mercredi 21 mars 2012

ASSIS SUR LA PELOUSE

    Une vieille élégante dame habillée en noir, laquelle était assise sur un banc d'un parc, dont la minceur de son éclectique figure lui faisait paraître beaucoup plus haute que son peu plus d'un mètre et demi de son extension vers le ciel, celle-ci que la belle coquettement prolongeait, coiffée au haut de sa tête d'un toquet de velours qui façonnait une rose rouge, d'où deux pétales semblent avoir tombé pour s'en aller poser sur ses chaussures noires.

      Cette dame mangeait doucement un morceau sur le pouce, bien sûr pour prendre de l'énergie qui l'en aller bientôt faire, pour amener sa prolongation en le temps qui jouait dans ces trucs que fabriquent les adultes, pour faire que ses bestioles, en gaspillent leurs excès prévoyant le dégât de la santé de leurs parents chez-eux ; dans ce cas, des parents qui n'étaient qu’une distance plus proche de la prolongation de la dame en question à celle-ci. 

         Moi, qui regardait le spectacle assis sur la pelouse, je me dis tout à coup, instinctivement, moi-même : bienheureux les solitaires qui personne va venir nous arracher des bars, donc, d'un coup, je me suis mis débout en me disant -à nouveau moi-même et sans réfléchir un rien, allons-y, il fait de la soif ou quelque chose comme ça, qui importe ! et je pars, peut-être que sur mes lèvres se dessine un sinistre sourire ? Quelle bizarrerie j'y vais raconter en arrivant ?

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