mardi 28 février 2017

UNE VIE QUI FAISAIT DE LA PROMENADE

    Une vie quelconque passait comme si de rien n'était devant le seuil de la demeure de la mort, donc, soudainement la promeneuse en congédiant la dissimulation s'y approche.
 

    Pan, pan ! Elle frappe à la porte. Personne, soit la mort, ne répond pas.
   PAN, PAN ! Elle frappe de nouveau, obtenant pour réponse le même silence.
   PAN, PAN ! BOOM, BOOM ! Insiste vivement la vie en s'aidant à coups de pied.
   Quel est ce scandale. Qui est l'intrépide qui ose me faire montrer vivante ?
    C'est moi, une vie qui…
   Qu'est-ce que te croit toi stupide ?  que la chose par ici est si capricieuse que la vie. Allez. Va-t'en et laisse-moi tranquille. On te cherchera bientôt à son tour.
 

    Cette vie, triste, beaucoup plus triste que quand elle y était arrivée, s'en va par la vie, peinée, lentement, ses mains mises dans ses poches vides... ses poches, ses mains. 

vendredi 24 février 2017

COLOSSALES PETITS NAINS

    Se croient des colosses bien qu'ils ne soient que garçons de courses ou quelque chose comme ça, d'autres qui se tiennent par colosses eux aussi.


    Ce monde colossal de nains mentaux qui suce du monde endormi, anesthésié, qui travaille, vit, en silence ; ses oreilles prêtes au sourd chuchoter des imbéciles.


    Parfois, en se réveillant, endormis, ils crient, assourdissant les chants de sirènes… j'attends impatient pour me mettre à pêcher !        

jeudi 23 février 2017

NE SERT RIEN PRIER À QUI A CRÉE LE PÉCHÉ

    On dit que dit la légende que dieu après d'avoir fait le monde en six jours, dont le sixième ensuite aux animaux autres les humains, le septième, il s'est reposé. 
 

   
Je ne vais pas être moi qui nie le droit au repos à personne, ni même à dieu, mais il a dû être un peu plus attentif à sa dernière ouvre.
 

   
Celle-là, soit nous, dont ce créateur a négligé de façon quelques-uns qui ont pourri créant une sous-espèce mutante d'où a surgi la minable caste politique.
   
    Pourquoi donc dieu le tout puisant nous punis toi en tant que pécheurs si est ta négligence qui a créé le péché ?

vendredi 17 février 2017

LES VERS QUI DANSAIENT LA LAMBADA

    Les vers desquels s'est fait fournir le cadavre qui gîte chez-lui, chez celui-là qu'il a été, ils l'ont pris par une discothèque, dont ils se sont à danser la lambada qui sonnait de l'appartement d'au-dessus.
 

   Quand la musique changeait le rythme, ils se souciaient bien de garder la mesure. La danse faisait tenir la figure svelte aux vers, mais dès que la musique s'est arrêtée, la discothèque est devenue restaurant. 
 

  
L'ennui ouvre la porte à l'appétit, qui la ferme au entrer. L'odeur, sorti de là, appelle le voisinage, qui entre savoir l'effet ; il n'est pas le voisin, de qui ne restent que les os, mais des vers crevés de tant manger.

mercredi 15 février 2017

MARCHER PAR LA VIE... ENDORMI!

   Quand on se met à marcher par un chemin inexistant, c'est que l'on ne veut pas en aller nulle part.
 

    On y va, par en aller, pour promener son ombre… peut-être… ?
 

    Le retour ne sera pas, car on n'y est pas allé, ce ne sera qu'un se réveille sans avoir dormi.

vendredi 10 février 2017

LA VEUVE DE L'ÉPICIER

    Il était un vieux ménage qui avait un seul fils (le mari n'était pas grand travailleur), lesquels avaient fait demeure l'arrière-boutique, celle-ci qui demeurait ouverte 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. Où vendaient au voisinage les achats que l'on avait oublié de faire pendant les courses, soit au marché, soit au supermarché.
 
 
     L'excès de travail auquel le mari avait soumis depuis toujours à son foie, le seul muscle qu'il faisait travailler, le jour était venu dont il s'est fait crever. Le foie reposait, maintenant accompagné du reste qui n'avait jamais fait d'autre chose, dans l'arrière-boutique, dont la veuve d'un œil presque fermé, veillait le défunt. Et, de l'autre, bien ouvert, surveillait à travers la porte l’épicerie. Où son fils s'occupait des voisins qui venaient offrir leurs condoléances, lesquels achetaient, avant partir, plutôt que leurs oubliettes, n'importe quoi pour qu'ils fissent une attention à la susdite.
 

    
Les jours passaient, que non la curiosité morbide, ce qui n'avait pas amoindri l'affluence à la veillée, à laquelle il faisait passer par force par l’épicerie. Cependant, l'odeur, que non de sainteté, était devenue si fort qu'il a fallu le donner sépulture au défunt… Désormais qu'il a fait si bien marcher les affaires, il doit partir ! Se lamentait la veuve.

mardi 7 février 2017

L'AMOUR ET LA FAIM

    En étant avec un ami assis à table, à l'attente que le spectacle commence, nous causons, mais depuis que les mets se sont mis à défiler sur table, nous nous mîmes à leur faire un sort… le silence s'est fait !
 

    Une fois nous avions fini le repas, et lorsqu'une belle figure, dandinante, qui nous avait volé les yeux que non la langue, nous a servi du café, mon pote qui avait la sienne bien pendue reprendre la parole.
 

    L'amour ressemble à la faim, si bien que celle-ci s’assouvit en mangeant, celui-là en aimant et si la faim fait clamer l'estomac, la faute d'amour fait devenir, drapeaux et le reste qui garnit le lit silencieux.

samedi 4 février 2017

L'APPRENTI À MACHIAVEL

    L'apprenti à Machiavel, je ne sais pas si c'est qu'il a l'intelligence courte ou si c'est qu'il s'est fait servir de mauvais assesseurs.
 

  
De toute façon, ce petit Nicolas en prenant "assexeurs" par assesseurs l'ont fait croire qu'il n'a pas une grande intelligence.
 

  
Ces "assexeurs" masturbateurs, dont leur intelligence n'est ni large ni longue, le font confondre au pauvre le poker avec les échecs.

jeudi 2 février 2017

LES YEUX ATTENTIFS DE L'APPRENTI

    Sous les yeux attentifs de l'apprenti, le tour, dont son maître façonnant une pièce, tourne. Travail fini, le mécanicien l'arrête, donc, fier de son bien faire, il montre la pièce façonnée à son apprenti pour tout de suite la faire emboîter là où la machine à laquelle était conçue il y avait besoin pour tourner, cela fait, le maître dit à son apprenti : le voilà « parfaite ».


   Entre l'arrêt du tour et le démarrage de la machine qui était en panne, ce qui n'avait pas laissé de tourner était la tête de l'apprenti, qui inquiet demande à son maître : qu'êtes-vous : maître ou prêtre ?
   … ? le maître suit, lui aussi, en arrêt encore.
   L'apprenti sans s'arrêter poursuit :


   La perfection n'existe que dans le néant et le néant ne peut rien créer. Je doute même que le néant existe. Nous, tout cela qui nous entoure, est cause de l'imperfection, pourtant, ces dieux venus d'ailleurs (à qui nous gaiement leur avons ouvert la porte) lesquels des marchants intermédiaires nous vendent par parfaits, comment ont-ils donc fait un monde si imparfait ? ... Bâcleurs !!!
   
   Je préfère les nôtres, les de jadis, ils l'en sont bien sûr, mais ils ne se tiennent pas par parfaits.