dimanche 28 février 2021

LA MÉDIOCRITÉ RÈGNE DANS L'EMPIRE DE LA DÉCRÉPITUDE

   C’est aux yeux de qui veut voir, que le peuple se fait gouverner par un psychopathe entouré d’autres, ainsi ils soient un peu plus médiocres.


    Ça qui ne veut dire que le peuple soit un panier de psychopathes, ni même, faute d’expérience, il n’arrive pas à être médiocre.


    Ce qui se passe, c’est qu’y parmi, sont nombreux lesquels s’endorment, flottant dans les nuages de l’imbécillité, fournie celle-ci par la nonchalance.

samedi 27 février 2021

QUAND ON NE BOIT PAS LA VIE D'UN VERRE, MAIS LA VOIT COMME UN BOUQUIN

   Je vois la vie de pareil à un roman dont la tendresse ne le fait pas, la préface au sexe.


  
En étant la tendresse, plutôt un chapitre de celui-là du même que l’est le sexe.


   
Puisque si le sexe occupât toute la narrative, la tendresse n’y existerait plus.

mercredi 24 février 2021

PEUT-ÊTRE, QU'IL FAILLE SE REGARDER LES YEUX DANS LES YEUX

   Si quelqu’un, même un inconnu, te tend la main, regarde-le aux yeux.


   Peut-être, que cela ne soit ni pour demander, ni bien qu’il soit rare, pour donner.


   Probablement, que ce soit, pourquoi pas, simplement pour serrer la tienne.

lundi 22 février 2021

MAUDITES PORTES MAUDITES SERRURES

    La vie est remplie de belles choses. 


    Pourtant… ?
 


   
Cependant, tout y est fermé.

dimanche 21 février 2021

AVE MARIES ! MALHEUR À QUI VOUS A PRIVÉ DE VOTRE PASSE-TEMPS FAVORI

    Pendant cette époque, les soirées sont tristes : les rues vides, les bars fermés, la vie est en deuil ; de vieilles dames, hier aux allures vivaces, aujourd’hui ravagées, processionnent par la ville.


    Auparavant, les bars ouverts, pourvu que leur clientèle soit muselée, celle-ci devait boire par l’oreille ; les vieilles dames, vigilantes, surveillent si quelqu’un buvait par la bouche, en étant, elles dénonceraient l’effronté.


    Les bars fermés, leur diversion coupée, les vieilles dames en procession, prient, clament ! Pour leurs ouvertures (sans libertinages, bien entendu) soit cela leur coupe, à nouveau la diversion.

vendredi 19 février 2021

MON PÈRE ÉTAIT, PROBABLEMENT, UN PETIT PEU ROUGE

    Un homme, qui a mis un peu, assez probablement, d’ordre, dans un pays, petit pour rapport à beaucoup plus d’un milliard d’âmes y pullulant et dont le parcours culturel vient en traversant, de loin, plusieurs milliers d’années, on n’est pas pour le délaisser dans le coffre des souvenirs.


   Le mien, lequel je n’ai jamais fermé, mon père me l'a eu, petit à petit, remplissant d’anecdotes, peut-être pour ne pas me gonfler la tête avec des histoires, des hommes au style de Mao, qui est le cas qui me tient maintenant.


   Il se dit, me donna mon père, une fois, à le remplir, que quelqu’un, peut-être d'une mousse, fit avis au Grand Timonier sur le déplorable soin qu’il faisait à sa denture ; à ce que le maître lui répondit : le tigre lui non plus ne se brosse jamais les dents, ce qui ne les empêche pas d’être acérées.

mardi 16 février 2021

LE MARDI GRAS S'EST FAIT TROP ÉPAIS

    Si depuis un certain temps, on fait saler les repas plus que d’habitude, on finira pour s’y habituer.


    
Donc, en revenant à la façon d’y faire, on trouvera les repas fades.


   
Le Mardi gras est en train de passer, sans peine ni gloire, pas étrange ! On mène toute une année masqué.

lundi 15 février 2021

MALGRÉ LES MALFAITEURS, PAS AMANTS DES FLEURS, ELLES POUSSERONT

    L’hiver est cru.


    Pourtant, y durant, dans le bouillon : soit de la pluie, soit de la neige, quand non de la grêle ; il se cuisine, dans la poêle du froid, le printemps.


   
Les fleurs animeront le banquet.

dimanche 14 février 2021

UNE SOCIÉTÉ MORIBONDE FAIT UN MONDE CADAVÉRIQUE

    Auparavant, quand je me sentais quelque chose comme un humain.


  Sortir à la rue me faisait sentir quelque chose comme sortir à la vie.


  Maintenant, niché en vie me fait sentir quelque chose comme morte.

vendredi 12 février 2021

TELLEMENT UNE ROUE DE SECOURS

    Même que je sois si amant des courts récits, comme je le suis des femmes petites, parfois, il faut que j’étende l’encre.


    Donc (pas bref) surtout les fainéants riches, qui en se mettant à penser, ils pensent que la surpopulation, des dépossédés, que non cela des possédants. Ces impertinents misérables qui ne pas seulement prétendent, sinon qu’ils, parfois, consomment, en épuisant les ressources dont les possédants ont besoin. Il faut impérieusement mettre le frein à la multiplication des misérables, bien entendu, lesquels ne soient pas indispensables pour le bien-être des opulents. Eh bien, voilà précisément le bien-être, mais de la faune humaine toute, dont se trouve le nœud du problème, un monde équitable serait le seul régulateur de la population. Voyons, les riches font leurs progénitures nombreuses en vue que leurs accumulations aient suite, tellement qu’une roue de secours d’une voiture ; si quelqu’une crève, en la remplaçant par celle-là, celle-ci pourra poursuivre chemin. Chez les pauvres, c’est autant du même, mais depuis autre point de vue, ceux-ci pensent que leurs progénitures seront leur soutien à leur vieillesse.


  
Pourtant, opulents par décadence et misérables par négligence, les uns les autres, tôt ou tard, tous échoueront.

mardi 9 février 2021

LES LIGNES DROITES SONT POUR LA GÉOMÉTRIE

    Une oligarchie, qui s’est mise (que l’on a permis se mettre) à la tête du monde, a malmené nos vies.


    La mienne, au moins, elle me semble tellement à une ligne droite, parallèle à un monde de lignes droites, parallèles, elles aussi.


    J’aimerais que ma vie fût un tout zigzag ; zigzaguant parmi d’autres vies, lesquelles fassent zigzag.

dimanche 7 février 2021

LE POÈTE QUI ÉCRIVAIT POUR LUI-MÊME

    Il était une fois un poète, qui pendant l’hiver, en nichant à la chaleur d’une poêle gourmande de bois, élucubrait animé des flammes qui s'échappaient de leur prison.


   
Le printemps arrivé, il sortait respirer, aspirer les divers parfums que la nature l’offrait. En suivant, après celui-ci, l’été dont il se faisait baigner par Ra… s’abandonnant à lui.
    
   


    
L’automne venu, le poète s’asseyait sous un chêne en attendant la chute de ses feuilles, mortes, sur lesquelles il écrivait ; feuilles qui devenaient engrais, s’enfonceront sous terre.

    … il y en attend à lui.

jeudi 4 février 2021

LE PÊCHEUR D'AMITIÉS

    On vit dans une bizarre époque dont il est interdit de faire des amitiés, sous peine d’amende quand non de prison « ferme ».


    Si bien que, en plus de ne pas pouvoir faire des nouvelles amitiés, on peut perdre, faute d’attention due, celles-là que l’on a.


    Moi, cuisiner acceptable, j’amorce, avec le résultat, l’hameçon dont les poissons amants de table sont susceptibles d’y venir gober.

mardi 2 février 2021

VIVANTS ET MORTS-VIVANTS... C'EST LA VIE !

    Que l’humanité soit chaotique, probablement, il sera à cause des deux concepts de la vie qu’il y a parmi celle-là. D’un côté : les vivants, défenseurs acharnés de celle-ci devant la mort.

   Cette défense des vivants qui les affaiblit considérablement, en leur faisant des proies faciles pour les morts-vivants. Bref : oppression, exploitation, servilisme et esclavagisme ; voire l'ignorance.


  
De l’autre côté : ces morts-vivants, médiocres ignares qui n’aspirent dans leur existence qu'à l’accumulation de gains. La vie ne leur intéresse que chez les vivants pour y tirer profit.