vendredi 28 avril 2017

ENTRE LE BON ET LE MAUVAIS, SOIT LE JUSTE

    De toutes les ressemblances que nous pouvons avoir avec les animaux autres, il faut se garder desquels prennent les perfides caméléoniennes.
 

   
D'entre ceux-ci, il y a des imbéciles sans esprit qui, à autre chose mieux à faire, font figure de pieux, aussi comme des misérables méchants qui l'en font de ne rien avoir fait.
 

    Bref, qui se comporte pieusement avec les impitoyables, se fait lui-même impitoyable avec lesquels subissent à cause de ces impitoyables-là.

mercredi 26 avril 2017

LES COULEURS, LA MONOCHROMIE: VIVRE ET MAL-VIVRE

    Les saveurs sont quelque chose ainsi comme le donner de la couleur à la vie. Les monochromes ne sont que des espaces réduits ; la monochromie absolue, par rapport à la vie, n'est que l'absurde.
      

    Si, par exemple, on ajoute du sucre au café, celui-là édulcorera le breuvage l'en faisant dissimuler sa vraie saveur. 
 

    Pourtant, il y en a, qui aime le doux, qui aime l'amer, ou le salé, ou le fade, ou le piquant, etc. mais tout mélanger, parfois, c'est impossible, et d'être possible, souvent il deviendra dégoûtant.

samedi 22 avril 2017

DES HAMSTERS OU QUELQUE CHOSE COMME ÇA

    Le petit appartement de mon ami Desmettre ouvre à Paris un grand œil, le pauvre est borgne, mais si grand qui laisse la pièce (il n'avait pas d'autre) presque nue ; œil depuis lequel on pouvait regarder l'immense devanture d'un magasin, qui était par là-bas, pas trop loin.
 

    Moi qui allais souvent chez mon ami, jamais je me suis demandé, ni à mon ami non plus, qu'est-ce que l'on vendait dans le magasin de l'immense devanture et cette soirée dont je l'ai fait, il m'a avoué qu'il n'en avait pas la moindre idée. Piqués donc nous tous les deux de la curiosité, nous avons un type de clientèle qui fréquentait le susdit magasin ; tous venaient en voiture, chacun en la sienne, ce qui faisait qu'ils fissent des équilibrismes pour la garer ; tous habillaient fringues aux couleurs criardes ; tous avaient un air soucieux comme s'ils y arrivaient pour faire quelque chose d'importance. L'air desquels y sortaient était de quelqu'un de satisfait de n'importe quel fait accompli, avec souci évidemment. Une fois dans la rue, nous à la recherche de bars, dont nous guérir de nos contretemps (nous y avons beaucoup) donc, nous profitons pour nous gratter de la pique, en regardant à travers de l'immense devanture… ? 
 

    Notre surprise n'a pas été moins grande que celle-là ; depuis l'intérieur la phosphorique clientèle nous regardait à nous les regarder, satisfaite, dissimulant des gorgées amères pendant ils couraient sur un tapis roulant… quels mignons étaient en faisant de hamsters dans leur cage.

mercredi 19 avril 2017

LA PLONGEUSE DE L'ÉTANG

    En me promenant, j'ai trouvé un étang, si transparent, si pris de la quiétude, que j'étais incapable de distinguer l'eau de l'air.
 


   
Le silence de l'une et de l'autre faisait une sensation comme d'un esprit hypnotisant.
 

  
Soudainement, le beau corps d'une femme, aux mouvements harmonieux, faufile dans l'eau… qui fut l'eau qui l'embrasait !

dimanche 16 avril 2017

UN MAUVAIS MAÎTRE D'OREILLES

    La foule coulait par une rue, si paisiblement qu'un fleuve par les plaines de la Beauce, quand y parmi un énergumène l'en prenant pour son auditoire, se met à faire de son mieux.
 

     Quelques-uns (des rares à ne pas être pris de l'oreille par un écouteur) font qu'ils font écouter celui qui semblait se faire noyer dans le paisible courant. Se croyant sauvé par ceux-là qu'il se croyait le prendraient soin, il poursuit sa rengaine pour convaincre les autres, pour qu'ils le soutiennent à flot… pauvre con! Personne ne faisait rien pour lui. Ni même ses adeptes, qui étaient en train de se faire noyer eux aussi.
 

    L'énergumène ne voulait pas s'apercevoir qu'il s'est fait passer à la trappe par lesquels il croyait que l'écoutaient. Il n'apprendra jamais, ce que qui tait, souvent, n'octroie point... il écoute !

mardi 11 avril 2017

L'OPTIMISME VITE S'ÉTEINT

    Aujourd'hui, je me suis réveillé plein d'optimisme, ce qui me fait voir la vie, la nôtre, comme quelque chose qui naît au bord d'une rivière…
 

   
Au fur et à mesure que je me réveille du tout, je vois que, le temps l'en va desséchant… jusqu'au bout.
 

   
Assoiffés, nous, en cherchant de l'eau, on ne trouve qu'un puits, profond, qui n'est qu'une fosse aseptique, dont le monde se met pour se désaltérer.

samedi 8 avril 2017

STUPIDES BAS INSTINCTS

    En préfaçant à Poe, Baudelaire fit glisser sa plume dont la trace dit : « Cette force primitive, irrésistible, est la perversité naturelle, qui fait que l'homme est sans cesse simultanément homicide et suicide, assassin et bourreau ».
 

  
Les politiciens (lesquels s'en font appeler, bien entendu) sont si pervertis, qu'ils profitent, desquels sont naturellement touchés de la perversité, pour voir réaliser leurs stupides bas instincts.
 

   Car (c'est moi-même tout seul qui maintenant ajoute) ces faux politiciens n'ont pas, ni la valeur pour exercer les deux premières conditions, ni n'atteignent le déplorable degré pour faire autant des autres deux.

mercredi 5 avril 2017

DEUX PETITS ET UNE GRANDE

Le monde est devenu muet…
On ne s'écoute rien !
Ni personne!!!
 
 
Le petit poisson ne barbote plus dans l'eau.
Le petit oiseau ne bat plus ses ailes dans les cieux.
Ni les vents ni les vagues n'ont pas de lettres pour faire métier de facteurs.
 

Le silence s'est fait !!!
Bon, pas absolument, il s'écoute une douce et tiède brise...
Elle sort des lèvres de Juliette Gréco.

samedi 1 avril 2017

LES RÉVOLTÉS SE SONT INCONSCIEMMENT CONVERTIS

    Il était une fois une belle, qui se faisait appeler Europe, dont la légende conte qu'elle fut convoitée par tout mâle d'ailleurs ; à cause, elle a été outragée par tous lesquels y sont venus en faire.
 

  
Révoltés, les fils de la superbe, ils sont tombés en le piège en faisant autant par terre étrangère, d'où ils ont emporté un dieu bizarre qui a fini par supplanter les siens : aussi bons vivants que fêtards, comme il faut.
    
 

      La question est que ce dieu, vendu comme pieux qui après avoir fait le monde s'est mis à reposer, en laissant pour le reste à sa place le dieu de la guerre, celui-ci qui ne se repose pas.