TRAVAIL ET TECHNOLOGIE, ET, PARESSE ET PEUR

    Parmi nous, il y a des hommes de paix et des hommes de guerre.

    Les hommes de paix travaillent et développent la technologie pour travailler moins ainsi que plus confortablement. Les hommes de guerre (paresseux et peureux) profitent de la technologie des hommes de paix pour que, en plus, ceux-ci fabriquent des outils avec lesquels ceux-là les fassent la guerre… s’ils peuvent abuser, bien entendu.

    Pourtant, si les hommes de paix leur font face, les peureux reculent.

PRIÈRE AU MIROIR MAGIQUE : LE BAR

     Je sens le corps, le mien, tellement comme un amas de chair et os… et poils.

 
    La chair augmente (s’éparpille).

    Les os se font gênants (se cassent parfois).

    Les poils semblent une dent-de-lion (fleur).

    Dans un bar dont les gros paroissiens, à l’air fatigué… chauves, me font sentir beau.

VACANCIERS, LEURS RELAYEURS ET LES SATRAPES

    En prenant les dieux des vacances, les démons tisonnent les chaudières…

    Fait chaud !!!

    À la rentrée des vacanciers de leur repos, les démons leur prendront la relève…

    Fera froid !!!

    Quelques satrapes, s’imposant en dieux, attiseront la discorde parmi les hommes…

    Le froid s’intensifiera… la faim aussi !!!

LE TROUBLE DESTIN DE L'HOMME

    L’homme souhaiterait, de tout avoir en soi, la gueule et le cul d’un chien... par exemple.

    La gueule, pour attraper quoi que ce soit, dont la langue pour lécher le cul à ses maîtres.

    Le cul, pour empester ses égaux, n’importe qu’à lui-même, et pour le prêter à ses maîtres.

UN SEMEUR INSOLENT

    Je ne crois pas que la stupidité soit congénitale ni non plus qu’elle pousse spontanément.

    Ce qui m’a fait croire en Dieu.

    Quel méchant type… ce semeur-là ! il pourrait bien s’en aller semer parmi ses égaux.

LE RETOUR À LA MAISON FAMILIALE " LE REPOS ? "

    Il était une fois un intrépide homme, qui après avoir parcouru inlassablement par le monde, il est revenu chez lui, à la maison familiale, laquelle ses parents l’avaient légué, pour se retirer de la vie mouvementée.

    Cette maison, qui soumît à l’empreinte féminine, laquelle y régnait, était bien assortie de miroirs lesquels l’héritier esquivait pour ne pas regarder le volume acquis pendant son long parcours.

    L’intrépide, assez de faire des gymkhanas pour esquiver les miroirs contestataires, il décide de faire régime, au but de maigrir. Au fur et à mesure que le temps passe, il en va, regardant les miroirs du coin de l’œil.

LE MÉTIER DE LA VIE

    On vit dans un monde dont la pollution est partout.

    C’est la vie !!!

    La vie est pollution.

    Alors que, pendant que la nature digestionne bien la pollution (cela qu’elle produit, bien entendu) et même d’elle, elle se nourrit.

    Pourtant, en ville, autant les animaux domestiques que leurs maîtres, incivilisés ceux-ci, tout polluent irrémissiblement.

S'IMPLANTER N'EST PAS S'INTÉGRER

    Dans les différentes terres de La Terre, différentes plantes qui se sont fait implanter à celles-là y poussent.

    L’homme, autant que les animaux autres, est quelque chose de pareil.

    Voire, une plante qui marche, un envahisseur insensé et suicidaire dans le terrain dont il se fait transplanter.

PROMENER LA TRISTESSE PAR L'ABSURDE

    En promenant la tristesse par l’absurde, je trouve la porte de la raison, elle est fort fermée.

 

   Donc, je regarde par la fente de celle-ci, pour voir si je peux distinguer un petit éclat d’espoir.

 

    Mais, l’autre côté est autant envahi que duquel j’y suis, de l’obscure, impénétrable, stupidité.

ÉCOUTER LES BATTEMENTS DU CŒUR

    Qui veuille connaître la vérité doit esquiver les tordues rumeurs venues d’ailleurs.

    Ceux-là ne cherchent pas que le profit de leurs émetteurs.

    On doit écouter les battements de son cœur, ceux-ci qui sont la voix de son âme.

LA LAIDE S'HABILLE EN ROSE

    La mort, ladite laide, à qui toujours on l’a peint comme quelque chose de froid, affreuse…

    Elle ne l’en est plus.

    Car, au fur et à mesure que le temps passe, elle devient de plus en plus tiède… accueillante !