L'HOMME, INVENTEUR INLASSABLE

    Il était une fois, il y a longtemps, une nuit d’hiver.

    Un homme, qui avait travaillé tout le jour, s’était fait chauffer la soirée durant, en s’arrosant généreusement. Nyx, implacable, le fait rentrer chez lui, où, entre les couvertures, il se réchauffe. Pourtant, il doit, encore et encore, se tirer du lit pour verser l’excès de la soirée. Ce que fait de lui un thermomètre inquiet.

    Assez des altérations, il invente le vase de nuit.

LE TEMPS DEPUIS L'URINE JUSQU'À L'HUILE DE FRITURE USAGÉ

    Dans la vieille Europe, quelques-uns ont fait voler un gros Airbus avec de l’huile de friture usagé.

    Autrefois, dans la nouvelle Italie, à l’époque de l’Empire romain, la populace était obligée à uriner dans des pots ménagés partout à tel but, pour utiliser les urines, les blanchisseries, pour blanchir (c’est le sien) les habits des patrices. Le petit peuple, uniquement, avait le droit d'uriner.

    Alors, malheur aux malheureux, ce que l’avenir réserve, lesquels n’aiment pas les fritures !

DE SOUS LES PLUMES D'UN CORBEAU À CELLES D'UN CONDOR

    J’espère mourir.

    Pour me promener dans le temps,

    Jusqu’aux confins.

 

    Et, disparaître.

DIEU LES BOULANGERS ET LES MÉCRÉANTS

    L’incompréhensibilité (compréhensible à l’égard de notre ignorance) de la grandeur incommensurable de l’univers nous a fait le créer un créateur.

    Dieu est né !

    Alors, Dieu, en prenant, probablement, un petit café tout seul, il a créé les boulangers, pour qu’ils le lui fassent des croissants pour accompagner.

    … Il y a eu des renégats, lesquels ont changé de métier !

QUAND ON N'A PAS ENVIE DE RIEN !!!

    Lorsqu’on s’aperçoit, que l’on n’a pas envie, ni de vivre, ni de mourir.

     On sentira, que l’on est un amas de chair et os desquels se façonne la boîte dans laquelle se garde le cerveau.

    Celle-là qui est juste la prison, dont le corps et l’esprit se font captifs.

MIROIR VOILÉ PAR LA BUÉE

    J’aimerais regarder dans le miroir de la vie, tout un monde, dont je me regarde, moi y parmi…

    Nonobstant, chaque fois que j’y regarde, il est voilé par la buée, donc…

    Je passe la main par le verre, mais en faisant, j’efface le monde et je me vois, moi tout seul.

LA TERRE N'EST PAS UN BALLON DE BAUDRUCHE

    Dans la satrapie de nos jours, lesquels s’y occupent, pour nous soumettre à leurs diktats, ils prétendent nous faire croire que notre monde (soit, la planète Terre) est si fragile qu’un ballon de baudruche dans les mains d’un enfant.

    D’abord, les enfants ne sont absolument pas dangereux. Cependant, en les endoctrinant pendant l’enfance, et, s’ils arrivent à l’âge mûr, en croyants des bobards que les satrapes les ont inculqués, sinon dangereux imbéciles. Néanmoins, l’imbécilité n’est pas quelque chose congénital, elle se passe... peut-être !

    En suivant, notre chérie planète Terre, n’est pas un fragile ballon de baudruche, elle est si forte que belle. Fragiles, deviendrons-nous, si nous nous laissons maîtriser par les pourris maîtres de cette nouvelle satrapie.

CONSOMMATEURS D'ÉNERGIE

    Dans l’univers, perceptible et imperceptible à nous, où nous existons « les bipèdes déplumés » tout est énergie. Donc, nous l’en sommes aussi.

    La vie, dont la nôtre, est une sorte de batterie qui doit être souvent rechargée, pour prolonger son existence, jusqu’à l’usage, voire le vieillissement, la met dans la poubelle du néant, ni l’éternité n’est pas éternelle : tout cela qui a eu un début aura une fin.

    Malgré tout, parmi nous, insignifiantes tiques sur Terre, il en a, qui croient en pouvoir accaparer l’énergie à soi, en profitant pour annihiler les autres.

ECOUTEZ LE SILENCE, IL Y VIENT

    Je sens le silence venir : il planera partout. Alors, il fera l’ambiance inquiétante, exception faite, évidemment, des oreilles sourdes.

    Car, lesquels ont l’oreille prête, mais surtout les voix fallacieuses qui soufflent aux paraboles auditives, tous, tourneront tellement toupies, dantesquement, par l’espace de l’absurde.

    Ensuite, le monde deviendra pour le monde le désert de la pensée, dont uniquement les sourds auront la faculté d’y en parvenir.

TOUT ÉTAIT ABSOLUMENT SOLITAIRE

    Entre deux maisons solitaires s’interpose une prairie fleurie, dont un solitaire arbre, plein de feuilles en son centre, l’orne.

    Chaque maison habitée d’une âme, solitaires tous les deux, qui s’ignorent l’une l’autre. Sous l’arbre, patiemment, l’amour attendait, ignoré lui aussi des deux solitaires qui le regardaient dédaigneusement du coin de l’œil. Arrivé le froid, les fleurs s’immergent sous la prairie et les feuilles des arbres tombent.

    Les voisins (elle et il) aux grands yeux cherchent l’amour pour se chauffer, mais leur froid l’a fait disparaître.

BIEN QU'ILS NE SOIENT BEAUCOUP, ILS FONT BEAUCOUP DE BRUIT

    La peste brune n’a jamais été éradiquée qu’en l’illusion, des pratiquants de celle-ci.

    La réalité, c’est que celle-là s’est gardée, macérant, dans l’organisme monde, jusqu’au moment dont elle a décidé de sortir du marinage pour se faire métastaser partout.

    Pourtant, j’ai le pressentiment de que quelqu’un est en train d’en élaborer le vaccin.