La
beauté ne se prend ni se pelote, ni se touche… même subtilement.
ni dieu, ni roi, ni mondialisation; la voici une autre, qui sinon vieille, belle chanson
vendredi 30 mars 2018
mercredi 28 mars 2018
UN MÉCHANT ÉPOUVANTAIL
Il
était une fois un peuple qui vivait, plus ou moins heureux, bien
qu’en harmonie dans son milieu, dont son travail le rendait
abondant blé.
Un jour, un étrange personnage parle aux paysans : les oiseaux qui survolent vos terres vous mangent des grains du blé (ce qu’il ne leur dit est que les oiseaux mangent aussi les vers, lesquels mangent les racines des plantes de celui-là). Vous deviez (poursuit l’étrange personnage) vous débarrasser de ces voleurs, s’en offrant lui d’épouvantail.
lundi 26 mars 2018
FAIRE UNE LÉGENDE D'UNE CONNERIE
Conte
une ancienne légende, cela qui s’est fait une légende, à cause de
quoi, les éléphants ont de la peur bleue des souris.
Pourtant, vous pouvez me croire, les éléphants sont aussi sensibles et délicats, même affectueux, proportionnellement, au volume qu’ils portent.
Ces pachydermes, s’ils ont peur, je vous l’assure, c'est juste par mégarde, qu’ils puissent faire du mal aux souris, si c’est le cas.
vendredi 23 mars 2018
IL N'Y EUT JAMAIS PUISSANCE QUI NE SE FÎT FAIRE ÉPUISER
Le
pouvoir est tellement une gangrène si puissante que l'on ne peut pas
imaginer.
Libellés :
gangrène,
l'impuissance des puissants,
mort le pouvoir la lutte es née pour le supplanter
mardi 20 mars 2018
LE MAUVAIS INVENTE D'UN DIEU ÉGOÏSTE
Avant
que tout ce que nous ne percevions pas maintenant, exista ; déesses et dieux
fêtaient dans le néant ; ils n’avaient pas besoin de rien
pour y faire.
La chose telle qu’elle est s’est façonnée à cause de l’un des dieux qui, en tombant follement amoureux de l’une des déesses, il a voulu faire la fête avec elle dans l’intimité ; ce que la susdite a refusé net. Se sentant méprisé, l’amoureux quitte la joyeuse troupe ; ni près ni loin, où avec l’ennui et la solitude, il fabrique une roche à laquelle il siège, depuis où, sur le champ, jeter autant de bisous partout que l'on ne peut pas imaginer, lesquels il fabrique du chagrin d’amour et de l’espoir, en espérant qu’ils touchent les joues de son amoureuse pour la sensibiliser… Rien ne s’est passé que fût juste pour les faire scintiller dans l’espace, ainsi que faire la roche pourrir des larmes, convertissant sa croûte en terre, où ont poussé des plantes et de celles-ci surgir les animaux.
Libellés :
déesses et dieux fêtaient dans le néant,
jeter des bisous partout,
pauvre Dieu pauvres nous,
un dieu amoureux
samedi 17 mars 2018
QUAND ON N'EST QU'UNE SALLE D'ATTENTE
Si
tout cela que vous percevez n’est que des gens qui s'en vont, qui
y viennent : faites attention !
Parce que c’est tellement que vous vous teniez, apparemment commodes, assis, dans un fauteuil dont vous ne verrez personne passer devant vous.
Libellés :
des gens qui s’en vont,
qui y viennent,
salle d'attente,
se tenir apparemment commodes,
un monde anonyme
mardi 13 mars 2018
L'OBSCUR ABSOLU, LA CLARTÉ RELATIVE ET L'EMMERDEUR PROFOND
Dieu
habitait tout seul dans l’obscur absolu, pas besoin de révéler qu’il
s’y ennuyait absolument, donc, il crée la lumière, nonobstant, il suit
s’ennuyer, absolument, mais dans la clarté.
Pour s’amuser, il bricole avec la boue, et, sans le vouloir, il se trouve avec la terre d’un côté et l’eau de l’autre et même par les cieux celle-ci. Dans la terre, il fait un beau jardin, dans les eaux, il met des poissons, dans les cieux proches les oiseaux et dans les lointains, il met de l’ordre chez les astres. Ci-bas pour ménager son jardin (il n’est pas trop travailleur), il crée les animaux terrestres dont l’homme à son image ; donc il se met à reposer.
samedi 10 mars 2018
LA LIBERTÉ: NOTRE LUTTE PAS NOS LAMENTOS
L’esprit,
souple (parfois souplement corrosif) d'anciens poètes, maintenant
est cartilagineux, voire, quelque chose d’inerte : sans
la souplesse du léger ni la raideur de ce qui est dur, soit sans
force.
Dans un monde sans poètes, on n’est ni animal, de ceci dont nous-mêmes tout seuls nous y avons écarté, ni humain. Dans un monde sans poètes, on n’est que quelque chose de parasitaire.
Je souhaite du fond de mon âme* que l’esprit revienne chez les poètes, mais qu’il revienne osseux : dur, fort. Pour encourager l’humanité à mordre la vie, sans ménagement, pour la savourer.
*Ce de l'"âme" est une métaphore.
jeudi 8 mars 2018
PHAGOCYTÉS PAR LES PETITS ÉCRANS
Monsieur
le peuple, ne l’en est plus, il est devenu un sans esprit sourd-muet, tout au plus tellement quelqu’un, soit aphonique
et malentendant, soit incapable de comprendre et de s’exprimer.
mercredi 7 mars 2018
LA DISTANCE FAIT FROID
On
habite un monde dont le monde s’est fait vivre tout amalgamé…
Soit
tout près les uns les autres.
dimanche 4 mars 2018
DES RÊVES QUI SE DÉGONFLENT
Il
était
un brave
homme
qui rêvait,
obstinément, qu’un monde meilleur était
possible.
Libellés :
le monde et le monde en mauvais état,
s'obstiner en rêver,
un monde meilleur est possible?
vendredi 2 mars 2018
LE FASCISME EST EN TRAIN D'ÊTRE SERVI
Sur
un fond de hurlements de loups
Quelques-uns qui se sont instaurés de maîtres, en croyant qui tout était contrôlé, ils ont fait monter dans les autels des démons sortis de l'enfer.
…
le
silence des agneaux.
Quelques-uns qui se sont instaurés de maîtres, en croyant qui tout était contrôlé, ils ont fait monter dans les autels des démons sortis de l'enfer.
Ceux-là qui profiteront de la charogne.
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