dimanche 31 mars 2019

UN JOUR, LE PENDULE S'ARRÊTERA À NOUS

   Personne ne gaspille « sa vie » ; au compas du temps : on naît, on vit, on meurt. *        
 

  
En tout cas, ce que se passe souvent, chacun en faisant presser le rythme entrainant de celui-là, on fait accélérer son processus d’oxydation.
 

  
Pourtant, nous, le monde tout entier, malmenant la « VIE » l’épuisons absolument. 

    * Il y en a qui refuse de mourir pour ne s’en aller ni à la droite, ni à la gauche même, de Dieu… monde de mécréants !

jeudi 28 mars 2019

LA JOYEUSE POULE AU XÉRÈS

    La vie m’a mené à connaître un triste type qui n’en ayant pas autre chose de mieux à faire, il s’est mis à ramasser des pièces partout.
 

    Il avait l’idée derrière la tête, de fabriquer un tout avec toutes lorsqu’il eut en grand nombre ; donc, une fois satisfait du nombre de pièces, il s’est mis les assembler.
 

    En étant la tristesse si tenace elle, que laborieux son ténor, cela a fait que le triste type atteignit son but : maintenant, il n’a qu’une pièce.

mardi 26 mars 2019

DIEU ET LES DIABLES

    Moi, qui en étant d’un naturel méfiant, de tant ouïr tout le monde de la « bondieuserie » de l’impitoyable, cela n'a fait qu'accroître mes suspicions par rapport à lui.
 

  En autre, je n’ai jamais aimé être massé, du même que je n’aime non plus
d’être pétri par personne, ni même par le grand boulanger que semble être Dieu.
 

   
Pourtant, les diables, qui façonnent une toute diversité, dont je n’ai ouï que critiques malveillantes, malgré mon naturel méfiant, je suis confiant face à eux.

dimanche 24 mars 2019

DES ONGLES QUI M'ONT EMPÊCHÉ DE BIEN DORMIR

    J’ai eu un rêve qui semblait, parfois quelque chose qui soulage, parfois un cauchemar ; quoi qu’il en soit, quelque chose de bizarre.
 

    J’étais allongé au lit, mon dos en faisant le parallèle avec le toit. Par là il y avait quelqu’une qui s’en servant de ses longs ongles m’enlevait, en lacérant mon dos, les boutons, desquels était bien assorti. Ce que si bien me gênait, me soulageait de me faire déprendre de ces petits cumuls de déchets. Elle enlevait, sans arrêt, tant de boutons que l'on ne peut pas imaginer. Au début du carnage, ils sonnaient en tombant dans le gros bol métallique dont la chasseuse les jetait ; ce qu’au fur et à mesure le bol se remplissait, le son devenait de plus en plus sourd jusqu’à se faire sourd du tout ; en reprenant l’acoustique depuis que le bol, rempli, débordait les boutons lesquels tombaient au sol de bois : même rythme autre son, celui-ci qui s’apaise à nouveau quand le bol fait le sommet du tas de déchets, des déchets, qui s’est façonné. Mon dos, à cause de la perte, s’était dégonflé tellement celui d’un expérimenté anorexique. 
 

    En me réveillant, je sens comme que se gonflât mon dos ; chez moi, comme d’habitude, personne ne respirait que moi-même.

jeudi 21 mars 2019

LA FAUCHEUSE VA DROIT AU BUT, SOIT AU GRAIN

    Je crois bien que, souvent, on croit que l'on peut se faire mourir de différentes manières.
 

   
De la même façon que je crois que, la faucheuse n’aime pas retordre les choses, elle fait tout simplement son travail.
 

   
C’est pour ça que je crois, qu’il est prétentieux que l'on aime se faire théâtraliser la mort.

mercredi 20 mars 2019

LE TEMPS N'EXISTE QU'EN NOUS

    Dans l’existence : la nôtre, les nôtres, si éphémères que, elles ne sont perceptibles qu’à travers notre trouble concept du temps.
 

    Obscur concept dont fait une confuse clarté l’espace de chaque existence, lequel n’appartient qu’à chacune… Pourtant… !
 

    Sont nombreux, parmi nous tous, lesquels veulent prolonger la sienne en phagocytant les autres, mais le temps est tout à fait inexorable.

lundi 18 mars 2019

UNE AFFAIRE D'ONIRISME

  À plus gros qu'il soit le feu, plus grosses seront les flammes, les braises ; ainsi, comme la fumée, plus se fera retenir.


   
Un homme, depuis sa carcasse, sent l’espoir, qui depuis longtemps y avait pris forme de femme, s’évanouir. 
 

   
Pourtant, ce même espoir, s’en étant imprégné dans ses pupilles, ne lui permet pas de rêver que ne soit en elle.

samedi 16 mars 2019

TOUT ÉTAIT JOLI, TROP JOLI

    Il était une fois, un joli village d’heureuses gens habité. Village placé entre l’étendue d’une aussi jolie forêt et d’une prairie, dont, en faisant chemin, se promenait une pas moins jolie rivière aux eaux limpides, lesquelles chantaient joliment (comme y correspond) à son parcours durant.
 

    Dans la susdite prairie (jolie, elle aussi) jouaient joyeux les enfants des heureuses, qui pour se rafraîchir se jetaient, leurs têtes en avant, dans la jolie rivière aux eaux limpides et charmantes chanteuses. Celle-ci qui, au fur et à mesure que le temps passait, perd du débit, ses eaux se sont troublées et sa voix vibrante devient caverneuse.
 

    
Donc, les enfants qui jouaient dans la paierie, au s’en aller rafraîchir comme d’habitude. Ils cassent leurs têtes contre les cailloux qu’il y a dans le cours de la rivière… soit, qu’entre que les enfants n’arrivent pas à grands et que les grands arrivent à son but, le village est devenu désert.

jeudi 14 mars 2019

C'EST DIEU QUI EST SOUS LA PEAU HUMAINE

    Je sais, tout le monde que veut le savoir le sait, que Dieu ne s’est pas fait connaître de lui-même sinon par une successive tripotée de subsidiaires.
 

   
Alors, évidemment, ceux-ci, ils ont fabriqué des dieux à leur plaisir pour se mettre « subterfugement » sous la peau de celui il y en correspond. Pourtant, vu que les dieux, tous ne sont que des abstractions, ils manquent de peau parce qu’ils n’existent pas.
 

   Où l'on peut déduire qui est Dieu, qui est sous la peau humaine. Donc, Dieu est mortel, et n’y restera que tandis qu’il ait de succession de ceux-là.

mardi 12 mars 2019

IL N'A ENCORE MIS L'HORLOGE À L'HEURE

    Faisant route de Bordeaux à Paris, celle-ci me fait traverser Tours (ville tranquille aux airs ténus, caressants même, où les bonnes mœurs sont l’habitude. Tout ce qui fait de ses citoyens des allergiques à extravagances et modernités) dont je m’y suis arrêté lui rendre visite à un vieil ami ; fils de la ville, qui de telle mère tel bourgeon.

 

    Salutations faites, tous les deux, nous allâmes sillonner les alentours de la belle ville, en parlant de politique, croisant des ironies, pour finir en nous mettant d’accord sur quel bar faire quelques toasts.
 

   
Chemin faisant vers l’abattoir de la soif, on s’est croisé un chien qui promenait sa tristesse. On lui regarde, il nous regarde. C’est donc que mon ami, sentence sa petite amie l' a peut-être quitté. Pourtant, lui, au moins, sait qu’elle s’est allée avec un chien, que moi, je ne sais pas si la mienne s’est allée avec un autre ou une autre.

dimanche 10 mars 2019

ALLIAGE RATÉ

    Il voudrait se faire confondre en elle, avec elle.


   
Pourtant, que si ce mélange se consolidât.    


    Il ne serait plus lui, ni elle ne serait elle non plus.

vendredi 8 mars 2019

LA MISÈRE DES MISÉRABLES

    Les insatiables spéculateurs, vieilles crapules sans conscience, se font servir de quelques blancs-becs aux cerveaux sans mûrir desquels profitent en les utilisant de masques… 
 
 
    Imberbes apprentis à méchants, ambitieux de poche, qui ne prennent pas en dégoût de se salir les mains.   
    

  
Petits affamés qui crachent la merde toute, avec laquelle leurs maîtres fourrent leurs oreilles, sans
la faire passer le filtre du cerveau que sinon ankylosé, ils n’en ont pas.

jeudi 7 mars 2019

LA VIE, UN SPECTACLE D'ÉQUILIBRISTES

    La vie n’est qu’un spectacle dont les formes de vie toutes sont, sommes, des équilibristes.


 
L’équilibre de se soutenir : chaque individu, chaque forme de vie parmi les autres toutes.


  Alors que,
si pour garder l’équilibre on le renverse aux autres, le spectacle devient dépriment.

mercredi 6 mars 2019

IL N'Y A PAS DU TEMPS, MAIS ESPACE

    On croit que l'on peut arriver… mais où ?  


    La vie, la nôtre ainsi comme n’importe quelle, n’est ni courte ni longue ; elle est quelque chose d’insignifiante dans l’incommensurable grandeur de l’univers.


 
  Où prétends-toi en aller… petit con !!!

mardi 5 mars 2019

DEUX CRIS QUI SE HEURTENT

   Souvent, j’écoute un cri silencieux qui sort de quelque part.
 

   
Un cri qui n’y arrive jamais.
 

 
  Peut-être qu’il se heurte, par là, avec le mien qui s’en va.

dimanche 3 mars 2019

S'EN ALLER PRENDRE DES POTS AVEC LES POTES

   Depuis que le froid hivernal a fait du bien au nouveau vin, le tempérant jusqu’à l’arrêter de sa fermentation. Les premiers jours, sinon chauds, tièdes au moins, ça fait du bien aussi, pas encore aux lézards, mais aux humains quand même.
 

    Ce temps
agréable qui a invité notre joyeuse bande à nous en aller aux alentours de la ville à nous rendre plus joyeux encore dans les celliers qu’il y a par là. C’est donc qu’en chemin faisant de la casse à une cave. Le poète de la bande nous indique que le faux printemps a déjà fait fleurir les cerisiers, en prétendant à la suite nous faire regarder les mignons oiseaux qui survolent le paysage… Oreilles sourdes.
 

    S
ans nous donner du temps nous protéger de la nature, l’un des mignons renverse les restes de son lifting sur moi. Merde, me fait crier l’inattendue salve du mignon. Remercie Dieu, se fait écouter une voix, qu’il n’a pas pourvu d’ailes aux vaches !!!

samedi 2 mars 2019

LE SABLE ET LA ROCHE

    Il y a eu une main qui l’a poussé.


  Il (le monde) s’est fait morceler, lui-même tout seul, s’en éparpillant partout.
Que si le monde fût « un monde » il se ferait difficilement accessible, pour ne pas dire impossible, à la manipulation, ce qui ferait infaisable aux marchands de le commercialiser.


  Voilà donc l’objectif de cette main-là.