samedi 30 avril 2011

L'ATTENTE

    Si les nuages t'empêchent voir au loin
    Garde, il faut être patient, que là, il n'a rien pour toi
    Si dans ton entourage il n'a non plus
    Il aura dans l'attente… la tienne…
    Quelque chose si c'est qu'il l'en a.

mercredi 27 avril 2011

LA VITESSE ET LES SENS

    Le procès d'accélération inexorable, dont nous sommes soumis depuis le début de notre existence, nous est allé en mettant dans un état de pauvreté de sensations par cause dont cet effet nous a, progressivement, écarté du sens le la vie en nous transformant en voyageurs, à qui une fois prise si tel fort vitesse, nous a mené au point de nous empêcher de sentir la vie, donnée la circonstance du passage par elle, ainsi superficiel, que désintéressé pour le savoir, d'autre façon que ne soit « possession »  coûte ce qui coûte (aux autres préférablement) et quoi qu'il soit l'objet ou le sujet à posséder.
      Les humains, au fur et à mesure que le temps est passé, sommes venus de plus en plus des aveugles sociales : comme que nous n'en formons part de notre société ; on est en train de perdre aussi le sens gustatif et presque on a perdu la sensibilité aux oreilles comme celle-ci au nez ; le goût à la beauté on le met en valeur pour le coût du choix désiré ; le toucher, il appartient au plastic.
      L'uniformité nous a envahis.
     … pauvres humains, nous ne sommes que peu plus qu'ours de peluche !

lundi 25 avril 2011

DÉDUCTIONS

    Le temps passe sur notre vie sans s'arrêter, tant qu'elle existe, cela qui la met en la situation où elle est à cause d'être placée dans une société "la nôtre" qui traîne de la succession des générations pendant le parcours par cet espace, des concepts hérités que nous ouvrent à d'autres nouveaux, d'une vitesse prodigieuse ainsi que de plus en plus fort, dues à leurs multiplications que s'en vont amplifiant à moyenne que le temps coule.
     L'apprentissage, pour le bien ou le mal, ne va jamais s'arrêter toutefois que la vie soit. Cela qui nous concerne parce que les données sont intrinsèques à la vie même, ce qui a invité à réflexions telles que, par exemple, celle-là qu'a amené dans une époque, si prochaine autant que lointaine, au grand Baudelaire ses propres analyses empiriques à se tenir de qu'une personne qui ne communique pas intellectuellement ne sert à rien. Quelque chose compréhensible, lorsqu'en vivant en société, c'est ça, qui a produit que nous soyons ce que nous sommes, ce qui, nous conditionne à donner du fruit de l'arbre que l'on a fait des renseignements-là ; ne faites pas contraster proportionnalités, la valeur n'est pas une question de volume, la question, c'est apporter.
      Quoique ma sagesse n'ait rien à voir avec celle de personnages comme le nommé Baudelaire, j’ai seulement celle-là de les aimer, je veux moi aussi mettre une perle qui m'est venue de la bouche d'un ami, qui, il avait en même temps un autre que toutefois qu'il regardait un film pornographique ne décollait pas ses yeux de l'écran jusqu'au tel film eusse fini ; il voulait, me dit mon ami (sans se décoller, lui aussi, d'un ironique sourire) voir le désarroi final de ces films-là. La déduction j'en préfère vous la laisser faire à votre aise.

samedi 23 avril 2011

L'AMOUR ABÎME LA VUE

    J'aime me perdre pendant la nuit par les somnolentes rues étroites, sinueuses, tournantes, qui se ferment et ouvrent capricieusement de leur largueur, des vieux quartiers de la ville dont j'habite.
      Une soirée que je faisais ma balade de rigueur ; en sortant d'une petite place dont j'avais choisi l'une des rues qu'y débouchent pour continuer mon chemin ; le même par où je vois venir, à contre courante, une ancienne amie, qui plus que marcher, comme que glissait, pour à chaque instant bondir tel qu'une danseuse de l'opéra de Vienne ; elle avait les allures d'un cygne heureux et la face rayonnante d'un ange paré d'un sourire que le débordait.
     Toute fois que nous nous approchâmes, l'un à l'autre, sort d'elle une voix cristalline qui éclate :
      Ça va ! Que bien que je te vois ! Comme est-ce que tu as minci !
      Ce qui ne m'a laissé dire d'autre qu'à moi-même : cette nana est à la diète et elle veut que je lui dise autant du même, ou si est-ce qu'elle est amoureuse ?
      Elle insiste sans prendre un souffle d'air.
      As-tu coupé les cheveux ? Comme te va bien ça !
      Moi, qui suis en train de chauvir, me dit à nouveau moi-même : sera-t-il qu'elle veut payer la tête à moi quoi ? Ou bien sera-t-il qu'elle est vraiment amoureuse ?
      Elle attaque à nouveau sans respirer, comme si l'air n'existerait pas dans cet endroit-là :                            
      Comme est-ce que je te vois de bien ! Je te trouve plus beau que jamais ! Allez, ça va ! À bientôt, je suis un peu pressée… quelqu'un m'attend… dit-elle presque criant et part si vaporeuse tel qu'elle était apparue.
      À bientôt, je lui dis, par toutes paroles hors de moi, et en reprenant la marche, je mis mon regard là-haut où les corniches des vétustes maisons semblent vouloir fermer la rue au-dessus. Alors je, baissant la tête, dis cette fois aux murs de pierre : résolument, elle est une amoureuse qui marche à la rencontre de son amoureux… par réponse j'ai obtenu l'écho de mes mots.

jeudi 21 avril 2011

DÉRAISON

    Soit l'un, soit l'autre, il ne se lève un jour sans qu'un pays n'entre en débâcle économique, celle-ci maniée par une classe spéculatrice (non travailleuse) aux dépenses de la classe travailleuse (la grande majorité de la population).
    Pour faire à me comprendre, qu'est-ce que se passe ; pourquoi cette grande majorité de la population, dans laquelle sont intégrés les personnes sages et cultivées, comme est-ce qu'elle se laisse dominer par une minorité grossière et impudique ?
     Cherchant une explication à cette déraison j'ai lu plusieurs œuvres, dont si j'ai de confronter, par exemple, celle-ci de Proudhon (cependant, peu courante de le voir dans les mains des gens d'aujourd'hui) et celles-là des analystes sociaux, tant à la mode, qui admet tout par une raison ou l'autre, ce qui heurte avec la simplicité de Proudhon, par exemple, qui ne laisse pas un trou sans scruter… sans pardon ! comme bien se pourrait intituler un film polar.
     Cette question-là il faut la mettre à la diète, l'excès empêche les mouvements harmoniques :
      La division de la classe travailleuse, par un côté, y créant des castes parmi les travailleurs, ce qui est arrivé à faire croire aux places sur l'échelle plus haute qu'ils ne l'en sont pas, qu'ils appartiennent à l'élite… quelle élite ? Ce que les ont donnés à ces obnubilés qui ne veulent pas comprendre que son incorporation à cette paranoïa élitiste est due aux connaissances qu'ils ont reçues, survenues aux chairs publiques, est-à-dire : de toute la classe travailleuse dont ils renient de l'incorporation comme travailleurs à cette classe de ceux-là qui ne sont que cipayes, qui évidemment ne produisent rien de rien ; bien entendu, en bénéfice de la société libre, ni même dans la fabrication de n'importe quel produit.
     Le problème est grave, le problème est de tous. La société est en train de parier dans un jeu dont elle a tout à perdre, les nombres gagnants il y a du temps qu'ils sont dans les poches de l'ignorance. Le rêve du pouvoir nos tient confondus.

mercredi 20 avril 2011

UN RÊVE

   Le rêve de mes désirs se trouve prisonnier des branches, 
   Des arbres qui peuplent la forêt de l'indifférence,
   Qu'elles ont tissé,
   S'entremêlant celles-ci des uns à celles-là des autres,
   Fabriquant un épais rideau qui lui empêche voir les nuages,
   Il faut grimper par l'arbre de la douceur
   En le caressant,
   Surpasser le rideau, et,
   Pousser ses lèvres sur celles-là où se désaltérer de la crainte
   Se dégager de la moindre âpreté, et,
   Après de pousser les mains au dos du désespoir
   Le lui serrer, poitrine contre poitrine,
   L'exprimant jusqu'à seulement reste l'espoir. 

lundi 18 avril 2011

NOTRE EXISTENCE, UNE PETITE PROMENADE

    Dans le temps et l'espace par où nous promenons la longueur de notre éphémère existence, parmi tant d'autres compositions de vie, nous sommes arrivés à ces temps-ci, apparemment, comme les maîtres, quand même dans le règne animal, ce qui a dû d'avoir provoqué, à prendre tel titre, une lutte tout à fait écharnée, je ne crois qu'aucun autre animal aie écarté cette possibilité comme je ne crois que le hasard eût mis chacun à la place que l'on a actuellement.
    Le fascisme, essence de l'échelle de pouvoir, ne s'est jamais arrêté en la poursuite de l'empire, celui-là, il est l'empire même, de là, le pourquoi la lutte pour le pouvoir s'est étendue par entre nous : les maîtres.
    Seulement en provoquant la mutation des habits du fascisme pour ceux de l'anarchie, c'est le façon avec laquelle nous pourrons être ce que nous l'y prétendons : « personnes » personnes qui se sachant mortelles, on nous fera comprendre qu'il est préférable ensevelir la mort de sagesse que d'ignorance… le pouvoir méprise la mort autant que la vie. Il ne s'intéresse que pour la puissance.

vendredi 15 avril 2011

LE CALME

    Le Calme est ce qui peut être la veille d'une débauche, ou bien le lendemain : la Calme est fade.

    Le Calme en tout sa splendeur est inexpressive et rien de rien réflexif ; quelque chose comme la négation à vivre : le Calme est plat.

    Le Calme est sourd et muet, se repoussant dans le vide pour cacher son égocentrisme ; sans vivre ni mourir : le Calme est l'inexistence.

    Le Calme ni reçoit, ni donne, il est étouffé ; il n'est pas ici ni là, il n'existe ni veut l'en faire : le Calme est froid.

    Le calme n'aime pas la fête, la bonne table, et ce qui est pire : il n'aime non plus le vin… le Calme est abstème !

    Le Calme n'est pas la brise, il est un ouragan endormi, il est comme l'eau : le Calme marche au rythme que se l'impose.

    Baudelaire l'avait déjà dit en autres mots. Méfiez-vous du Calme : le Calme est impitoyable

mardi 12 avril 2011

L'AMOUREUX DE BISTRO

    L'amoureux de bistro est un personnage classique, qui hante, évidemment, par ces locaux, ainsi que par tous lesquels aient comptoir et servent de boire, ce qui doit l'en faire une serveuse de qu'il puisse s'énamourer.
     Ce type d'amoureux ne se fait presque remarquer parce qu'il s'entremêle parmi les clients en s'y diffusant du même que d'entre autres de leur caste (il y a beaucoup plus de ceux-ci que l'on peut se penser) toute cette faune qui nous ravitaillons dans ces établissements, tel que bateaux l'en font dans n'importe quel port avant de poursuivre leur route, tandis que, ce que nous prétendons, est de réconforter nos esprits tirant tout ce que nous pouvons des boisons spiritueuses pour nous soulager, quand non, et au même but, déchargeant des peines ; parfois quelques-uns périssant noyés en la tentative, dans le sec, bien que, et comme ne peut pas être d'autres manières à cause d'un liquide élément.
     Un amoureux de bistro, est timide, trop quand même, c'est pour ça que l'on se retranche derrière contre n'importe quel comptoir ; tandis qu'à leur autre côté, leur vrai derrière technique, l'inconsciente réceptrice de la sourde passion du tel amoureux, elle fait son travail.
     L'amoureux de bistro, est comme un amoureux quel qu'il soit, jaloux, de là qu'étant sa relation amoureuse réduit à demander un pot, que la serveuse (ou aimée) le lui serve la consommation, et, à l'y payer. Leur souffrance peut arriver au plus grand désespoir, il voit dans chaque client, plus qu'un concurrent, un amant de fait de la pauvre victime aimée.
     Un groupe, pour petit qu'il soit de ce genre d'individus, dans un même bar déchainent plus de tension qu'il y ait dans un central nucléaire. Il faudrait profiter cette circonstance, comme il faut les comprendre… a la fin, ils ne sont qu’amoureux incompris.

jeudi 7 avril 2011

MOI AUSSI JE VEUX QU'ON ME SAUVE

    Ces dernières années je n'ai rien fait que n'importe quelle personne ; évidemment, la mode change à telle vitesse qu'il y a eu vêtements que, puis de les avoir achetés, je n'ai pu ni les étrenner du même que chaussures ainsi que des accessoires pertinents, mais, qu'est-ce que je peux le faire ? Je suis conscient de cette débauche comme aussi d’impotence que j'ai contre ça, en plus, les terrasses, restaurants, cabarets, jour le jour ils sont plus, et plus chers ; et que dire des voitures ? les griffes changent de modèle comme moi de linge, à ce qu'il faut ajouter le scandaleux prix de l'essence. En fin que tout a monté de telle façon que chez moi je ne peux pas payer les domestiques ; ma progéniture mène un train de vie presque comme cela que ceux-là menaient.
    Grèce, Irlande, Portugal, la prochaine et toutes les prochaines va-t-on que vous encule un poisson !
    
    L'Islande a rangé tout d'un coup, semblable, sinon plus grave problème, en mettant tout le gouvernement en galère du même qu'aux joueurs qu'il y en a fait avec l'argent du peuple (toujours s'en fait avec). Évidemment, le nouveau gouvernement s'est nié payer une dette qu'il n'a pas contractée.
      La presse a bien dissimulé cette affaire Islandais parce que les produit douleur de ventre (tête ces gens n'ont point) à leurs patrons. Il ne s'agit qu'ils n'aient pas su, il s'agit qu'ils ne veulent que les gens du mal nommé monde libre ne soit pas informé. Il ne fera ajouter que la presse est la plus grande affaire de ces spéculateurs charognards.
 
    La liberté de presse n'existe pas 

mercredi 6 avril 2011

À L'IMAGE DE DIEU

    Les humains, nous tenons un quelque air de « furet » et des furets ; s'il y à parmi chaque individu, une fois dedans son gîte, il pense qu'il pleut ! … Bah ! toutefois, que ceci ne s'inonde point ; ça pour lui est le seul important, il est à l'abri. Pourtant, cette manière individuelle d'être dans n'importe quelle collectivité va l'en conduire vers l'extinction ; en autre, chacun l'en est depuis qu'il est né, bien que, au moins, parmi les humains, je n'en doute pas qu'il ait beaucoup qui croient telle évidence comme la mort.
      Le « furet » cherche constamment… quoi ?  Qui le sait ? La perdre du sens de la distance et de l’espace a provoqué que nous perdrons la conscience de ce que nous voulons ; arrivant tous nous à considérer le nécessaire absurde et l'absurde nécessaire, ce qui a fait de chaque humain quelque chose tel qu'un sac sans fond, dont dans chaque sac on peut mettre tous les mondes possibles.
      Avoir les yeux plus grands que le ventre, il y est longtemps devenu un dicton d’usage même ridicule.

dimanche 3 avril 2011

LE PLUS GRAND PLAISIR ... PEUT-ÊTRE

    Un matin d'un jour quelconque, ouvrable, ceux-ci, qui sont les plus, parce que d'en quitter leurs postes de travail, les gens marchent contentes, le travail n'est pas une joie, les uns causent, rigolent ; d'autres bougent pressés ; les uns sont célibataires, les autres mariés, tous vont manger, mieux, pire, tous mangent.
    L'après-midi, s'énervent, causent, rigolent ou reposent, les uns les autres selon leur état civil.
     Le soir, toujours les mêmes gens, dînent, s'en vont jouir de n'importe quel spectacle ou d'en profiter lequel qu'il y a chez chaque, selon que l'on se soit marié ou pas ; s'ils sont couples, on est pour s'amuser entre eux. La soire, s'amusent ou s'ennuient, sortent les uns qui y vont à la recherche de ce qu'y ont les autres qui restent chez eux : nettoyant, disciplinant, réconfortant leurs bestioles… quel plaisir ?
     La nuit tout le monde dort, ou presque : à poings fermés ou s'embrouillant s'il y a contre qui, ou, en ne dormant que d'un œil, les uns sont célibataires, les autres pas.
     Au petit matin, chaque personne de ce monde, sans différence ni de sexe, ni de classe sociale, ni d'état civil, travailleuses ou non, tous j'insiste, chacune à son aise, vont se rendre au plus grand des plaisirs : incomparable, personnel, intime, impartageable, relaxante, glorifiante j'oserai dire… CHIER !