QUELQUE CHOSE TRÈS IMPORTANT "PLUTÔT" PEU IMPORTANT

    Le fric a de l'importance qu'il y a, mais plutôt pour qui l'en a, et plus encore, de plus en plus à mesure que l'on a.

 

    La relativité rentre donc dans l'enjeu :

 

    Pour lesquels qui n'ont pas su que l'importance réside « plutôt » en un verre de vin et une assiette de nourriture…

   

    ... l’argent ni ne se boit ni ne se mange.

FORCE ET FAIBLESSE DANS UN MONDE PLEIN DE MONDE

    Il y en a, qui prétend se sentir seul dans un monde si rempli de monde.

 

   Eh bien, ce ne sera pas comme à se faire sentir victime du monde, qui peuple le monde ?

 

    Ce qui viendrait à être ainsi comme se montrer débile, de peur à être fort.

LA PIERRE, PIERRE, LE POLICIER ET LE POLITICIEN

    Cherchant Pierre, une pierre, pour l'ajouter au mur qu'il était en train de bâtir autour de sa maison, en regardant là loin, aux alentours, il trébuche sur l'une qui se trouvait à ses pieds.

 

    Un policier, payé des impôts de Pierre, qui passait par là, pensant (ou quelque chose comme ça) que la pierre que Pierre cherchait tenait par but sa tête ; donc, celui-là frappe dans celle de celui-ci un coup de matraque, celle-ci, payée des impôts desquels elle avait de cible.

 

    L'administrateur des impôts de Pierre, qui par celui-ci avait été choisi, en voyant l'actuation du gardien de la paix, se félicite, lui tout seul, de son savoir-faire pour le bien-être du contribuable.

POUR LE DÉJEUNER: LE MONDE, DES DIEUX POUR LE DESSERT

    Depuis que les « dieux » ont délaissé la recherche de « Dieu » pour s'y incliner devant ; les choses ne marchent pas bien du tout dans le monde. 

 

    Ils, les dieux, souffrent pour se tenir en la verticale dans le monde de tous, aussi comme les autres pour y être.

 

    Ils, les dieux, se battent entre eux pour être, chacun, celui-là, dont les autres tous, lesquels partagent monde avec, s'inclinent devant.

CETTE SOIRÉE POUR DÎNER: NOUS, LES HUMAINS, SOMMES

    Nous, les humains, sommes plus grands que les fourmis, différents. Mais, de quelques façons, la même chose.

 

    Parce que nous ne sommes rien qu'en façonnant groupe.

 

    Pourtant, nous sommes aussi individus, puisque nous faisons part d'un groupe ; d'où sinon l'individualité ?

AUJOURD'HUI, COLONNES POUR LE GOÛTER

    Colonnes, nous ne sommes que colonnes, d'argile, quelques autres de fine porcelaine, mais creuses toutes, aux chapiteaux plus creux encore. 

 

    Colonnes qui ne soutiennent rien, ni même se soutiennent elles-mêmes presque. Colonnes qu'en tombant cassent, en faisant casser les autres sur lesquelles tombent.

 

    Colonnes peu importe qu'elles soient d'argile, ou de fine porcelaine, la forteresse, des unes des autres, n'est que dans leur apparence.

UN PAUVRE HOMME APPAUVRI DU TOUT

    Un pauvre homme, en songeant, songeait, qu'il était riche, très riche, très riche.

 

   Soudainement, en se réveillant, il voit qu'il n'était, ni même, pauvre, très pauvre, très pauvre, mais pauvre de tout.

 

   Soit, qu'il n'était seulement pas pauvre du tout, sinon qu'il était pauvre d'esprit aussi.

YEUX DE CAMÉLÉON, DE VACHE, ET LE RUGIR DU LION

    Un homme, aux yeux tellement ceux d'un caméléon, cherche les yeux d'elle, son regard, pour jouer avec.

 

    Le regard du regardeur, de ne pas regarder ce qu'il veut, affaiblit les muscles de ses yeux… yeux de vache !

 

    Donc, lui, l'homme, le mâle, rugit tellement un lion, et, de tant rugir, il, homme, mâle, devient aphone.

UN CURIEUX PHÉNOMÈNE, L'HOMO SAPIENS

    C'est curieux le curieux qui, parmi tous les autres, est l'animal humain.

   D'abord, on s'est abandonné dans les bras de n'importe quel satrape pour se faire dominer ; après on a inventé la démocratie pour faire exercice de se gouverner, si intelligemment que l'on pensait que l'on était… le temps démontre que l'on n'était autant que l'on se croyait parce que l'on ne fait que mettre en place les plus inutiles, crétins masochistes, y parmi pour se faire gouverner.

   C'est curieux le curieux que nous tous sommes… les animaux humains.

LA PAIX SEULEMENT AIME LA PAIX

    Par très fort qu'il soit le désir de paix ne fera jamais désirer la guerre.

 

   

    C'est la soif, insatiable, des gains qu'ils y en font la bienvenue.

 

    La paix aime le tact, le doux toucher, la Paix n'aime être proie de personne.

UN SOLO INTERPRÉTÉ PAR UN SOLITAIRE

    Je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que le grand monde parmi nous fait n'importe quoi, plutôt pour l'écran que pour soi-même.

 

    Ce qui n'est pas grave, étant donné que la magie de l'imagination peut nous faire croire en la matérialisation de nos appétences imaginaires. Et, même, faute d'imagination, le rêveur peut bien nager, dans les fleuves que les poètes font couler. 

 

    Croire à moi, les petites demoiselles, pudibondes circonspectes, qu'au moment le plus inattendu, votre anonyme amoureux vous fera sienne.

UN CORNICHON TROP VINAIGRÉ

    Jean-Louis aimait, ni tendrement, ni doucement, ni passionnellement non plus sinon pour les manger : les cornichons.

   Jean-Louis ne comprenait absolument pas pourquoi son voisin, Louis-Jean, qui appelait sa belle « mon petit cornichon » il ne la mangeait pas.

   Il sera, se demandait Jean-Louis, en voyant jour le jour bouger autour Louis-Jean son amoureuse, si était-elle trop vinaigrée ?