mercredi 30 mai 2018

ON A FAÇONNÉ DIEU AVEC DEUX MAINS

  Il est interdit d'interdire, dit le dicton : donc, il faut interdire la religion.
 

   
La religion n’est que l’interdiction absolue, dont ses prêtes sont au service de l’or : des puissants, ceux-ci qui s’en croyant des dieux règnent à plaisir sur les acolytes de ceux-là.
 

    Leurs mains fort fermées souvent, parfois relâchant un petit peu un petit doigt.

dimanche 27 mai 2018

LA GYMNASTE SE REPOSE, MAIS PAS SON COEUR

    Quand la mort t’arrive
    Elle tiendra ton corps immobile.


    Pourtant, si dans ton corps immobile
    Ton cœur bat
    Ce n’est pas la mort qui te tient
    C’est toi-même
    Ta structure qui se repose


    
Pour t’écouter
    Pour écouter ton cœur

samedi 26 mai 2018

CE QUI N'EST PAS HABITUEL DANS LA CLASSE POLITIQUE

    Dans un bar (ces lieux lesquels, dans les terres dont les dieux pleurent le plus souvent, deviennent Agoras) un orateur affirme que parmi les politiciens, il y a des hommes honnêtes.
 

    Moi-même, sans aller plus loin, dit-il, j’en connais un ; Se fait réaffirmer le "verbaliste".
 

   
Mon oreille ne m’en laissant point esquiver son discours et pour ne pas le lui faire un affront, je fais claquer mon fouet : je connais un autre, soit politique ou quelque chose comme ça.
 
  
    Malgré tout, la faune parmi laquelle il agit, elle l’en est aussi… si bien que bizarrement quand même.

jeudi 24 mai 2018

S'ENVOLER POUR S'ENFUIR

    Voler ! 


 J’aimerais m’envoler
pour m’enfuir de la pourriture qui règne ci-bas,
pour regarder depuis là-haut
ma famille animale,
à l’écart de la scorie qui la manipule.
 

  Méprisables voleurs !

lundi 21 mai 2018

LE MALHEUR DES RICHES... LES PAUVRES!

    Il faut avoir pitié des riches « les pauvres » faire même pour les libérer de leurs richesses.
 

  
Richesses qui tiennent à leurs pauvres possesseurs prisonniers en sordides cages aux barreaux d’argent.
 

   
Prisons dont ils souffrent de l’avarice : soif insatiable qui les ronge le cœur… aux pauvres !

samedi 19 mai 2018

EN LISANT DANS LA PENSÉE D'UNE CHOUETTE

    Les chats sont chats et les chiens sont chiens ; les uns, les autres qui vivent aux dépens des humains : des pervers idiots ceux-ci… les pauvres !
 

   
Idiots qui l’en sont autant que les poules ; bipèdes, elles aussi, mais ailées ; ailes qui ne les servent à rien, tellement que le cerveau aux humains, que ne soit pas, bien entendu, à fabriquer des outils pour s’emmerder entre eux.
 

  
C’est pour ça que je préfère, pense la chouette, les loups et les renards, qui n’en étant ni chiens ni chats, ne vivent pas aux dépens des idiots.

mercredi 16 mai 2018

UN JOUR LA FUMÉE NOUS FERMERA LES YEUX

L’homme n’aime point l’espace.

Aimer n'est qu’amour.

 


L’homme ce qu’il veut n’est que s’approprier

Absolument de l’espace,

De l’espace des autres avec tout cela qu’il y a

Même leurs vies et leurs âmes.


La cupidité aveugle aveuglera au cupide.

Depuis l’instant dont l’espace soit tout à lui.    

… dans le cercueil !

lundi 14 mai 2018

AUX AMANTS DE LA GUERRE

    Si vous aimez la guerre !


    Laissez-nous nous tenir en paix !!!


   
Faites-la entre vous... ses amants !!!
   

jeudi 10 mai 2018

LE RÊVEUR ÉVEILLÉ: BOIT

Ses lèvres humides humidifiant les siens.
Sa tiède haleine caressant son cou.
Ses doux susurrés délectant son oreille…
 

   
rêvait un mec dans un bar, somnolent lui, affalé sur le comptoir.
 

ses lèvres humidifiées par le vin,
respirant lui de sa propre fétidité ; donc,
son oreille blessée des cris de ce monde-là l'éveillent.

    Le rêveur, en s'éveillant, demande autre pot pour humidifier ses lèvres sèches.

mardi 8 mai 2018

DEUX MANIÈRES D'EXISTER

   Il y a des vivants qui existent et d’autres qui n’existent pas, et voilà deux manières d’exister.


   Il y a le bavard, qui bien prête son oreille ou pas, n’existe que dans le bruit.


   Pourtant, le silencieux, écouteur impassible des susurres du silence, n’existe que dans celui-ci.

dimanche 6 mai 2018

MARCHER EN SOLITAIRE; OU PAS... ?

    La vie, de chacun parmi nous, est quelque chose tel qu'une étoile dont chaque individu fait le centre ; d’où sortent des couloirs partout.
 

   
Couloirs qui ne sont qu’un couloir.
 

   
Couloir, celui-ci qui fait souvent parallèle, soit à autre, soit à autres, dont on peut se faire marcher en compagnie de n'importe qui*.

   *Donc « elle » « il » importera.

vendredi 4 mai 2018

COLORER LES ÉMOTIONS

   La vie n’est pas triste, ni gaie, ni joyeuse, ni malheureuse, d'elle-même.


   La vie n’est qu’un ensemble de coups de pinceau de la main qui le manie.


    La tristesse, la gaieté, la joie, le malheur, prennent la couleur d’où se mouille le pinceau.

mardi 1 mai 2018

LE CORBEAU PENSIF ET MON OEIL DISTRAIT

    On célébrait la « fête du travail » ; un afflux de gens coulait par le boulevard d’arbres bien assorti, mon œil distrait s’en prend d’un vieux corbeau perché d’un des arbres, qui s’en faisant dissimuler entre le feuillage, il observait la foule.
 

    Donc, je ferme mon œil (et l’autre pour ne pas me distraire) et je me mets à penser ce que le vieux corbeau penserait.
 

    Que soit moi qui le disse (pensait le corbeau) moi qui ne suis qu’un reste de cela, j'ai été, moi qui ai fini de vivre de leurs restes : voir les humains suppliant du travail… leur punition divine !!! Décidément, ils sont absolument masochistes.