Depuis quelques jours, l'automne est fini et, depuis que les chrysanthèmes ont fait leurs accouchements, il n’y reste que la nudité.
À l’intérieur d’une forêt, légèrement abrité par la pénombre, un ours faisait la sieste, quand par là passe un arrogant mustélidé.
Revenu l’amphitryon avec joyeuse camaraderie, en voyant celle-ci le gros repas, les bienvenus gardent la distance ; l’inviteur, pour encourager ses invités, s’en prend de nouveau avec le repas ; donc, l’ours à nouveau lui aussi commence à rire « gémir à leur avis » ce qui enhardisse les invités à se mettre à table ; Jusqu’à trop de chatouilles produisant de la douleur, c’est l’ours qui s’en prend à cette camaraderie tout entière.
Bref, le festin s’arrête, laissant les petites bêtes éparpillées par-ci par-là
Les puissants « les vrais » depuis l’ombre alimentant leurs succédanés de leurs vomis et, alors que ceux-ci arrivent à jouer leur rôle, ils veulent faire autant sur le peuple duquel ils tirent de la bonne nourriture.
Jour le jour, sous le manteau de la nuit, je me couche en étant amoureux de quelqu’une.
Dans le royaume de la médiocrité, les rois sont les psychopathes. Maîtres bien servis de laquais, les plus nuls, d’entre leur troupeau.
Lorsque la vie devient ennuyeuse… fatigante !
Dernièrement, les choses ont grandement changé.
La grande majorité de monde, de peur de vivre libre, peut-être, depuis longtemps, s’en vient faisant esclavager par une petite minorité, sans scrupules, d’entre eux.
Que ne soit, bien entendu, cela d’esclavager.
Cette matinée, depuis chez moi, il m’a surpris d’écouter le gai chanter de ce qui semblait probablement un petit oiseau.
Lorsque le jour fermait les yeux, le temps s’était fait endormir, ainsi qu’à moi assoupir.
Le rhume et la grippe, depuis il y a un temps, se sont devenus fort acariâtres, ce qu'a coupé, à l’un et à l’autre, l’envie d’exister.
Je n’aime absolument pas le rôle que l'on veuille, je joue dans la vie.
Je n’en crois absolument pas, car la folie, à mon avis, est un état d’esprit débordant créativité.
Le champ de bataille où celle-ci s’était tenue est devenu absolument rasé.
En étant moi aussi bavard que généreux, j’aime raconter histoires. Ainsi, c'est la façon dont personne ne me coupe la parole, ou bien, c’est le cas, il ne m’importe absolument de gaspiller du papier.
La vie devrait être belle, au moins à moi ; qui en étant athée, je n’ai pas autre chose.
Le caractère humain, souvent, est tellement un cercle dilatant qui fluctue autant en grandeur qu’en petitesse… Un lac dont parfois peut juste naviguer un canot, mais d’autres une flotte.
On vit dans un monde dont le monde, presque tout, rêve de dieux et démons, ce qui reste en rêve, parce que ni les uns ni les autres ne se manifestent pas.
Quiconque que veuille prendre connaissance de l’histoire ne doit qu’écouter l’histoire elle-même.
Le regard insolent d’elle fouettait le regard paisible, de vache laitière, de l’amoureux.
De tous les mythes qui ont frappé à mon oreille, celle-ci que j’ai ouvert toujours courtoisement à tous, il y a eu un qui m’a montré la présomption humaine.
Tout à coup, il me vient à la tête, ce qui m’est passé un jour, il n’y a pas longtemps.
D’abord, les puissants se sont fait idolâtrer. Leurs peuples, qui voulaient être comme eux, ont accepté la dévotion volontiers.
En sortant chez moi, je me croise souvent avec un chien qui promène un sourire et lorsqu’on se trouve face en face, on s’arrête —Bonjour, je lui dis. Il entrouvre un petit peu sa gueule, juste pour tirer le bout de la langue…
En étant un mammifère, il y a dans ce monde deux choses qui m’émeuvent le plus.
En étant moi, au fond d’une vallée, parmi un groupe de badauds, regardant, depuis la terrasse d’un bar, les hautes montagnes.
