lundi 28 février 2011

L'ÂNE ET LE CHEVAL

    Ils sont les 19 h 17 quand par la grande rue du commerce où les devantures des magasins sont pleines des badauds qui sont en train de frôler leurs nez contre eux, et, qui soudain se tournent pour se mettre à côté des autres qu'il avait sur le trottoir, pour regarder passer un âne aux yeux éteins comme ceux d'un poisson qui n'a pas vu l'eau depuis quinze jours, cet âne qui marche portant les allures d'un canard boiteux aux deux jambes ; toutefois son chevalier, raide autant que fier, probablement, d'être le seul dans toute la rue qui a de monture… jusqu'à l'arrivée d'un autre chevalier, qui l'en a faibli son rigide figure de la souplesse de la sienne maintenant qu'il garde l'équilibre au-dessus d'un énorme cheval aux yeux effrayés, du même que ceux-là des badauds, qui les avaient enlevés, curieux avant, de regarder l'âne, pour les prêter à la nouvelle figure de la rue.
      Les chevaliers s'en font entre eux les salutations correspondant à leur classe, marquant une certaine nuance de supériorité celui qui se ferait plus de mal en cas qu'il tombât de la monture.
      Le cheval se montrant heureux d'être lui qui porte le chevalier principal, sans apercevoir qu'est lui à qui se doit de l'importance.
     L'âne, enlevant la paupière gauche, qui correspond à la côte où se place le cheval, laissant voir cet œil brillant comme un diamant, à qui il lui dit :
     Je serais seulement heureux étant libre de ce conard et de tous les autres qui montent sur moi.

jeudi 24 février 2011

L'HUMANITE ET SON SYSTÈME

    L'humanité vit dans un système que la tient, qui ne la laisse en sortir de lui ; et pour lui, elle fait tout : d’esclave, de patronne, de surveillante, de juge, de bourreau.
    De l'humanité sortent partout des chemins qui amènent à toutes les souffrances possibles ; rares sont, de ces voies, celles que l'en fassent vers la joie, en plus, celles-ci sont trop étroites aucun conduit vers la liberté.
    Aux humains, notre carence réflexive, nous fait penser que nous habitons dans une pyramide, où, au plus haut de laquelle, tout le monde veut se placer ; pauvres crédules, la ligne recta n'existe que dans notre imaginaire.
     Le pouvoir "l'ivresse du système" nous tente aussi, que nous faisons que tout devienne pouvoir : l'amour, la joie, la santé, se nourrir, grossir, mincir, boire, s'habiller, mais aux pôles de tout ça, il est la naissance et la mort, et de là à ici, en croissance, jusqu'à la folie, nous nous dévorons entre nous, quand non, à nous-mêmes, les humains.

mercredi 23 février 2011

L'HUMANITÉ... LIBRE OU D'ENGRAIS ?

    Je préfère ne pas parler des époques dont je n'ai pas vécu. Ce n'est pas parce que je me méfie de l'histoire officielle, pas de tout. C'est tout simplement parce que je ne suis pas en conditions de croire sur tout cela que l'on dise ou que l'on dît, les chroniqueurs salariés, des acteurs principaux, de celle-là.
    Alors que, j'aime bien parler des années que j'ai vécu, comme aussi de ce moment-même dont j'y suis. De ce temps maintenant j'y suis et pendant lequel j'y étais vivant, je n'ai pas besoin que personne me raconte des histoires fantastiques. la réalité de l'histoire s'en peut bien déduire en regardant ce que nous sommes et ce que nous entoure.
    Pourtant, dans cette réalité dont j'ai été en train de vivre, et dont, j'ai vu dès toujours et au fur et mesure que le temps est passé. On venait constant l'augmentation d'un brouillard qui a été voilant valeurs comme l'honnêteté ou l'intérêt pour la culture, qui se furent dissipés dans celui-là, comme à lui on le pourrait l'en avoir fait disparaître un subit orage accompagné de vent et pluie, cet orage n'a pas éclaté avec la force suffisante, peut-être, seulement s'est écouté le tonnerre.
    Toutefois, cela que je voyais antan, en timide forme : « le bénéfice » qui progressivement a pris manières de géant, jusqu'à se positionner au-dessus de tout ; le bénéfice est devenu le bout, il est l'unique fin qui a l'humanité, d'où tout cela qui ne produit pas de bénéfice ne sert à rien ; en restant sans valeur la vie même, évidemment, si elle ne produit pas.
    Tout ça ne fait que me faire réfléchir sur si c'est que les humains sommes animaux libres ou animaux d'engrais ; donné ce dernier cas, j'aimerais bien savoir à qui est-ce que nous appartenons.

lundi 21 février 2011

PAYS RICHE, PAYS PAUVRE

    Ce qui m'est trop difficile à trouver c'est d'un adjectif, pour remplir le vide de ce que je sens, que pour qualifier la richesse d'un pays, s'en fasse comptant les riches qu'il y a, ajoutant, à fin de constater plus de fiabilité, le degré de richesse qu'ils possèdent.
    C'est dénigrant que les peuples créateurs de richesse, dansent sous la musique des hymnes nationaux, jouées par des politiciens asservissants à ces despotes-là. Tout le monde adore le dieu richesse. Il faut que tout le monde sache que le dieu richesse touche toujours aux mêmes.
    Imaginez-vous que la plus-value, que ces satrapes accumulent, soit employée en l'enseignement civilisé et égalitaire de la jeunesse, comme de ceux-là qui ne sont pas si jeunes. De ce que, je peux assurer, sans peur à me tromper, que si cela ne se prend pas, par exemple, en ne la livrant pas ; ces types-là ne vont pas se fendre d'un sou, qu'il ne soit pas pour le mettre dans leurs tire-lires.
    Excusez-moi de vous casser les pieds, je sais que je suis aussi sot que. Je n'arrive pas à comprendre d'autres façons d'être libre que par moyen de la culture, peut-être qu'il soit parce que les armes seulement profitent à ceux qui les fabriquent.

jeudi 17 février 2011

MARIAGE

    Le mariage est un état, dont la relation sadomasochiste quand non de catalepsie intellectuelle, que se le fait subir aux humains, en les accouplant, de la main d'un bizarre contrat, légitimé sous les auspices intéressés des pouvoirs laïques et religieux, pour distraire les gens des affaires sociales, implicites de n'importe quelle espèce animale, pourvu que ces noyaux de pouvoir, ancrés dans le Moyen Âge, s'en occupent à leur aise de ceux-là.
    Il n'est pas moins bizarre que, ce contrat de qui s'en est fait éloge de bienséance au temps de l'utiliser à l'effet de permission pour faire l'amour (ce que le temps passé devenait tout simplement baiser) pendant des époques les plus obscures, qu'il soit aujourd'hui applaudi par ceux qui se disent de caractère le plus progressiste, et même revendiquent pour d'autres facettes, qu'ils dissent, de l'amour.
    Qu'il faut sortir du Moyen Âge, c'est évident, mais avec de marques de propriété comme celle du mariage, c'est presque impossible. À moi, il ne me reste que mourir vierge : je n'ai pas de licence pour faire l'amour, ni pour baiser et je ne suis point disposé à me laisser vaincre moi.

mercredi 16 février 2011

LE RÊVE ET LA FAIM

    Une poule, qui s'en va à une foire en compagnie d'une vache, à qui celle-là pense qu'elle l'y amène pour la vendre ; tandis que la vache en pense faire de sa compagne autant.
La poule fait chemin rêvant de ce qu'elle va du profit de la vente : je ferais bâtir un poulailler, se dit-elle, bien chauffe, rempli de juchoirs, tout pour moi seule, et, pour ma part seule aussi, avoir un coq ; au centre de la grande chambre se placerait un grand nid dont j'y coucherais avec plusieurs. Tant d'œufs d'où un jour sortiraient autant de petits de toutes les couleurs. Il ne faut ajouter, se dit-elle, qu'il y aurait tant de grande variété comme de quantité de grain.
La vache, elle rêve aussi sur ce qu'on lui donnerait pour la poule, peut-être, qu'une bonne botte de foin pour manger ce jour-là. C'est final d'août et les paieries elles ne se peuvent pas tenir pour telles
    Tous les deux marchaient vers la foire, par un chemin ombré de la fraîcheur des grands arbres, aux bords pleins de spontanées herbes que la vache profitait à chaque pas pour leur mettre les dents. Tout juste qu'elles sont arrivées à la foire : la vache assouvie sa faim, la poule famélique (elle avait marché, ahuri, de tout ce qui ne soit pas l'accomplissement de son rêve) quand cette dernière effrayée par le geste menaçant d'un chien, au s'enfuir se met sous les pieds de la vache, qui sans pouvoir l'éviter l'écrase "in situ".
    La vache sans poule à vendre, se retourne sur soi-même, et avec le ventre plein revient chez elle.

dimanche 13 février 2011

LE DERNIER PHARAON

    Hier, douze février, je me suis réveillé à bonne heure avec la compagnie de « France Info » laquelle en fit trembler les baffles de mon appareil de radio, à cause de l'émission que lui a diffusé, de ce qui semblait être un match de football, quelque chose que m'en étonnant, elle fait tirer de moi : Merde ! Même à ces heures il y a du football ? … erreur ou horreur j'étais trompé ! il s'agissait de la mort politique de Mourabak "le dernier pharaon" d'où les journalistes françaises, émus, va-t-il savoir pourquoi ? parlent au plus style sportif et parfois laissent parler un qu'autre native pour qu'il, ému lui aussi, plus compréhensiblement, il exprime sa joie, et maintenant que l'on se célèbre l'incorporation d'une nouvelle momie politique dans la vitrine à elles consacrée, François Fillon profite pour mettre quelques mots à l'histoire, tirant d'un bouquet de fleurs pour le jeter au feu ; après y seront d'autres bien sûr, mais il l'en a pris avantage.
Je ne vais pas dire que je ne sais pas pourquoi. Ainsi, cela est une question d'empirisme historique, à la demande de combien va-t-il durer la joie du peuple, par beaucoup que mon désir pour me tromper, dans la plus que raisonnable doute que celle-là n'est qu'une petite vague dans un tumultueux océan.
En autre, je me demande, pourquoi doivent-ils être, les militaires et non les faïenciers ou les plombiers, les mécaniciens ou les agriculteurs, les poètes ou les électriciens, par exemple, qui se fassent charge du pays ? Au moins ils ont travaillé, ils travaillent et ils sont qui y vont travailler ; les militaires pour être, ils ne sont ni guerriers.

vendredi 11 février 2011

UNE QUESTION DE DIMENSIONS

    Je ne sais pas si les puces soupirent, du même que si les éléphants l'en font aussi ; de-là que, le plus probable, est que, ni les puces sentent les soupirs des éléphants, autant que ceux-ci ne sentent pas les soupirs des puces ; peut-être qu'il soit à cause, de que les unes et les autres vivent dans différentes dimensions. C'est à partir d'ici que l'on me fait apercevoir de la difficulté de qu'un éléphant tué une puce comme qu'une puce tue un éléphant. La grandeur et la petitesse entraînent aussi de la difficulté de s'apercevoir dès chacun de tous les deux points de vue.
     Toutefois, l'impossibilité, matérielle, qu'un éléphant ait de se nourrir d'une puce n'a rien à voir de cela qu'il ait une puce, et pourquoi pas milliers d'elles, de l'en faire toutes ensemble d'un éléphant.

jeudi 10 février 2011

LA JUSTICE SOCIALE EST QUELQUE CHOSE DURE

     La moindre soupçon sur l'avis de que n'importe quel humain pût être une bonne personne, va-t-il, probablement, l'en faire plus méchant de cela que sa conjoncture comme telle personne l'accrédite.
    Les faits sont les faits : l'humain n'est pas seulement le grand déprédateur dans son entourage, sinon qu'il est, nous sommes, en plus, le plus notable auto-déprédateur… au profit de quoi ?… Qui le sait !
    La question est qu'en défendant notre perverse malveillance en la justifiant, par le fait des traumas subis au fur et à mesure du parcours de notre existence par la société à cela que nous appartenons ; avec ça. Nous ne l'en faisons aucune faveur, ni non plus à nous-mêmes comme individus, en dissimulant notre pourriture, parce que cela n'est pas la manière d'assainir notre société de cette plaie. Peut-être, que la mieux façon de l'en faire soit avec une démocratie pure, évidemment sans le bizarre ensemble de politiciens, militaires et policiers professionnels, du même que sans tricheurs de la justice (avocats) psychologues conte contes, économistes au service des spéculateurs, pseudo-intellectuels propriétaires, qu'ils se croient, de la connaissance. C'est-à-dire : des uns et des autres qui y sortent de tous les coins pour nommer utopie à tout cela qui ne soit pas de leur convenance ; par exemple, à une vraie République soutenue sur un système judiciaire impersonnel, irrationnel quand même et inflexible, pour le développer librement. La justice ne se le doit pas laisser au hasard, la justice n'est pas le jeu de l'oie, comme non plus le problème des problèmes individuels de personne doivent se mettre au-dessous de l'intérêt commun, parce que cela soumettrait aussi à n'importe quel autre jeu le destin de la société.

lundi 7 février 2011

EN PERDANT L'ANIMALITÉ SE PERD L'HUMANISME

    L'humanité en se dérobant de leur animalité a foutu la société, dont elle vivait en telle condition et en leurs différents styles de vie selon les conditions climatiques surtout, dès qu'elle a inventé dieu ; de cela que je suis convaincu, c'est que l'humain ne l'a pas inventé pour besoin d'autre chose que se dissimuler les uns des autres de que dieu est lui, c'est-à-dire : chacun de nous. Delà y vient, qu'il eût eu jadis tant de dieux adaptés, chacun d'eux à toutes les personnalités humaines, jusqu'à l'arrivée de la globalisation qui a été écartant au fur et à mesure que le temps s'est passé, la plupart des dieux, notamment les plus anciennes, occupant leur place ceux-ci plus modernes, plus ennuyeux, plus antipathiques et en plus d'impitoyables, les hommes sont, aussi, comme ça ; l'homme riche se croie dieu sur la terre, de façon qu'il s'oublie qu'il va mourir ; l'homme avare convoite aussi la richesse, il s'est aussi oublié d'être homme...  et de qu'il n'est pas dieu. L'homme médiocre, sans savoir pourquoi, sert à dieu, sert aux riches et paie des intérêts aux avares ; l'homme pieux est, peut-être, le plus méchant parmi tous, il attend la mort de tous les autres parce qu'il croit fermement que ceux-ci, tous vont aller à l’enfer pour être lui et seul lui, qui va arriver chez dieu (je ne sais pas s'il pense en l'être) maintenant tous les autres vont brûler éternellement là-bas ; là-haut, chauffage ne lui va fauter.
    C'est compliqué étant humain, sans dieu, sans patrie, sans roi, vivre parmi de cette faune.

samedi 5 février 2011

PERTURBER LES MOTS

    Au fur et à mesure le temps passe, il y a plus de maltraitantes de ce qu'il est le sens de la Démocratie, que personne l'en doute ; pourtant, que cela y vienne du ministre d'un pays (celui à qui, on doit le tenir pour personne cultivée) tirant le mot démocratie, hors de contexte, en le banalisant, cela aggrave la question.
La ministre espagnole Trinidad Jimenez, récemment, a demandé au règne Alaoui de réformes démocratiques… ? ...
    D'abord, madame la ministre : la Démocratie ne sont pas de pommes dont on peut acheter une qu'autre quantité de kilos, la démocratie est démocratie ou elle ne l'en est pas ; ensuite, madame la ministre, la monarchie comme l'aristocratie, le fascisme, la dictature ou le totalitarisme, est un antonyme de Démocratie et le Maroc à l’égal que son pays, comme tant d'autres, cependant, ils sont monarchies. Consultez-vous madame la ministre le dictionnaire.
    Il convient de ne pas permettre aux politiciens faire ça qu'ils veulent des idiomes. Ainsi en les perturbant, ils vont détruire leur grammaire, ce qui est le bien-être de la communication et de la philosophie. La philosophie, madame la ministre, est favorisée par la connaissance transmise par l'écriture. C'est pour ça qu'en changeant la signification des mots, il sera détruit les sources du pensé, et sans sources, il n'y aurait pas de fleuves.
Démocratie, madame la ministre, est quelque chose que vous les politiciens ne soyez point, en tout cas vous soyez une espèce de vaches qui vous nourrissez de la plus-value du peuple.

mercredi 2 février 2011

LA GRIFFE DE LA STUPIDETÉ

    Il était un homme à bois de biche, qui pour se débarrasser de l'embrassement d'un anaconda s'enfuit monté au saut sur le cheval ailé qui y passe à ce moment-là
      Pégase amène cet imprévu chevalier, faisant route, par-dessous et dessus les nuages qui y flottent, pour aller l'en poser, soigneusement, sur l'île où la grande source jaillissante est louée, par la plus grande troupe de nymphes que personne ne peut imaginer ; là, où il reçoit des caresses et des douces embrassements de celles-ci. Cela qu'au début le lui faisait du plaisir, il allait, graduellement, devenant un lourd agacement, jusqu'à finir par l'étouffer.
     Laissons-nous de conneries ! de Pégase, des nymphes ou de source jaillissante : lentement ou à vitesse du même étouffe le despote que ses acolytes.
      Pour finir, je veux dire, que les bois de biche ne sont point de connerie, ils sont la griffe de la stupidité.