samedi 29 mars 2014

LES DEUX FACES D'UNE MONNAIE

    De la même façon que pour faire la solitude il n'a pas eu besoin qu'une personne, pour fabriquer la multitude il n'a fallu que partir de deux ; bien que cette simple majorité soit devenue trop accablante à qui ni veut qu'on l'aime ni aimer lui la majorité restante, ni même être participant dans n'importe quelle affaire du faux bon-entendement, dont le seul qui ne sera pas faux sera qu'il sera une affaire… ne sommes rien, la vie est moins qu'un souffle de vent.
 
    
    Alors ! Comptant que l'ensemble de deux soit accablante, celui de trois peut être mortifiant ; donc, à partir, tandis que l'on se joue avec petits chiffres, les nuances peuvent être infinies. Pourtant, au fur et à mesure que le nombre dans la multitude s'est allé augmentant, les nuances, en prenant ton des multitudes dans les multitudes, desquelles se sont allé accaparant ; les nuances ont diminué de plus en plus jusqu'à elles sont arrivées à ne pas être plus que les faces d'une monnaie.
 
    
Y entre ces deux majorités se tient les minorités in-conformistes réfléchis du conformisme irréfléchi, écartés dans la tranche. Elle qu'est qui fait que la pièce roule, et pourquoi pas, qu'elle y soit : c'est la tranche qui fait possible la monnaie. Ils sont, pour leurs faces, écartés, qui pour ne pas vouloir être ni moutons ni bergers, lesquels, jour le jour, faisant devenir si faible la monnaie qu'un jour quelconque un souffle de vent la volatilise.

mercredi 26 mars 2014

L'ÉCHO DE MES RÊVES

    Quand le silence s'étend par tout, je sens qu'est l’écho de mes rêves qui fait pour remplir, par le tout, l'absence du bruit. 
 
    
    C'est comme l'eau qui tombe, doucement, tellement les plumes des oiseaux tous lesquels les dieux plument pour faire un festin*, là-haut, les hautes montagnes l'attraperont, Elle n'arrivera pas dans le val. Là-haut elle sera entassée, pour cuisiner avec, en le froid, un énorme millefeuille.
 
    
    Cette millefeuille à qui la chaleur du désir fera fondre, descendant lui donc bruyamment par les flancs des montagnes… jusqu'à inonder le val.

lundi 24 mars 2014

DEUX MESURES SUBJECTIVES

    Heureusement que l'espace n'est pas mangeable, parce que s'il fût, nous, mangeurs illusoires, nous crèverions de l'indigestion. 
 
    
    Pourquoi sinon nous avons inventé le ciel, l'en considérant espace infini, que pour nous offrir l’immensité… imbéciles ! Pourquoi sinon nous avons inventé l'enfer, que pour punir d'espace aux qui ne sont autant imbéciles que les imbéciles, crétins, misérables, rancuniers, méchants et médiocres, somme toute. Pauvres inconscients qui veulent mesurer l'espace « le sans mesure » avec le temps qui n'est que tire de nous, de l'insignifiance de nous, de l'ensemble de tous nous-mêmes, même depuis que nous sommes.
 
    
    Allez-y, amantes du ciel à vous perdre dans l'espace et laissez-nous, amants de nous-mêmes, l'enfer, plus accueillant, dont nous serions heureux, un verre de vin à la main.

dimanche 23 mars 2014

LES CROCODILES AVEUGLES

    La grosseur chez les crocodiles a fait que son excès ait barré la sortie au monde de leurs yeux, ce qui les a fait devenir aveugles ; en tenant que chasser leurs proies au s'en faire sentir.
 
    
    Les temps sont venus, dont le seul bruit qu'ils écoutent, n'est que celui-là qui est sorti de la traîne de leurs propres gros ventres. Le silence, qui n'est pas le sien, les y a fait maigrir, jusqu'à les faire à nouveau voir.
 
   
    Voilà : que ce qu'ils voient est un monde vide, sans animaux autres qu'eux… les crocodiles se regardent les uns les autres. La concupiscence de la chair brille dans leurs yeux : n'est pas celle-là du sexe, est celle-là de la faim.

vendredi 21 mars 2014

L'OURS IMPASSIBLE ET LES LAPINS INQUIETS

    Il y a des tribus, dont je ne sais pas si ce qu'elles aiment le plus est de faire la guerre ou la perdre… oh la vache ! et je ne dis pas ça pour lancer les piques à quelqu'une, soit qu'elle puisse être abritée dans un aussi gros épiderme, qui ne laisse pas faire son trou à l'intellect de l'hypothétique offensée ; sur qui est celle-ci, ceux-là qui ont un esprit mal tourné, ils ne font pas d’hypothèses.
 

     J'ai dit cet « oh la vache ! » surpris de quelques-uns, qui ayant autant d'expérience en faire les guerres, celles-ci bien entendu, comme il faut, comme en les perdre, s'obstinent-ils en sachant que l'un traînera l'autre. Puisqu'en la guerre même en sortant gagnant, ce qu'en autre n'est pas son cas, toujours se perdre, ce qui s'en donnant dans ceux-là, comme conséquence normale, ils perdront doublement.
 

    La présumée guerre économique qu'il est en train de se ménager, avant qu'elle ait se mettre en ouvre, les partenaires ont déjà commencé pour se prendre des cheveux, qui n'en ait : du casque, les uns parce qu'il ne se soit fait de l'embargo sur cela qu'ils achètent, les autres parce qu'il ne l'en soit fait sur cela qu'ils vendent. Peut-être qu'ils veulent vaincre, à un ennemi qu'en autre, il ne l'est pas, d'ennui.

mercredi 19 mars 2014

L'EAU PEUT FAIRE BEAUCOUP DE MAL

    Raymond était plus bien que mal, en cela qu'à la santé concerne, jusque depuis qu’une journée qu'en étant en train de prendre quelques pots, comme il était l'habitude, avec ses potes, il se trouve soudainement possédé d'un chagrin inopportun, qui l'en a mis dans la tête d'au lieu de boire du vin, boire de l'eau, et y fait ; ce qui pour mener le rythme de ses coreligionnaires, il a dû de boire tant de l'incolore comme il n'a jamais bu durant sa vie ensemble toute entière.
 
    
    Ce jour-là, ou le prochain, les heures à ces heures sont confuses ; en entrant Raymond chez-lui, se trouve mal ; il a du froid à l’estomac, chaleur à la tête et le cœur ardent, étouffant pour mieux dire. Du reste de soi on pourrait se dire qu'il fût des dépouilles : il ne le sent point. Il se garde dans le lit, un, deux, trois… il ne se souvient pas quand de temps, il y est resté, sans agir presque, sans rien faire, sans en rien penser même… qui le connaissait assurerait que la situation est grave, très grave ! 
 
       Alors ! En sentant la faute de leur camarade, ses camarades décident aller chez-lui en gaie camaraderie voir qu'est-ce à passe leur camarade (une question de camaraderie) parce qu'il n’apparaît pas boire avec eux ? et s'il le faut, qu'il le faudra, l'animer, ne soit pas, que le sien soit grave. Si grave, dit un trouble-fête, qu'il fera réserver un peu de dignité à la circonstance que l'on ne se pût réanimer… — Tu as bu de l'insipide quoi ? — Répond un autre, ajoutant à la suite : allons-y donc.
    Y arrivés, rien qui ne se retape avec quelques pots. La dépression n'est qu'une baisse de pression

mardi 18 mars 2014

ÉPARGNER DU TRAVAIL AUX PARQUES

    La « mort » n'est qu'un fait subsidiaire de la « naissance », se trouvant entre celle-là et celle-ci, la « vie », cette inconsciente qui malgré être conscient de son parcours, est-elle qui crée la naissance.
 
    
    La mort, par contre, doit se débrouiller toute seule à la recherche de soi-même ; quelque chose pas trop compliqué pour beaucoup que la vie s'y résiste obstinément, c'est question de temps, et si bien, elle n'est pas une fainéante, elle ne subit pas du mal causé de la faute de l'intelligence. Elle n'est pas travailleuse, non plus, elle laisse faire au temps. 

   
    Nonobstant, c'est la vie-même, cette assoiffée de vivre, qui de parmi les siens l’épargne à la Parque de faire son métier, l'en laissant des trépas le rôle bureaucratique de la plupart des clients. 

lundi 17 mars 2014

UN DÉFLEURIR QUI N'A PAS PU ÊTRE

    Un sans-gêne irresponsable, fourbe de mauvaises écoles, vient se vanter devant ses paroissiens d'être lui qui a défloré la tavernière. Cette légion de concourants à être chacun le « d'effleureur » de celle-là, qu'en autre la fleur s'est flétrie il y a longtemps, tous se sont rendus stupéfaits le temps durant, soit peu, que la nouvelle a été crédible.
 
   
    Le menteur, à l'avis ses rivaux, a dû écouter de tous les plus gros reproches que de l'imaginaire, on peut tirer, l'écoutant, lui résigné, ce qui a fait monter le ton des esprits blessés, de façon que le tumulte des voix fabrique un brouhaha insupportable ; dans lequel se baigne à son plaisir la tavernière, savante que cette mer de cris à elle est offerte et que celle-là soit orageuse ne lui fait pas de problème, puisqu'elle a l'habitude de nager par toutes les mers.
 
   
    En étant donc orageuse la mer, pour conséquence de l’ambiance tourmentée, et vu que la chose ne se calmait pas, c'est encore que l'un y parmi prenant lui office de Zeus (il avait, il faut le dire, les manières) qui se fait écouter, faisant éclater sa voix de tonnerre : calmez-vous, tous ! Imbéciles ! Remarque-t-il, est-ce que vous croyez que cet autre imbécile a défleuri la tavernière ? Qu'est-ce que vous avez dans la tête ? (il ne remarque pas à nouveau cela d'imbéciles) autre chose serait qu'il l'en eût débroussaillé… même pas non plus.

    La mer devient calme, la sirène quitte son bain et la poursuite pour la tenir, continue en terre ferme pour tous. 

mercredi 12 mars 2014

MONOCHROMATISME ET FASCISME

    La couleur de la vie n'est que celle-là dont chacun la voit. Ce qui pour y faire la vie se présente en toutes les couleurs. Le monochromatisme n'existe pas chez nous ; il est une conception simpliste et inexistante dans cette navette Terre qui nous promène par l'obscur, là où se cachent toutes les couleurs. Cette fausse conception de laquelle quelques-uns profitent pour nous faire voir, aux yeux fermés, les nôtres, le dogme du fascisme.
 
   
    Soignons-nous, il l'en faut bien sûr, de celui-ci ; il est partout, pour beaucoup qu'on nous l'en fasse voir comme quelque chose sans importance, qui se trouve occasionnellement dans quelques décérébrés plus ou moins dangereux amants des uniformes, de quelques consignes prétendument grandiloquentes ; pas trop, ils n'en ont tête pour beaucoup de rites absurdes, desquels ceux-ci n'ont pas maîtresse, de l'expérience acquise, des curés, des églises et surtout qu'ils sont bizarrement amants de la haine à tout qui n'est si idiot qu'eux.
 
   
    Pourtant, le fascisme vraiment dangereux, le fascisme en tout son largueur, longueur, et même lourdeur, est parmi nous, et même en nous, sans nous nous apercevoir, déguise-t-il de la pauvre maltraitée démocratie, laquelle jamais a fait du mal à personne. Ce fascisme, qui maîtrise la grosse délinquance internationale, soit le pouvoir, en faisant de la banque son alibi ; qui nous berce de la main des médias avec la chimère de mondialisation, d’alliances de civilisations, aussi que d'autres bêtises comme ça, à l'unique prétention de légitimer le statut, le sien, par tous, conforme, comme il ne peut pas être d'autre, à ses propres règles.

mardi 11 mars 2014

TIRER LES OREILLES À L'ÉLÉPHANT ROUGE

    Il était une fois un éléphant rouge, aux oreilles rouges, elles aussi, en fait tout était rouge en lui qu'ils n'en fussent ses immaculées défenses. Ce pachyderme, pacifique comme y correspond à tout lequel est conscient de sa puissance, vivait tout tranquille dans son domaine sans y sortir jamais casser les pieds son voisinage.
 

    Voisinage à lui, qui ne voyant aux bons yeux la sereine marche de la vie de l’éléphant rouge, cela l'a fait confondre sa tranquillité avec la stupidité, celle-ci qui en eux avait depuis longtemps fortement poussé, et qui incite à ces crétins, en faisant, il la pince de leurs doigts, à mettre la main chez l'éléphant rouge, pour agissant avec dissimulation, l'en tirer des oreilles.
 
   
    De tant tirer des oreilles à l’éléphant rouge ses voisins, les appendices auditives s'étaient étirées de façon, que leur énormité avait pris l'envergure des ailes à sa proportion. De là qu’un après-midi, il serait à peu près 12h 37', l'éléphant rouge aux défenses immaculées, énervé le pachyderme, en maîtrisant ses agrandies oreilles rouges, s'en fait envoler. Volant lui donc au-dessus de ses voisins ; chie-t-il sur eux tel que s'il fût un moineau… bien qu'en sa juste proportion. 

lundi 10 mars 2014

UNE VIEILLE HISTOIRE QUI N'A PAS VIEILLI

    La vieille histoire, dont tout lequel qui est incapable de ranger vie chez-lui, pour s'en dissimuler, on prétend faire que fait à ranger vie chez des autres, en mettant celle-là de ceux-ci à pire niveau, s'il, peut-être, que chez-soi, pour justifier face aux siens que chez-eux la chose marche mieux.
 

    Cette vieille histoire à laquelle la mesquinerie de nos politiciens, non seulement l'en a laissé vieillir, sinon qu'ils, comme si de leur maîtresse s'agitât, l'ont mise sous leur garde… c'est-a-dire tellement à jour.
 

    La gravité de la question est que ces crétins ignorants irresponsables, qui ont pour intelligence l'envisagée par les cons de la population, les mêmes qui les placent dans le sommet du pouvoir, dès où ils servent en plat d'argent les biens de tous, aux voraces méprisables spéculateurs…
    
    Si bien est vraie, que les politiciens ni eux-mêmes en profitent autant comme, on peut se penser, les pauvres, on se les voit parfois aller aux putes en mobylette !

dimanche 9 mars 2014

LA SERVEUSE D'ÉROS

    Un naïf pauvre jeune homme, victime propitiatoire à l'amour, se fait attirer, pris des tenailles que la serveuse d'Éros a par yeux : deux lacs à l'image tiède, aux eaux profondes, froides… image qui sans savoir comment s'est passé, il est mené à se pencher dans les sinueuses lèvres de la belle, lesquels font le bord du précipice du désir.


   L'amoureux flotte dans les nuages qui façonnent la si apparemment calme que vraiment magnifique odalisque tortilleuse dans les jeux de l'amour, laquelle maîtresse l’œil occulte de l’ouragan, capricieux aux en aller et y venir, à ce rythme dont se croisent des douces saveurs avec des aigres et les aigres souvent aux plus aigres.


   Un vieux colonel, expérimenté dans la guerre de l'amour, a été observant ce son jeune soldat s’élançant à la conquête de cela, dont il était maître, sans rien pouvoir faire pour l'inexpert, qui aveuglé de l’appétit du désir, tombe par le précipice ; par où l'heureux en pensant voler par là dont le doux, qui fut aigre pour lui à la chute et douce pour elle…
    Victorieuse une autre fois plus.

samedi 8 mars 2014

INTRANSIGEANTS SAUVEURS

   Les problèmes tendus avec lesquels la société se trouve cause des croyants en dieu, ils ne deviennent que de parmi tous, desquels que véritablement croient. Ceux-là qui deviennent de plus en plus tendue à mesure de la fort concurrence de leurs variétés de style.
 
    
    Un croyant de par ici, en ayant lui déjà de « l'expérience » pour l'en dire techniquement, de tant de dieux comme il y a eu, il tient ce qui s'est donné en appeler « foi » pour s'en faire servir dans les foires, les fêtes et quelques événements comme ça.
 
   
    Pourtant, ces fois prises par incontestables débordent tout quand les croyants y croient, du qu'elles font maîtriser des redoutables disciplines : un type de folie qui fait devenir leurs adeptes sauveurs, non seulement d'eux-mêmes, sinon de tous nous.

vendredi 7 mars 2014

LE POULAILLER EUROPÉEN

    Si du poulailler en que s'est transformé l'Europe, de laquelle jadis Zeus, qui était un dieu comme il faut, s'était rendu amoureux, aujourd'hui pour l'enlever, il devrait se transformer lui en coq, il serait trop de l'en faire en taureau pour une poule.
 
   
    Imaginez-vous, Zeus en coq transformé, le pauvre, mis dans un poulailler, entouré de poules, idiots les unes en plus de vieillis à cause de leur non-gardien, ceux-là qui, à cause du défaut de l'intelligence l'avarice, les a absorbés, donc ils mangent leurs œufs les plus beaux. D'autres poules auxquelles la sottise de leurs congénères a fait normales, elles sont gardées par un pas pour peu vieux moins intelligent renard. Celui-ci qui fait leurs mets des poules qui non laissé d'être couveuses. 
   
    Laissons-nous d'imaginer maintenant et revenons o la réalité : Zeus, son amante prostituée, ses descendants se sont rendus devant des dieux méchants, misérables, étrangères ; par étrangères ignorantes du peuple Europe, il n'est pas étrange que Zeus ait quitté la maison de sa grand-mère Gaïa.

jeudi 6 mars 2014

NI PELOTE NI BALLON

    Le seul animal qui cuisine, en ce qui pour cuisine s'entend, sommes-nous les humains ; en faisant d'elle-même tout un art, pour profiter tout le mangeable, qu'à cet effet ne l'en était pas.
 
   
    De tous les mets desquels nous, nous avons fait créanciers, auxquels qui aiment la chatte, elle en est l'une y parmi, cela que l'on peut manger de tantes manières qu'on la sache cuisinier. Pourtant, si l'on étend son appétence à tout ce que la chatte englobe, le plus probablement sera que cela deviendra quelque chose « in-cui-si-na-ble ».
 
   
    C'est autant comme qui est incapable de prendre une petite pelote et veut embrasser un grand ballon. Il serait chose de faire voler notre pensée à nos origines, à apprendre, cette époque-là, dont il n'avait ballons ni pelotes, dont chaque chose avait sa saveur, dont il n'avait pas besoin de rien déguiser, ni se déguiser personne.

mercredi 5 mars 2014

DEUX PARFUMS EN QUESTION

    L'amour est comme dieu, tout le monde sait qu'il n'existe pas. Cependant, tout le monde veut croire qu'il est là ; à la différence que l'amour touche auxquels sont pris du désir de vivre, et à dieu s’accrochent lesquels craignent la mort. 
 
    
    De dieu s'est dit tout et rien sans rien affirmer, parce qu'il n'y a rien à dire qui ne soit pas mystère, dont il ne se sent que le parfum des affaires. Pourtant, chez les dieux, les parfums ont été si divers, qu'ils seraient, tant d'affaires, que ça ne ferait pas une bonne affaire ; c'est pour ça qu'il s'est inventé le monothéisme.
 
    
    L'amour, il faut le reconnaître, exhale un parfum adorable, lequel quand il se colle chez une personne de lui touché, peut son arôme arriver à devenir adorablement étouffante ; c'est donc qu'il serait plutôt bien, pour s'enfuir des vents de conquête qui de lui soufflent, vents qui gonflent le désir, avoir une moto… le casque n'est pas indispensable !

lundi 3 mars 2014

UNE DAME BIENFAITRICE

    Une dame, qui se promenait par cet âge-là dont les femmes sont toujours fraîches, sinon comme les tendres laitues, comme des choux, mais fraîches quand même, laquelle pour esquiver des hommes, qui en autre rien l'ont fait (qui ne dit pas que ça n'en fût pas la raison de son mépris à eux) s'en est dévouée depuis longtemps corps (quelle perte de ne pas profiter en) et âme à ranger les vies aux petites bêtes, lesquelles non plus rien l'en ont fait (les bergers, ces esclavagistes, ne laissent que les personnes pieuses, organisent les siennes, des siennes) de ces animaux, dont quelques-uns tombent dans le piège, en se croyant, les pauvres, qu'ils sont, qui se profitent de la spontanée bienfaitrice.
 
   Cette porteuse d'un bien, que si bien duquel elle n'en a pas profité, mais qu'elle pourtant veut faire forcer à ses protégés que l'en fassent. Ce à que les méchants susdits bergers lui empêchent développer sur celles-là qu'ils esclavagent, néanmoins non sur les petits, et tranquilles animaux, qui se sont fait attraper de ses délicates, blanches, et douces mains. 
 
   
    La bizarre conception que de l'amour a, cette pas moins bizarre non défloré dame, ce qu'il est peut-être, soit la cause qui l'a mené à faire extravagances telles comme prétendre qu'une souris se rendît amoureuse d'un chat, ou qu'un chat l'en fît d'une chienne, quand elle ne s'est pas laissé goûter en laitue, ni l'en fait maintenant en chou ; même qu'en tel, il fut lui donner une petite cuisson.

samedi 1 mars 2014

DIEU, LUI TOUT SEUL

    Imaginez-vous que la légende de ce dieu qui a fait le monde, lui tout seul, soit vraie ; et si les vrais, ils sont beaucoup, laissons-les tous en un, à la fin tous sont autant du même.
 
   
    Ce dieu qui depuis d'avoir fait le monde —tel que la légende dit ; et à partir de maintenant, mettez-vous les temps verbaux que vous croyez opportuns- il s'est fait reposer (vu le vu, ce serait la tête) pour après d'avoir bien dormi la cuite qu'il ait prise avant d'y faire, sinon il ne s'explique pas tel bâclage, en se réveillant, ce qu'il, peut-être, ne voudrait jamais faire, et si bien cela le passe souvent à n'importe quel mortel, lequel peut-il choisir, mais lui, qui n'est pas non plus « un » dieu, lui, le pauvre, est « le » dieu ! À lui, il ne le resta d'autre que de s'éveiller. Donc, une fois assis sur le lit, soutenant sa tête baissée de sa main, jusqu'à une fois passé un temps perdu, temps qu'il ne voudrait pas trouver. Il se leva d'un coup, dérouillant les jambes tellement elles, fussent un ressort et prolongeant l'exercice en allongeant les bras aussi que les doigts aux mains ouvertes pour se faire équilibrer.
 
    
Dieu debout, pas à pas, lentement, il s'approcha à la porte de la chambre qui empêchait de renter toute la fureur du brouhaha extérieur. Dieu regarda par le trou de la serrure pour savoir qu'est-ce que se passe par là ?
    … Mon dieu! Exclame-t-il, si c'est le monde que j'en ai fait, que le démon s'apitoie de moi.