Ne dramatisez pas d'être touché de la certitude de l'avenir de la mort… la propre même…
elle n'est pas un drame,
le drame est le fait de vivre.
ni dieu, ni roi, ni mondialisation; la voici une autre, qui sinon vieille, belle chanson
Ne dramatisez pas d'être touché de la certitude de l'avenir de la mort… la propre même…
elle n'est pas un drame,
le drame est le fait de vivre.
Aujourd'hui, je suis dans un hôpital, comme malade. Dans un hôpital blanc, comme la couleur du dégoûtant blanc, attaché à la sensiblerie de l'ordurière-hypocrite fête du noël, dont, du même qu'au représentant de celle-ci teintée en rouge aux intérêts de la grande multinationale des boissons gazeuses à la caféine, décaféinées, sucrées sans sucre etc, les murs intérieurs de cet hôpital-là sont légèrement teints de vert-gâteau-écœurant, pour se faire détacher sur leurs murs les travailleurs sanitaires habillés en blanc, dont les travailleuses prolongent de leurs blouses leurs jambes roses, brunes, qui se prolongent en autre au-dessus... magnifiques ! Par les ouvertures inférieures sans fermer du tout, des blouses blanches ; la partie supérieure de ce même habit, par la même faute de bouton, montre la poitrine jusqu'où commencent les seins haletants des susdites, pour plus tourment et outrage des internes qui y sont, pour intenter sinon nous soigner, mourir en dignité, merde ! en plus de souffrir de la faim, où la nourriture est disposée partout, sans la pouvoir manger : grosses lèvres riantes, flambantes joues, yeux où se laisse voir de la convoitise de la chair, qui incitent à manger à qui manque de dents.
De sa petite bouche, pas aussi petite dans la proportionnalité de sa figure, dont des commissures de leurs lèvres sorti, avec un à peine perceptible léger vibrer tellement qu'il fût une flûte de roseau, un étrange cri aigu, qui était plus que cela, il fut un susurre, peut-être soigneusement abandonné à l'oreille sensible, d'un présumé et sensible prétendant, de façon que celui-ci qui en la prétendant l'embraser cale ne l'agace pas.
Cette petite grande belle beauté, ensuite à son fin chant, elle s'est levée de la table soigneusement (elle était toute la soigneuse que l'on peut s'imaginer) manœuvrant d'entre les rigides pieds en fer de table et des chaises, avec extrême agile délicatesse (elle était aussi tout l'agile et délicate que l'on peut se imaginer aussi) une fois qu'elle était libérée de tout ce qui débarrassait ses minces, droites et tout cela qu'en fût d'ajouter à unes belles jambes, se mettant la belle (petite, mais belle) débout, sans que le semble, prit son manteau ce qui cause que son sac tombe par terre, la perfection en plus de laide est inconsistante, et en le prenant du sol, elle part doucement (elle était plus de tout le dit ci-dessus, si douce que l'on peut imaginer) elle partit sans regarder personne. Elle laissait ce privilège à tous ceux qui la regardaient.
Depuis qu'elle s'était plantée dans la rue, l'ornant d'elle-même, elle rigole avec ses copines, éclate à rire, soute comme une pelote à ping-pong ; pour à la fin embraser contre sa poitrine son portefeuille en papier couché, de ses deux petits bras (ce n'est pas pour emmerder, mais il faut le dire : ils étaient aussi beaux et délicates). Elle est aussi partie en parlant avec ses copines, courbant le dos de fois en fois comme si dégonflât, s'enflant de nouveau, sans laisser de rire, de chuchoter sans laisser d'embrasser son portefeuille en papier couché… ouf !
De mon enfance, je ne me souviens guère que de la pluie et de la neige, mais surtout de la pluie, comme que si quand il ne pleut pas soit la neige qui lui remplaçât.
Du soleil, je garde seulement des petites lumières des brefs étés de tout pays du nord, que ma famille passait dans l'abrupte côte du mien, où parfois la mer basse offerte quelques plages d'un fin et doucement gris sable. Le soleil-là se réfractait de manière détachée sur les façades chaulées des maisons, ce chaulage qui cachait la pierre, gris, en laquelle avaient été bâtis, comme si les gens d'ici auraient de la honte de ce qu'elles sont, d'où elles sont, pourtant ces mêmes gens se montraient fiers des circassiennes maisons, toute façade, lesquelles avaient fait bâtir les émigrés enrichis venus d'Amérique.
Le souvenir de ces androgènes maisons châteaux, à l'instant le lui faire revivre, me rapporte à ma jeunesse, dont l'alcool et les drogues m'avaient apporté de nouvelles couleurs ; desquels au fur et à mesure que le temps s'est allé passant, elles ont disparu sans peine ni gloire, pour revenir à moi les gais gris de mon enfance.
Aujourd'hui, en sentant que la mort me hante, grise, elle est grise, de la belle couleur grise, dont il sert, élégamment, à tout ouvrir… à tout fermer.
Une personne normale, c'est-à-dire, l'une qui se trouve, entre celles-là qui se croient sublimes et subsidiaires de la sublimité d'un dieu n'importe lequel, dès que l'imaginaire de la subconscience a pourvu notre inconsciente société.
Bon ! Une personne normale qui ni croie en sa propre sublimité ni moins en aucune autre qui réside dans un mirage crée par l'imaginaire de l'insoutenable : soit dieu, soit démon (celui-ci, à mon avis beaucoup plus amusant, créatif et chaleureux quand même), cette personne, normale, arrivera, à des titres différents, à la sublimité, je m'explique :
Bien sûr que le but de la vie est la mort ; cela tout le monde le sait, même ceux-là qui font ressemblance ne pas le savoir, ou ceux-ci qui assurent que la vraie vie y viendra après la mort -je ne sais pas pourquoi ceux-ci étant mourants appellent le médecin, attention : même les grands prêtres à leurs dieux correspondants ; il est bon de se souvenir, quand ceux-ci brûlaient les médecins par athées, quels temps ! À cette époque-là si se faisaient des réelles fêtes.
Eh bon, allons donc où Je souhaite arriver : tout quand une personne, normal, étant en bon état mental, aussi que, plus ou moins bon état physique, en sachant que ce que le reste, est question de mois, jours peut-être. Elle atteindra à la sublimité, dont elle laissera de se révolter contre les bien-être, formes de politesse et d'autres conneries comme ça qui dégradent la nature humaine, pour être elle-même. Elle ne ferait pas dire que la sublimité sera incommode aux autres, pour le dire de quelque façon.
Par le temps de l'en faire, le bon cultivateur avait semé dans son jardin potager des oignons ; ce temps qu'en passant vient, pas sans conséquence, du qu'au four et à mesure qui ont poussé les oignons, est poussé aussi, miraculeusement comme toutes les choses qui concernant à dieu, la métamorphose du bon cultivateur en l'oublieux cultivateur.
L'oublieux cultivateur, quand il est en train de ramasser le fruit de son jardin potager, il se trouve, évidemment, des oignons, très beaux oignons ; pourtant l'oublieux cultivateur n'est point content, il prétendait des oignons semés ramasser betteraves. Il prie que dieu lui change les oignons par betteraves. Cependant, comme dieu ne fait miraculeusement que conneries, ce à qu'il ne se prête pas, donc, le cultivateur devenu oublieux, craignant dieu, il s'embête contre ses voisins parce que ses oignons ne sont pas des betteraves.
La Maire a fait venir une psychologue Argentine s'occuper de lui ; à charge des impôts des voisins lésés, qui vivent du SMIC.
Dans le courant de la moitié du XV siècle, Pedro Alvarez de Soutomaior, qui prendra le titre héritage de famille « comte de Caminha » se baladait par les plages de Baiona, au sud de la Galice, où il arrive ce jour-là une sorte de radeau qu'il devine venu des mers lointaines, en portant comme passager un bizarre animal aux endroits d'ici, et de qui s'est pris le futur comte de Caminha, juste depuis qu'il le tient dans ses bras.
Le temps se passe, et avec il arrive la première, appelée révolte Hirmandinha, qui n'est qu'une Révolution en règle, paysanne ouvrière, qui tout bouleverse dans la Galice.
Les intérêts contraires de notre, à ce moment-là comte, face le christianisme qui déjà avait pris place en Castille, fait qu'il s'engage dans cette Révolution Hirmandinha, dont le comte caméléon prend comme surnom «Pedro Madruga*» de son habitude à être toujours le premier sur le champ de bataille (*madruga: celui-là qui se lève de bonne heure). Cette Révolution presque éteinte, prend de nouveau la vigueur des flammes ; cette fois, la seconde Révolution Hirmandinha en marche, Pedro Alvarez de Soutomaior, comte de Caminha surnommé Pedro Madruga, prend parte-t-il, qui en plus de caméléon est aussi une belle girouette- des insurgés, c'est-à-dire des étrangers-chrétiens. La Révolution Hirmandinha victime des traites comme celui-ci, qui finit avec un carnage sur le peuple ; aussi que la disparition par le site d'Alba de Tormes de Pedro Alvarez de Soutomaior, Conde de Caminha; surnommé Pedro Madruga, il faut ajouter qu'il était fils biologique de Fernan Eanes de Soutomaior: armateur aux affaires de marchandises et chantiers navales, siège à la ville de Pontevedra, et qui a pourvu peut-être-bien-sûr des naos à son fils chéri. Alors ce caméléon girouette ne se sentant pas tranquille dans son dernier destin, où il était triste de voir triste le bizarre animal venu des mers lointains, qui était devenu son seul ami (ce qui n'est pas bizarre).
C'est alors que, celui qui sera le premier amiral tel qu'il a dit de sa famille ; il doit avoir bonne compte de la nymphomane Isabel la Catolique, pour obtenir ses faveurs, en vue de s'en aller par ces mers-là, par où était venu son compagnon, pour qu'il puisse faire autant que son maître avait fait avec la reine, lui avec une congénère.
Donc, il prend (il a de l’habitude) le nom de Cristobal Colon… le reste que s'est passé tout le monde le connais, à exception que, quand il arrive de l'un de ses voyages, il change le point de destin pour ne pas l'en faire à Baiona où personne ne connaît Cristobal Colon, mais si, tout le monde connaît bien à Pedro Alvarez de Soutomaior, comte de Caminha, surnomme Pedro Madruga, à qui l'on peut se ajouter à bon mérite « Le Traître »
Toute fois qu'une personne juge bon d'être un rat d'égout, elle doit l'en être en toutes ses conséquences, du même que si une autre (personne ou qui s'en croit que l'en est) veut être un loup, par exemple, bien que celles-là qui y briguent tel honneur, de cet animal seulement prennent le nom ; les loups sont beaux, nobles, et ils se cherchent la vie laissant vivre tous les autres animaux de leur entourage, même leurs proies propitiatoires, s'ils n'en ont pas d'impérieux besoin, du même que celles-ci l'en feront des siennes. En autre, les loups partagent, peut-être selon les critères des dominants entre eux. Ce qu'ils partagent, sans acrimonie, sans esclavager leurs congénères.
Tout cela y vient à, qu'à plus misérables que nous sommes, les autres espèces animales sont ce quelles sont, exception faite desquelles nous avons dégénérés, les transformant en simples marchandises ; nous, comme j'étais en train de dire, bien aimons nous toucher d’appellations pompeuses, choisissant celles d'animaux qui n'ont rien à voir du caractère, dont on prétend se prendre, tel que requin, tigre, aigle ou pourquoi pas du susdit loup, parmi d'autres. Je ne sais pas, quand même, d'un seul puisant que s'en fît appeler : cafard des finances, ver de terre de la bourse ou rat d'égout des affaires.
… au moins, quelque chose comme ça, on ne s'écoute par les terrasses des bars par où je vais.
La tiède brise de chaque après-midi pousse Annette Legoupil, par le Quai aux fleurs, tellement qu'elle fût une délicate violette qui se soit dégagé de chez elle, pour, habillée de sa subtile beauté, se montrer au monde.
Ce que j'adore de cette belle Aphrodite, toute sensibilité et délicatesse, est qu'une fois, elle s'est assise à la terrasse, d'où se peut apprécier le Pont Saint-Louis, tout de suite qu'elle a mis, à son intérieur, tout d'un coup, le verre de Cognac que le serveur l'avait accommodé sur la main avec laquelle, la belle se caressait ses cheveux (dans l'autre elle tenait un cigare) sans qu'elle n'en ait rien demandé. De ce son intérieur-là, dont elle extériorise raisons et déraisons qui revitalisent la réunion qu'il y a, parfois si sèche qui l'en seraient des fleurs dans un pot sans goutte d'eau.
Voilà que l'intelligence n'a pas seulement de sexe, sinon qu'elle n'est non plus fâchée avec la beauté.
Dès la profondeur d'un puits, on peut se voir, pendant le jour, là-haut, le Soleil, ou son éclat, ou les éclatants nuages qui lui enveloppent, ou les nuages noirs qui lui cachent.
Dès la profondeur d'un puits, on peut se voir, durant la nuit, là-haut, les étoiles, ou la lune insultante ou son timide éclat, ou tout simplement la nuit… ou le noir, le même qui règne là-bas.
Au fond d'un puits, on ne se sent qu'un ne rien sentir.
Au fond d'un puits, on ne s'écoute que le silence, le propre cœur battant… en silence.
Là-haut, au-dehors du puits, on s'écoute les cris désespérés de la faune, brûlée par le Soleil, battue par les vents, trempée par la pluie, alourdie par la neige, grillée par le gel, dont il y a eu quelques-unes, qui n'en ayant assez, lesquelles sont devenues, soit bêtes de somme, soit de consommation, quand non, pourquoi pas, de compagnie… des dieux.
Là-haut, sur la superficie, chaque fois moins, on ne peut pas, se délecter avec la beauté de la flore ; les rationnels, pauvres irrationnels cultivateurs, tout à fait, pour que tout devienne à notre décadente goût : fleurs sans odeur, fruits sans saveur et en couleurs standard de plastic.
Le monde est un cirque, dont aucun spectateur n'existe ; tous sommes, chacun dans son rôle, acteurs.
Cependant, il y a, trop souvent, trop d'acteurs qui tout font pour se faire remarquer y parmi.
Dans ces temps-ci, le chef de troupeau ne chasse plus, ni même il a de surveiller territoire de chasse à soi, sous le propos qu'il soit dépourvu d'autres déprédateurs, ni pour que les siens l'en fassent aisément. Le chef de troupeau de ces temps-ci, au plus il fait des courses.
Un jour quelconque, le chef de troupeau Danton sort de chez-lui, il s'arrête au seuil de la maison, comme pour regarder le tout, bien que l'intention soit, que le monde le regarde à lui : Danton « chef de troupeau » dont ses composants étaient, les plus petites de la portée à l'école, les grands au chômage, la femelle au travail ; lui Danton, chef du troupeau, il est en train de partir faire les courses.
Ce Danton, chef de troupeau, qui y va tout content chez le boucher chef de troupeau, avec qui, après de s’approvisionner, s'invitent à prendre un petit café ; mais tout quand tous les deux chefs sont en train de donner compte des premiers pastis du jour, il arrive la femelle du chef de troupeau boucher, apurer tous les deux amis à finir le café.
Notre chef de troupeau part alors chez le chef de troupeau fromager, là, la femelle de celui-ci, prend position, interposant entre les deux chefs les volumineuses annonces vivants de leur marchandise. Notre chef de troupeau part à tête basse, l'enlevant au fur et à mesure qu'il s'approche chez le chef de troupeau boulanger ; une fois là. Il se met à causer avec lui, l'invitant à la suite, prendre un petit café, ce que l'encombrant anaconda, qui le chef de troupeau boulanger a pour femelle, coupe d'un regard insidieux le projet des deux amis chefs de troupeau.
Notre chef de troupeau prend du souffle, et part décidé vers l'agora que se trouve dans un coin près de chez lui, il se réconforte-la des pastis correspondants et de ceux-là desquels il n'a pas pu se faire correspondre. Dans le bar, parmi les compagnons de notre chef de troupeau, il y a de quelques-uns qui ne l'en ont été jamais, aussi que d'autres qui ont laissé de l'en être : à cause du veuvage les moins, du divorce les plus. Bref, leur état, de non-chefs de troupeau, les permet de ne pas être jamais pressés, ce qu’à notre chef de troupeau ne lui tient pas ; il est l'heure, dont sa portée est prête rentrer chez lui, cela qui ne lui cause du souci, mais ce qui l'en fait, c'est que la femelle du troupeau, elle en va arriver aussi, merde ! se dit-il en haute voix, il pense, notre chef de troupeau : le lit sans faire, autant que la nourriture, donc, il dissimule :
Le chef de troupeau, telle qu'une âme en peine, laisse cette agora sur laquelle se débrouille la fête, le danger lui guette : chez-lui, il n'a rien mis en ordre.
Si dans le pays des aveugles, le borgne serait le roi, dans le monde des sages (où naturellement peut avoir aveugles et même borgnes sans ce titre-là) le roi, bien pourrait être -ou il croirait que l'en serait-, n'importe quel imbécile sans scrupules ni intelligence, dont il serait toujours sous les dictées d'autres, lesquels auraient beaucoup moins de scrupules, au temps qu'une intelligence appliquée fortement à la stupidité ; ceux-ci qui à son tour se doivent aux critères d'un dieu imaginaire, dont la doctrine qu'à lui appartient est maniée par autre caste, celle-ci soumise à l'arcane, c'est ainsi que, toute secte, comme il faut, elle y est.
Il fait grelotter de seulement penser que tout cela tombe en charge sur le dos de la classe travailleuse ; même l'y sont ceux qui sont tirés d'elle, pour ces poids morts se protéger des révoltes qui ne se daignent pas les servir, comme ils l'en sont aussi ces sages-là, pourtant il faut éclaircir que, ceux-ci ne sont point coupables, ni de la stupidité naturelle du roi, ni du crétinisme des uns, ni du méchant obscurantisme des autres, ni non plus de la passivité nonchalante de la classe travailleuse.
Ah ! En autre, les sages, malheureusement pour tout cet empire in consubstantiel à la décence, ne peuvent (ce qui est consubstantiel aux sages) avoir roi, parce qu'ils sont Républicains, ni être esclaves, parce qu'ils ont l'esprit de la liberté, ni être croyants quand même, parce que dieu n'existe pas.