Il
était une fois, un joli village d’heureuses gens habité. Village placé
entre l’étendue d’une aussi jolie forêt et d’une prairie, dont, en faisant chemin, se promenait une pas moins jolie
rivière aux eaux limpides, lesquelles chantaient joliment (comme y
correspond) à son parcours durant.
Dans
la susdite prairie (jolie, elle aussi) jouaient joyeux les enfants
des heureuses, qui pour se rafraîchir se jetaient, leurs têtes en
avant, dans la jolie rivière aux eaux limpides et charmantes chanteuses.
Celle-ci qui, au fur et à mesure que le temps passait, perd du
débit, ses eaux se sont troublées et sa voix vibrante devient
caverneuse.
Donc,
les enfants qui jouaient dans la paierie, au s’en aller rafraîchir
comme d’habitude. Ils cassent leurs têtes contre les cailloux
qu’il y a dans le cours de la rivière… soit, qu’entre que les
enfants n’arrivent pas à grands et que les grands arrivent à son
but, le village est devenu désert.