mercredi 31 juillet 2019

TOURNEVIS À FAINÉANTS

   En étant allongé sur le lit, sans gêner personne, c’est la boussole de ma pensée qui me gêne à moi, m’en faisant élucubrer de nouveau sur les fainéants, lesquels sont de carrière, bien entendu. Car, ceux-là qui exercent cet anti-métier, soit occasionnellement, soit parce que ne leur reste d’autre, on ne peut pas les considérer comme puristes par rapport. 
 

  
Donc, pour m’en sortir de la dictature de celle-là, je ferais sortir mes élucubrations sur le susdit sujet, pour immédiatement retourner au dolce farniente.    
 

  
Au fainéant de carrière, la fainéantise (épidémie endémique en lui) ne le fait point souffrir, même qu’il se croie qu’il travaille ; nonobstant, les infectés autres, qu’ils soient appauvris du tout ou anémiés par le travail, en plus de la souffrir, physiquement, elle phagocyte leurs cerveaux, ce qui leur fait soutenir ceux-là, souvent haut placés, même démocratiquement.

dimanche 28 juillet 2019

MOI, RIEN DANS L'INFINI

    À plus que j’aperçois l’immensité de l’espace, plus je me tiens, de plus en plus, dans un plus petit coin.


  … Peur ?


  Absolument pas, pourquoi en devrais-je l’avoir ? Ce que je suis, c’est empêtré de ne rien comprendre l’infini.

samedi 27 juillet 2019

LE FLEMMARD PENSIF ET LE FAINÉANT INDOLENT

     C’est dans la tribu humaine dont naît le flemmard, celui-ci qui vole du temps au travail communautaire, pour y durant, penser comme l’en faire plus commode ainsi que plus productif.
 

  
  Tout cela commence par un levier, lequel fait naître d'autres naissances.
 

 
  Voire : le développement de celui-là fait naître l’industrie, qui, à son tour, fait naître le commerce dont le fainéant (mauvaise herbe qui prend facilement partout) pousse aisément.

jeudi 25 juillet 2019

UNE CAMPAGNE DÉPEUPLÉE DE CROCODILES

    Il était quelqu’un qui se faisait écho en disant, pour dire, qu’il aimait autant la nature.


    Par laquelle il chevauchait, fréquemment, sur une docile monture.
 
 
    
 
    Qu’il haïssait les loups qui demeuraient par là, car ils mangeaient des moutons !

mercredi 24 juillet 2019

LA VOIX D'UN INCONNU A TAPÉ MON OREILLE

    Celle-là qui me disait :  


   
Je peine aux yeux, de ne pas voir les siens, de ne pas m’y regarder.
  La bouche sèche, les lèvres gercées, de ne pas me désaltérer dans la sienne.
  Les mains desséchées, car en ayant les miennes en friche, je ne l’ai pas caressé.
 

    Maintenant, moi, je n’écoute que le bruit du silence.

mardi 23 juillet 2019

ÇA SE PASSE SOUVENT

   Plutôt que prétendre être ce que l'on se croit être, c’est être ce que l'on est.
 

   Il faut s’accepter tel que l'on est, soit : l’un parmi les autres.
 

  Autrement dit, qui ne se respecte, soi-même, ne respectera personne.

dimanche 21 juillet 2019

LA BESACE AUX SOUVENIRS

    Le compteur de la vie, durant, ne s’arrête pas de nous remplir la besace des souvenirs ; dans une poche les bons, dans l’autre les méchants, et quand celui-là déborde, il nous fait feuiller dans celle-là.
 

   
Dans la mienne, je trouve dans la poche des bons souvenirs un climat paisible, mais dans celle-là des méchants, dont règne Zeus, règne un ambiant assorti aux souvenirs qu’y garde, dont ils retentissent à sa guise. Ceux-là qui me donnent envie de m’évanouir ; voire me suicider.
 
 
    Par conséquent, je me mets à y faire. Pourtant, comme il faut tout bien réviser, je vole du temps au compteur, et, comme la besace ne cesse pas de se remplir, j’ai besoin du temps encore et encore.   

jeudi 18 juillet 2019

ON EST COMME UN LUDION QUI SE BALLOTTE DANS LA VIE

    Le sédiment qu’une vie, son parcours durant et jusqu’à son trépas, elle a déposé, il peut être d’une et d’une autre qualité.
 

    D’abord, je citerai la plus courante qui n’est que, à mon avis, du bon engrais pour la vie qui pousse.
 

    Alors que de plus en plus fréquemment celui-là n’est que de la pourriture ; ce qui fera pourrir la nouvelle née elle aussi.

mardi 16 juillet 2019

MÊME QUE LA VIE NE SOIT PAS EN ROSE, LA ROSE S'Y FERA SENTIR

    Morte la vie, la défunte ne fera absolument pas du vide.
 

    Réellement, elle n’a fait que de l’espace à la vie.
 

    Sans avant de mourir, la vie, avoir dégagé du sédiment.

dimanche 14 juillet 2019

OBSERVATION D'UN SURVIVANT

    La vie est belle ! Il ne faut pas, donc la tuer prématurément.
 

  Elle mourra toute seule, le jour que la bougie qui la tient s’éteigne.


  Dramatiquement ? Peut-être, mais pourquoi pas doucement.

jeudi 11 juillet 2019

PARFOIS LES HUMAINS SOMMES QUELQUE CHOSE D'UTILE

   L’homme est quelque chose de semblable à une plante laquelle prend les caractéristiques de la terre dont elle pousse.


    Du même que chez l’homme, son cœur est à son tour une autre plante, celle-ci qui au lieu de se faire arroser, arrose-t-elle la plantation dont elle a été semée.


    Du même que dans l’humanité les peuples sont des plantations, différentes ; comme différentes sont leurs plantes, elles aussi.

lundi 8 juillet 2019

UN BON SOUHAIT ET UN MAUVAIS DÉSIR

   Pas mal ce de souhaiter, et au moins d'essayer, de faire du bien à tous quand même.
 

    Soit par pur égoïsme, parce que, on y sera touché.
 

  Pourtant, si par égoïsme on désire, fait volontiers, du mal, du mal on sera touché.

dimanche 7 juillet 2019

NI BOIRE NE SE PEUT TRANQUILLEMENT

    Souvent, allongé commodément sur le lit, je me mets à réfléchir, plutôt à rêver, comment on pourrait sauver tout un peuple de l’ignominie.
 

   
Orage musiqué par le tonnerre, illuminé par les carreaux de Jupiter, où pluie ne lave rien, ni personne. Le calme… Le brouillard…
 

   
En pensant, une personne toute seule ne peut rien faire pour freiner le déclin d’un peuple tout entier, mais on peut bien le constater.

samedi 6 juillet 2019

LORSQU'ON N'A PAS DE CHOIX

    Que Dieu me pardonne d’être athée, mais les choses se sont compliquées tellement que je n’ai pas eu un autre choix !


  Voyons : auparavant, il y avait une quantité considérable de dieux, chacun à chaque affaire, et même au goût de chaque personne, dont on pouvait choisir.


    Pourtant, aujourd’hui, l’atroce multiculturalisme agglutine progressivement les déités, toutes en une seule. En code binaire.

mercredi 3 juillet 2019

EN ÉTANT ARTÉMIS LASSÉE DE NOUS, QUELQUE JOUR NOUS QUITTE

    On vit dans un monde débordant de balançoires, il y a des balançoires partout, pour tous ; balançoires fixées au sol, escarpolettes penchées du ciel, pour les rêveuses, les rêveurs.
 

  Tout le monde se balance :

                                             les politiciens,

                                             les curés,
                                             les imbéciles,
                                             les stupides,
                                             les bobos,
                                             les « écolos »… 
 

    Même les personnes de bien, même qu’il en soit inconsciemment, se balancent elles aussi. Tout le monde se balance dans un monde qui semble s’être arrêté… De peur !!!

mardi 2 juillet 2019

UN POLITICIEN QUELCONQUE

    La vie, la sienne, celle-ci qui du même que l’eau est inodore incolore et insipide, elle l’avait emmené en Afrique, faire le snob, où il a cru voir par ailleurs, un éléphant et un perroquet se balancer.
 

 
  Lui, qui méconnaissant absolument son pays, tout croyait savoir des autres, comme que, dans lequel il était maintenant, pullulaient des éléphants et perroquets, lesquels. il supposait aussi, qu’ils n’avaient rien à voir les uns avec les autres, en plus les pachydermes étaient beaucoup plus gros que les emplumés, et même bien plus petits ces derniers.
 

 
  Pourtant, lorsque l’érudit observe attentivement les uns et les autres, il voit un éléphant qu'était si loin de lui qu’un perroquet proche, dont il n’apprécie de la différence que dans leur apparence.