samedi 30 mai 2015

PAS TOUS LES COURANTS SONT SAUVÉS

    De tous les courants que l'homme a dû sauver dans son existence durant, c'est celle-là de l'ambition, maîtresse d'une contre-nature irréfrénable sortie d'où qui le sait, qui a englouti l'homme, l'en libérant dans un tel état d'ignorance sur son propre environnement, que le pauvre au ne pas savoir qu'y faire s'est monté sur un socle pour se faire dieu. 
 
   
    En tant que dieu, et vu de l'ennuyeux qu'il était là-haut placé, il s'est fait substituer par une statue. L'homme est un danseur incontournable.
   Là-bas, le touché de l'ignorance, soit l'homme (ou la femme ; elles sont aussi nageuses que leurs partenaires) où celle-là n'aussi persiste, sinon qu'elle se voit agrandir, au lieu de danser avec ses congénères, ou pourquoi pas les animaux autres, il, ou elle, fait tout pour maltraiter les siens aussi comme anéantir les autres…
 
   
    Nous sommes de cette façon…  pauvres ! ... mais surtout pauvres les animaux autres, qui en autre n'ont pas fait mal à personne.

mercredi 27 mai 2015

NOTRE SAUVEUR, QUI NI MARTYR NI VIERGE

    Jamais saint a attiré pas seulement autant de dévots en si peu de temps, sinon qu'il fît de tant mécréants, croyants fervents, dont moi je dois l'avouer, que saint Vladimir, qui si bien, il n'est pas vierge, ni martyr, encore, ce qui ne l'a pas fait quitter l'odeur de sainteté.
 
   
Les barbares se croyaient que toute l'Europe l'en était, mais non, car tandis qu'ils font part d'une Europe qui vote pour ne pas penser, il y a une autre Europe que ne vote pas parce qu'elle pense, à celle-ci qui ni le touchant les roubignoles, il ne se fâche pas, parce qu'elle de ça se moque. 
 
    
    Orémus :
   Saint Vladimir sauve nos vies, que de l'âme chacun se soigne la sienne ; ne pas aux cieux, reste-toi en Europe pour faire quitter de nous le fascisme, comme ont fait tes ancêtres. Sauve-nous desquels veulent nous faire prier à l'inconnu, impitoyable lui, même que nous aurons de dissimuler en priant à l'impitoyable, qui auparavant nos ancêtres dont les tiens ont apaisé.
   Amen.

dimanche 24 mai 2015

CONFIER LA CHANCE À UN LOUCHE

    Une vieille dame accrochée comme un tigre enragé à l'appuie-bras d'un prie-Dieu, tenant entre ses mains une carte (d'une image, j'ai imaginé) hochant sa tête en priant sans arrêt, non à Dieu sinon à un saint, celui-ci de sa dévotion, face à qui elle s'était placée, plutôt à sa droite.


   L'attention qui a tiré en moi la ferveur inusitée que la pieuse mettait à ses suppliques, bientôt a éveillé ma curiosité sur qui était la sainte ou saint (pensant qu'elle fût entremetteuse) de la concurrence figurant dans la carte qu'elle avait entre ses mains.
 
   
    Quand j'ai pu constater qu'il s'agissait d'un billet loto. J'ai pu immédiatement aussi constater, que la pieuse n'aura jamais de la chance, toucher cagnotte aucune, puisqu'elle se plaçait là où elle croyait le saint regardait sans s'apercevoir qu'il était louche.

vendredi 22 mai 2015

IL N'Y AURA PLUS D'HUMANITÉ SANS ART

    À l'humanité l'a fait, en tant que telle, l'art. L'art n'est que réflexion. C'est par amour à l'art que l'homme a dû le gagner du temps au travail ; pour y faire, on a créé la technologie, donc : l'humanisme tourne autour de l'art. 
 

    Bien que mal, la chose n'a pas marché, hauts et bas avec, plus bas que hauts, jusqu'à se détériorer quand on a fait de l'art marchandise, pour se détériorer du tout à nos jours dont on a fait de la marchandise art.
 

    En quittant l'art, on n'a pas besoin de réfléchir, et sans réfléchir aucune créativité n'existe ; sans créativité, qu'est-ce que c'est en conséquence l'humanité, sans humanisme, marchandise peut-être ? … probablement ni même pas !

mercredi 20 mai 2015

LE MONDE À COULEURS

    Le monde est quelque chose en noir et blanc, où n'existent d'autres couleurs que ceux-là que chacun, de chaque forme de vie qu'il embrasse, fait tirer de sa palette.
     Vive l'imagination ! 
 
    
    Pourtant, si dans n'importe quelle forme de vie, tous y appartenant ne sentent pas, ou en sentant, sentent les couleurs de la même façon, il reste à peine que marmotter :
    Quelle horreur d'uniformité !
 
   
    Ne soyons pas quelque chose, quoi qu'elle en soit ; laissons-nous sécher la peau, des averses tombées, par le vent, qu'elle prend de la couleur et nos lèvres se mouiller… du vin.
    Vive la vie… en couleur.

dimanche 17 mai 2015

DEUX FAÇONS DE PENSER

   Chez les humains la pensée devient, en ce qu'à l'homme concerne, ou bien objective ou bien subjective, dont si l'on est objectif peut bien constater que c'est le subjectivisme qui domine.
 

  
Cette façon d'y faire a fait que l'homme, au fur et à mesure d'en aller prenant conscience de l'incommensurable immensité de l'espace, il s'est venu croyant, de plus en plus, plus puisant : soit dieu.
 
   Trop de dieux pour un marché aussi restrictif que sollicité. 
 

    Pourtant, la femme, plutôt créatrice que créative, a toujours été conscient d'un espace lequel domine jusqu'à elle a quitté ses vertus pour prendre les défauts de l'homme… ?
 
    Plus dieux à concourir ! 

samedi 16 mai 2015

DEUX PETITS MONDES DANS LE GROS MONDE

    Parmi le grand monde, malheureusement à lui tout endormi, il a un petit monde qui veut tout ordonner, et, un autre aussi petit qui ne veut pas obéir.
 
    
    Tous ces deux derniers sont les seuls à avoir quelque muscle dans le cerveau ; l'employant les premiers à spéculer, les autres à penser.
 
    
    Pourtant, le grand monde, costaud lui, fort musclé par toute exception faite du cerveau ; le défaut de ne pas penser le fait proie facile à être exploité.

jeudi 14 mai 2015

LA FOLLE COURSE DE LA VIE

    Nous tous sortons les uns des autres, comme autres sortiront de nous, pour être, jusqu'à ne rien être tout de suite de nous immerger dans l'éternel songe du néant. 
 

    Durant que l'on est, on aime, mais surtout, on se fait aimer, pour prendre de l'avantage, soit-elle à l'amant, soit à l'amante, dans le désamour… ?
 
  
    Chimérique monument au désamour bâti par l'inconscient subconscient des participants dans la folle course de la vie, dès la sortie à l'arrivée durant, depuis d'être jusqu'à ne plus être.

vendredi 8 mai 2015

SOSIES OU QUELQUE CHOSE COMME ÇA

    Il était par là, tout décontracté, sans taquiner personne, comme flottant dans le bucolique paysage ; sans rien faire : proie facile dans un monde dont aucun bar n'existe. 
 

  
Si les choses marchent comme ça, la vie ne marchera pas, se dit un amant d'elle. Celui-ci qui plein de bonne volonté à tout faire pour sa bien chérie, se met à dandiner, sa teille serrée, en accompagnant le rythme avec le clignotement de ses yeux, sans repos, jusqu'au pauvre malheureux
heureux ne pense que par les siens.
 

  
C'est donc que l'amoureux, petit à petit, s'approche candidement à l'amoureuse, de la vie, celle-là qui après de tirer de lui pour qu'elle soit, la dévote Mante le prend pour elle.

jeudi 7 mai 2015

LA FAUSSE SOLITUDE DU PENSEUR

    L'activité de penser absorbe de façon qu'elle isole absolument le penseur du monde extérieur : la pensée est surtout solitude, dont on cherche.
 
   
    Personne ne sera plus désireuse de compagnie, soit intime, soit mondaine, que celle-là qui pense ; puisque même qu'elle pense à soi-même l'en fera se positionnant, d'une manière ou d'autre, dans le monde.
 
    
    Le penseur n'est pas un solitaire en règle, il ne reniera jamais du monde ; bien qu'il aime un monde, dont le monde soit à son image et ressemblance.

mercredi 6 mai 2015

INCORRIGIBLE TROUPEAU

     Les humains, nous sommes, le voulons ou pas, des animaux de troupeau, et en l'étant ; dû la façon dont nous fait agir le muscle qui se place dans notre crâne, nous sommes, nous le désirons ou pas, des animaux politiques.
 
    
    Que n'importe quel troupeau, parmi les nôtres ou tout l'ensemble même, soit frappante, voire stupide, malveillante, décadente ; autant aujourd'hui qu'on l'en a été toujours après chaque élan progressiste… servez-vous à adjectiver à plaisir jusqu'à que vous, vous aviez bien soulagé. Donc on poursuit : il faut ne pas faire coupables de tant d'adjectivations les politiciens, auxquels par action ou par omission nous avons tout laissé faire pour défaire, mais vous ne vous affligiez pas, ces éminents stupides, un beau jour (magnifique, j'en dirais) quand ils penchent un nœud coulant à nous, pour nous dire comme y faire, ils se pendront eux tous seuls.
 
   
     Si bien cela ne va rien changer notre dérive ; la stupidité humaine est si fort que bientôt nous va indéniablement soumettre à elle à nouveau, net empirisme, mais en voyant les maîtres pendus, rire, rirons quand même.

mardi 5 mai 2015

MARTHETTE UNE FILLETTE GUILLERETTE

    Était Marthette une fillette guillerette à qui sa grand-mère, pas moins guillerette, ce qu'en autre celle-ci traînait depuis toujours, en voyant que sa petite-fille, à son avis, ne poussait ni au long ni au large comme il faut (les aïeules ne veulent que leurs petits-enfants soient autant qu'elles, l'en justifiant à ce qu'ils ne passent par ce qu'elles ont passé ; comme que si tout cela fût pénible) la grand-guillerette s'était mise sous la peau de « redresseuse » de torts ou quelque chose comme ça, pour y exercer sur la petite guillerette.
 

    Ce jour-là, la « redresseuse » met sans délai la main à la pâte pour tout faire à ce que Marthette mange comme elle croyait, il faut, pour que sa poussine pousse plutôt tel qu'un costaud chêne que comme une jolie marguerite, fleurs qu'en autre la vieille dame aimait bien.
 

    Prête la grand-mère à y faire, elle commence par servir sa petite-fille un poulet, pas trop gros, tout nu, bien doré, sur une assiette qui le faisait de cercueil ; donc pour réveiller l’endormit appétit de la petite, la gaveuse la menace de que si elle ne mangeait pas, l'ogre l'en ferait, mais à elle pas par elle. La jolie Marthette, soit pour réjouir sa grand-mère, soit au cas où… ? elle mange le cadavre. Une difficile digestion fait réfléchir l'« ogressette » qui obstine en n'être que marguerite, en faisant ainsi ruiner tout espoir de l'aïeule pour qu'elle devienne chêne.

dimanche 3 mai 2015

ENTRE LE BIEN ET LE MAL ...

    Entre le bien et le mal s'est fait faire prisonnière l'honnêteté ; comte tenu que tant de mal apporte le mal même, que le bien, puisque personne ferait le bien si ce n'était qu'elle pensât mal, penser n'est qu'être, on peut se déduire que bien et mal n'est qu'une dichotomie du mal.
 
    
    Entre le bien et le mal se sont installés les limbes faisant de leur demeure prison, dont des otages sont exécutées, dont les plus « indécents » affairistes, comme qu'ils n'auraient assez d'être affairistes, ont profité à installer l’autan pieux qu'impitoyable, selon mieux tirent profit, dieu, duquel ils, évidemment, se sont fait maîtres.
 
    
    Entre le bien et le mal l'humanité tout entière s'étouffe des airs pourris de l'un de l'autre… tandis que tout le monde bavarde, prétentieusement de façon amicale, de l'amour, pièces et chasseurs, soit marchandise et acheteurs.

vendredi 1 mai 2015

UN FIN DE SEMAINE TRÈS BUCOLIQUE

    Parfois se fait fleurir la plante du bucolisme qui a enraciné en moi, laquelle me fait choisir, toujours que la hâte n'en fasse pas les fleurs flétrir, les routes que ne soient pas « autoroutes ». Par où un jour, chemin faisant (il était samedi après-midi) ma bagnole fit panne en traversant un bucolique village. Où à cause j'ai dû séjourner. Car, le pas moins bucolique garagiste, avec qui j'ai eu rendez-vous dans le bar, celui-ci qui, à la vue, à l'odorat de son haleine, au style de son bavarder, ne reviendra pas en état jusqu'à lundi… peut-être ?
 
   
    Dimanche matin, dans la boulangerie-pâtisserie-cafeteria : café au lait, noisette, petit café, cognac, cognac, cognac, cognac… le bistrot d'en face n'est pas ouvert encore. Dans la rue faisait froid, donc je me suis allé au seul spectacle qu'il y avait ouvert.
 
    
    Là-dedans il fait chaud quand même. La mise en scène est pauvre, pourtant l'acteur fait de son mieux, sa voix menaçante qui vient de là au fond se heurte sur mes oreilles fermées, et quand la curiosité les fait ouvrir le j'écoute crier : dieu ! Pour à la suite le ton en baissant, nous a fait à son image et ressemblance. De ce fait moi, sans chercher le regarder sur le public ni besoin de miroir pour l'y regarder, je marmotte : mon dieu ! quelle crapule que doit être ce créateur.