mardi 30 mars 2021

LA FRONTIÈRE ENTRE LE CIVILISÉ ET LE SAUVAGE

    Un après-midi, en roulant sur une route perdue par là, laquelle faisait de frontière des terres soumises à la civilisation et une forêt sauvage encore, je me vis obligé recycler le repas.


   
Donc, je m’arrête, je sors de la casse et choisissant le côté sauvage, laissant à la voiture l’autre, plus d’accord avec elle, je me suis mis à y faire.


   
Accroupi, je vois un loup entre les boissons. On se regarde dans les yeux. Si l'on considère, moi dangereux à lui, du même que moi nourriture à lui, nos yeux font de l’amitié.

dimanche 28 mars 2021

UN JOUR, EN ROULANT SUR UNE ROUTE

    Roulant par une route, je vois, depuis la voiture, les arbres dont les feuilles se font pousser, si bien petites encore, entre elles, poussent, s’en dissimulant, des boutons.


   
Bientôt, les fleurs nous surprendront avec une toute éclosion de beauté.


   
Roulant, roulant, je rêvais avec la floraison à venir, jusqu’à un intrépide bar qui me détient, au-dedans le silence règne ; je le casse, la liberté n’aime pas de royaumes.

samedi 27 mars 2021

LA FABRIQUE DE L'ENNUI

    Le temps qui coule, si triste, fait de la vie un chemin long, long et étroit… ennuyeux !


    Aux côtés hauts murs, anodins, qui sans rien dire se font assourdissants… menaçants ! 


    Chemin qui parfois devient large, large sans surprise… c’est pour faire espace à plus d’ennui.

mercredi 24 mars 2021

LE LIT ET LA CHAISE

   Allongé dans le lit, je me trouve tellement dans le trône des rêves.


    Quand les rêves ne fleurissent pas…  


    Je me sens y dans tel que si je fusse assis dans une chaise incommode.

dimanche 21 mars 2021

JE SUIS QUELQU'UN QUI SE MÉFIE DE LA CIVILISATION

   J’aime les loups, les renards, les ours… sauvages, tous, du même que tous les animaux sauvages, ainsi que les plantes sylvestres.


    
Pourtant, à mesure que je connais, de plus en plus, ce s'était donné en appeler civilisation, de plus en plus, je le déteste.


   
Donc, je ne peux pas dire que j'ignore pourquoi, chaque fois que j’écoute parler de la susdite, ce me fait tordre les viscères.

vendredi 19 mars 2021

ILS SONT LES DÉGÂTS DU TEMPS CE QUI NOUS FAIT ÊTRE SÉRIEUX

    Il était une soirée sèche, ce qui est habituel dans ces temps ingrats, un ami et moi causons de la mode qui prolifère dernièrement de s’exhiber à poil, parfois habillé de graffitis dont on exprime quelques revendications.


    Mon ami, en ironisant, me propose de faire tous les deux, pour faire quelque chose, quelque chose comme ça. Moi, sans pouvoir dissimuler le sourire, mais sérieusement, je lui réponds :

    En considérant le temps propre de la saison qui coule, si on l’ajoute celui-là passé sur nous, cela nous fera mal, à nous, ainsi comme notre image leur fera mal aux spectateurs qui occasionnellement nous regardent.     

mercredi 17 mars 2021

DES DEUX ESPRITS QUI ME HANTENT, L'UN EST D'UNE QUI EST TRÈS BELLE

    Depuis longtemps, inconscient de l’existence d’un esprit inquiet qui habite chez ma tête, il vient faisant sonner l’organe.


   
Assez de lui faire la sourde oreille, je la lui prête. Il me fait sentir une musique qui habille les paroles d’une chanson, qui s’en ôtant disent 
   

   
Tu crois que pour toi, réjouir de la beauté d’une fleur, elle réjouit aussi, d’après se faire guillotiner, de se voir dans un pot.

samedi 13 mars 2021

LE GARÇON DES COURSES

   Depuis un temps durant, l’univers humain vient d’être inoculé, presque tout, du collant virus de la stupidité, rongeur inébranlable du bon sens.


    La petite exception qui n’est pas contaminée de cette épidémie encore, ils y sont, pourtant, touchés, par sympathie, même qu’ils sont détournés de son principal agent propagateur ; voire : la télévision.


    Vaccin ? Avoir, Il y en a ; mais, ils sont, seulement, les immunisés, lesquels s’en prennent de l’antidote : intelligentes discussions et sages livres.

mardi 9 mars 2021

SOUFFRIR LA VIE POUR EN MOURANT DEVENIR UNE BATTERIE

   En reprenant la théorie de Lavoisier sur les péripéties de l’énergie ; laquelle probablement soit plus qu’une théorie un fait.


    Si cela est comme ça, toute forme de vie, y parmi la nôtre qui n’est qu’une autre, pour que l’énergie ne se perd pas, de celle-ci celle-là se charge.

 
   
À moi, en m’approchant à la fin de mes jours, il me fait peine devenir, dans l’au-delà, quelque chose comme une batterie.

lundi 8 mars 2021

DANS L'AU-DELÀ "ÉVIDEMMENT" PAS TOUS SOMMES DES ÉGAUX

    Que l’énergie ne se perd pas, qu’elle se transforme, à notre perception, peut bien être évidente.


    Que notre esprit garde celle-là dont on est touché ; si bien moins flagrant, peut l’être aussi, mais si ceci est d’une évidence absolue, il sera certain que, pas tous les esprits condensent la même énergie.


    Ça qui fait que ni la mort nous fait égaux, du que, évidemment, on n’y a qu’un esprit pour l’éternité.

   

    Il n’y a pas non plus démocratie dans les esprits!

dimanche 7 mars 2021

APPRENTI DE DEUX SAVANTS

    Selon le sage Lavoisier, le bien aime (pas de tous) l’énergie ne se crée pas, ne se perd pas : elle se transforme ; et si bien qu’il ait perdu sa tête, probablement, il avait raison.


    
Si Lavoisier, malgré sa perte, avait raison, il l’en aurait encore. Ainsi, la vie est énergie aussi parmi la diversité des animaux, dont nous, probablement, l’aberration de celle-là.


   
Aberration, qui d’entre les animaux tous, nous sommes, avec différence, lesquels engloutissent plus d’énergie, de laquelle chacun doit être, probablement, un gros accumulateur. *


    * Soit qu’il ait une forte perte, probablement, chaque fois que l'on tire la chasse.

jeudi 4 mars 2021

CONFUSIONNISME QUE NON CONFUCIANISME

    Parmi nous tous presque « les bipèdes déplumés » sommes nombreux à avouer d’être dévoués aux autres.


    Pourtant, et même que cela ne coûte rien le dire, préférablement pour lesquels, personne ne connaît, parce que chez nos connaissances tout se connaîtra et l'on dira.


    P
ersonne quasiment ne se coupe les cheveux lui-même ; on les fait couper et de la façon que l’on veut.

mardi 2 mars 2021

DES PETITES, SAUVAGES, DÉLICATES ET BELLES MARGUERITES

   Chemin faisant par la campagne, je m’arrête, pour me reposer, au pied d’une montagne. Donc, j’opte, plutôt que de la monter, pour contempler son flanc, vêtu d’un vert éclatant, orné de marguerites, bien que sauvages, délicates… belles !


    Moi, qui en aimant les petites sauvages, délicates et superbes, ce qui ne me fait aucune envie d’être marguerite : immobile, regardant le ciel la nuit, le jour me baignant dans le soleil Quand non, contraint de me réjouir des larmes d'anonymes pleurs qui tombent du ciel. Quant à choisir, je choisirais d’être un aigle ; regardant moi, depuis les cieux, les petites ; sauvages, délicates et belles marguerites.


    
J’ai un besoin impérieux de bouger. Je ne peux de ce fait qu’être un animal, même humain (en défaut de ne pas pouvoir choisir) en pouvant le faire, je choisirais d’être un aigle ; contempler depuis les cieux, les petites, délicates et superbes marguerites.