TROP DE MALHEUR

    Un malheureux type, un malheureux jour, a jeté sa vie par la fenêtre.

    Par là-bas, dans la solitude, il a cherché une porte pour rentrer.

    Malheureusement, les peureux, des squatteurs, ont toutes murées.

MIS À CHOISIR, JE CHOISIRAI LE BOUCLIER D'ARES

    Pour me défendre dans une société, dont la concurrence déloyale l’a faite inhospitalière, et de laquelle je fais partie.

    J’ai fait de la solitude, plutôt qu’une arme, un bouclier.

    Je ne me battrai jamais ni par « l’être » ni pour être plus que les autres. Je souhaite tout simplement « être » l’un y parmi…

PAS TOUS LES HOMMES SONT FILS DE DIEU "DEO GRATIAS"

    Seulement les signalés peuvent se qualifier fils de dieu, ce que certes, fait gros nombre.

    Un père, tellement prolifère, que personne ne doutera de la puissance de sa verseuse.

    Nonobstant, elle fut toujours plus puissante que transmetteuse d’intelligence dans sa progéniture.

UN PETIT VOISIN TRÈS PLEURNICHARD

    Si un petit garçon, en pleurant, obtient de ses parents tout cela qu’il veut, il n’arrêtera jamais de pleurer tandis.

    Cependant, lorsque les pleurs font habitude, les parents y seront vaccinés.

    J’ai un petit voisin, qui depuis la vaccination, il obtient juste, de moi, une claque chaque fois qu’on se croise…

    ... Soit pas que le vaccin, chez ses parents, perdra de l’efficacité.

LE CAFÉ AIDE À CHOISIR

    En n’ayant moi trop envie de vivre, mais de mourir non plus, je pourrais bien choisir entre tous les deux, ou pourquoi pas de prendre une tasse de café.

    Après avoir réfléchi, j’opte par le troisième.

    J’aime le goût amer du café, que non l’amertume de la vie. En outre, le café frétillera mes neurones, ce qui m’aidera à mieux choisir entre les autres deux.

LA BEAUTÉ À NOS YEUX

    La beauté, aux yeux humains, est quelque chose de simple : elle est la vie.

    Pourtant…

    Lorsqu’on veut l’attraper, des mains sales, en pointant des yeux cupides, on l’efface.

RETRAITÉ ÉTERNEL

    Un compagnon de taverne, y dans, tandis que l’on fasse un plein à son verre, m’avoue :

    — Je suis fatigué de cette vie. Je souhaiterais la quitter… recommencer dans une autre !

    — Tu crois qu’il en a une autre — je lui interpelle.

    — J’sais pas… peut-être !

    — Imagine que tu y arrives, tout frais, et quelqu’un par là, sans scrupules, il t’offre du travail.

    — Bien pensé, je préfère rester dans celle-ci. Maintenant, j’y suis à la retraite quand même.

UN PIGEON PERTURBATEUR

    Dehors fait chaud. Je me garde chez moi, allongé sur le lit, fenêtres et portes fermées pour que la chaleur n’entre pas.

    Pourtant, malgré la clôture, soudainement, j’écoute entrer, sinon celle-là, d’étranges sons. Je prends la verticale pour aller ouvrir la fenêtre, pour voir d’où viennent. C’est un pigeon qui, depuis le toit de la maison d’en face, roucoule, peut-être aux colombes qui grignotent par là-bas comme si de rien n’était. Après avoir fermé la fenêtre, je reprends l’horizontale. Alors que le roucoulement s’en faisant exaspérant, je retourne à la fenêtre pour offrir à l’ailé cinquante euros pour qu’il s’en aille aux putes.

    Cependant, il fait la sourde oreille et poursuit, son monotone discours… il doit être temps d’élections chez les colombes !

UN COCKTAIL IMPOSSIBLE

    On peut sauter si haut, jusqu’à monter au ciel, pour se baigner dans les étoiles, ou bien faire un saut dans la mer pour se baigner dans l’eau.

    Si le premier saut est un rêve, le second peut être une réalité, et même si la mer n’est pas à portée, on pourra le satisfaire dans un fleuve, un lac ou pourquoi pas dans n’importe quelle piscine.

    C’est donc que l’homme, confondant rêve et réalité, à faute d’intelligence, il a convenu créer de l’intelligence artificielle, pour se préparer un cocktail.

UN MONDE PLEIN D'HISTOIRES

    Le monde, le nôtre, est rempli des histoires dont l’une dit que Dieu, après avoir tout créé, pour couronner son œuvre, il a créé l’homme.

    Alors, Dieu s’est mis à reposer, en laissant son œuvre au hasard, ce qui a fait, faute d’entretien, que chez quelques hommes stupides ait poussé l’arrogance, l’ignorance, le mépris, le mensonge… Voire : l’homme politique.

    Mauvaise herbe, trop enracinée, ce que pour l’arracher, les hommes de bonne foi devront tirer d’une charrue d’un gros coutre fournie.

PARMI LES ANGES IL Y A TROP DE DÉMONS

    Tout le monde, presque, chacun y parmi, pense que l’ensemble est rempli de bonnes personnes.

    Ainsi, tous ont le droit de vivre en paix. Pourtant, quelques-uns qui se croient touchés par la grâce de dieu (le sien, évidemment) se comportent comme démons contre lesquels n’appartiennent pas à son credo.

    Alors, dieu, le cas échéant, du même que les hommes, est coupable, sinon par action, par omission.