LE RÉVOLTÉ ET LES FAINÉANTS SPÉCULATEURS

    Le révolté n’aime mourir que non pour vivre   

   Mais, pour ne pas délaisser la terre qu’il a faite productive,  

 

  Laquelle il tient encore en état.

    Pour qu’en profitent des fainéants spéculateurs

    Contre lesquels, en autre, il a dû se battre pour la préserver.

LA CONSOLATION DE CROIRE EN DIEU

    La vie est un pathétique drame où il n’y a que vainqueurs et vaincus.

 

    Moi, qui n’aime absolument ni de tenir le rôle de vainqueur ni non plus de vaincu, je me trouve déplacé sur la scène.

 

    Je me demande donc, souvent, très souvent, qu’est-ce que je fais là ?

 Post-scriptum :

 Je n’ai pas de consolation !!!

TENIR EST S'APPROPRIER

    De jeune homme, je croyais qu’il avait un espace, dans l’espace, à moi tout seul, du même que pour chacun de nous tous.

 

   Le temps, sage maître, m’a appris qu’il faut le partager, même qu’il ait apparemment trop.

 

    L’espace propre « exclusif » à chacun, pour beaucoup qu’il y en ait, nous limiterait la mobilité à nous tous, qui sommes dans l’espace.

UNE AFFAIRE DE KOALAS

   Les koalas sont des mignons mammifères dont les femelles, en leur fonction de mères, du même n’importe quelle autre espèce animale, qu'en étant toutes soigneuses avec leurs progénitures, elles le sont des plus.

    En le concernant aux koalas mâles, pères, si bien presque tous, même dans d’autres espèces, sont un petit peu fainéants, ils sont desquels se font un petit peu plus.

    Pourtant, du même que celles-là, ceux-ci ne laissent pas d’être mignons, jusqu’à, sur deux mignons une mignonne ait dégagé ses effluves phéromonales ; la rixe de rigueur conclue, le doute de la paternité les fera devenir fainéants.

LA NATURE EST SAGE, LAISSONS-LA

    Les démarches de la pensée de quelques-uns font du dogme pour tous, dont il n’y a que deux façons de faire les choses.

 

    Bien ou mal… ?

 

   Pourtant, moi qui ne suis absolument pas dogmatique, je suis plutôt enclin à penser que la meilleure est de ne rien faire.

MIEUX VAUT MOURIR QUE SOUFFRIR

    Arrivés à un certain âge, les personnes plutôt que parler se plaignent, ce qui faisait une petite et rigolote dame, qui avait les caractéristiques (toute une experte dans la matière, il faut le dire) avec une copine.

 

      

    L’experte, qui l’était aussi dans l’art de la narration, se lamentait du renversement qu’elle avait subi, dont une voiture avait été la protagoniste. Pour fermer chapitre ajoute l’accidentée : ce qui me l’a fait passer si mal que j’aimerais mieux qu’elle fût un camion, cela aurait fini la souffrance d’un coup ! 

 

    La copine de l’experte, qui en plus d’oreilles avait des yeux, en voyant venir un camion par la chaussée et un imbécile monté sur une trottinette par le trottoir, lui dit : débrouille-toi et mettons-nous sur la chaussée.

PLEURER LES PERVERS ET QUE PLEURENT LEURS VICTIMES

    La corruption d’une si petite que privilégiée minorité qui fait du mal à la majorité, et même parfois, et non rarement, tue parmi celle-ci.

 

    Je me creuse les méninges pour comprendre lesquels, qui au nom des droits de l’homme, dénoncent les lourdes punitions dont ce fléau dégénératif fait objet (par exemple, la Chine où elles pèsent, peut-être, le plus) en faisant victimes des coupables ainsi que coupables les victimes, celles-ci qui ont élu les législateurs pour se défendre de ceux-là.

 

    Voyons ! Les corrompus, pervers que non cons, connaissent bien la loi, donc personne ne les condamne qu’il ne soit qu’eux-mêmes.

QUELQUEFOIS L'EAU NE RAFRAÎCHIT PAS BIEN DU TOUT

     J’avais émergé la tête de l’eau pour prendre de l’air, et là était-elle, au bord de l’étang, tellement une vénus taillée en marbre blanc dont tout était bien ordonné.

 

     … Parfait !

 

    Elle se couvrait d’un maillot de bain deux-pièces, en noir… Une exhalation ! Donc, soudainement, la belle s’immerge dans l’étang… Qui fut eau pour la caresser  

DEPUIS LE MINUSCULE COIN D'UN PETIT COIN

   La vie, celle de chacun de nous, n’occupe qu’un petit coin dans le coin de l’immensité dont tous nous demeurons. 

 

 

   Dans cette insignifiance, on a infinité de choses à aimer même qu’il ne soit que chacun de tous les pores de son aimée.

   

    Pourtant, on cherche, recherche, dans le réduit espace dont on existe, des plus petites misères pour en détester.

PORTRAIT D'UN IMPASSIBLE FORCÉ

    Il était une fois un homme, tout endolori des caresses qu’il ne sentait pas, lequel constamment se répétait soi-même :

 

    À mieux faire

    Rien faire.

  

    Soit, que pour faire, je fasse du mal à la "soulageuse" insoucieuse même qu’elle ne fasse rien pour me soulager.

TROMPEUSE INVENTION CELLE DE L'ÉTERNITÉ

    La vie à moi, qui au ne pas connaître autre chose, elle est parmi toutes lesquelles je connais, et malgré ses vicissitudes, la plus belle.

 

    Ce qui doit être généralisé parce que personne ne veut s’en aller, malgré des dures épreuves.

 

    C’est pour ça que l’homme, probablement, a fait de son mieux pour s’y pérenniser, cela d’inventer l’éternité à lui, sinon ici par là…

  Que Dieu pardonne tous les hommes de foi !?

DEUX FAÇONS DE REGARDER UN PLAN

    La pente se fait voir inabordable.

    Question de perspective.

    Il ne faut que mettre horizontalement le plan.

L'AGORA DES ASSOIFFÉS

    En marchant par n’importe où, on trouvera une taverne « l’agora des assoiffés ».

 

    Là où, tandis qu’une gorgée, après avoir tué ta soif avivera ton fouet du verbe, une autre laissera prêter l’oreille à ton interlocuteur quand il sera en train de tuer la sienne.

 

    Le voilà, comme entre une gorgée et une autre on cuisine une conversation.

RÉFLEXIONS D'UN HOMME PRÉTENDUMENT NORMAL

    Les porcs ne sont pas sales.

    Les hommes sales sont sales, pas porcs.

 

    Les ânes ne sont pas idiots.

    Les hommes idiots sont idiots, pas ânes.

 

    Somme toute, les bêtes ne sont pas imbéciles.

    Les hommes imbéciles sont imbéciles, pas bêtes.