samedi 30 décembre 2017

L'AMOUR, PEUT-ÊTRE, À L'AVIS D'ARCHIMÈDE

    L'amour est quelque chose tel qu'un levier, y avec chacun peut faire déplacer son monde (il ne faut pas le soulever, il le peut lui tomber sur un pied) ; l'amoureuse ferait donc de point d'appui.
 

   
Rien ne se fait que ne soit pour amour.
 

  
Donc, si bien l'imagination est l'outil qui fait à l'amoureux créer, évidemment, celle-là ne fructifierait pas sans amour, aussi comme non plus l'envie de créer sans amoureuse.

vendredi 29 décembre 2017

MÊME QU'IL AIT RAISON, JE NE SUIS PAS D'ACCORD AVEC LUI

    Nietzsche, il y a plus d'un siècle, écrivit la note nécrologique : Dieu est mort, pour à la suite, ajouter une autre policière : nous l'avons tué. 
 

    Je ne suis pas accord du tout avec lui ; personne ne peut tuer ce qui n'a pas été enfanté, car, nous avons plutôt « inventé » Dieu, pour, méprisant l'animalité dont nous faisons part, nous réinventer en dieux.
 

    Pourtant, nous en sommes parvenus… bon pas tous, mais ceux qui ont fort accumulé de la richesse ; celle-ci un venin suicidaire qui va bien nous tuer à tous.

mercredi 27 décembre 2017

LE BLEU EST LA COULEUR DE L'ESPOIR

    Chaque fois que les choses ont mal marché sur terre, nous cherchons dans les cieux, soit la cause, soit la solution, à nos problèmes ; voire chez les extraterrestres.
 

    Maintenant, les temps sont venus dont les choses ne doivent pas marcher bien chez nous (vraiment ne marchent pas), puisque nous croyons voir des extraterrestres partout.
 

    Pourtant, si les extraterrestres sont aussi sages, qu'intelligents pour venir chez nous, les atrocités que nous faisons, ce ne les fera pas confiance d'être les bienvenus.

lundi 25 décembre 2017

LA VIE EN TANT QU'ÉQUILIBRISTE

    N'importe quelle forme de vie, elle n'a pas pour but que sa propre reproduction… son épanouissement.
 

    Pourtant, la VIE pour garder l'équilibre parmi ses formes, elle a créé la prédation, dont chez nous « les grands prédateurs », elle a fait de nous nos propres prédateurs.
 

    Ma vie : sans amour, sans haine, cela me fait penser que je sois à faire une promenade par le vide.

vendredi 22 décembre 2017

...MAIS LE LION ÉTAIT RÉPUBLICAIN!

    Colonisée Europe par les dieux d'importation, ses prôneurs ont détrôné l'ours « roi des animaux » il se ressemblait trop à eux, en mettant à sa place le lion : majestueux et il se tient sur quatre pattes quand même.
  

   
L'homme, qui même s'en tenant à deux, il n'est qu'une boîte de défauts lesquels le lui font si différent aux autres animaux que vulnérable à soi-même, dont quelques-uns puissent nonobstant se considérer plus que des anomalies, des qualités.
 

   
Voire sinon, de l'ironie, par exemple, personne normale, en toute sa tête, n'en doutera que celle-là fait dénoter, plutôt subtilement, de l'intelligence chez ses usagers, bien qu'il faille avoir un interlocuteur avec autant.

mardi 19 décembre 2017

RECEVOIR OU NE PAS RECEVOIR, DE CONSEILS

    Qui n'a pas reçu des conseils dans sa vie durant ? compte tenu de que les parents sont des machines à en faire.
 

   Je crois me souvenir qu'une fois mon père m'a dit : si tu écoutes quelqu'un dire qu'il veut t'aider, mets-toi en garde, car il va tout de suite t'emmerder pour savoir de quoi il va te sauver pour en profiter…
 

   et si mon père ne m'a dit telle chose, au ne pas avoir moi de fils à se la révéler, je me la révèle à moi-même, et voilà !

dimanche 17 décembre 2017

LA VICTIME FAIT VICTIMES DE CEUX QUI L'ONT FAIT VICTIME

   Marchant en amont l'histoire politique, on peut observer, que si bien celle-ci n'a pas été quelque chose d'exemplaire, elle a eu des moments magnifiques.
 

    Quelque chose qui ne passe pas à nos jours, dont la politique a atteint tel point de dégradation, que ni une bande de vers faméliques feraient un sort d'elle.
 

   
Maintenant, elle, la politique « la pauvre » est devenue victime de l'homme, ce qui à son tour a fait de la plupart des hommes, sinon tous, ses victimes.

jeudi 14 décembre 2017

PAS TOUT LE MONDE EST CE QUE SEMBLE ÊTRE

    Arrogant : est quelqu'un qui ne serre de ses bras qu'à soi-même.
 

    L'arrogant n'a jamais respiré le cou d'une belle,
ni humidifié ses lèvres dans les lèvres de femme prête à y faire, ni ses yeux deviennent une mer calme en regardant les yeux orageux de l'amoureuse.
 

     Arrogant : est quelqu'un qui n'aime ni ne s'aime soi-même.

   Note : si tu n'as pas trouvé femme qui t'ait prêté son cou à respirer, ni ses lèvres à humidifier les tiens, ni tu as aperçu dans ses yeux orage aucun, ce n'est que tu sois arrogant : tu es malchanceux.

mardi 12 décembre 2017

LA PENSÉE... PAUVRE ORPHELINE

    L'homme, ce sujet ondoyant, comme l'a adjectivé Montaigne, est devenu plat, soit quelque chose qui maintenant ne pense plus ; celle-ci on le lui donne toute fabriquée pour qu'il ne l'en fasse pas.
 

    Même ceux, qu'il se suppose, fabriquent « la pensée composée » pour que les autres de son espèce dévorent, inconsciemment les inconscients, ils ne pensent pas non plus.
 

    Donc, qui est venu machinant depuis longtemps jusqu'à l'homme ne pense plus de lui-même, car ce n'a été ni Dieu ni moins le diable ; mais l'oxydation, mesdames messieurs… l'oxydation !

dimanche 10 décembre 2017

LES LABORIEUX ET LES FAINÉANTS

    Un interprète est quelqu'un qui peut inlassablement répéter le même chose, plusieurs, beaucoup de fois... interminablement.
 

   
Il faut s'aimer beaucoup pour se faire aimer en répétant le même chose une et une autre fois.
 

    Pourtant, lequel qui n'est qu'un créateur, il fait n'importe quoi une fois, fait accompli, il se met à faire une autre chose…
     
    Les créateurs ne sont qu'inquiets fainéants !

vendredi 8 décembre 2017

UNE TIRELIRE DE QUESTIONS SANS RÉPONSES

    Tout le monde absolument n'offre que réponses qui ne sont que questions… si tant est que je ne croie pas d'être une exception moi.
 

     Moi qui jamais de ma vie j'ai été ni minimement épargneur, je vois ma tirelire des questions sans réponse devenir si ventrue, que je crains que le pauvre porc n'éclate à n'importe quel moment.
 

    Ce sera parce que la vie est si simple, qui pour ne pas faire quelque chose de raisonnable nous la faisons compliquer pour nous compliquer.

dimanche 3 décembre 2017

LES DIRES DU SILENCE

Le silence dit oui, dit non…
Le silence n'est qu'un cri éteint
Durant lequel qui ne rien dit
Veut dire oui.
 

Pourtant, ce même en attendant de réponse
Il sent le silence lui dit non
Bien qu'il veuille croire que l'absence de celle-là
Il veut lui dit oui.
 
 
Ne désespérez pas
Le silence invite à rêver
Dont on peut écouter un cri du silence sortir
Lequel lui dit oui.

samedi 2 décembre 2017

TORT OU RAISON, CHACUN LA SIENNE

    Chemin faisant par la « route des grands crus » dans la Bourgogne, la soif m'a fait faire un arrêt dans un abreuvoir pour me désaltérer, ce que j'ai fait en toute camaraderie avec un autre assoiffé ; un sage vieux, qui en voyant que son verre fut vidé, entame une nouvelle conversation :
 

    Les hommes, dit-il, nous sommes obsédés par les femmes. Les femmes font autant par leurs fils, et si elles n'en ont pas, s’obsèdent elles-mêmes. Pourtant, les hommes qui manquent de femme ou de femme « obsédante » ils poursuivront à s'obséder par les femmes…


   
L'interrompre la patronne (qui derrière le comptoir, la puce à l'oreille, regardait avec dédain du coin de l’œil sa joyeuse clientèle qui n'était que nous tous les deux) en prenant une bouteille et en remplissant nos verres pour nous faire reprendre le fil de la conversation délaissée.
 
   La tavernière n'aimait pas le tableau qui était en train de peindre le sage vieux, ne soit qu'il le lui fasse rejoindre.

mercredi 29 novembre 2017

EN CHERCHANT UN COIN... MIEUX UN TROU!

    Qui n'a pas cherché, quelquefois dans sa vie, soit un coin, soit un trou ? pour s'y mettre… pour disparaître !
 

    
… j'y cherche encore !
 

   
Mais pas un coin, sinon un trou, dont aucune personne ne sera que ne soit moi-même qui s'y mettra.

lundi 27 novembre 2017

L'HOMME ET L'ÂGE

    L'âge fait l'homme « normal » un peu plus sage, ainsi que beaucoup plus vieux.


    ... soit que…
 

   l'homme soit un 
« imbécile » donc, il deviendra un vieux absolument imbécile.

vendredi 24 novembre 2017

À MANQUE DE BON DIEU, MIEUX ATHÉE

    Au long du temps durant, les dieux s'en sont allés restant sans clientèle.
 

    C'est à cause des prôneurs qui en supplantant leurs patrons ont tout gâché. 
 

     Ils se sont fait introniser Dieu, convertis ceux-ci en exécrables démons sans pitié.

mardi 21 novembre 2017

LA VIE, QUELLE SALADE! RAREMENT À VOTRE POINT

À quoi cela sert la méchanceté.
Quelle salade trop vinaigrée
Immangeable !
Sans un peu d’huile pour mieux la digérer. 
 

 Bon ! Soit non plus d'huile surchargée
Ce qui la fera dégoûtante
Immangeable, mais
Avec peu de vinaigre arrosé, la mettra à votre goût.
 

 Quelle salade est la vie :
Tellement, une salade
Parfois mangeable, parfois immangeable…
… il faut bien l'assaisonner.

dimanche 19 novembre 2017

FAMILLE VILLAGEOISE, FAMILLE CAMPAGNARDE

    Il était une fois une famille villageoise, gaie comme une volée de pinsons. Père et progéniture regardaient la télévision, dont un loup féroce chassait et mangeait en situ, un tendre agneau. Quand la maman appelle : à table ! la volée y vient, en rebondissant (tous sauf papa, qui souffrait de l'arthrose à la hanche gauche) pas sans auparavant l'avoir fait des câlins à la nourricerie… estomacs reconnaissants.
 

   En mangeant, la joyeuse famille villageoise, des côtelettes d'agneau, de : frites, salade, cornichons et asperges grilles, garnies, on parlait du cruel loup féroce qui avait mangé le tendre agneau. Papa, au regard de bœuf égorgé, donnait à manger, parfois, des os qu'ils décharnaient au bon loup duquel l'heureuse famille avait fait animal de compagnie depuis nouveau-née.
 

  Il était une autre fois une famille campagnarde, qui vivait par où pouvait avoir été filmé le loup féroce chassant, assis les membres à table, dont il avait de pommes de terre à l'eau, garnis des frites qui auraient garni l'agneau dont avait fait un sort le loup… Ils étaient malheureux du tout de leur sort. Le chien devait se contenter avec les peaux de pommes, celles qu'il offre généreusement à son compagnon le porc.

jeudi 16 novembre 2017

UN CHÉRUBIN MACROSTUPIDE

    La vie n'est que temps. Lorsqu'il y arrive, il commence à s'envoler, jusqu'à disparaître, parfois brutalement, du tout. 
 

    Le temps est tel qu'un parfum mit dans un flacon de cristal, à qui une fois le geôlier ouvre, son prisonnier s'en va dissipant, en prenant vitesse au fur et à mesure que le vide se fait y dans… vitesse qui devient presque soudaine si le cristal se fait casser.
 

  Il faut faire remarquer, qu'il y a des parfums qui sentent
bien et d'autres qui sentent mal : la vie est comme ça.

lundi 13 novembre 2017

CE MOMENT SUBLIME QUE TOUT LE MONDE ESQUIVE

    Même toute une longue vie dédiée à atteindre de la connaissance du grand tout, pour rien, le tout se fait trop.
 

    Notre existence n'est qu'une insignifiance dans l'existante : insignifiance qui passe inaperçue pour, soit le grand tout, soit le néant. 
 

    La connaissance absolue n'arrive chez nous qu'à l'instant culminant dont on meurt : ce bref moment sublime !

dimanche 12 novembre 2017

CHACUN AVEC SON ÉPÉE

    Il l'aimait, vraiment il n'avait autre chose mieux à faire qu'y faire.
   … l'amour, peut-être, c'est comme ça.


   
Elle le détestait, ce qui n'est que quelque chose comme aimer.
   … l'amour, peut-être, c'est comme ça.


   
Ils croissaient leurs épées : lui celle de l'amour, elle cela de la haine.
   … l'amour, peut-être, c'est comme ça.

vendredi 10 novembre 2017

IL FAUT BOIRE, DANS LE TEMPLE DE BACCHUS

    Une soirée quelconque, dans l’ambiant "mélasseuse" tiède, d'un temple de Bacchus perdu par là, était un homme assis sur un tabouret, ses coudes appuyés, là où le comptoir faisait coude ; ses mains caressaient un verre avec lequel il parlait aussi doucement qu'il savourait du nectar du dieu. 
 
    À l'autre extrême du comptoir, depuis où se pouvait dominer le poulailler, un autre homme si débordant de soi qu'il apercevait tout vide autour de lui. les muscles de sa figure ordonnés pour se faire l'air de perspicace circonspect, instigateur, il conférenciait…
   … sans se reposer à boire, le sacrilège !
 
   L'auditoire, poule et coq, dont il, en voyant interrompue sa conversation, entre mot et mot, regardait du coin de l’œil l'interrupteur. Mécontente aussi du charlatan la poule faisait autant vers l'affectueux buveur en cherchant sa complicité, tandis qu'elle tirait grimace de ses lèvres vers l'intrus.
   

    Bref : le stupide pétulant perspicace, instigateur lui, déçu de ne pas pouvoir remplir le vide, faute d'oreilles attentives, s'en va remplir autre part, méprisant l'auditoire inexistant.

mardi 7 novembre 2017

L'IRONIE FAIT DES PLEURS SOURIRES

     Sans bruit, allongé sur le lit.
  

     Les draps par lumière, l'obscur.
    J'y joue au mort, souriant parce que je me sais vivant.
    La mort est inexpressive, elle est quelque chose de sérieux.
    La vie est un drame dont l'ironie fait des pleurs, rires…
    … sourires !
 

    Ne dramatisons pas !

lundi 6 novembre 2017

PAUVRE D'UN PAUVRE

    Une fois, j’ai fait connaissance d'un chat et d'une souris, qui vivaient tous les deux heureusement sous le même toit.
 

    La paisible convivialité flottait dans l’ambiant, où s'était cultivée de la bonne amitié. Le chat était si bien assorti de harengs, aussi comme la souris de fromage, alors que, qui sait lire à l'avenir (dans le cas qui nous occupe) on lira : la faute de poisson peut faire de la souris son remplaçant, pourtant, si c'est le fromage qui s'épuise, la souris se verra obligée de manger harengs, donc, le chat fera de son amie une voleuse.
 

    Pauvre d'un pauvre qu'il sera coupable : de la faim du puissant, de la sienne, et même de la gloutonnerie de celui-là.

dimanche 5 novembre 2017

BÊTE PLUS ESPRIT FONT L'HOMME

    Il faut enfoncer les mains dans la terre, lancer les yeux au ciel… fermés, pour être… humains.


   La bête a besoin de substance
   Pour vivre.
   L'esprit l'a de l'insubstantiel,
   Pour exister.


   La bête et l'esprit, ensemble, font l'homme ; mais
je sens l'esprit se diluer, inexorablement, dans le néant.