samedi 29 juin 2013

HAINER, AIMER ...

    Il est autant du même haïr la haine comme aimer l'amour, haine et amour, tous les deux, qui ne sont que passions réveillées du cauchemar de la solitude, en laissant endormir la conscience de soi.
 
    
    Pourtant, si l'on tend la main, si l'on touche, si l'on donne de la chaleur ou réfrigère de son haleine à qui se brûle ou se gèle ; on se fera sentir, de soi, ce qui fera dissoudre la haine, ce qui le fera se faire aimer…

vendredi 28 juin 2013

ÉVOLUTION, SELON UN CASSE PIEDS

    Personne ne veut se regarder tel que l'on est… tout le monde cherche… un miroir, pas pour regarder ce que l'on est, mais plutôt pour regarder cela que l'on voudrait être. N'importe que l'on ne sache pas, cela que l'on veut.
 
    
    Ne pas savoir ce que l'on cherche, que l'on veut ; ce n'est pas autant vouloir être comme l'en vouloir, aucun mystère n'existe dans la vie ; la vie n'est pas mystérieuse, la vie en tant que vie n'est qu'évolution : le voilà la question.

jeudi 27 juin 2013

UN TAS D'IRRESPONSABILITÉS

    Pas toujours l'agonie conduit à une morte si prochaine, qu'il ne faille que quelque temps, pas trop, pour se faire l'agonisante abandonner d'elle, pour partir lui, tout content, tout juste cet instant passé, savant qu'il a laissé, au s'en aller, la dispute semée y parmi les tristes filandières, au moins entre Atropos et ses deux sœurs.
 
    
    L'agonie est devenue aujourd'hui, le plus souvent, un processus autant long que la vie, celle-là qui a la vieillesse volée, comme volé l'âge d'adulte parmi les humains, qu'y avec n'ayant assez, elle vole de nous aussi la jeunesse, et jusqu’elle est maintenant en train de commercer et entamer notre enfance.
 
   
    Pauvres de nous que de vivants, nous sommes devenus agonisants ; à notre irresponsable nonchalance grâce, c'est absurde chercher coupables ailleurs, responsables sommes nous-mêmes d'avoir sous notre irresponsabilité des irresponsables politiciens, responsables de notre irresponsable monde.

LA MORT, REMÈDE À LA SOTTISE

    Peut-être, que la mort ne nous fasse tous égaux, quelque chose que j'en doute, mais que personne n'en doute pas, de qu'elle nous fait tous morts.
 
   
     Ceux qui ne sont pas tous égaux, et ni je l'en doute pas, ni personne peut l'en faire, sont les pathétiques enterrements, dont il se fera de la fanfare dépendant la richesse familières des défunts, quand celles-ci, se sont entassés en leurs vies, pèsent à leur mort. Nonobstant, en ce qu'aux cadavres concerne, il n'y aura plus différence d'autre, qui ne soit de la taille des os, auxquels les sans-dents on laisse, des dépouilles de cela qui a été la boîte de l'être.
 
    
    Bonne foire que nous faisons les humains, les plus des fois, tout pour préparer l'assiette, de nos dépouilles, pour l'offrir aux sans-dents.

mardi 25 juin 2013

UNE INTRUSE CIRCONSPECTE

    Le matin d'aujourd'hui, j'avais, tout semble, un rendez-vous avec une amie pour en aller tous les deux, tout semble, en joyeuse compagnie à n'importe quel événement, duquel, ce qui ne semble pas, je ne me souvenais de rien de rien ; quelque chose qui peut bien se passer, quand on fait rendez-vous la nuit, avec qui ne reste pas chez-toi à te bercer, pour te faire, à l'heure convenue, doucement réveiller.
 
    
    La question est que quand mon amie arrive, là où devrait être sa place la nuit durant, quelques heures depuis que l'obscur a déjà levé le rideau, la belle m'a fait lever, pour que je m’habille de quelqu'un qui a l'obligation de s'en aller divertir, comme si de rien n'était, sans me faire, ni un solidaire café. En étant moi donc en train d'y faire. Sans me laisser d'observer l'intruse circonspecte, qui en voyant des compliquées manœuvres que je dois faire à me mettre les chaussettes, enlève de soi l'écharpe de la circonspection, et après de lui laisser tomber par ailleurs, elle me fait cette fois souvenir de ma faute de souplesse, pour à la suite me conseiller de faire moi de ces raretés du yoga ou quelque chose comme ça.
     
   
    Étonné, je n'ai pas de souplesse, mais je m'étonne comme personne l'en peut faire.  donc, j'ai fait savoir à la circonspecte sans écharpe de mon appartenance à la sous-espèce humaine dont le « homo erectus » d'où que je n'aie pas à bien ce de courber le dos, obtenant par réponse de la déshabillée, plus d'étonnement que celui-là que j'ai eu auparavant, ce qui est beaucoup s'étonner. 

dimanche 23 juin 2013

TAS DE SOUVENIRS QUE S'OXYDENT

     Supposons-nous, qu'un extraterrestre y vient nous rendre visite amicale. Pas tout va être guerres ou quelque chose comme ça. Comme il est de supposer, il viendra de loin, et, compte tenu la perception que nous avons de l’espace, ce qui nous fait propices de notre ignorance sur lui, à nous donner à supposer.
 
  
    Le voilà ! Une fois nous tous mis à supposer, nous y suivons, de façon, qu'il nous fût possible ce de suivre le visitant à travers des temps, du supposé (ce n'est pas toujours le moment dont personne doit s'arrêter de supposer) sillage de son parcours, celui-ci qui, peut être, probablement, ou pourquoi pas n'être catégoriquement, nous conduira chez nous à nouveau, inévitablement depuis d'y en passer par plusieurs vertiges durant ; évidemment par l'ombre de tout forme de vie qu'ils aient été, puisque le temps oxyde, ce qui fait décomposer la matière, celle-ci point de repère des souvenirs, de là qu'à se renouveler la vie, elle l'en fait dans l'absolu oublie du précédent. 
   
    Pauvre monde, de petits morceaux de vie composé, dont chacun y parmi, se tient par important de soi-même ; soit vous tous, à qui ce pédant, soit moi, qui n'ayant pas assez de vous appeler petits morceaux de vie, vous appelle tas de souvenirs. Allez va, moi aussi je suis un tas de souvenirs, un gros tas moi, bien entendu !

L'ARBRE ET LE LIERRE

    Du robuste tronc d'un arbre, qui déployait partout son branchage, pour partout dire, qu'il était là. Cet arbre dont les branches étaient de feuilles garnies, après des fleurs les avoir ornés, celles-là qui discrètement cachaient, les fruits de ces fleurs conçus de l'avide gourmandise de qui ne les laisserait mûrir, pour les laisser recueillir, en leur point, à qui ait de la faim qu'ils puissent satisfaire. 
 
 
    L’automne arrivé, il va petit à petit déchirant les habits de l'arbre ; se présentant lui à l'hiver en toute nudité. C'est donc cet hiver-là, qu'il se laisse par le lierre tromper, qui l'en habillant de lui, de ses feuilles, tout son corps, tout entier, laisse-t-il d'être arbre pour ne pas être que le support du lierre.
 

  
Depuis
de quelques années, ce dernier dur hiver passé, le gel jusqu'au lierre a dépouillé, en laissant voir de tout de cela qui a autrefois été un robuste arbre, fier de soi, l'embrassade phagocytaire.

vendredi 21 juin 2013

DE LA FORCE ET DE LA FAIBLESSE

    Il y a été bien sûr, à force d'être aux dictés de ceux-là qui n'étaient que vassaux de « l'empire de la peur », lesquels, pour faire confondre l'entendement parmi les gens. Qui s'en faisant passer dès toujours par sages maîtres de toute connaissance, ils sont allés jour à jour pervertissant le sens des choses ; des mots, par exemple, tels que la folie ou la stupidité. Voyons : 
 
    
    La folie est quelque chose terrestre, si bien que pervertie parfois à cause de l’aliénation provoquée par ces vassaux-là.  Mais, dont il se fait patent, en effets occasionnellement déplorables, causés par la susdite perversion, l'imagination, la créativité, l'évolution ; soit la Liberté. En définitive la folie est la force.
 
     
    La stupidité, par contre, appartient aux cieux. Entendus ceux-ci comme paradis divin. Cette stupidité, d'obscurs intérêts nous ont prétendu faire croire, qu'elle est prise en héritage congénital, ce qui en autre nous fait placer aux humains au-dessous de toute espèce vivante, soit animal ou végétal, même quand elle n'est que servi, pour être forcée à l'avaler par les mêmes vassaux. Abrutis de tant y faire dans « empire de la peur ». La stupidité est amorphe, servile ; elle vif dans le conservatisme d'une léthargie incommensurable, ce qui fait ériger aux touches en fiers adeptes, de personne sait quoi. La stupidité, pour l'en faire à elle aussi une définitive, n'est que la faiblesse.  

mercredi 19 juin 2013

DANS LES VILLES IL N'Y A PAS D'HORIZON

    Les gens, dans les villes, semblent marcher à la débandade sans que chaque personne y parmi le sache, ni des autres, ni de soi-même, et, si on l'en fait pour atteindre quelque chose ou pour de quelque chose s'enfuir de dedans la ruche on ne peut pas voir l'horizon.
 
     
    Ces citoyens, qui depuis longtemps d'y faire, même en sortant des villes, ils ne verront pas non plus l'horizon, puisque leur attachement à celles-là les fera marcher s'en éloignant, leurs têtes tournées vers elles pour n'en pas pouvoir leurs yeux les quitter.
 
    
    Il ne doit pas être si mauvaise du tout la vie villageoise, tel qu'ils nous la peignent, lesquels qui habitent là, sur l'horizon, sans pouvoir quitter, non plus, leurs yeux des villes desquelles ils disent avoir renié. 

mardi 18 juin 2013

LE PLAT CASSÉ

    Un homme à qui, il faisait longtemps, une amie l'avait fait en cadeau, un plat en faïence bellement décoré au goût du pays d'où elle l'avait emporté, dont l'artisan créateur avait façonné un trou, pour mettre une corde à le pencher, en vu si l'on ne faisait pas utilité pour cela qu'il avait été fabriqué, qu'il se prêtât à décorer un mur.
 
    
    Le gracié avait utilisé le beau plat aux usages divers, auxquels un plat s'en peut prêter. Depuis d'un temps en faisant lui fonction de corbeille à papiers « de non-jeter », lettres parfois non lues, notes de l'oublie, cartes de visite d'inconnus et quelque chose comme ça. Sous ces papiers dont le plat était tombé dans l'oublie autant que la généreuse que l'en avait offerte.
 
   
     Le pas ingrat, sinon qu'oublieux ancien gracié, un jour (aux cinq heures environ) s'en défaisant des souvenirs, encombrants en laissant de l'être. Sans savoir lui que le plat de faïence bellement décoré dormait là-bas abrite de tant souvenirs, dont il était part, comme non plus savait-il qui avait été la généreuse donneuse. L’autan oublieux que maladroit, mais pas ingrat ancien gracié, de son habilité renverse sur terre le plat. Comme pas tout se fait en un jour, au jour suivant, en ramassant notre homme les débris, pour les jeter à la poubelle, soudainement recule-t-il de ses intentions et recompose le plat en collant les débris, fait, il met une corde par le trou du sacré plat cassé et le raccroche à un mur de chez-lui.

lundi 17 juin 2013

LE CHAT DE MA VOISINE, QUE PAS LA CHATTE

    Chaque fois que je me trouve avec le chat de ma voisine, il me regarde d'un air si circonspect, qui me fait sentir moi quelque chose d'amorphe, seulement comparable à la basse pression atmosphérique, qui façonne, qui fixe là, l’anticyclone des Açores parfois jusqu'à l'ennui le plus absolu pour lesquels sommes à leur influence soumis.
 
   
    La nuit, le gênant chat noir promène par tout son regard insolent, disparaissant lui soudainement à son caprice ; je n'ai jamais su si s'en allant ou fermant les yeux. Le jour, il est tellement une ombre, laquelle agit, ne respectant pas les lois de la physique, dépassant la vitesse de la lumière.
 
       
    Soit la nuit, soit le jour, le chat de ma voisine laisse toujours empreinte de ses apparitions, dont il se montre fier de ressentir pitié de moi ; pourtant, pour beaucoup que je fasse pour le faire savoir que c'est lui, qui me fait de la peine à moi, je n'ai trouvé jamais la manière d'en faire savoir à enquiquineur chat, qui tellement il fut une chatte, il veut toujours sortir vainqueur.

dimanche 16 juin 2013

LA PEUR À ÊTRE

    Depuis de la société, la nôtre, s'est allé constituant en cites-état, il se pourrait faire exceptions, et à moments donnés durant ; pour nommer l'une : la République Grecque, dont, le monde qu'y vivait, aussi comme tous les autres peuples, qui étaient à ces centres de pouvoir soumis, ont vécu tellement tous nous vivons aujourd'hui : sous l’empire de la peur. La peur la plus difficile à combattre : la peur médiatisée par le clergé, quoi qu'il en soit.
 
     
    La peur à dire, ou à ne pas dire.
    La peur à faire, ou à ne rien faire.
   Peur même à penser, soit que l'on pense en haute voix sans le vouloir.
 
       
    Peur où germent, pour ses créanciers dissimuler eux la combattre, soit que l'en fassent les débiteurs-redresseurs de torts, curés bons et bons serviteurs… ? Ce pas pourquoi tout juste, me heurte en toute la face l'air réconfortant qui traîne ces mots d'Emiliano Zapata: « mieux vaut mourir débout que vivre toute une vie à genoux » … Un poète ! Un révolutionnaire ! Celui-là qui comme tout le monde, il est mort, il a vécu, et pas comme tout le monde ; dans ses mots, Emiliano Zapata est vivant encore.

samedi 15 juin 2013

MAÎTRE DRAGUEUR

   Faisant moi avec quelques potes pérégrination d'un bar à un autre, pas pour faire, bien entendu, jubilé aucun, sinon pour être jubilés, nous étions arrivés dans l'un, où un spectacle se déroulait dont le maître était propriétaire d'une stridente voix. Tous lesquels qu'y étaient, disposés ou non à lui prêter l'oreille ; dû au perçant de sa voix il ne nous restait d'autre que de l'écouter.
 
   
     L'orateur, maître aussi dragueur, puisque c'est à ce sujet qu'il dissertait, expliquait sur cela du pourquoi à une femme plus que de la conditionner à se faire prendre, il faut faire qu'elle se prend de vous, et puis de dire ça l'expert, il profite pour faire une pause, durant, tous nous vidons le verre à chacun y correspondant, pour les faire devenir d'utilité à nouveau, à tel effet utilisant les bouches d'égout. D'abord, il fallait, poursuive le maître, ce d'avoir un sacré culot, après, il conseille d'approcher ce de que l'on avait fait d'égout, inversant ses fonctions pour jeter de lui, dans l'oreille de la pièce choisie, faisant de sa réceptrice de sons, autant que l'on vient de faire de la cracheuse du dragueur, sur laquelle verser gastronomique discours, dont le dragueur-élève revendiquera à la pièce de son choix qu'il lui va tout manger, tellement qu'elle fût un porc, duquel on se dit, tout dès la gueule à la queue est profitable. 
 
    
    À cette hauteur du discours, la porte de l'enceint s'ouvre, et par là-bas entre un enfant, qui timidement s'approchant à l'orateur, il lui tire de l'une des manches de sa veste. Le maître contrarié, regarde d'un air agacé l'enfant, jusqu'au cyclone qui se laisse entrevoir par l’entrebâiller de la porte lui fait perdre la couleur. Le maître dragueur part tout de suite, sans même attendre aux applaudissements ; quelque chose à eux pareille se laisse écouter dehors, une fois qu'il était sorti.

vendredi 14 juin 2013

TRISTE RENCONTRE

    Étant moi par la Galice (l'un y parmi tous les pays que sont subjugués au royaume d'Espagne par la grâce de dieu, celui-ci qui devrait être un type un peu moins amusant, celle-là comme aux autres tous sous le même système judiciaire) me trouvant, naturellement dans un bar, avec un vieux camarade (celui-ci, qui y en faisant honneur, pas précisément monarchiste, ni quelque chose pareil, bien qu’il soit avocat de profession) il est devenu entre tous les deux, de ce qui devrait bien être une joyeuse causerie, un triste lament de son côté dès le début.
 
    
    Mon pote, entre verre et verre (les circonstances n'étaient pas données à faire des toasts) me fait savoir de son souci, lequel, selon lui, s'étend par le milieu de son collectif professionnel. Il craint, tous y craignent qu'il semble, de tomber dans l'abstraction, vu que ce qui est en train de se passer dans la procédure judiciaire, dont le ministère public permet, sinon incite, aux fiscaux, d'être les plus ardents défenseurs des voyous de hauteur, associés à l'entourage politicien. Il, mon pote, poursuit : les délinquants sérieux (s'en référant maintenant à ceux-là) professionnels artisans du milieu de la délinquance de toujours, ils veulent, eux aussi, être défendus par les fiscaux, dont ils ont plus de confiance, vu qu'ils démontrent, jour le jour, en plus de leur efficacité, un dénouement, vers la défense des accusés, hors du commun.
 
    
    Le pauvre maître, soit mon ami, altérés ses traits, conclut-il résignant : qu'est-ce que se l'en va faire ? il fera se recycler, puisque notre métier dénué de futur d'ici à bientôt… ! Allez va, un autre pot mon pote ? je lui dis d'un morphisme qui m'a produit de la douleur… y va, dit-il, pour dire quelque chose, ce qui m'a produit de la douleur.

lundi 10 juin 2013

UN TABLEAU QUI S'EST DEVENU MIROIR

    Il était une fois un jeune homme, qui pour tout héritage de son cultivé père, qualité pour laquelle il n'en avait rien fait dans sa vie, et à laquelle son progéniteur le lui voulait inviter après son décès quand même. Le père le lui laissant son accomplie collection de livres, à cette collection que le sage progéniteur ajouta de nombreux portraits d'illustres, dont l'un y parmi d'un beau buste, bellement encadré.
 
   
    Passant par-dessus l'invitation de son père, l’héritier se défait de l'héritage, exception faite du portrait bellement encadré, lequel il accroche chez-lui, l’abandonnant ensuite à l'oublie de tant passer, jour le jour devant le portrait. L'héritier en l'oubliant ce que cela était, il le prend par un miroir, dont il se regarde satisfait à chaque se réveiller (il ne s'est jamais arrêté de rêver) se disant lui-même, en croyant s'y voir lui :
 
 

    Mon-dieu quel beau que je suis ! Quelle sagesse que réflexe mon regard ! Quelle lumière offre aux communs des mortels ma figure. Rengaine qu'il récitait jour le jour. Une matinée, dont le déjà pas du tout jeune homme se voyant regarder, sur le suppose miroir, s'y approche-t-il, tel que s'il fût une fenêtre pour s'en penchant, pour se regarder de ceinture au-dessous. Donc, si bien la sévère loi de la perspective ne lui permet de faire son objectif, la proximité au tableau laisse au crétin voir quelque chose qu'auparavant il n'avait pas aperçu. Ce qui n'était qu'une inscription au-dessus du buste. Le voilà : « La pudeur sied bien à tous ; mais, il faut savoir la vaincre et jamais la perdre, Montesquieu ». Alors, il se dit lui-même : (il se disait toujours lui-même, parce que personne, comme non plus, ni son chien l'écoutait) c'est évident que la beauté seulement se laisse voir où sache qu'elle est le plus charmante. Il se regarde là, encore et encore sans savoir qu'il ne se regarde pas.

mercredi 5 juin 2013

LE FURET ET LA COLOMBE

    Ici dans le nord, où depuis longtemps des nuages couvrir les cieux en laissant d'eux tomber sur terre des larmes, sueurs froides, épais voiles, moelleux manteaux blancs, parfois agressives bulles gelées, celles-ci à titre d'ultimatum dissuasif à notre résistance à nous laisser faire inviter des autres manières de l'en faire, à cuver chez chacun de nous tous l'esprit de la réflexion, il est apparu le ciel ensoleillé, plutôt parce qu'il s'en est fait espace, parce que les nuages ont fait trêve.
 
   
    Le ciel ouvert, le soleil fait plein de lumière, de cette cause les gens font d'effet multitude, foule qui déambule par rues, boulevards, places et parcs ; s’assit, dans les terrasses des bars. Un furet qui rentre dans mon gîte de lui me fait sortir, pour parcourir les rues, les boulevards, les places ensoleillés, et avant d'arriver sur la terrasse d'un bar, dans le parc, une colombe blanche, absolument inconnue de moi, sur moi chie la malveillante… c'est la guerre ! Je crie :  à la merde la trêve !

lundi 3 juin 2013

SI VOUS ALLEZ À COMPOSTELLE

    À Compostelle, la surnommée St. Jacques par l’empire de l'un des impitoyables "esperpento"  qui en prenant forme de gargouille surréaliste, qui d'autre aidée, elle fait fondre de son haleine de feu et matière aseptique, matière voluptueuse n’existant que dans les imaginations les plus lucides, laquelle s'étend pour façonner un ciel des gris les plus beaux, les plus variés, par beaux ce qui excellera aux rêves que l'on puisse imaginer.
 
   
    Voyageurs qui faisaient chemin à Compostelle, lequel fut antan de la sagesse, et qui fut faite plaie par l'empire des impitoyables, auquel dont ses marchants ont imposé par son parcours, ne vous laissez pas vous tromper des cieux balayés du bleu ; la nuit clignotante, la même d'avant le venu du dieu barbare, dont ses barbares disciples ont pollué le vieux chemin de leurs détritus ; la même nuit qui depuis la nuit des temps, juste quand il s'est faite jour à nous ; tous nous les seuls coupables d'avoir nous avoir détourné du chemin de la sagesse, pour nous faire adorateurs de la peur, de la peur à l'en tenir.
 
    
     C'est à vous, voyageurs chercheurs de la beauté (ou au moins ce qu'il est de supposer) que je vous conseille : quand vous atteindrez Compostelle, attendez-vous là, s'il le faut, que la gargouille "esperpentique" façonne dans les cieux les gris les plus beaux que vous aurez jamais vu, il vaut la peine je vous assure, la liberté est là-haut le jour durant, dans les étoiles la nuit, non dans les sinistres sépulcres de pierre bâtis par les esclaves des dieux, à eux, les dieux.

samedi 1 juin 2013

FAIBLESSE D'ESPRIT

    Un mur, une autre mur, et autre mur plus de même que de murs jusqu'où l'on peut abandonner la vue, qui ne verra que murs, tout semble que les humains étions venus à la vie d’à ne pas faire autre chose que bâtir murs ; peut-être qu'elle ait été la raison de nous faire bipèdes, pour pouvoir des pattes antérieures bâtir des murs, comme peut-être qu'il ait été que de tant de murs bâtir que nous aillons nous-mêmes devenus des murs.
 

    
Devant les relations sociales, les personnelles, les plus intimes même, nous fabriquons un mur, pour nous cacher de la peur il sera, car nous craignons la peur. Pourtant, personne ne pourra concrétiser, soit, ce de nous mettre tous nous d'accord en qu'est-ce qu'elle est la peur ? qui ne soit que la peur soit quelque chose tire de chacun de nous-mêmes.
 
    
    Qu'est-ce qu'a été donc d'abord ? La peur ou le mur, ou pourquoi pas notre faiblesse, matériel avec, nous avons commencé bâtir, poursuivre à l'en faire, bâtir maintenant des murs ; des murs de l'horreur, de l'erreur que seulement l'illustration, école de la beauté, ferait disparaître ! La beauté, qu'est-ce que c'est sinon la Liberté ?