CHACUN SE FAIT CONFONDRE À SON GÔUT

   Je comprends…

  Qu’en aimant la nature ait qui aime s’y faire confondre.

   

    Je l’aime, moi aussi, mais pour ne pas l’emmerder, je me fais faire confondre dans les villes ; vaguer leurs chaussées, mes pieds chaussés, d’un bar à un autre.

 

   J’aime m’enivrer de la nature... de son nectar fermenté.

    J’espère que l'on me comprendra !!!

PROFUSION DE RARETÉS

   Quand on est rare rarement trouvera de partenaire qu’il ne soit pas rare lui aussi ; d’y parvenir la rareté ferait plein.

 

Dans les affaires de l’amour, la chose marche pareille.

 

Un couple de rares ne sera que, tout au plus, virtuel ; car, deux rares rarement parviendront à accoupler leurs raretés.

PROMESSES JAMAIS TENUES

      Elle est une belle, volatile, qui se garde dans un flacon opaque, lequel flâne par mes turbulentes pensées.

 

    La vaporeuse, depuis que je l’ai senti, sort, parfois, du susdit flacon pour faire une promesse à laquelle elle va faillir ensuite.

 

    Habitué à cela, je ne me fâche pas ; je ne sais si c'est parce qu’elle m’amuse avec, ou si c'est puisqu'elle me tient.

L'HOMME: PRÉDATEUR CONSOMMÉ

   La vie est amour, et celui-ci entraîne certaines exigences dont les touchés peuvent prendre par caprice ; ce qui n’est pas le cas : l’amour cuit à feu doux. 

 

     La vie, n’importe qu'elle soit, se nourrit de la vie, d’autres évidemment (sauf rares exceptions), ce qui fait de l’équilibre y parmi ; la vie aime bien l’amour, ce qui la fait prolifère.

 

    Soyons très respectueux avec la vie toute en sa diversité. Ainsi ce de rompre l’équilibre, ce n’est pas bon ni pour les chasseurs, ni moins encore pour les chassés.

LE BÛCHER "PHÉNIX"

    Bouleversé par les événements, on ne doit pas dire : il ne se peut rien faire.

 

    Dire, causer sur cela qui dérange la société tout entière, dont chacun appartient, c’est maintenir vivantes les braises, du bûcher presque éteint… Presque !!!

 

    Il ne faudra qu’y souffler, même très doucement, pour qu’il, le feu, renaîtra.

SOUS L'EMPIRE DE DIEU

    N’importe quel empire s’est fait cuisiner sous la supervision de maîtres ignares, pour se nourrir, fait accompli, de l’ignorance des affamés. 

    Dans l’empire de Dieu, les hommes ont fait de Lucifer un démon parce que celui-ci s’est révolté (on dit) ; pour être libre (je pense). Il n’avait pas besoin de devenir Dieu, comme les souteneurs du Dieu « globalisé » nous veulent faire croire, puisqu'il l’était déjà.

     J’aime bien ce monde, peut-être, car je ne connais pas un autre, pourtant, je souhaiterais avoir les ailes de Lucifer pour en aller y chercher.

LA CORNE DE LA TROMPERIE

    Dit un vieux dicton qui vient d’où je ne m’en souviens pas : « le poisson meurt par la bouche » ; pourtant ce que je sais, c’est que l’homme le fait par plus d’organes.

 

    Voire : la bouche est un y parmi, mais de cela des pêcheurs dont ils sortent les appâts, qui entrant par l’oreille de leurs victimes leur font gonfler les yeux. 

 

    Appâts que ces victimes-là pourraient bien esquiver, il ferait tout simplement mettre au travail leurs cerveaux lesquels feraient absolument leur fonction de filtre

PLUTÔT QUE DEUX MIGNONS, DEUX DRÔLES, D'OISEAUX

    Je ne sais pas si cela me l’a conté quelqu’un ou si fit un miroir qui l’a fait ; quoi qu’il en soit, je vous raconte, plus que le dialogue, le monologue.

  
 C’est la faute de coïncidence de ne rien faire pour qu’elle soit.

 

    D'où, quand je lui offre amour, elle m’offre du mépris et lorsqu'elle m’offre l’amour, si bien que c’est impossible que je le méprisse, même par un petit espace de temps, j’en doute.

 

    Dommage que l’on ne fasse rien pour faire cadrer la coïncidence.

PARFOIS LA VIE DEVIENT SI BRUYANTE QU'ELLE SE FAIT GÊNANTE

    Il se fait écouter le bruit de la vie.

   Il vient de la rue.

    C’est samedi.

    Le jour ne s’est pas réveillé encore ;

    dimanche déjà aujourd’hui. 

   La vie bien pourrait être plus silencieuse !

LA DÉESSE "SAINTE-MÈRE" L'ÉLECTRICITÉ

    À la Déesse Électricité, personne la reconnaît comme telle. Ainsi, elle fut fabriquée par les hommes ; comme que déesses et dieux autres ne fussent pas par les hommes créés.

 

    Bon, imaginez-vous que la déesse, fâchée de notre déconsidération avec elle, nous quitte ; tout de suite, nous serions privés de la prolongation de la lumière ; privés aussi des machines, toutes en arrêt avec tout cela qui traîne dont les électro-domestiques, et plus grave la boîte sotte, et plus grave encore la petite boîte sotte, avec un attirail de conneries personnalisées la plupart, en arrêt elle aussi.

 

    Bref, faute des soins de la tolérante Sainte Mère l’Électricité, l’homme devra retourner à être homme, s’humaniser somme toute… Je ne sais pas si on le supporterait.

LA TRISTE CAPTIVE

   En sillonnant la campagne, un quidam a pris une graine par là.

 

    De retour chez soi, il l’a semé dans un beau pot de faïence.

 

    Pauvre plante ! Elle n’est pas née encore et déjà captive.

UN OGRE PLUTÔT IMBÉCILE QUE FÉROCE

    En faisant vaguer mes yeux, et sans prêter l’oreille à quoi que ce soit ; des images et sons, non désirés, me font constamment rappeler l’existence de l’ogre.

    … Petit con d’ogre.

    Spécimen à grosse gueule et petit cerveau, qui voulant tout avaler, sans rien avaler à cause des conneries qu’il est capable de cracher, déjà qu’elles lui font s’étrangler.

LES POISSONS PRENNENT, EUX AUSSI, DES MESURES

    Pour évaluer la profondeur d’un lac

    On doit s’y immerger.

 

    Depuis le bord, on ne verra que la superficie.

    Pourtant, là-dedans, on pourra mesurer celle-là.

 

    … et si l'on n’atteint pas le fond

    C’est qu’il est très profond.

UNE PARTICULARITÉ CHEZ LES GALICIENS

    Avis à tous ceux qui vont faire le pèlerinage à Saint-jacques-de-Compostelle ; ce qui est un classique parmi nous tous les Européens presque.

  

    Voilà : parcours fait, on doit, inévitablement, se rendre en Galice (il n’y a pas autre façon d’y faire) là où les bienvenus observeront souvent des choses bizarres parmi les autochtones, comme quelqu’un monté sur une échelle dont l’étranger ne saura pas discerner s’il monte ou descend.

 

  

    Pourtant, je peux bien vous assurer que n’importe quel concitoyen de celui-là, il saura sans équivoque si son paroissien monte ou descend.