lundi 30 décembre 2019

L'EXISTENCE EST EMBARRASSANTE... PEUT-ÊTRE !

L’existence me fait mal.


Mais en existant.

Je ne pense point à n’exister.

Donc, si je ne vais pas me battre pour y rester.


Je ne vais non plus rien faire pour la quitter.

samedi 28 décembre 2019

ELLE A NOM FÉMININ

    En étant chez moi, soudainement, j'ai senti frapper sur la fenêtre.


   
Je m’y approche.

    Était-elle, la pluie, qui tombait?

    Il pourrait se dire que l’humide m’appelât.

    Donc, j’en sors pour voir ce qu’elle voulait.


   
Dehors, sous la pluie, brusquement, je me fis absolument tremper.

mercredi 25 décembre 2019

LES DIEUX NE TROUVENT PERSONNE POUR FABRIQUER SURHOMMES

    Les locataires de l’Olympe se sont tellement fâchés avec les mortels qui, ni les plus intrigants y parmi ne veulent rien savoir avec eux.
 

   
Les Dieux, les pauvres, doivent sinon voir, sentir ou tous les deux choses, parmi les périssables, une grosse dose d’insipide médiocrité.
 

   
Décourageant pour qui a devant soi l’éternité sans mortels auxquels taquiner, en plus, il n’y a pas chez eux de mèche où faire allumer feu.

vendredi 20 décembre 2019

ÊTRE SEMBLABLE NE VEUT PAS DIRE ÊTRE DU MÊME, MAIS SEMBLABLE QUAND MÊME

    Quand on laisse la tête en friche, lorsqu’on la fait revenir (ses forces renouvelées, on pense) si l'on n’a pas quoi qu’il en soit, semer là, mieux serait ne pas l’avoir fait se reposer.
 

    
Voir.
 

  
  La tête est semblable à une machine, qui marche doucement, sans se faire sentir, mais si on l’arrête, après le redémarrage, elle a besoin du temps pour se mettre au bon point.

jeudi 19 décembre 2019

CONTRE LE VENT D'OÙ TU ES

  Quand Éole souffle
  Je fais tout pour savoir où tu es
 

  Pour me mettre contre le vent par rapport
  Pour sentir l’air qui t’a caressé
 

  Air, qui imprégné de toi
  Le souffle d’Éole m’offrira.

lundi 16 décembre 2019

UNE BIZARRE QUALITÉ CHEZ L'HOMME

    La vie a façonné chez l’homme une grande diversité d’esprit, ce qui nous a fait si différents, y parmi…  
 

     L’homme qui, du même que n’importe quel animal autre, n’est pas stupide par nature.
 

   
Pourtant, l’homme, à différence d'autres animaux tous, en s’efforçant, il peut bien y arriver.

samedi 14 décembre 2019

LA FOLIE SE SURPASSE QUE NON L'IDIOTIE

     Quand j’étais garçon, je ne pensais pas comme était le monde, je le regardais.
 

    
De jeune homme, sans approfondir dans la pensée, je croyais que le monde était fou.
 

    
Maintenant, moi : un chêne blessé, décortiqué et dépouillé, je pense que le monde est idiot.

mercredi 11 décembre 2019

J'AIMERAIS FLOTTER... DANS L'ESPACE !

   Ce monde rachitique, misérable je pense, dont je suis, il me tient…
    
    Prisonnier ! 
 

 
D’où je ne peux pas sortir.
 
   
J’aimerais m’en aller à cet autre monde inexpugnable, extérieur…
    
    Flotter !!!

lundi 9 décembre 2019

LA MAIN AILÉE

    Si ton bras n'est pas assez long pour amener ta main à caresser la joue de ton aimée.
 

 
  Il ne faut donc que te faire embrasser par Morphée.
 

 
  Endormi, les rêves pourvoiront des ailes ta main pour qu’elle y arrive. 

                        Image fille : StockSnap de Pixabay
                                          (les mains sont miennes et les ailes d'un aigle)

dimanche 8 décembre 2019

ZÉPHYR APPREND LE MÉTIER DE SON PÈRE

    C’est l’automne !  


    C’est l’époque dont Éole souffle le plus ; parfois doucement, doucement dépouillant, déshabillant, les arbres, parfois fortement en arrachant leurs fringues… souvent dorées y durant. 


 
  C’est de la pornographie presque !

mercredi 4 décembre 2019

FAIRE UNE AFFAIRE DE NOTRE EXISTENCE

    Il y a un temps déjà que le changement climatique est devenu la grande affaire des affairistes sans scrupules si est-ce qu’il y a parmi quelqu’un qu’il soit scrupuleux dans cet obscur métier.
 

 
  Si la pollution est la cause du susdit changement, bien que celle-ci soit plus ou moins, bien que non négligeable. Je vois pourtant dans la caste d’ignobles marchands déjà cités, le développement de plus pollution que dans le reste de la population de notre aimable Planète, même que ceux-là soient un infime part de celle-ci. Pollueurs qui utilisent pour y faire dans nos oreilles (ce qui nous fait être leurs asservis) des infâmes médiocres, lesquels sont vendus au rabais, car ils sont incapables de se gagner la vie autrement.
 

 
  De toute façon, ne vous inquiétez pas, la Planète Bleue, même qu’elle change de couleur, elle restera longtemps, nous, ni sommes qui pour la faire exister ni capables de l’anéantir.

dimanche 1 décembre 2019

EN SORTANT DE CHEZ MOI

     En sortant de chez moi.
    Dehors de cette sorte de taule dont on est simultanément prisonnier et geôlier.
 

 
  Le vent frais de l’automne, à l’arôme de châtaignes, en m’embrassant, il me fait sentir vivant, donc je me suis mis à marcher.
 

 
  Soudainement, je presse le pas vers un bar qui s’annonce là-bas… Y dedans
    Je partage de la chaleur humaine !!!

vendredi 29 novembre 2019

LE RÉALISME N'EST PAS PESSIMISME

    Il peut bien sembler que je suis pris de l’obsession avec la mort…
   ... mais non !
 

    
C’est tout simplement qu’elle est là, dans le bout du chemin de ma vie, pourtant, cela ne me fait pas captif de la tristesse ; le chemin, le mien, est encore bordé de fleurs… et d’épines, mais celles-ci, elles ont toujours été avec celles-là, des unes dont je me suis aidé pour enlever d’autres…  
 

   Tristesse !!! Pourquoi ?
  Ici, je ne laisse qu’amis, si est-ce qu’ils ne partent qu’avant moi.

mercredi 27 novembre 2019

DISQUE RAYÉ

    La vie est remplie de choses belles, bonnes, quand non effroyables.
 

    La mort, pourtant, elle est vide du tout.
 

    Tout cela ressemble à verre plein, selon de quel vin ou un verre vide.

lundi 25 novembre 2019

IL Y A QUI FAIT POUR RATER SON COUP

    Cela qui est bien pire encore que de ne pas vouloir vivre.
 

   
C’est ne pas vouloir mourir. 
 

   Ceci est comme être un ludion dans l’océan de l’existence.

samedi 23 novembre 2019

UNE ASSIETTE ET UN CERCUEIL

    Tout cela que l'on mange, pour beaucoup délicats que les mets soient, à plus riche que le mangeur soit plus délicat, néanmoins également ceux-là se transformeront en ce que l’on appelle merde* ; détritus que l'on jettera, sans considération aucune, aux égouts.
 

   
Pourtant,
 

 
  Quand on deviendra dépouille, ses déchets, on les maquillera et les mettra dans quelque chose de semblable à une boîte à bonbons, laquelle on la mettra à son tour dans un coffre en béton, ou bien sous terre, aux soins du temps… Dans les oubliettes !!!

  *Vulgairement dit, selon les dictionnaires, mais merde quand même.

mercredi 20 novembre 2019

LE JOUEUR DE SAXOPHONE

    L’homme soumet, de préférence, des animaux autres autant que les plantes dont il peut tirer profit.
 

    
Il veut même prendre en otage à Ra ; prétention fallacieuse, mais utile pour tirer profit cette fois de ses congénères. De l’eau, de la pluie qui tombe, l’homme fait tout pour les maîtriser. En revanche, le vent ne pousse les nuages ni quand ni où le maladroit dompteur souhaiterait… Ah Éole ! Esprit libre, imprévisible, indomptable, il ne se soumet jamais aux désirs de l’homme.
 

   
L’homme qu'est soumis lui aussi, au pouvoir (entéléchie saxophoniste) qui n’est que lui-même.

lundi 18 novembre 2019

UN MATIN EN ME RASANT

    Ce matin-là, j’étais à me raser


    La lame enlevait la mousse et la barbe avec
    En faisant, une pensée m’est survenue
    C’est du même que faire la Révolution !!!


    Elle ne peut non plus se faire sans lame.

samedi 16 novembre 2019

UNE CHAPELLE SALVATRICE

    Faute des siens.
   Les baisers froids de l’hiver refroidissaient davantage ses joues, froides déjà.
 

  l’attente léthargie le cœur
  le sang arrive à peine à couler
  il s’est converti en marbre
  mais il aimerait revenir en chair*
 
   
 
    Le solitaire, qui en faisant errer sa solitude parmi le paysage gelé, trouve un bar par là…
     Où rentre se faire revivre !!!

 *Que non en viande.

jeudi 14 novembre 2019

NOS COMPAGNONS DE VOYAGE, QUE NON CAMARADES

    Après avoir réfléchi un peu sur notre relation avec les autres animaux, compagnons de voyage, j’ai dû admettre que nous ne sommes pas de la bonne compagnie.
 

 
  Aux vaches, on les vole le lait de sa progéniture pour nourrir la nôtre ainsi que nous-mêmes.
  Aux poules, on saccage leurs embryons pour nous nourrir nous tous.
  On fait travailler les bêtes de somme (ainsi surnommées).
  À tout ça, je pourrais, vous pourriez, ajouter un interminable et cetera.
  Bon, que n’en ayant assez avec tout cela, on profite de leurs peaux après s’en servir de leurs chairs.
 

 
  Admettant que tout ce dont notre culture cultive soit intrinsèque à la culture universelle, il faudra, en plus de leur être reconnaissant, tenir de la considération avec eux quand même.

mardi 12 novembre 2019

À UN GRAND HOMME

    Craindre de la vie, c’est autant du même que d’être mort. 
 

  
De ce qui en profite la racaille, haut placée bien entendu, à qui la peur de n'avoir pas assez denrées pour amener avec eux la mort arrivée, ils sucent de la vie des peureux pour en accumuler.
 

  
Moi, je préfère donc mourir plein, que me faire dessécher.

dimanche 10 novembre 2019

EFFROYABLE CUISSON

    La guerre n’est qu’un acte irrationnel à cause de la médiocrité humaine.


    Il faut pourtant ne pas confondre pacifisme avec panurgisme.


    C’est dans le pot dans lequel se fait macérer celui-ci où se cuisinera celle-là.

jeudi 7 novembre 2019

UN PARACHUTE QUI S'EST FAIT VOILE

   Il était quelqu’un qui en ayant du vertige, face au vide, face à la vie, s’est fait fabriquer un parachute pour y ralentir la chute.


    Un jour, le vent, en faisant du parachute une voile, lui a envoyé par la vie, laquelle il tenait pour vide.


    Dans ce vide, plein quand même, le peureux mute le vertige en prudence ; excellente monture, celle-ci, pour sillonner la vie.

mercredi 6 novembre 2019

J'AI EU UNE IMPRESSION ET APRÈS UNE AUTRE

    Je ne sais pas pourquoi j’ai l’impression de que l’amour, autant chez nous que dans n’importe quelle autre forme de vie, il est l’essence de celle-ci.
 

 
  Un jour, dont j’ai abandonné mes méninges en leurs cogitations quelque chose m’est survenu.
 

 
  Le voilà : elle me vient l’impression que nous, les humains tous presque, sommes dans un pénible état, dont on pourrait bien se dire suicidaire.

samedi 2 novembre 2019

LES DEUX CÔTÉS DU TROU

    Imaginez-vous à Dieu (à mon avis, il n’y a pas autre façon de l’en faire) regardant le monde, le nôtre « son chef-d’œuvre » (cette fois à l’avis des croyants) depuis le trou de la serrure de la porte du ciel « sa divine demeure »
 

    Vous l’avez faite déjà ? Bon, il faut que les mécréants missent un peu plus d’imagination. 
 

    Alors, fait ça, mettez-vous tous donc sous la peau de Dieu (c’est une façon de le dire) mais mieux dans la pupille de son œil ; que pensiez-vous que le bon Dieu, que non l’impitoyable, dirait en voyant le monde qu’il a fabriqué.