Il
était une fois un homme, qui s’en étant fait captif chez lui, à
cause d’une malsaine langue de bois, où n’avait absolument rien
pour la mettre en état, il décide de s’en aller à la recherche
de remède.
Au
captif, libéré maintenant, ne le sentant bien, le plein air, il
se met à l’abri dans le bar du coin dont, à voix presque
inaudible, il commande quelque chose à la patronne qui, au regard
suspicieux, le sert un petit café. Les paroissiens par là, chacun
accroché au verre y correspondant, en regardant le renégat prendre
avec deux doigts la tasse de café, ne lui regardent pas moins
suspicieusement que la patronne. Captif à nouveau, le récemment
libéré, de tant regard suspicieux, il s’en va ailleurs chercher
autre coin dépourvu de suspicion.
Passé
le mauvais coup, il entre dans un autre coin, y dans une
sinistre femme l’interpelle tandis qu’une autre le lui traque par
le dos. Elle lui demande, cherchez-vous dieu ? Il est là, elle lui dit, signalant du doigt vers le haut.
Excusez-moi mesdames, mais je suis une taupe, dit-il.