dimanche 30 décembre 2018

SE DÉSHABILLER POUR SE DÉGUISER

    Depuis que l’homme s’est déshabillé de l’animalité pour se déguiser d’« être » ; l’homme a perdu le sens de la vie.


   
L’« être » a résulté, peut-être, un être perdu.


   
Depuis lors, l’homme est devenu une attente à atteindre la réalisation des chimères, dont il a pu tirer, chacun, de son ego.

  Personne ne se soucie, la laide guérira de toutes leurs maladies tous les malades.

vendredi 28 décembre 2018

LE DÉSIR DÉFAIT LA SOLITUDE

    Il aimait autant sa solitude comme détestait la solitude d’elle.
 

     D'où son absence
     Le lui faisait sentir, le manque d’elle, son parfum.
     L’odeur à elle… d’elle.
     Il souhaiterait se parfumer d’elle.
     Jusqu’à s’y enivrer.
 

    Il aimerait la solitude d’elle dans sa solitude… tous les deux seuls.

mercredi 26 décembre 2018

L'IMAGINATION, PEUT-ÊTRE QU'ELLE SOIT PLUS LONGUE QUE LARGE

    On tient l’imagination, la nôtre, pour quelque chose d’illimitée.
 

  
Pourtant, les étoiles toutes de l’univers sont beaucoup plus que l'on ne peut imaginer.
 

  
Donc, notre imagination est plus limitée de ce que l’on pensait.

lundi 24 décembre 2018

L'HOMME POLITICIEN DÉTRUIT L'HOMME

  Il y a longtemps, loin, très loin, de nos jours, les adorateurs d’Athéna, avant bien entendu de se faire métamorphoser en politiciens, accomplissaient de leur mieux les préceptes de la déesse.


    Maintenant, ceux-là ont opté, tout semble, pour suivre la ligne d’Ares ; à qui ils font souffrir de la honte, à cause de leur stupidité, à lui, et même aux divinités toutes.


    Ces politiciens-là petits cons de mortels ne font pas, ni usage de ce qu’ils n’ont pas, ni non plus font la guerre ; le seul que ces minables fassent est de faire s’entre-tuer les cons qui les ont élus.

samedi 22 décembre 2018

DEUX FAÇONS DE PEINDRE

    La peur au démon n’est qu’une fiction, car le démon, sommes parmi nous tous, chacun.
 

    De ce que chacun, pour se soulager, a fabriqué Dieu à son image et à sa ressemblance.
 

  Celui-là que l'on rassemble, par approximation conceptuelle, pour le lui faire plus puissant.

jeudi 20 décembre 2018

SES YEUX ÉTAIENT UNE BOUCHE, LES MIENS OREILLES

    Un poisson rouge, aux grands, énormes, yeux, me regarde depuis le bocal qui le garde.
 

  
Ces grands, énormes, yeux semblent me vouloir dire : l’univers à toi est si rond que le bocal dont je suis, celui-ci qui fait que ma vie soit imparfaite ; pourtant, s’
il casse, l’univers à moi cassera lui aussi… Je veux dire, semble me dire le poisson, l’univers tout est imparfait parce qu'il est cause de l'imperfection, car la perfection ne peut rien créer. Donc, nous tous, la vie toute nest quimperfection ; c’est la raison de son existence. 
 

  
Bon, vous les humains, il faut le reconnaître, vous
êtes des parfaits dégénérés.

lundi 17 décembre 2018

JOUER YO-YO AVEC DES VERRES DE VIN

    Il était une fois un homme qui faisait déambuler son existence, en aimant, par-ci, par là.
    

Le jour est
arrivé, dont dans une route perdue notre homme se fait tomber sérieusement amoureux
    

Y, à
partir « l’amoureux » nage dans le vin, d'un verre à un autre, dont il se noie.

samedi 15 décembre 2018

ŒIL ATTENTIF FAIT PLUS QUE VOIR

    À la campagne, l’épouvantail se tient imperturbable, inanimé, à sa place.
 

     Éole, il souffle par là ce qui fait mouvement.
 

    Pourtant
, si de vos yeux vous immobilisez le vent, vous feriez animer l’épouvantail.

vendredi 14 décembre 2018

L'ORGUEIL INDIFFÉRENT DES ARBRES

Des vents qui apportent l’hiver.
Celui-ci y prend une petit courant.
Pour se donner des airs de grandeur.


À cette époque durant.
Les arbres
Arrogants !
Ils se déshabillent absolument.
 

En montrant sa nudité.
Sa force défiante.
Sans se faire les importants.

mardi 11 décembre 2018

LE BON DIABLE ET LE MÉCHANT DIEU

    L’ambition chez nous « les humains » elle est devenue aussi longue que courte notre mémoire historique.
 

    Auparavant, l’humanité avait de prophètes partout (autoproclamés délégués de « Dieu », ce que quand la chose était surchargée, on inventait un autre pour y alléger). Maintenant, il n’y a que quelques cons qui s’attachent à l’ancien métier. Aujourd’hui tout le monde, ou presque, veut être « Dieu », soit : l’humanité est devenue débordée de ces exemplaires.
 
 
    Donc, je pense moi-même tout seul : qui pourra sauver l’humanité toute, qui ne soit pas la venue du Diable.

dimanche 9 décembre 2018

LA MALVEILLANTE FORCE DE LA MÉDIOCRITÉ

    La vie est quelque chose de dure, crue, et même cruelle ; il faut la cuisiner à petit feu… lentement !
 

     Les loups, par exemple, ne croient pas en Dieu, ils n'en ont pas du temps, car ils doivent surveiller leur pot. Pourtant, des bipèdes déplumés (qui, plutôt que croire en dieu, ils se croient être dieux) leur volent leur nourriture une fois cuisinée.
 

   
La médiocrité pourvoit d’une force que des animaux autres que les déplumés arrivent à prendre.

mercredi 5 décembre 2018

UNE GENTILLE ET DÉLICATE COCCINELLE

    En étant chez un couple d’amis à moi, depuis, la maison, se font écouter des cris de joie de leur fillette, lesquels viennent du jardin qui l’entoure.    

    
    Tous nous qui étions dedans, qui sortons dehors pour voir la cause de cette si spontanée que bruyante jouissance ; la petite était par tout excitée de ce qu’une « bête à bon Dieu » se soit poussée sur son nez. Moi, en observant les deux bestioles, j’ai pu voir la plus petite s’envoler, quittant le gracieux nez pour s’en aller à un pas moins gracieux rosier, dont le mignon coléoptère s’est mis pour faire un sort à cent seize pucerons… crus et vivants !!!


    En supposant que je fusse un puceron, je me demanderai : si celle-ci est la bête à bon Dieu, je ne veux imaginer qu’elle sera celle-là du Diable.

dimanche 2 décembre 2018

UN HOMME ET UNE GIROUETTE

    L’homme qu'est sûr de soi, car dans la terre avec laquelle il fut modelé pousse bien la culture de la sagesse, où fleurit la force de la patience.
 

     Tandis que l’impatiente flétrie faiblesse a donné à la lumière une girouette.
 
    
    Cette nouveau-née, qui se fait tourner, poussée du souffle d’Éole, en s’arrêtant chaque fois que le venteux Dieu s’arrête de lui souffler.

vendredi 30 novembre 2018

LA CAPE DE LA LAIDE

    Tout juste qu’une vie commence, de la souffrance presque masochiste d’une mère, commence une souffrance, dont tous leurs proches fêtent le spectacle.
 

    La tragédie est servie. 
 

    Alors que, lorsque le rideau tombe en mettant fin à toute une succession de drames et quelques dramatiques joies, quelques proches pleurnicheront.

mardi 27 novembre 2018

DES CERVEAUX DÉFORESTÉS OU QUELQUE CHOSE COMME ÇA

    Dans le cerveau des humains, soit, « le nôtre », s’est en train de passer quelque chose tout semblable à une déforestation.
 

  
À cause, la plante, qui offre le fruit dont se fait nourrir
notre « mémoire historique », est en train de disparaître à jamais avec.
 

  
Donc, au four et à mesure que cela y arrive, nous, bipèdes à sang chaud, nous ferons transformer en reptiliens à sang-froid.

dimanche 25 novembre 2018

QUAND L'ÉCHO SE FAIT DIKTAT

    Lhomme, qui ne maîtrise pas sa propre humanité, n'est personne, ni n'est rien.
 

    Il sera, en tout cas, un tas de chair et d’os qui agissent au compas de « diktats ».
 
 
    Étranges diktats qui ne sont que l’écho de notre malsaine, stupide médiocrité.

vendredi 23 novembre 2018

SI ON EMMERDE ON VIVRA DANS LA MERDE

    J’écoutais quelquefois, qui n’a jamais écouté la rengaine ? : « Le pays marche si bien pour quelques-uns (la minorité, évidemment) que mal pour quelques autres (aussi évidemment, la majorité) »
 

    
Mais non ! n’importe quel pays, marche bien ou marche mal ; il est uniquement toute la population qui y habite.
 

   
Celui-là dont souvent la minorité fait se vautrer dans la stupidité pour remplir ses poches, aussi comme la majorité aux poches vides, elle veut être aussi stupide pour avoir les siens pleins…
  
    Les eaux d’un pays n’importe lequel ne laveront personne si elles sont boueuses.

mardi 20 novembre 2018

MÊME POUR AIMER IL FAUT ÊTRE AGILE

    D’y parmi le monde que je connais, je ne connais personne qui ouvrît les bras pour se faire crucifier :
 

   
Mais, pour embrasser…
pour se faire embrasser. 
 

  
Dommage que celle-là
à qui je voudrais tenir m’esquive, je ne suis pas assez agile pour la rattraper.

dimanche 18 novembre 2018

LE MONDE NE MOURRA PAS EN MOURANT NOUS

    Le monde, le nôtre, de tous les vivants qui y sommes, s’éteint à nous, aussi qu’à n’importe quelle autre forme de vie ; tout juste, qu’il, elle, s’éteindra.
 

  
Les cendres, de ce feu qui a été, engraisseront les vies de ceux qui seront.
 

  
Le monde ne mourra pas en mourant toutes les vies qui y sont. Donc, il ne faut pas personnaliser la mort du monde, il faut laisser le monde à la vie que l'on engraisse.

jeudi 15 novembre 2018

L'HOMME-DIEU ET LE CHIEN-CHIEN

    Les temps modernes ont fait de l’homme un dieu. N’importe qui, parmi nous, n’a que faire actionner un interrupteur, et, lumière sera faite.
    

Pourtant, le chien d’un ami à moi, il a appris, en rentrant à la maison la soirée,
en venant de faire de la promenade, à actionner ce truc-là ; et voilà ! qu’il fait, lui aussi, de la lumière.
    

Les temps viendront, dont l’électricité sera une rare esclave, donc l’homme ne sera pas homme ni dieu. Cependant, le chien continuera d'être chien.

lundi 12 novembre 2018

ÉOLE SOUFFLE... ET MOI SOUS LES PLUMES D'UNE MOUETTE

    Éole souffle 
    Face à face, ma face


   
En effaçant l
es songes qui m’occupent
    En me faisant respirer son haleine fraîche
    Qui rafraîchit
    Qui oxygène ma machine
    Celle-ci où je fabrique ces songes-là


   
Et, quand le vent est passé
    Dans tout mon être, tout tourbillonne de nouveau.

samedi 10 novembre 2018

APRÈS L'ESPOIR L'APATHIE

   Joueur par nécessité perdant d’obligation.

  Il y a une époque dans la vie, dont on tire au sort en attendant de devenir fortuné.
 

    Pourtant, pour y arriver, il ne suffit pas se faire le misanthrope, il faut absolument être ignoré par tous, être tel que rayé de la carte. C’est donc que la fortune viendra te toucher.
 

    Ce qui se passera dans une autre époque, dont le désamour sera pour toi l’amour.

mardi 6 novembre 2018

ELLE FEU ET CENDRES, MOI FUMÉE

J’aime les saveurs fortes, j’aime la vie.


Pourtant, la vie regorge d’autres saveurs,

autant que de couleurs,

comme aussi des odeurs.

La vie est belle.

La vie est passionnante.

La vie est drôle.

La vie est jolie.

La vie est surprenante, somme toute.


Dommage qu’il faille vivre pour apprendre tout ça.