quelque autre part que ne soit pas un bar, mais cela serait comme manger avec eau).
 
   
    Situés en position, on commence passer les yeux sur les connus, dont il aura quelques-uns qui entreront par les yeux mieux que les autres, rien d'anormal la chose est comme ça. Cependant, remarquez bien qu'il y aura en quelques-uns quelque chose qui vous touchera, quand non vous gênera plus que dans les autres, remarquez bien que ce ne se passe que dans auxquels ont nos propres défauts chez-eux… et voilà la question : Personne veut voir dans un miroir si n'est pour voir ce qu'elle veut voir. 

samedi 2 mars 2013

TRAVAIL ET TECHNOLOGIE

    Tout le monde sait, même si l'on ne le dit ouvertement, que personne se fait riche pour beaucoup qu'elle travaille, autre chose est que beaucoup de personnes toutes travaillent pour une autre seule personne, le voilà l'une qui bien peut avoir de la possibilité de se faire riche, plus riche à plus individus qui travaillent pour elle. Ces travailleurs surexploités, pourquoi pas le dire soumis à l’esclavage moderne, lesquels souvent, inexplicablement, se considèrent graciés d'être exploités aussi comme, même s'ils ne le disent ouvertement non plus, ils se sentent fiers que leur exploiteur soit riche, à plus riche qu'il soit plus fiers qu'ils seront… pas tous bien entendu !
 
    
    En le concernant à un pays tout entier, la richesse (sous la perception que nous y avons) dépend plus de la technologie, bien qu'en ayant un peuple docile et travailleur plus qu'un peuple une armée de travailleurs disciplinés, autant adaptés à un travail en chaîne comme fautif en créativité, de cette armée dont si bien ne se peut tirer beaucoup d'intelligence pour, plus que développer, créer de la technologie, ce qu'il se peut faire, compte tenu d'être pourvus de telles figures, n'est que cela qu'il se fait couramment : acheter la technologie ailleurs, où les gens ne sont très travailleuses, à la fin ils sont, les tenus par non travailleurs, qui cherchent la manière de travailler avec le minimum effort : soit la technologie.
    Parler de travail est épuisant... je m'en vais reposer. 

vendredi 1 mars 2013

FABRICANT UN DIEU, LE PROCÈS

    Imaginez-vous (je viens déjà de l'imaginer) un homme monté en chaire devant une immense foule. Il faut que celle-ci soit le plus grande possible, puisqu'à plus grande plus difficile sera que les que la composent se mettant d'accord ; ce qui est un peu le sujet de la question qui se pressente. Alors, une fois imaginé le scénario, dont l'immense foule a déjà les oreilles attentives, aussi que prêts les cerveaux à elles connectés ; c'est maintenant que le discoureur s'emballe à parler, d'abord de lui-même pour de se magnifier, sous prétention que ce public-là ne pense que c'est ça, ce qu'il prétend. À lui, il n'a, ni ne veut personne qui l'envoie des fleurs, il se suffit tout seul pour faire ça lui à lui-même.
 
   
    Il ne ferait ajouter trop d'imagination, qui ne s'est pas vu en pareils événements même qu'il ait été du biais, dont un public (exception faite de quelques anormales, compte tenu que la normalité la fait la majorité) a l'esprit, exalté, ému, applaudissant à l’écho de la claque ; un public bruyant en définitive de façon que personne ne puisse écouter ni à soi-même. Un public auquel une fois chaud, bouillant leurs masses encéphaliques, avant de l'en faire leurs oreilles et finissant en devenir leurs mains, cette masse-là qui finit pour épuiser leurs restes pour faire éloge du discours de leur maître, qu'il conclut faisant un bref, pas sans auparavant faire taire les ovations pour que cela avec qu'il va couronner son discours y reste : 

   Un camion ! Crie-t-il, donc, en adoucissant la voix poursuivre, ce n'est pas un camion : il est une pomme ! Ce que tous vous prenez pour une pomme n'est qu'un camion ; la foule applaudie ces mots à la folie, sans laisser de regarder du coin de l’œil cette petite espèce d'athées qui déambulent par les alentours d'où ils sont, hommes de foi. Épilogue fait, que c'est de qui s'agit, il n'y avait beaucoup qu'ajouter à ces fêtes toujours qu'il n'en ait des bagarres, et ce n'est pas le cas.
   Trois choses se peuvent tirer de cette bacchanale de l'absurde : ou bien le public se moque du maître, ce qui n'est qu'une manière comme autre de bien s'amuser sans dépenser un sou, ou peut-être qui soit le prêcheur qui se moque du public, et si cela sort bien, toujours il peut tirer profit ou pourquoi pas tous sont un peu comment dirais-je… mieux servez-vous au goût en le disant, Pensant comme ça, il m'est venu à la tête qu'il reste encore une autre possibilité, qui soient quelques autres qui ne sont là qu'en profitent ; dans un monde où tout est emmerdé, il n'a rien que ne se puisse pas profiter… jusque pour faire un dieu.